Il y avait, au beau milieu d’une place publique, une installation de meubles de bureaux chromés protégés par un enclos en plexiglas. Bien qu’intéressante, j’ai pensé que la scène pourrait l’être encore davantage si je repassais une fois la nuit tombée.
Photographie de rue: réflexion de nuit à Montréal
La noirceur signifiait que les lampadaires voisins seraient alors allumés. La lumière blanche additionnelle contrasterait avec la noirceur de la nuit et améliorerait les reflets générées par le chrome et le plexiglas.
Il ne manquait plus que la présence d’un curieux pour ajouter un peu d’humanité à la scène. J’ai attendu qu’il s’immobilise pour prendre la photo, l’appareil-photo étant réglé à une vitesse très lente.
Trois éléments sont immédiatement reconnaissables: la chaise, la personne et les lumières blanches. Le reste nous est offert après une courte observation. La personne attire notre intérêt car nous nous demandons si elle est en train de lire une possible plaque explicative ou bien si elle observe tout simplement la scène.
Les angles sont exagérés par l’utilisation d’un objectif Canon 14mm 2.8L. Je n’ai pas eu besoin de trépied pour cette photo, étant capable d’appuyer l’objectif directement sur le plexiglas. Il ne restait plus qu’à trouver le bon angle pour la photo.
Octobre 1984. Les vacances annuelles sont arrivées. La Floride est prévue au programme. Ce qui rend le voyage plus intéressant, c’est que l’astronaute canadien Marc Garneau doit bientôt décoller de la Floride à bord de la navette spatiale Challenger et devenir ainsi le premier astronaute canadien à avoir effectué une mission dans l’espace.
L’astronaute canadien Marc Garneau (rangée du haut, extrême droite) et les astronautes américains choisis par la Nasa pour la mission 41-G avec la navette spatiale Challenger (de gauche à droite et de bas en haut: Jon A.McBride, Sally K. Ride, Kathryn D. Sullivan, David C. Leestma, Paul D.Scully-Power, Robert L. Crippen, Marc Garneau) sur carte postale aviation.
Les billets d’avion sont achetés et une journée durant le voyage sera réservée au décollage. J’en profite pour tenter de prendre une photo à partir de la plage de Cocoa Beach. Le décollage aura lieu au petit matin, alors qu’il fait encore très sombre.
L’appareil-photo Pentax est rudimentaire et tous les réglages doivent être faits à la main. L’ouverture et la vitesse d’obturation sont ajustées pour assurer une photo bien balancée. Mais je ne me doute pas encore que la combustion des gaz illuminera un ciel alors très noir. Je crois, comme beaucoup de gens, que j’entendrai les rugissements des moteurs en guise d’avertissement que le décollage vient d’avoir lieu.
Mais, la vitesse de la lumière étant plus grande que la vitesse du son, un grand changement s’effectue soudain dans la luminosité ambiante. J’ai à peine le temps d’ajuster un peu les réglages de mon appareil photo que déjà la navette vient d’entrer dans les nuages. Mais il reste tout de même une petite photo de l’ambiance en souvenir…
Navette Challenger au décollage en 1984, avec Marc Garneau à bord
Je venais d’assister à un spectacle incroyable. Je savais qu’il y avait à bord des pilotes au talent exceptionnel.
Cependant, deux mois auparavant, alors que j’étais en poste à la station d’information de vol (FSS) de Transports Canada à Rouyn-Noranda (CYUY), j’avais assisté à un autre genre de performance. Une journée où j’écoutais une fréquence qui n’est pas normalement utilisée pour les communications entre les pilotes et les services de la circulation aérienne, j’ai entendu deux pilotes s’échanger les questions et réponses de plusieurs examens écrits servant à réussir une licence de pilote de ligne. Les commentaires des deux pilotes donnaient à penser qu’ils seraient bien chanceux s’ils réussissaient un tel examen.
J’ai pris le microphone et, sans me nommer, suis intervenu comme troisième interlocuteur-surprise. J’ai demandé à un des pilotes de répéter la question et la réponse qu’il venait de donner parce que je n’avais pas eu le temps de la copier.
