Voici ce dont a l’air une grue télescopique Demag AC435 tout-terrain avant qu’elle ne reçoive les couleurs de la compagnie québécoise Grues Guay.
Cette grue tout-terrain était récemment au travail dans le Vieux-Québec, sur la Côte de la Montagne. La côte a une pente passablement forte et il a fallu créer une surface horizontale artificielle au moyen de morceaux de bois pour rendre les travaux sécuritaires.
Il a également fallu penser au conducteur de la grue et lui fournir un escabeau pour qu’il puisse sortir de son véhicule au besoin.
Cela a donc donné le résultat suivant, une fois la grue au travail :
Avec le bras télescopique pleinement sorti :
Dans la dernière photo ci-dessous, on peut voir le panier dans lequel le personnel travaille, suspendu au bout du bras télescopique, confiant que les dizaines de milliers de livres de contrepoids empêcheront la grue de basculer. Le calcul doit être précis. Il faut maintenant que tout reste bien stable durant la journée! Et comme les travaux sur le bâtiment ont duré plusieurs jours, l’opération a dû être répétée chaque matin…
Avant que l’hiver 2021 ne se termine officiellement, voici quelques photos prises autour du MNBAQ (Musée National des Beaux-Arts du Québec) alors qu’il reste encore un peu de neige au sol et sur les branches des arbres. Le Musée accueillait au printemps 2021 l’exposition du peintre britannique J.M.W. Turner.
Les lignes obliques présentes dans l’architecture du MNBAQ en combinaison avec le contraste entre les bleus et les jaunes ont attiré mon attention. La scène est encadrée par les deux arbres et la passante au centre ajoute une touche d’humanité à l’ensemble.
La photo ci-dessus a été prise durant « l’heure bleue », tout près du MNBAQ. Les citoyens ont déserté le parc et sont de retour à l’intérieur de leur demeure pour préparer le repas du soir, comme en témoigne la photo ci-dessus, où presque tous les étages de l’immeuble en arrière-plan sont éclairés.
Il m’a semblé important d’inclure les beaux arbres entourant le MNBAQ dans chacune des trois photos.
Quand on se promène dans le Vieux-Québec et que l’on fait un détour par les remparts dans la haute-ville, en regardant vers le club nautique, il est impossible de manquer l’énorme tour à étages de l’usine qui fût successivement appelée l’Anglo Canadian Pulp and Paper Mills en 1927, puis la Reed Paper en 1975, puis la Daishowa en 1988, la Stadacona en 2001 et depuis 2004 la White Birch.
L’immense panache de fumée qui s’échappe de cette cheminée attire immédiatement le regard, d’autant plus que les grosses usines ne sont pas très nombreuses à Québec. Avec son nouveau roman graphique « Chroniques de jeunesse », Guy Delisle nous invite à visiter l’intérieur du bâtiment au moyen d’un retour dans le passé, alors qu’il y a travaillé pendant quelques étés comme étudiant.
Le livre est encore une fois très réussi. Le style unique et sans fioritures de Guy Delisle nous amène immédiatement dans un autre monde, celui de l’étudiant qui fait des quarts de nuit dans une usine pour gagner un salaire minimum. On y rencontre les journaliers de l’époque, de même que le père de l’auteur qui a travaillé à l’usine comme dessinateur industriel pendant des décennies. L’auteur ne manque pas de souligner l’absence de communication qui existait alors entre un père et son fils, de même que les échanges assez directs qui existaient entre les journaliers et un étudiant qui faisait son possible pour apprendre sans faire trop d’erreurs.
J’aime lire des histoires vécues et j’ai apprécié le ton très humain et humoristique emprunté par Guy Delisle, que ce soit à travers ses textes ou ses illustrations. En 152 pages, le lecteur rencontre une foule de personnages intéressants et ne peut qu’être surpris par le danger qui est toujours présent dans les opérations quotidiennes à l’intérieur d’une usine telle que la White Birch.
