Au hasard des promenades faites dans les rues d’une grande ville comme Toronto, en Ontario, il est fréquent de tomber sur des graffitis qui méritent une attention spéciale, spécialement lorsqu’il ne s’agit que de se déplacer de quelques mètres pour créer un nouvel effet imprévu.
En prenant position de telle sorte que l’animal enragé soit collé contre la voiture, une nouvelle tension est créée. La voiture est maintenant entre un animal assez peu sympathique et un panneau indiquant clairement qu’il s’agit d’une zone de remorquage.
Ce sont les petits jeux permis avec la photographie de rue, car tout est question de positionnement. Il faut cependant respecter le principe de ne pas déplacer un objet ou demander à une personne de prendre une pose artificielle visant à obtenir l’effet désiré. C’est le photographe qui doit se déplacer pour créer l’effet voulu.
La photo a été prise avec un appareil-photo Canon 5D MKII.
Pour d’autres photographies de rue affichées sur mon site, cliquez sur le lien suivant:
Il est toujours difficile de trouver de nouvelles façons originales de photographier une attraction touristique aussi prisée que la tour CN à Toronto, un bâtiment de 553,33 mètres de haut, l’un des plus élevé au monde.
Voici six photos bien différentes et que j’espère originales de cette superbe tour. Il était nécessaire de faire les photographies à différentes heures de la journée (de jour, au crépuscule, de nuit) de façon à obtenir un résultat intéressant et des photos plus diversifiées. Un Canon 5D MKII a été utilisé pour toutes les photos. J’espère que vous apprécierez le résultat!
Voici des informations susceptibles d’aider les touristes amateurs de photographie et d’aviation visitant Toronto et qui désireraient réserver une journée pour de la photographie d’aéronefs à l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto (CYYZ).
Préparation initiale
Si vous le pouvez, procurez-vous un scanner ou une application à télécharger sur votre cellulaire pour obtenir les informations en temps réel des activités de trafic aérien à l’aéroport. Vous connaîtrez ainsi à l’avance le type et la nationalité des appareils en rapprochement ou au départ de l’aéroport.
Consultez les sites vous donnant accès aux fréquences VHF de l’aéroport de Toronto et programmez votre scanner en conséquence.
Consultez les sites de « plane spotting » pour l’aéroport de Toronto : ils regorgent d’excellents conseils pour se rendre aux meilleurs endroits et des précautions à prendre pour une expérience optimale.
Imprimez deux ou trois cartes des routes secondaires entourant l’aéroport de façon à pouvoir vous orienter lors des changements de piste ou si vous utilisez un chauffeur de taxi pour vous déplacer autour de l’aéroport : il vous demandera immanquablement des précisions sur la route puisque ce ne sont pas des destinations habituelles pour lui. (Et il ne saura probablement pas de quoi vous parlez si vous lui demander d’aller au seuil de la 05. Il a besoin de noms de routes, pas de numéros de pistes).
Avant de quitter l’hôtel à Toronto
Avant de quitter l’hôtel, consultez les prévisions météorologiques de Toronto, dont les TAF, pour connaître la tendance des vents pour la journée. Le site de Nav Canada est très complet et l’utilisateur peut choisir un langage aviation ou langage en clair.
N’oubliez pas d’emporter plusieurs collations de même qu’une bouteille d’eau car vous serez possiblement éloigné des restaurants pour plusieurs heures, dépendant des pistes utilisées. Il en va de même des piles supplémentaires et des cartes mémoires pour l’appareil-photo.
N’oubliez pas non plus le scanner, le cellulaire (pour appeler un taxi depuis un lorsque nécessaire ou pour afficher les infos d’arrivées et départs) et tout l’équipement photo nécessaire, de même qu’un montant anormalement élevé de couches de vêtements lors de la photographie durant l’hiver : huit heures pratiquement immobile à l’extérieur en février nécessite une préparation adéquate pour apprécier l’expérience. Si vous économisez sur les couches de vêtements, il est certain que vous devrez raccourcir votre séance de photographie.
J’ai choisi février pour sa lumière très intéressante et non pour sa température! La plupart des photos dans cet article ont été obtenues en une seule journée à Toronto, entre 10h30am et 18h30.
De l’hôtel à l’aéroport
Si vous avez opté pour demeurer à un hôtel du centre-ville de Toronto, la meilleure façon d’avoir accès à l’aéroport international de Toronto est d’utiliser le train UP Express à partir de la gare Union sur Front Street. Son utilisation est simple et les départs se font à toutes les quinze minutes. En février 2016, il m’en a coûté CDN $44.00 pour un aller-retour, alors qu’en taxi le montant aurait avoisiné les $130.00.
