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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): Rouyn-Noranda FSS

Un anniversaire de mariage en montgolfière (C-GFCM).

Air chaud envoyé dans la montgolfière C-GFCM en préparation pour le vol au décollage du terrain du Cégep de St-Jean-sur-Richelieu,1988
Air chaud envoyé dans la montgolfière C-GFCM en préparation pour le vol au décollage du terrain du Cégep de St-Jean-sur-Richelieu,1988

Été 1988. Il ne me reste que quelques mois de service à la station d’information de vol (FSS) de Transports Canada à l’aéroport de Rouyn-Noranda (CYUY) avant d’être transféré vers le poste nordique isolé d’Iqaluit, dans l’Arctique. Cet été-là, durant les vacances annuelles, j’ai quelques jours à ma disposition pour faire un détour par St-Jean-sur-Richelieu, juste à temps pour l’anniversaire de mariage de mes parents.

Nous avons pensé leur offrir une balade en montgolfière. L’envolée est censée s’effectuer à partir du terrain longeant la façade du Cégep de St-Jean-sur-Richelieu.

Les vents favorisent une trajectoire permettant une traversée de la rivière Richelieu. Le pilote en profitera, car la traversée de cette rivière est très appréciée des passagers. Nous espérons que la direction des vents ne changera pas une fois le ballon rendu au-dessus de l’eau.

Les réserves de gaz propane étant limitées, il faudra que le trajet se fasse suffisamment rapidement pour permettre au pilote de s’éloigner des bâtiments de la ville d’Iberville, une fois rendu de l’autre côté de la rivière. Je ne crois pas que mes parents se soucient de ces détails. J’imagine plutôt que leur anxiété augmente au fur et à mesure que l’enveloppe du ballon prend du volume.

La montgolfière C-GFCM à St-Jean-sur-Richelieu, maintenant prête à recevoir ses passagers. Province de Québec, 1988.
La montgolfière C-GFCM à St-Jean-sur-Richelieu, maintenant prête à recevoir ses passagers. Province de Québec, 1988.

Dès l’envol, le ballon se dirige vers la rivière. Cela permettra au pilote de baptiser la nacelle en effleurant la surface de l’eau, ce qu’il effectue vingt minutes plus tard avec une grande maîtrise.

Décollage de la montgolfière C-GFCM à St-Jean-sur-Richelieu, (1988)
Décollage de la montgolfière C-GFCM à St-Jean-sur-Richelieu, (1988)
Montgolfière C-GFCM au-dessus de la rivière Richelieu, au Québec. Le ballon va bientôt toucher l'eau. (1988)
Montgolfière C-GFCM au-dessus de la rivière Richelieu, au Québec. Le ballon va bientôt toucher l’eau. (1988)

Le ballon reprend ensuite de l’altitude, juste assez pour pouvoir frôler des champs de blé d’Inde de l’autre côté de la rivière. En tant que membres de l’équipe de poursuite, nous tâchons de ne pas perdre le ballon de vue. Il s’agit d’utiliser tous les raccourcis à notre portée, de même qu’utiliser notre créativité en ce qui a trait aux règles de la circulation routière et aux panneaux de signalisation.

Montgolfière C-GFCM et une vieille ferme du Québec (1988)
Montgolfière C-GFCM et une vieille ferme du Québec (1988)

Environ une heure plus tard, le pilote entame la descente. Il pose la montgolfière sans problème dans un champ. Lorsque les manœuvres essentielles sont complétées, il nous surprend en sortant de la nacelle une petite table pliante, une nappe à carreaux et des coupes pour tous.

La soirée est un succès complet. Quelque part en campagne, juste avant la tombée de la nuit, nous sabrons le champagne…

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Des bâtiments de Montréal sur une Lamborghini

Les bâtiments et le ciel bleu se reflètent sur une Lamborghini noire à Montréal en 2015
Les bâtiments et le ciel bleu se reflètent sur une Lamborghini noire à Montréal en 2015

J’ai pris cette photo au moyen d’un appareil-photo Canon 5D MKII muni d’un objectif  Canon 14mm 2.8L alors que je marchais sur la rue Crescent à Montréal, quelques jours avant le Grand Prix du Canada 2015. Il y avait toutes sortes de festivités organisées sur les rues Crescent et Peel soulignant la venue prochaine du Grand Prix.

Les bâtiments se reflètent sur une Lamborghini noire. Je sais que la voiture apparaît comme étant bleue, mais cette couleur provient uniquement de la réflexion du ciel. La réflexion intense aurait pu être évitée en utilisant le filtre polarisant d’une manière différente mais je désirais l’effet opposé et ai donc tourné le filtre jusqu’à ce que l’effet soit maximal.