Les deux pilotes ont été sidérés de réaliser que d’autres personnes les écoutaient s’échanger les questions d’examen. Un des deux s’est exclamé : « T’as entendu ça? » Ils ont tout de suite mis fin à leur communication radio. Le simple fait d’utiliser des fréquences radio pour des activités de cet ordre en disait long sur leur jugement. Et le jugement est une qualité essentielle de tout bon pilote…
Pour d’autres histoires vécues à la station d’information de vol de Rouyn-Noranda, cliquez sur le lien suivant:
Voici quelques captures d’écran prises récemment après l’acquisition de FlyTampa Toronto. J’utilise FSX pour ces photos.
Un Piper survole l’aéroport international de Toronto. La scène se nomme FlyTampa Toronto et les nuages sont modélisés par la compagnie REXFlyTampa Toronto et Air Canada JazzFlyTampa Toronto avec REX et Cumulus X
De façon à augmenter le réalisme du vol virtuel, le programme CumulusX est utilisé, en plus du générateur de nuages REX. Cumulus X est d’abord utilisé pour les amateurs de planeurs mais un de ses avantages est de créer des ombrages au sol, comme dans la photo ci-dessus.
Fly Tampa Toronto et Alabeo R66
FlyTampa est la compagnie qui, jusqu’à présent, a le mieux représenté virtuellement l’aéroport international de Toronto (CYYZ). On y trouve des objets en 3D de grande qualité, des personnages en mouvement, de la fumée qui sort des bâtiments entourant l’aéroport. Même les pales des ventilateurs de toit peuvent être activées par le panneau de contrôle qui permet de modifier les paramètres de la présentation en fonction de la puissance de votre ordinateur. En passant, trois saisons sont offertes pour un plus grand réalisme.
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Photographie de rue: univers parallèles dans la Ville de Québec
Cette photo a été prise en mai 2015 à Québec. La décoration de la vitrine est étonnante en elle-même, avec cet humanoïde bizarre flottant en silence et la bouteille de verre au premier plan.
Mais, la vitrine prise de face n’aurait offert qu’une photo intrigante, sans plus. En photographiant plutôt par le côté, plusieurs autres dimensions pouvaient être intégrés pour accroître l’effet final.
1. Par la vitre de côté, le photographe peut ajouter la réaction des passants, s’il est assez patient pour attendre les bonnes personnes.
2. De multiples reflets des deux vitres se fondent dans le ciel.
3. L’architecture ancienne des vieux bâtiments de l’autre côté de la rue offre un contraste assez surprenant avec la modernité du sujet principal.
4. L’œil visitant naturellement une photo de gauche à droite, la tête du sujet a été positionnée dans le coin supérieur droit. Le spectateur s’arrête à la tête et suit la tignasse bleue du personnage pour arriver aux deux passantes et à leur réaction. Par la suite, la boucle reprend.
5. L’élément orange face au personnage offre une possibilité de contraste de couleur complémentaire orange-bleu qui n’est pas à négliger pour l’impact visuel.
6. Enfin, les ligne convergentes augmente l’effet de profondeur et l’impact visuel.
Bref une photo qui aurait pu, avec le même sujet, être plus ordinaire si elle avait été prise de face seulement, à partir de la rue. L’objectif fixe utilisé était un Canon 14mm 2.8L.
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Street photography – Le savoir-faire du photographe de rue
On achète ce livre avec l’intention initiale de découvrir les aspects de la photographie de rue et d’enrichir nos connaissances pratiques. On en termine cependant la lecture avec la satisfaction d’en avoir appris bien plus que prévu.
Ce livre de David Gibson représente en effet davantage qu’une accumulation de conseils. Pour agrémenter le parcours du lecteur, l’auteur a pris soin d’ajouter vingt portraits très intéressants de photographes reconnus, des noms tels que Blake Andrews, Johanna Neurath, Matt Stuart ou Maria Plotnikova. Le lecteur acquiert ainsi une meilleure connaissance de l’histoire de la photographie tout en mettant la main sur de nouveaux outils qui l’aideront dans sa réflexion et dans sa pratique de la photographie de rue.
Photographier des gens sur la rue n’est pas une chose facile. De la détermination est nécessaire pour mener à bien un projet qui inclue une personne, spécialement si vous ne travaillez pas avec un téléobjectif et que vous désirez capturer une scène où tous les visages sont visibles. L’auteur explique quelle est la préparation requise et insiste sur l’importance d’éviter de manquer de respect envers les autres.
La photographie de rue ne s’intéresse cependant pas qu’aux personnes, même si environ 75% des photos incluent des gens. D’autres sujets d’intérêt sont, par exemple, l’expérimentation avec des objets, des ombrages, des espaces vides, l’abstraction, la photographie à travers le verre ou une surface mouillée, etc.