Le trajet en UP Express ne dure que 25 minutes et l’arrêt se fait au Terminal 1.
Il est préférable de ne pas utiliser votre voiture pour circuler autour de l’aéroport international de Toronto car certaines routes secondaires sont actuellement privées et les arrêts sont interdits. Vous passerez davantage de temps à jouer au plus fin avec les policiers de l’aéroport qu’à faire de la photographie bien relax.
Une fois rendu au Terminal 1
Une fois sorti de l’UP Express au Terminal 1, sortez votre scanner et syntonisez la fréquence de l’ATIS (120.825) pour vérifier de nouveau les pistes en usage lors des décollages et atterrissages. Pour ma session photo, l’ATIS signalait des opérations parallèles sur les pistes 05 et 06L, autant pour les départs que pour les arrivées. J’ai pris un taxi, ai montré le plan des routes secondaires au chauffeur, et en quelques minutes j’étais sur place et débutais la séance photo.
Une recherche internet préalable avait permis de découvrir que les arrivées des gros porteurs en provenance d’Europe se fait en après-midi et que la piste 05/23 est généralement favorisée lors de l’arrivée de l’Airbus A-380 d’Emirates Airline. J’ai donc choisi de me positionner près de la piste 05 plutôt que la 06L.
Il y a deux ou trois endroits passablement isolés autour de l’aéroport qui constituent des points de vue intéressants pour la photographie d’avions mais qui peuvent présenter des problèmes de sécurité pour un photographe travaillant seul avec un équipement photographique dispendieux. Les habitués de l’aéroport vous conseillent d’être accompagné si vous choisissez ces points de vue (voir les sites internet de « plane spotting » suggérés au début de cet article).
Conseils techniques
Pour des photos précises d’aéronef en mouvement, j’utilise les paramètres suivants avec mon appareil-photo Canon 5D MKII :
1. Seul le collimateur central du système de focus automatique est sélectionné et non pas de multiples collimateurs, de façon à éviter que l’appareil-photo ne fasse son réglage sur des objets (arbres, pôles de l’ILS, bâtiments environnants).
2. Le réglage AI SERVO est préférable au AI Focus ou One Shot. L’avion est ainsi suivi avec précision.
3. Si je désire que d’autres objets environnants soient également dans la photo, j’ajuste l’ouverture sur 7.1 ou 8, plutôt que 11 ou 13. J’évite ainsi de trop devoir crinquer l’ISO, ce qui serait dommageable si la photo devait être recadrée et agrandie sur Photoshop.
4. Pour la photographie d’aéronefs à hélices en rapprochement, une vitesse de 1/125 est généralement adéquate. Vous devez pivoter en fonction du déplacement de l’avion pour que l’appareil soit le plus immobile possible dans votre viseur. La photo est plus facile lorsque l’aéronef est éloigné mais devient plus exigeante lorsqu’il se rapproche et passe à votre hauteur puisque la vitesse de votre pivot doit être continuellement ajustée.
5. Une trop grande vitesse d’obturation fige les hélices des avions et fait en sorte que les moteurs n’ont pas l’air de fonctionner, ce qui enlève du réalisme.
6. Changez de position en fonction de la progression de la lumière au cours de la journée, de façon à avoir le soleil dans le dos (si soleil il y a!), à moins que vous désiriez obtenir des effets spéciaux.
7. Un objectif qui exige peu de luminosité, tel que le Canon EF 50mm f/1.4 USM, permet d’obtenir des photos de belle qualité en soirée car il n’y a pas de compromis sur l’ISO étant donné que l’objectif se contente de peu de lumière. La grosseur du grain demeure donc tout à fait acceptable.
8. J’utilise un ISO très bas si la photo comporte un aéronef qui m’intéresse mais qui est très éloigné, de façon à pouvoir le rapprocher un peu lors du recadrage sur Photoshop. Comme je ne peux faire de compromis sur la vitesse pour éviter d’obtenir une photo floue, il est évident que c’est l’ouverture qui paie le prix.
9. Si la situation le permet, ajoutez des références visuelles autres que des nuages pour obtenir un peu plus de variété dans votre collection de photos d’avions.
10.
Essayez une photo noir et blanc si, à l’occasion, les formations nuageuses présentent un intérêt important.