Le seul aspect restant était la composition: je devais positionner l’appareil-photo de façon à ce que les bâtiments suivent les courbes de la Lamborghini, jusqu’aux limites inférieures de la photo. J’ai essayé plusieurs clichés que je n’ai pas gardés, les bâtiments étant plus ou moins bien placés sur la voiture. Finalement, la position idéale a été trouvée. Bien sûr, nous sommes loin d’une photographie standard de Lamborghini: ici, les bâtiments de Montréal ont légèrement pris la vedette sur la voiture.

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Une ligne de grains passe par Rouyn-Noranda.

1986. Journée d’été bien calme en cette fin d’après-midi à l’aéroport de Rouyn-Noranda (CYUY). Le personnel de la station d’information de vol de Transports Canada sait qu’un front froid passera sous peu. Jusqu’à présent cependant, c’est le beau fixe. Ciel bleu, vents légers. À cette époque, les spécialistes en information de vol (FSS) n’ont pas accès à des images radars ni aux photos satellitaires.

En plus des prévisions régionales destinées à l’aviation, les deux stations d’information de vol dont nous nous servons pour connaître les systèmes météo arrivant de l’ouest sont Earlton FSS (CYXR) et Timmins FSS (CYTS) en Ontario. Une consultation des observations météorologiques passées indique la présence de sautes de vent accompagnées d’un orage isolé. Rien qui sort de l’ordinaire. Mais Timmins est loin et ne représente qu’un point de repère pour tenter de mieux cerner le système météo.

Étant en service ce jour-là, je regarde l’indicateur de la vitesse des vents, par hasard, comme un réflexe développé au cours des années. Comme dans un rêve, alors qu’il y a quelques secondes tout était tranquille, je vois l’aiguille de l’anémomètre passer de 5 à 20 nœuds, redescendre un peu puis monter à 40 nœuds, diminuer de nouveau encore un peu puis monter à 60 nœuds et, dans une dernière correction, se stabiliser pour un court instant à 72 nœuds, ce qui correspond à environ 134 km/h.

Tout est pourtant si tranquille près de la station d’information de vol. Je regarde par la fenêtre pour déceler tout mouvement d’objet afin de vérifier s’il y a une erreur de l’indicateur de vent, et, au même moment, j’aperçois, passant devant la station, le cabanon de bois normalement utilisé par le préposé au carburant. Cette construction doit bien peser quelques centaines de kilos. Ce cabanon qui se promène au gré du vent est une confirmation sans équivoque que l’équipement fonctionne. Il est évident qu’une ligne de grains est associée à ce front froid.

Tout ce qui n’est pas bien fixé au sol se met en mouvement. Dans l’heure qui suit, les orages forts éclatent au-dessus de Rouyn-Noranda tout en se dirigeant vers l’est. L’aéroport de Val-d’Or (CYVO) étant soixante milles plus à l’est, il devient clair qu’il sera frappé de plein fouet d’ici environ deux heures. La tour de contrôle de Val-d’Or est donc avisée de façon à ce que les différents intervenants se préparent à la violence des changements causés par la ligne de grains. Les mesures étant prises, le pire sera évité.

Une heure plus tard, le calme est revenu et Rouyn-Noranda bénéficie d’une soirée d’été idéale.

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Photo du Port de Québec au printemps 2015

Matinée occupée dans le Bassin Louise, Ville de Québec, 2015
Matinée occupée dans le Bassin Louise, Ville de Québec, 2015

Pour donner une impression d’activité frénétique dans le Port de Québec, en cette tranquille journée du printemps 2015, je me suis servi, pour la photographie,  d’un appareil-photo Canon 5D MKII muni d’un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.

La confusion vient du fait que la photo est extrêmement chargée par des détails de tous ordres. Il règne une atmosphère de chaos. Tout d’abord, le spectateur doit lire de nombreux mots, dont l’importance varie de façon très significative pour lui: POLICE, CANADA, OCEAN, Sécurité Maritime, Maritime Security, GRC, RCMP, MEGA, Sea Tel, et une partie du mot Coast.

Il y a, dans un deuxième temps, de très nombreuses lignes verticales de formats différents qui interfèrent avec les multiples lignes horizontales. Les réservoirs de la BUNGE, au dernier plan, sont eux-mêmes des lignes verticales, mais beaucoup plus larges que les autres.

La perspective compressée obtenue grâce au zoom fait en sorte que tous les objets semblent collés les uns sur les autres. On se demande comment le pauvre navigateur fait pour manœuvrer à travers aussi peu d’espace .

