Les vagues à Ogunquit n’étant pas très grosses, l’endroit est idéal pour apprendre le surf. Mais de petites vagues ne signifient pas nécessairement que l’apprentissage est facile. La pratique fait le maître.
Un pêcheur profite de cette belle matinée pour tenter d’attraper un Bar Rayé de l’Atlantique.
Étant donné que le pêcheur sera là pour une longue période, j’ai le temps d’installer un trépied sur la plage et d’utiliser mon téléobjectif Canon pour rapprocher l’homme artificiellement. Il vaut la peine d’attendre un peu que des goélands passent devant l’objectif de la caméra. Cela ajoute toujours un peu plus de vie à la scène.
La perspective compressée offerte par le téléobjectif et le recadrage significatif lors du traitement de la photo permettent de rapprocher les maisons visibles le long des plages d’Ogunquit et de Wells, aux États-Unis.
Le Bar Rayé de l’Atlantique peut mesurer jusqu’à 1.5 mètre et peser jusqu’à 35 kg. Les lois concernant la pêche changent selon les États. Je crois que dans le Maine, le pêcheur ne peut garder une prise si elle n’a pas au moins 71 cm de longueur.
Bien que je sois passablement loin du pêcheur, il s’est tout de même aperçu de ma présence. Il se retourne et montre fièrement le Bar Rayé qu’il vient de pêcher. Quelques secondes plus tard, il le remet à l’eau, la longueur du poisson n’étant pas suffisante pour qu’il ait le droit de le garder.
Beaucoup de photos de levers du soleil sont sursaturées pour
accroître leur effet sur le spectateur. On en vient à oublier que la nature est
pleine de subtilités et qu’il n’est pas nécessaire de toujours exagérer la
saturation pour obtenir un effet intéressant.
Pour cette photo d’un lever du soleil à Ogunquit dans le Maine, j’ai choisi de montrer les couleurs telles qu’elles étaient vers 5h30 du matin, durant le mois d’août 2019. Pas de bleu violacé et de jaune citron dans cette scène. Cependant, dépendant de votre position devant votre écran, les couleurs seront tout de même susceptibles de varier passablement.
Ogunquit, Maine. Il est 5h15 du matin et dans la chambre d’hôtel, les rideaux opaques font en sorte qu’il est impossible de savoir quel type de lumière offre le lever du soleil. Un rapide coup d’œil à l’extérieur me donne le signal que ma nuit est terminée. La lumière vaut la peine d’être capturée.
Déjà sur la plage, les premières personnes sont arrivées, soit pour pêcher, méditer, faire du jogging ou de la photographie. J’y serai pendant quelques heures, histoire de capturer les différentes nuances de lumière sur l’eau ou à travers les vagues.
J’essaierai d’inclure quelques-unes de ces photos dans les prochaines éditions de mon blogue, si je peux finir par terminer le classement des clichés effectués durant cette matinée du mois d’août!
La photo de ce goéland a été prise à partir du troisième étage de l’hôtel Norseman, à Ogunquit dans le Maine. L’ouverture était réduite presqu’au minimum afin de rendre flou tout l’arrière-plan. Un recadrage important a été nécessaire pour rapprocher l’oiseau. Cela a été facilité par l’utilisation d’un téléobjectif Canon et les 50.6 mégapixels du capteur plein format du Canon 5DSR.
Le pont de Québec, le plus long pont de type cantilever au monde a fêté son centenaire en 2017. Pour l’occasion, plusieurs activités étaient organisées à Québec le 23 septembre 2017, dont un feu d’artifice près du pont.
La construction du pont de Québec a coûté la vie à de nombreux travailleurs, dû à l’effondrement des structures lors de la construction. Un article de Wikipedia résume bien son histoire: Le Pont de Québec.
En 2017, les discussion quant à la sécurité du pont ont refait surface dû au fait que la rouille affecte la structure métallique à plusieurs endroits.
L’argent qui permettrait de repeindre le pont de façon régulière est difficile à trouver : le propriétaire du pont, le Canadien National, et les différents paliers de gouvernement discutent discrètement d’une solution possible qui serait satisfaisante pour tous. Une discussion qui s’étire maintenant depuis des années. Tant que le pont tient le coup, tout va bien…
Aspect photographique
Au moment du feu d’artifice, plusieurs embarcations munies d’un dispositif lumineux, spécialement ajouté pour l’occasion, se sont approchées près du pont.
Il a été impossible d’obtenir des photos très nettes des embarcations car tout au long du spectacle, elles se déplaçaient légèrement à cause du courant sur le fleuve St-Laurent.
Le feu d’artifice a duré une trentaine de minutes et attiré une foule très nombreuse le long du fleuve St-Laurent et sur tous les terrains en hauteur délimitant la Ville de Québec et de Lévis.