11. Des photos en fichiers RAW+JPEG vous permettront de faire des ajustements importants si nécessaire. Une photo en JPEG seulement donne moins de marge de manœuvre pour corriger des erreurs ou lors de conditions lumineuses problématiques.
12. Les journées avec ciel variable et vents soufflant dans la même direction sont préférables car il n’y aura pas de changement de piste durant l’après-midi et vos photos bénéficieront de luminosité et de formations nuageuses très différentes.
13. Si vous désirez photographier un aéronef par rapport aux poteaux de l’ILS et que vous désirez une photo symétrique, vous n’avez qu’à vous déplacer de quelques pouces à gauche ou à droite pendant que l’avion est en rapprochement ou en éloignement. Évitez également que les poteaux horizontaux de l’ILS coupent l’avion et créent une confusion de sujets pour l’observateur.
14. Amusez-vous à tenter des expériences telles que photographier un aéronef directement au-dessus de votre tête, tout en ajoutant des objets pour plus d’intérêt.
15. Plutôt que de toujours photographier l’aéronef au complet, un gros plan peut s’avérer encore plus intéressant.
16.
Le gros plan peut être suffisamment important que même les passagers d’un aéronef en finale vous observeront pendant que vous les immortalisez!
17. Les chances sont que vous rencontrerez d’autres amateurs de photographie d’avions au même endroit que vous et qui, eux aussi, ont faits leur devoir en vue d’une session photo réussie.
18. Pendant que vous êtes à Toronto, dirigez-vous vers Toronto Harbour, lorsque vous serez de retour au centre-ville. Vous pourrez y observez de près les opérations de trafic aérien à l’aéroport Billy Bishop Toronto City (CYTZ) (anciennement Toronto Island) et peut-être y voir des possibilités de photos originales.
19. Voici l’équipement photographique utilisé pour les photos prises lors de la session de photographie d’avions à l’aéroport de Toronto : appareil-photo Canon 5D MKII et les objectifs Canon tels que EF 50mm f/1.4 USM, EF 16-35mm f/2.8L II USM, EF 24-70mm f/2.8L USM, EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Aucun filtre polarisant pour cette fois, pour augmenter ma marge de manœuvre avec des objets se déplaçant rapidement dans la lumière moins intense du mois de février.
La photographie d’avions nécessite une très bonne préparation pour des photos réussies. Mais vous récolterez rapidement le fruit de vos efforts une fois rendu sur place et ne verrez pas le temps passer. Bonne session photo et donnez-moi des nouvelles de votre expérience si vous le pouvez!
Les photos prises à l’aéroport de Toronto sont disponibles sur mon site en cliquant sur le lien suivant: galeries photos / aviation
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Les spécialistes en information de vol (FSS) du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) reçoivent régulièrement des appels de pilotes de montgolfières préparant leur prochain vol. Les conditions de vent actuel et prévu sont importantes, que ce soit au sol ou en altitude. Mais le FSS doit également tenir compte des effets locaux, des possibilités même limitées qu’une averse localisée mouille l’enveloppe de la montgolfière, des variations de la convection en fonction de l’heure de la journée et l’effet sur les vents, etc.
Bien que de briefer un pilote de montgolfière au téléphone peut être intéressant, rien ne vaut l’expérience sur le terrain avec eux au moment d’une envolée. Et l’effet est encore plus saisissant si l’on se trouve au milieu d’une centaine de ballons qui s’envolent presqu’en même temps.
Été 2012. Une belle journée s’annonce sur St-Jean-sur-Richelieu, Québec. Les prévisions météorologiques indiquent un ciel bleu et des vents calmes pour la soirée. Il y aura certainement des envolées et des opportunités de photos (Canon 5D MKII).
Le terrain où se trouvent les ballons et les équipages est clôturé, mais il y a ici et là des ouvertures et il semble possible d’y circuler sans trop attirer l’attention. Je tente ma chance et très rapidement peut vivre de près la frénésie précédant la préparation et le lancement de plus d’une centaine de montgolfières.
Les ballons prennent forme progressivement et il devient possible de voir le design et les magnifiques couleurs de plusieurs d’entre eux.
Les équipes s’empressent de mettre la main aux derniers détails afin que les envolées se fassent de façon synchronisée lorsque le signal sera donné. Quelques minutes plus tard, on entend une voix au haut-parleur annoncer que le moment du décollage est arrivé et les montgolfières s’envolent toutes dans un laps de temps très court. Le spectacle est magnifique!