Ce qui se passe vraiment dans la scène: il s’agit d’un matin très calme, ou tout est pratiquement immobile. Il n’y a qu’un seul bateau en mouvement et son capitaine a tout l’espace désiré pour quitter le Bassin Louise et se diriger vers le fleuve St-Laurent sans risquer de heurter quoi que ce soit.

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Propair, les Caribous (DHC4) et l’Irangate

DHC-4 Caribou C-GVGX de Propair à Inukjuak en 1982
DHC-4 Caribou C-GVGX de Propair à Inukjuak en 1982

En 1986, le hangar de la compagnie Propair était situé très près de la station d’information de vol de Transports Canada à l’aéroport de Rouyn-Noranda (CYUY). Les échanges entre leurs employés et les spécialistes en information de vol (FSS) étaient fréquents. Un jour, un membre de leur personnel nous raconta que deux pilotes américains venaient de passer par l’aéroport de Rouyn-Noranda pour prendre possession d’un aéronef de type cargo Caribou DHC-4 qui avait été vendu par Propair.

L’appareil serait exporté. Le DHC4 est reconnu comme un appareil très pratique, car il transporte de lourdes charges et peut décoller ou atterrir sur une distance très courte.Le décollage se fit et on n’entendit plus parler d’eux jusqu’à ce que les médias alertent le public à travers la planète sur ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler l’Irangate. Je me permets d’en parler parce que cela est d’ordre public : des détails se retrouvent sur internet.

La compagnie aérienne Propair de Rouyn-Noranda avait en réalité vendu non pas un mais deux DHC-4 Caribous usagés à un consultant travaillant pour une compagnie panaméenne. Un des DHC-4 serait éventuellement enregistré au El Salvador.

Un des deux Caribous connut une panne de moteur au-dessus des montagnes en route vers l’El Salvador. Compte tenu de l’humidité et de la chaleur de l’air extérieur, l’équipage n’eut d’autre choix, pour rester en vol, que de se débarrasser d’un tas de pièces et d’un moteur de rechange. La porte arrière de l’avion-cargo fut donc ouverte et tout l’équipement fut jeté hors de l’avion encore en vol au-dessus de la jungle. L’aéronef dut atterrir un peu avant d’arriver à sa destination initiale, cette dernière étant censée être l’aéroport d’Ilopango.

Ces opérations étaient reliées aux contras engagés dans une guérilla qui avait pour but de renverser le gouvernement de gauche de Daniel Ortega au Nicaragua. De façon à financer ces opérations clandestines, un budget secret était nécessaire : des Américains vendaient des armes à l’Iran, malgré un embargo officiel, et l’argent reçu servait à financer la guérilla. Un journaliste qui avait suivi l’affaire de très près et fait quelques découvertes capitales fut retrouvé mort. Il s’était apparemment tiré deux balles dans la tête…

Un des pilotes qui s’était envolé de Rouyn-Noranda avec le DHC-4 portait le nom de Wallace Sawyer. Ce type devait éventuellement piloter, lors d’opérations clandestines organisées par la CIA, un avion-cargo de type C123 qui fut abattu dans le sud du Nicaragua. Ce pilote et son copilote perdirent la vie, mais un des passagers, Eugene Hasenfus, réussit à en sortir vivant en sautant en parachute. Il fût dûment interrogé et révéla des détails qui permirent de découvrir éventuellement l’histoire des ventes secrètes d’armes à l’Iran.

On entendit parler de cette histoire pendant des années, spécialement du temps du témoignage d’Oliver North. Il y eut une enquête du Congrès américain, et comme toutes choses, le temps fit son œuvre et cette histoire fut graduellement oubliée. Trente ans plus tard, je ne me souviens que des multiples appels téléphoniques que la station d’information de vol avait reçus en provenance des médias.

Un livre publié en 2013 et intitulé « Raymond Boulanger, le pilote mercenaire », ajoute plusieurs détails significatifs à cette histoire, puisque monsieur Boulanger faisait lui-même partie des pilotes effectuant des vols dans ces régions pour le compte de la CIA.

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Le nouveau Mirage 2000C de Metal2Mesh

Mirage 2000C de Metal2Mesh en test en vol au-dessus de l'Afghanistan
Mirage 2000C de Metal2Mesh en test en vol au-dessus de l’Afghanistan
Metal2Mesh Mirage 2000C et armements de VRS Simulations
Metal2Mesh Mirage 2000C et armements de VRS Simulations

La plus récente création de Metal2Mesh est une véritable merveille du point de vue graphique autant que du réalisme. Dans la photo ci-dessus, le Mirage 2000C, en vol au-dessus d’une Angleterre virtuelle, emporte des armements conçus par VRSIMULATIONS. Le Rafale visible au second plan est un appareil généré automatiquement par l’ordinateur (AI). Les nuages sont une combinaison de REX et de CumulusX, pour les ombrages au sol. La plateforme utilisée est FSX. La campagne anglaise est une gracieuseté de ORBX.