L’auteur a divisé son livre en vingt projets, auxquels il a joint, pour chacun de ces projets, une feuille de route. Cette dernière sert de guide concis pour le moment où le photographe de rue mettra en pratique ses nouvelles connaissances sur le terrain. Le lecteur peut donc, s’il le désire, se mettre au travail rapidement en s’attaquant aux vingt projets proposés.
Le livre est écrit simplement et va droit au but. Si le lecteur désire pousser davantage son exploration de cet aspect de la photographie, il bénéficie des multiples références offertes quant aux sites internet de collectifs de photographes.
Ce livre de grande qualité vous surprendra et sera sans nul doute vous inspirer lors de vos prochaines sorties photographiques.
D-LZ127 Graf Zeppelin au-dessus de l’Allemagne (FSX)
Utilisant le programme ORBX Global, j’ai pris cette capture d’écran sous FSX du Graf Zeppelin au-dessus de l’Allemagne. Les nuages virtuels sont générés par les produits de la compagnie REX et le Zeppelin lui-même a été trouvé sur le site flightsim.com; il s’agit d’un téléchargement gratuit. Pour une meilleure lumière, si vous décidez de conserver une capture d’écran, volez le Zeppelin à l’aube ou au crépuscule, au moment où il y a suffisamment de clarté, et où les rayons du soleil frapperont le ballon sur son côté.
Quelques vidéos sont disponibles sur YouTube pour vous montrer comment piloter le Zeppelin. Ce n’est pas suffisant d’appliquer pleins gaz et d’espérer que le dirigeable va s’envoler. Il restera au sol. Vous devez d’abord vous occuper des ballasts. En quelques minutes seulement de visionnement des vidéos et après avoir appliqué les premières corrections obligatoires pour le départ, je vous promets que vous réussirez à décoller sans difficulté et que le reste du vol se fera sans problèmes.
La capture d’écran a été légèrement modifiée avec Photoshop pour accroître les contrastes.
Un avion de la Sat Airlines est en finale pour l’altiport Peyresourde Balestas
La simulation de vol nous permet d’utiliser toutes les couleurs de compagnies et tous les types d’aéronefs. Dans le cas présent, un DHC-8-227Q de Sat Airlines, avec le logo Sakhalin Energy, s’est mystérieusement retrouvé en rapprochement pour l’altiport de Peyresourde.
Un avion de la Sat Airlines est en finale pour l’altiport de Peyresourde
Un avion de la Sat Airlines est en courte finale pour l’altiport de Peyresourde
Peyresourde Balestas se trouve dans les Pyrénées, à 1580 mètres d’altitude. Sa piste ne fait que 335 mètres de long et possède une inclinaison de 15 degrés. L’altiport a été utilisé dans le film de James Bond « Demain ne meurt jamais ». La piste est suffisamment longue pour accommoder un DHC-8-227Q étant donné que l’avion possède un excellent freinage et qu’il est aidé par une piste en forte pente lors de l’arrivée. Si vous touchez tôt, vous n’aurez pas besoin d’appliquer le freinage maximal.
Sat Airlines Sakhalin Energy et l’altiport de Peyresourde (fsx)
Le Dash 7, qui peut manœuvrer sur n’importe quel type de terrain, pourrait également utiliser cette piste, en autant que le montant de carburant et de cargo est raisonnable. Car ce qui atterrit doit aussi redécoller.
L’altiport de Peyresourde Balestas a été conçu par LLH Creations, de France. Cette compagnie a déjà produit des altiports situés dans les Alpes Françaises, mais Peyresourde est le premier qui se trouve dans les Pyrénées.
Virtualcol a conçu le Dash-8 utilisé pour ce vol. Pour un prix très raisonnable, la compagnie offre, en un seul envoi, un nombre étonnant de livrées de compagnies et toute la série des Dash-8. Leur produit est suffisamment détaillé et il respecte les ordinateurs moins puissants quant aux FPS (Frame per seconds). Ne vous attendez pas au même réalisme que pour le Q400 de Majestic Software : Majestic offre un Q400 qui est dans une classe à part dans le monde de la simulation de vol et le prix est en conséquence.