Quelques années auparavant, soit durant l’été 2005, une montgolfière était passée à une centaine de pieds au-dessus de notre demeure dans la Ville de Québec. Ce n’était pas une situation normale que de voir la montgolfière perdre lentement de l’altitude et se rapprocher progressivement des fils électriques. J’avais pris mon vélo et suivi le ballon, car il devenait évident que le pilote tentait de se poser, probablement à court de propane.
Le pilote n’avait pas une tâche facile, en pleine ville, avec les fils électriques et tous les autres obstacles sur son chemin. Les passagers devaient commencer à se demander quelle serait l’issue du vol. Arrivé près d’une école, le pilote avait aperçu un petit stationnement et tenté de se poser, évitant ainsi de trop s’approcher du clocher d’église de l’autre côté de la rue.
Nous fûmes quelques citoyens à nous accrocher au panier pour l’empêcher de bouger alors que l’enveloppe du ballon se dégonflait progressivement. J’ai pu croquer une photo de cet épisode peu commun.
Le Centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) ne prend normalement pas d’appels du public étant donné que les services de la circulation aérienne sont centrés sur les besoins des pilotes.
Mais il arrive que certains appels fassent exception à cause de la situation particulière dans laquelle se trouve l’interlocuteur.
Je me souviens d’un cas spécial s’étant produit lors d’une journée de l’année 2007. Le spécialiste en information de vol (FSS) reçoit un appel sur la ligne 800 d’un homme de la région de l’Abitibi. Il dit travailler pour une mine importante et annonce qu’un dynamitage d’envergure vient d’être organisé. Il se trouve au milieu du site où il vient de terminer l’installation d’explosifs et de détonateurs sur une grande superficie.
Il se demande s’il y a des détails qu’il devrait connaître sur la météo, car il voit des nuages très foncés se rapprocher rapidement en cette fin d’après-midi. Le FSS du centre d’information de vol connaît la situation météorologique en Abitibi et elle est loin d’être propice à des dynamitages d’envergure. L’interlocuteur est informé que dans son secteur se forment de gigantesques cellules orageuses et que les détecteurs de foudre enregistrent déjà des centaines de frappes.
Le moins que l’on puisse dire est que sa situation actuelle, au milieu des détonateurs et de la dynamite, est certainement problématique. Sans demander son reste, il annonce qu’il quitte immédiatement son emplacement…
Profitant encore un peu de la saison automnale pour faire de la photographie, une virée dans la région de Tewkesbury, près de Québec, a permis de croquer les quelques scènes suivantes. Tout d’abord, à partir d’un point situé près de l’église de Tewkesbury :
Par la suite, en suivant un sentier qui descend progressivement vers la rivière Jacques-Cartier, j’ai pu saisir les quelques photos suivantes, parfois sous un couvert complètement nuageux et par moments en profitant de la présence du soleil à travers les nuages :
Toutes les photos ont été prises avec un appareil Canon 5D MKII. Les objectifs utilisés ont surtout été le Canon 14mm 2.8L et le Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
Voici quelques photos prises ces derniers jours à Québec, avec un appareil-photo Canon 5D MK II . La première fait exception et provient de St-Antoine-de-Tilly.
Il pleuvait passablement lors de la sortie pour prendre les deux prochaines photos à Sillery. Mais cela donne généralement de bons résultats car les couleurs ressortent davantage:
Le parc du Bois-de-Coulonge réserve toujours des surprises, d’année en année. Il y a toujours quelque chose d’inédit pour celui qui a la possibilité d’y passer quelques heures à l’automne. On peut y photographier la Marina de Sillery, vue du haut de la falaise. La rangée d’arbres alignés et les mâts des bateaux sortis de l’eau pour la saison froide offraient une occasion intéressante:
Le vent soufflait de façon modérée, ce qui a permis la photo suivante:
Près d’un petit ruisseau, des essais de vitesse d’obturation ont été faits à partir d’un même emplacement, ce qui a donné les deux photos suivantes:
Au moment de quitter, j’ai vu une nouvelle mariée et sa suite arriver pour une séance de photos avec une photographe professionnelle. J’ai donc retardé mon départ et me suis servi de l’étang pour capturer l’image suivante, qui a ensuite été inversée:
Deux hommes qui étaient présents pour le mariage se tenaient debout sur le bord de l’étang, éloignés de la séance photo. J’en ai profité pour les ajouter à la scène d’une façon discrète:
Une recherche rapide sur internet a permis de connaître l’endroit exact et le moment où la lune serait au-dessus de l’horizon dans la région de Québec. Le 27 septembre 2015, il fallait regarder vers l’Est, soit le 089 degrés, vers 18 h 25.