Bref, encore une fois, Guy Delisle a relevé le défi de présenter au lecteur un roman graphique qui nous apprend quelque chose tout en nous divertissant, en s’assurant toujours d’ajouter cette touche d’humanité et d’humour qui a fait le succès de l’auteur.
Au moment où je traite ces photos prises en février 2020, nous sommes en plein confinement à cause du COVID-19. C’est étrange de constater à quel point la vie a changé en si peu de temps. Il y a quelques semaines à peine, je gelais dans le Vieux-Québec et les environs à faire de la photographie en hiver, à travers les résidents et touristes, pour ensuite me réchauffer dans les cafés de mon choix. Il n’était pas question de distanciation sociale, de masques, de restaurants fermés et de conférences de presse quotidiennes du gouvernement fédéral et provincial!
La photo ci-dessus a été prise sur la rue St-Jean , vers l’heure du souper. Les citoyens sont sortis pour casser la croute dans un des nombreux restaurants et cafés de cette rue populaire, tandis que d’autres vont chercher en vitesse dans les magasins spécialisés les ingrédients manquants pour le souper à préparer. Les chiens n’étant pas permis à l’intérieur des commerces, ils doivent attendre leur maître quelques minutes dehors dans la tempête de neige.
J’ai opté pour le traitement numérique de ces habitations aux différentes couleurs. En effet, bien qu’elles soient intéressantes, les couleurs d’origines des bâtiments étaient tout de même moins vivantes que ce que je désirais obtenir pour cette scène hivernale près du Vieux-Québec. La saturation a donc été poussée un peu pour obtenir l’effet recherché.
L’heure du traffic sur l’avenue Honoré-Mercier. Les piétons ont tout juste le temps de traverser cette avenue très achalandée avant que les nombreux autobus et voitures bloquent à nouveau le passage. La chaussée glacée et en pente, le vent et la neige rendent la démarche plus difficile qu’à l’habitude, mais le temps alloué pour traverser demeure le même. À l’assaut!
Pour ce projet de photographie, j’ai utilisé un appareil photo avec capteur plein formatCanon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
La
photographie en hiver réserve de
belles surprises lors des journées de tempête
de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée
où la ville de Québec recevait entre
30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La
composition photographique n’a pas
demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale
traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon
obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan,
l’architecture traditionnelle des
bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville
de Québec, lors de la tempête de
neige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un
voile blanc généralisé. Le traitement en photo
en noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette
scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il
s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a
également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une
façon alternative de progresser dans la météo
extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le
trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs
au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans
le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai
témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques
du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
La technique de
photographie adoptée ci-dessus utilise le cadre offert par la porte St-Jean pour cadrer la photo
principale montrant Place d’Youville
et ses bâtiments au moment où tombent de fortes chutes de neige.
Cette photographie de
nuit en hiver représente plusieurs défis, dont la nécessité de montrer les
flocons de neige tombant devant les phares des voitures en mouvement tout en
respectant la luminosité naturelle
des bâtiments en arrière-plan.
Les deux piétons déambulant sur la rue St-Jean ajoutent une
touche humaine et de la profondeur à la scène.
La photo ci-dessous représente une partie du Pub St-Patrick avec quelques-unes de ses décorations de Noël lors de la tempête de neige du 7 février 2020. Le Vieux-Québec regorge de bâtiments décorés longtemps après la période des Fêtes.
La photo a été prise juste avant la tombée de la nuit, car
la lumière y est alors particulièrement douce. J’ai attendu le passage d’une
rare piétonne pour ajouter un peu d’humanité à la scène.
La composition photographique tient compte
des deux lignes diagonales qui partent des coins supérieur et inférieur gauches
et se rejoignent du côté droit de la photo, à peu près en son centre.