Le plaisir ne se termine pas après l’atterrissage. Le décollage est également spectaculaire. Appliquez les freins, plein pouvoir et le montant de volets appropriés et allez-y! Vous constaterez que la fin de piste arrive très rapidement et que la vitesse augmente à un rythme que vous n’auriez jamais cru possible avec un Dash 8!
Aéroport de Peyresourde Balestas et un avion DHC-8-202Q de Sat Airlines Sakhalin Energy
Un avion DHC-8-202Q propriété de Sat Airlines Sakhalin Energy quitte la piste de Peyresourde Balestas
Vos passagers se rappelleront certainement de cet altiport. Vous également!
Vous pouvez consulter la section des « vols virtuels exigeants » du présent site internet pour retrouver d’autres suggestions de vols susceptibles de vous donner quelques sueurs froides.
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Le CL-415 se trouve en finale pour la piste 11 à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec. Chaque printemps, les pilotes de Canadair CL-215 et Cl-415 reprennent l’entraînement avant d’être déployés sur le territoire du Québec en prévision des feux de forêt de l’été. Cette photo a été prise avec un Canon 5D MKII. La vitesse est de 1/320, l’ouverture de 8.0 et l’ISO de 250. Un filtre polarisant est utilisé. La photo a été prise avec un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
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Cessna 310 C-GAFO stationné sur la rampe à Rouyn-Noranda durant les années ’80
Durant l’été, de la surveillance aérienne est nécessaire pour surveiller l’éclosion de nouveaux feux de forêt dans le centre et le nord de la Province de Québec. Il peut cependant y avoir des journées entières où les pilotes n’ont strictement rien à signaler. Ils accumulent les heures de vol en attendant d’apercevoir un feu ou d’être dirigés, par le régulateur, vers une nouvelle zone de feux de forêt signalée par un citoyen. Ces pilotes agissent également comme pointeurs pour les Canadairs CL215 et CL415.
Durant les années « 80, dans la région de l’Abitibi, un Cessna 310 est en vol depuis quelques heures et le pilote n’a toujours rien à signaler. Désirant briser la monotonie, il décide de descendre à très basse altitude au-dessus de la surface d’une rivière. Durant quelques minutes, il s’amuse à suivre les multiples méandres du cours d’eau. À la sortie d’un virage, l’avion se retrouve soudainement à la hauteur d’un pêcheur debout dans sa barque en train de lancer sa ligne. Imitant les gestes du pêcheur, le pilote confie qu’il n’a pas été le seul à être surpris…
Il peut sembler difficile de croire qu’un aéronef puisse voler aussi bas, spécialement à la sortie d’un virage. Mais après plusieurs décennies dans le monde de l’aviation, je peux affirmer qu’à peu près tout est possible. J’imagine la réaction du pêcheur, debout dans sa barque, lançant tranquillement sa ligne en ce beau matin d’été. Pendant que le pêcheur se penche, le pilote tire sur le manche…
À voir l’expression dans le visage du pilote, il est clair qu’il eut sa dose d’émotions pour la journée… j’aimerais bien dire que ce fut sa dernière incartade, mais ce serait bien mal connaître les pilotes en quête de sensations fortes.
Pour d’autres histoires vécues à la station d’information de vol de Rouyn-Noranda, cliquez sur le lien suivant:
Pont de Québec vu du quai des Cageux. Photo HDR prise en 2012.
1. Une photo que vous n’aviez pas crue possible, à cause des écarts importants entre les zones claires et ombragées, devient accessible à travers le processus HDR.
2. Pour une bonne photo HDR, vous avez au moins besoin de 1) un sujet intéressant 2) un arrière-plan approprié 3) une belle lumière 4) une large plage dynamique dans les contrastes. Cela semble évident, mais l’HDR ne rendra pas intéressante une photo qui n’a pas été bien planifiée.
3. Vous aurez besoin d’un logiciel, comme Photomatix, pour transformer plusieurs photos prises sous différentes expositions en une photo finale HDR. Ceci constitue la première étape de traitement. Vous aurez ensuite besoin d’un autre logiciel d’édition pour améliorer le résultat général une fois que Photomatix aura été utilisé.
4. Un trépied est requis pour faciliter la tâche à Photomatix qui tente d’aligner les photos pour créer un effet HDR.
5. Comme pour les photos normales, il est toujours préférable d’utiliser l’ISO le plus bas possible.
Gruyères, Suisse, 2013.