Des ajustements fréquents de l’ouverture et de l’ISO de l’appareil-photo ont été nécessaires car des lumières de forte intensité apparaissant soudainement dans la nuit rendent la tâche un peu plus difficile pour le système électronique d’un appareil-photo. Il fallait limiter la durée d’exposition de façon à ne pas se retrouver seulement avec des traînées lumineuses.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR monté sur trépied. L’objectif utilisé était un Canon EF 24-70mm f/2.8L USM.
Cette photo des activités de la compagnie Papiers White Birch à Québec a été prise en juin 2017 à partir d’une voiture en mouvement sur l’autoroute menant vers l’est de la Ville de Québec.
Elle a été captée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR à 19h33, alors que la lumière était passablement faible. Il y avait également de la bruine et un couvert nuageux complet au moment de la photo.
Pour compenser le manque de lumière adéquate et le fait que l’appareil-photo n’était pas immobile, il a fallu utiliser un objectif exigeant très peu de lumière, cela pour éviter d’augmenter l’ISO de façon indue (seulement 2500) alors que la vitesse d’obturation était passablement élevée (1/1250 sec.). L’objectif Canon choisi pour la circonstance était le Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
Un recadrage de la photo a par la suite été effectué, pour recentrer le sujet principal selon la règle des tiers.
Finalement, un logiciel de traitement de l’image a permis de rehausser l’effet des nuages et de la fumée entourant les deux cheminées.
La photo ci-dessus représente un travail de création improvisée qui a été effectué sur la plage de Willows Beach à Oak Bay, une municipalité de Victoria, Colombie-Britannique. L’œuvre, créée un après-midi d’été de 2014, était légèrement en retrait sur la plage et, par chance, n’a pas été endommagée lorsque l’auteur(e) a quitté les lieux.
Cependant, en début de soirée, un groupe de jeunes a installé un filet de volleyball sur la plage, non loin de l’endroit où se trouvait cette création originale. J’ai aperçu ces yeux dans le sable au moment où je prenais une marche et, voyant le ballon de volleyball atterrir régulièrement tout près de l’œuvre, j’ai cru bon de prendre une photo pour immortaliser le travail.
Des coquillages et des roches de multiples couleurs ont été assemblés d’une main de maître pour rendre ces yeux très réalistes et pleins de vie. Il faut noter que l’artiste a même pris soin de faire un œil plus petit que l’autre, comme il se doit pour ajouter de la profondeur. Il y a même quelques coquillages blancs qui ont été ajoutés au centre des yeux, histoire de représenter les reflets et de donner toute sa force à cette création. Un vrai travail de pro!
Cette photo a été prise à Stoneham, au Québec, à l’automne 2016. Je trouvais la scène intéressante à cause de la présence de l’arbre et de toutes ses branches qui découpent la photo, en même temps que les variations de couleurs des feuilles d’érable donnent l’impression d’une explosion à partir du centre de la photo.
La scène a été captée avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif grand-angle fixe Canon 14mm 2.8L.
Cliquez sur le lien pour d’autres photos d’automne sur mon blogue.
Le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo Canon 5DSR se révèle très utile lorsque vient le temps de faire de la photographie d’oiseaux. Il permet de recadrer une image de façon impressionnante tout en conservant la qualité initiale de la photo.
Avec un peu de patience, il a été possible de photographier un hummingbird dans un parc de Victoria en Colombie-Britannique après que celui-ci se soit finalement posé sur une branche pendant quelques secondes. Sans recadrage et en l’absence d’un téléobjectif de 500mm, il aurait été difficile de produire une image suffisamment grande et de qualité de cet oiseau de cinq centimètres.
Je me suis servi du Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 f2.8L II USM. Le stabilisateur du téléobjectif était activé. L’appareil-photo était ajusté sur la priorité OUVERTURE et la mise au point sur SERVO pour assurer la netteté de l’image d’un sujet susceptible de bouger constamment.
Mais le hummingbird était tellement petit que l’autofocus passait continuellement de l’oiseau vers les feuilles des arbres. J’ai dû utiliser la mise au point manuelle et Liveview.
Une fois la photo prise et le recadrage effectué, quelques corrections quant aux contrastes et à la luminosité ont été nécessaires pour faire ressortir le plumage de l’oiseau qui était à contre-jour. Les fichiers RAW ont facilité le travail dans Photoshop.
De même, l’intensité des couleurs de l’arrière-plan a été corrigée pour éviter de faire concurrence au sujet principal. La photo initiale, en mode paysage, a par la suite été changée pour le mode portrait, ce qui a permis d’exclure beaucoup de branches inutiles autour de l’oiseau. Ces branches étaient imposantes et attiraient l’attention. Naturellement, la profondeur de champ choisie faisait en sorte que l’arrière-plan soit flou afin que ce soit le sujet principal qui attire l’attention.