La lumière diffuse provenant d’un lampadaire situé à droite
et hors du cadre de la photo ajoute un peu de chaleur à cette scène hivernale.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein formatCanon 5DSr.
Les quelques décorations de Noël encore restantes dans le Vieux-Québec agrémentent la scène hivernale de cette journée de tempête de neige du 7 février 2020. La composition photographique est facilitée par la présence de plusieurs éléments offrant de l’intérêt : la couleur des lumières du sapin et son reflet sur la neige, les lampadaires jaunâtres en série, les personnages au fond de la scène, la fumée s’échappant d’un côté du bâtiment et l’heure bleue, cette période magique de la journée où l’on voit encore la couleur du ciel quelques minutes avant la nuit.
La photo en noir et
blanc ci-dessus a reçu un traitement
infrarouge. De cette façon, les personnages passant devant les phares de la
voiture sont bien visibles, tout en permettant également de bien distinguer les
objets environnants. La photographie de
nuit avec des personnages en mouvement et des contrastes lumineux aussi dramatiques exige un ISO plus élevé si on ne veut pas laisser de côté des objets qui
présenteraient un intérêt pour la composition photographique.
Malgré tout, les phares de la voiture causent des erreurs de
lecture de l’appareil-photo qui interprète mal la luminosité moyenne de la scène. Sans traitement numérique de l’image, les bâtiments environnants
seraient tous extrêmement foncés. L’utilisation de l’infrarouge règle une
partie du problème.
Un projet de photographie en hiver peut consister à planifier une session photo lors d’une bonne grosse tempête de neige. Les prochains quelques articles ayant trait à la photographie concerneront la tempête de neige qui a eu lieu le 7 février 2020 à Québec.
La photo ci-dessus a été prise près de Côte de la Fabrique,
dans le Vieux-Québec, après la
tempête du 7 février 2020 qui a laissé 35 centimètres de neige. J’ai privilégié
le traitement de la photo en noir et
blanc car, pour cette scène de tempête
de neige, les couleurs n’ajoutaient rien de significatif allant même
jusqu’à distraire le spectateur.
La technique de photographie du noir et blanc oppose ici très bien les formes sombres et claires. La piétonne et les phares de véhicules ressortent beaucoup mieux et l’effet de poudrerie près des bâtiments se distingue davantage.
Les marées contribuent parfois au ralentissement du
déneigement après une tempête de neige dans le secteur de la haute-ville du
Vieux-Québec. Difficile à croire quand on connaît la hauteur du Cap Diamant par
rapport au fleuve…!
Si la tempête se produit au moment de fortes marées, il y
peut y avoir débordement du fleuve
St-Laurent sur certaines sections de l’autoroute en basse-ville. Les
camions chargés de ramasser la neige doivent alors effectuer un long détour qui
les ramènent dans des secteurs déjà affectés par la congestion automobile et où
les limites de vitesse sont considérablement moindres.
Pendant que la souffleuse est sur place et prête à dégager
les rues du Vieux-Québec, les camions se font attendre… (À suivre).
Cette année, j’ai recherché de nouveaux endroits pour capturer les couleursdel’automne au Québec. Je suis passé par Val-Bélair et me suis arrêté près d’une maison qui me semblait abandonnée. L’endroit semblait anodin mais les couleurs de la chaise et de la porte, avec en arrière-plan un arbre aux couleurs de l’automne, ont permis de composer cette première photo.
Sur le chemin entre Val-Bélair et l’Ancienne-Lorette, je suis passé devant une forêt aux coloris incroyables. La photo ci-dessus représente une section de cette forêt magnifique.
Val-Bélair est une région où la ville et la campagne se mélangent naturellement. Il était donc de mise de composer une photo avec tracteur et voiture. Les feuilles aux couleurs d’automne servent de cadre naturel aux véhicules. L’ouverture de l’appareil-photo Canon 5DSR était passablement limitée, de façon à créer un flou autant à l’avant-plan qu’à l’arrière-plan.