Un minimum de lecture est nécessaire avant de saisir comment choisir l’équipement approprié, ce que je n’ai initialement pas fait, trop pressé de faire un test en vol. J’ai dû revenir à la case départ… Tout de même, l’apprentissage se fait rapidement et les instructions du manuel sont claires. Vous aurez besoin d’installer un tout petit programme gratuit (page 9 du manuel, créé par Peter Dowson) pour pouvoir visualiser les vitesses, altitudes, etc devant vous, directement sur la visière.

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Bonne découverte!

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Photographie de rue à Montréal: reflets de nuit

Il y avait, au beau milieu d’une place publique, une installation de meubles de bureaux chromés protégés par un enclos en plexiglas. Bien qu’intéressante, j’ai pensé que la scène pourrait l’être encore davantage si je repassais une fois la nuit tombée.

Photographie de rue: réflexion de nuit à Montréal
Photographie de rue: réflexion de nuit à Montréal

La noirceur signifiait que les lampadaires voisins seraient alors allumés. La lumière blanche additionnelle contrasterait avec la noirceur de la nuit et améliorerait les reflets générées par le chrome et le plexiglas.

Il ne manquait plus que la présence d’un curieux pour ajouter un peu d’humanité à la scène. J’ai attendu qu’il s’immobilise pour prendre la photo, l’appareil-photo étant réglé à une vitesse très lente.

Trois éléments sont immédiatement reconnaissables: la chaise, la personne et les lumières blanches. Le reste nous est offert après une courte observation. La personne attire notre intérêt car nous nous demandons si elle est en train de lire une possible plaque explicative ou bien si elle observe tout simplement la scène.

Les angles sont exagérés par l’utilisation d’un objectif Canon 14mm 2.8L. Je n’ai pas eu besoin de trépied pour cette photo, étant capable d’appuyer l’objectif directement sur le plexiglas. Il ne restait plus qu’à trouver le bon angle pour la photo.

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Les pilotes : du meilleur et du pire.

Octobre 1984. Les vacances annuelles sont arrivées. La Floride est prévue au programme. Ce qui rend le voyage plus intéressant, c’est que l’astronaute canadien Marc Garneau doit bientôt décoller de la Floride à bord de la navette spatiale Challenger et devenir ainsi le premier astronaute canadien à avoir effectué une mission dans l’espace.

L'astronaute canadien Marc Garneau (rangée du haut, extrême droite) et les astronautes américains choisis par la Nasa pour la mission 41-G avec la navette spatiale Challenger (de gauche à droite et de bas en haut: Jon A.McBride, Sally K. Ride, Kathryn D. Sullivan, David C. Leestma, Paul D.Scully-Power, Robert L. Crippen, Marc Garneau) sur carte postale aviation.
L’astronaute canadien Marc Garneau (rangée du haut, extrême droite) et les astronautes américains choisis par la Nasa pour la mission 41-G avec la navette spatiale Challenger (de gauche à droite et de bas en haut: Jon A.McBride, Sally K. Ride, Kathryn D. Sullivan, David C. Leestma, Paul D.Scully-Power, Robert L. Crippen, Marc Garneau) sur carte postale aviation.

Les billets d’avion sont achetés et une journée durant le voyage sera réservée au décollage. J’en profite pour tenter de prendre une photo à partir de la plage de Cocoa Beach. Le décollage aura lieu au petit matin, alors qu’il fait encore très sombre.

L’appareil-photo Pentax est rudimentaire et tous les réglages doivent être faits à la main. L’ouverture et la vitesse d’obturation sont ajustées pour assurer une photo bien balancée. Mais je ne me doute pas encore que la combustion des gaz illuminera un ciel alors très noir. Je crois, comme beaucoup de gens, que j’entendrai les rugissements des moteurs en guise d’avertissement que le décollage vient d’avoir lieu.

Mais, la vitesse de la lumière étant plus grande que la vitesse du son, un grand changement s’effectue soudain dans la luminosité ambiante. J’ai à peine le temps d’ajuster un peu les réglages de mon appareil photo que déjà la navette vient d’entrer dans les nuages. Mais il reste tout de même une petite photo de l’ambiance en souvenir…

Navette Challenger au décollage en 1984, avec Marc Garneau à bord
Navette Challenger au décollage en 1984, avec Marc Garneau à bord

Je venais d’assister à un spectacle incroyable. Je savais qu’il y avait à bord des pilotes au talent exceptionnel.