Imaginez être capable de coupler votre appareil-photo à un télescope personnel. Cela ferait des photos fantastiques. Mais étant donné que j’utilise un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM couplé à un doubleur de focale, je ne peux espérer les mêmes résultats. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour rester à la maison.
L’effet le plus intéressant s’est produit tard en soirée. J’ai pris la photo ci-dessus vers 22 : 15. Utilisant une ISO élevée, j’ai aperçu une planète bleue ou ce qui y ressemble. La photo n’a pas été prise à travers une vitre, il n’y avait donc pas de reflets. J’ai été surpris de constater cette addition à la scène de l’éclipse de Lune. J’ai donc écrit à un club d’astronomie local, leur demandant ce que cela pourrait être. Ils m’ont indiqué que, à moins que la photo ne soit prise à travers une vitre, causant une réflexion, ils ne savaient pas ce que c’était.
Je ne connais rien de l’astronomie. S’il s’agit d’une réflexion de la lune, je ne sais pas comment elle s’est retrouvée là étant donné que j’ai pris la photo à l’extérieur, sans filtre polarisant. Selon un commentaire récent envoyé par Mario Cloutier et qui pointe vers un blog s’intéressant à ce sujet (voir les commentaires), il est possible que la photo de cette lune fantôme soit le résultat d’une surexposition combinée avec des caractéristiques bien précises de température et d’humidité de l’atmosphère qui augmenteraient la réflexion et la réfraction. Cela semble assez logique. La dernière photo a été prise vers 22 : 35 :
J’ai pris cette photo au moyen d’un appareil-photo Canon 5D MKII muni d’un objectif Canon 14mm 2.8L alors que je marchais sur la rue Crescent à Montréal, quelques jours avant le Grand Prix du Canada 2015. Il y avait toutes sortes de festivités organisées sur les rues Crescent et Peel soulignant la venue prochaine du Grand Prix.
Les bâtiments se reflètent sur une Lamborghini noire. Je sais que la voiture apparaît comme étant bleue, mais cette couleur provient uniquement de la réflexion du ciel. La réflexion intense aurait pu être évitée en utilisant le filtre polarisant d’une manière différente mais je désirais l’effet opposé et ai donc tourné le filtre jusqu’à ce que l’effet soit maximal.
Le seul aspect restant était la composition: je devais positionner l’appareil-photo de façon à ce que les bâtiments suivent les courbes de la Lamborghini, jusqu’aux limites inférieures de la photo. J’ai essayé plusieurs clichés que je n’ai pas gardés, les bâtiments étant plus ou moins bien placés sur la voiture. Finalement, la position idéale a été trouvée. Bien sûr, nous sommes loin d’une photographie standard de Lamborghini: ici, les bâtiments de Montréal ont légèrement pris la vedette sur la voiture.
Pour donner une impression d’activité frénétique dans le Port de Québec, en cette tranquille journée du printemps 2015, je me suis servi, pour la photographie, d’un appareil-photo Canon 5D MKII muni d’un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
La confusion vient du fait que la photo est extrêmement chargée par des détails de tous ordres. Il règne une atmosphère de chaos. Tout d’abord, le spectateur doit lire de nombreux mots, dont l’importance varie de façon très significative pour lui: POLICE, CANADA, OCEAN, Sécurité Maritime, Maritime Security, GRC, RCMP, MEGA, Sea Tel, et une partie du mot Coast.
Il y a, dans un deuxième temps, de très nombreuses lignes verticales de formats différents qui interfèrent avec les multiples lignes horizontales. Les réservoirs de la BUNGE, au dernier plan, sont eux-mêmes des lignes verticales, mais beaucoup plus larges que les autres.
La perspective compressée obtenue grâce au zoom fait en sorte que tous les objets semblent collés les uns sur les autres. On se demande comment le pauvre navigateur fait pour manœuvrer à travers aussi peu d’espace .
Ce qui se passe vraiment dans la scène: il s’agit d’un matin très calme, ou tout est pratiquement immobile. Il n’y a qu’un seul bateau en mouvement et son capitaine a tout l’espace désiré pour quitter le Bassin Louise et se diriger vers le fleuve St-Laurent sans risquer de heurter quoi que ce soit.
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