6. Il est plus sûr de travailler avec une mise au point manuelle. De cette façon, aucune de vos photos n’aura été influencée par des causes extérieures sans que vous l’ayez noté. Vous aurez toujours la même mise au point très précise tout au long de la session HDR. Avec la mise au point automatique, vous notez les photos floues occasionnelles une fois rendu à la maison, lorsqu’il est trop tard (spécialement en conditions de basse luminosité).
7. Plus la scène est contrastée et plus vous aurez à faire d’expositions (jusqu’à neuf), de façon à obtenir un résultat qui correspond à la plage dynamique de vos yeux.
8. L’idée est que chaque exposition soit prise à une ouverture différente. Si vous avez besoin de faire sept expositions, un exemple des ajustements serait : -1, -2/3, -1/3, 0, +1/3, +2/3, +1. Vous pourriez décider que seulement trois expositions sont nécessaires et utiliser -2, 0, +2 ou encore -1, 0, +1. Ce choix est le vôtre mais vous devez prendre seulement le nombre d’expositions requises de façon à éviter d’ajouter du bruit numérique sur la photo finale.
Ce vieux tracteur a été photographié à l’aide d’un objectif Canon 16-35mm sous format HDR.
9. Durant la prise des différentes expositions de la scène choisie, conservez toujours la même ouverture.
10. Dans une scène que l’on veut photographier, il y a rarement de balance parfaite entre les zones claires et ombragées. S’il y a surtout une prédominance de zones ombragées dans la scène qui vous intéresse, prenez un nombre plus grand d’expositions au-dessus des paramètres recommandés normalement. Cela vous permettra de capter toute laplage dynamique de la scène.
Une maison de Sainte-Pétronille, sur l’Île d’Orléans, automne 2012. Photo HDR.
11. Inversement, si votre scène contient beaucoup de zones très éclairées, prenez un nombre plus grand d’expositions sous les paramètres recommandés normalement.
12. Il est préférable d’ajuster votre appareil-photo pour le bracketing automatique car les photos se prennent rapidement. Cela évite la possibilité de flou de bougé sur la photo HDR finale. Mais si vous désirez montrer le mouvement de l’eau dans un ruisseau, vous n’avez pas besoin de bracketing : prenez seulement quelques photos avec différents temps d’exposition (en nombre de secondes). Ne faites pas d’expositions trop longues car cela donnera un résultat final inintéressant où seule une surface blanche sans distinction domine la scène.
13. Surveillez votre écran LCD pour éviter que les hautes lumières soient surexposées. Il y aurait alors une perte de détails. Pour la même raison, il faut éviter que les zones ombragées soient sous-exposées.
14. Travaillez toujours avec les fichiers RAW, cela vous donnera de meilleurs résultats. Le fichier RAW vous donne immédiatement accès à davantage de « f-stops » que le JPEG, et cela avant même que la transformation en HDR ne soit commencée.
15. De tous les objectifs que j’utilise, le grand-angle est mon préféré pour le HDR.
Lumière de printemps dans la Basse-Ville de Québec
16. Pour améliorer la composition générale ou pour rehausser l’impact, rognez la photo.
17. Le processus de transformation en HDR n’est pas idéal pour toutes les photos. Si vous désirez, par exemple, une silhouette dramatique comme résultat final, le HDR ne sera pas approprié. Il révélera trop de détails dans les ombrages et vous perdrez l’effet de fort contraste recherché. Avec de la pratique, vous reconnaîtrez dans quelles circonstances le processus HDR est le plus utile.
18. Que vous souhaitiez créer une photo très réaliste ou non, des résultats surprenants peuvent être obtenus à travers l’utilisation combinée de plusieurs logiciels tels que Photomatix, Topaz, Photoshop, Nik Software, Lightroom, Lucis Pro, etc.
19. Si vous n’avez qu’une seule photo sous la main sur laquelle vous désirez appliquer l’effet HDR, vous pouvez utiliser un logiciel tel que Topaz Adjust. Il y a une section HDR dans ce logiciel qui vous permet d’obtenir toute une gamme de résultats. Mais le résultat ne sera certainement pas aussi satisfaisant que le vrai HDR obtenu à partir de plusieurs photos. L’étape finale de l’édition est généralement effectuée avec Photoshop.
20. Si vous êtes bilingue, un livre intéressant et sans prétentions traitant de la photo HDR est « Rick Sammon’s HDR Photography Secrets for Digital Photographers ». C’est un livre simple, haut en couleurs, très bien écrit et rempli d’informations pratiques.