Cependant, deux mois auparavant, alors que j’étais en poste à la station d’information de vol (FSS) de Transports Canada à Rouyn-Noranda (CYUY), j’avais assisté à un autre genre de performance. Une journée où j’écoutais une fréquence qui n’est pas normalement utilisée pour les communications entre les pilotes et les services de la circulation aérienne, j’ai entendu deux pilotes s’échanger les questions et réponses de plusieurs examens écrits servant à réussir une licence de pilote de ligne. Les commentaires des deux pilotes donnaient à penser qu’ils seraient bien chanceux s’ils réussissaient un tel examen.

J’ai pris le microphone et, sans me nommer, suis intervenu comme troisième interlocuteur-surprise. J’ai demandé à un des pilotes de répéter la question et la réponse qu’il venait de donner parce que je n’avais pas eu le temps de la copier.

Les deux pilotes ont été sidérés de réaliser que d’autres personnes les écoutaient s’échanger les questions d’examen. Un des deux s’est exclamé : « T’as entendu ça? » Ils ont tout de suite mis fin à leur communication radio. Le simple fait d’utiliser des fréquences radio pour des activités de cet ordre en disait long sur leur jugement. Et le jugement est une qualité essentielle de tout bon pilote…

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FlyTampa Toronto: REX, Cumulus X et Alabeo R66

Voici quelques captures d’écran prises récemment après l’acquisition de FlyTampa Toronto. J’utilise FSX pour ces photos.

Un Piper survole l'aéroport international de Toronto. La scène se nomme FlyTampa Toronto et les nuages sont modélisés par la compagnie REX
Un Piper survole l’aéroport international de Toronto. La scène se nomme FlyTampa Toronto et les nuages sont modélisés par la compagnie REX
FlyTampa Toronto et Air Canada Jazz
FlyTampa Toronto et Air Canada Jazz
FlyTampa Toronto avec REX et Cumulus X
FlyTampa Toronto avec REX et Cumulus X

De façon à augmenter le réalisme du vol virtuel, le programme CumulusX est utilisé, en plus du générateur de nuages REX. Cumulus X est d’abord utilisé pour les amateurs de planeurs mais un de ses avantages est de créer des ombrages au sol, comme dans la photo ci-dessus.

Fly Tampa Toronto et Alabeo R66
Fly Tampa Toronto et Alabeo R66

FlyTampa est la compagnie qui, jusqu’à présent, a le mieux représenté virtuellement l’aéroport international de Toronto (CYYZ). On y trouve des objets en 3D de grande qualité, des personnages en mouvement, de la fumée qui sort des bâtiments entourant l’aéroport. Même les pales des ventilateurs de toit peuvent être activées par le panneau de contrôle qui permet de modifier les paramètres de la présentation en fonction de la puissance de votre ordinateur. En passant, trois saisons sont offertes pour un plus grand réalisme.

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Photographie de rue: univers parallèles dans la Ville de Québec

Photographie de rue: univers parallèles dans la Ville de Québec
Photographie de rue: univers parallèles dans la Ville de Québec

Cette photo a été prise en mai 2015 à Québec. La décoration de la vitrine est étonnante en elle-même, avec cet humanoïde bizarre flottant en silence et la bouteille de verre au premier plan.

Mais, la vitrine prise de face n’aurait offert qu’une photo intrigante, sans plus. En photographiant plutôt par le côté, plusieurs autres dimensions pouvaient être intégrés pour accroître l’effet final.

1. Par la vitre de côté, le photographe peut ajouter la réaction des passants, s’il est assez patient pour attendre les bonnes personnes.

2. De multiples reflets des deux vitres se fondent dans le ciel.

3. L’architecture ancienne des vieux bâtiments de l’autre côté de la rue offre un contraste assez surprenant avec la modernité du sujet principal.

4. L’œil visitant naturellement une photo de gauche à droite, la tête du sujet a été positionnée dans le coin supérieur droit. Le spectateur  s’arrête à la tête et suit la tignasse bleue du personnage pour arriver aux deux passantes et à leur réaction. Par la suite, la boucle reprend.

5. L’élément orange face au personnage offre une possibilité de contraste de couleur complémentaire orange-bleu qui n’est pas à négliger pour l’impact visuel.

6. Enfin, les ligne convergentes augmente l’effet de profondeur et l’impact visuel.

Bref une photo qui aurait pu, avec le même sujet, être plus ordinaire si elle avait été prise de face seulement, à partir de la rue. L’objectif fixe utilisé était un Canon 14mm 2.8L.

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