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Entre le rêve et la réalité dans le Vieux-Québec.

Entre le rêve et la réalité dans le Vieux-Québec. Inspiré par les gouvernements totalitaires autour de la planète.
Entre le rêve et la réalité dans le Vieux-Québec. Inspiré par les gouvernements totalitaires autour de la planète.

La photo ci-dessus est le résultat d’une sortie récente dans le Vieux-Québec. Pourquoi le cliché dégage-t ’il une impression aussi bizarre? Eh bien, les actions des gouvernements autoritaires de plusieurs pays ont suffi à modifier ma perception photographique pour un instant. Un montage s’imposait donc pour laisser filtrer l’émotion du moment.

Théorie de la photographie

L’ensemble de bâtiments de ce secteur de la ville présente un intérêt, mais pour produire un effet spécial, un important recadrage s’impose. Le format carré laisse de côté les détails inutiles de l’image initiale. Je ne voulais pas de distraction; seulement l’essentiel.

J’imaginais aussi un ciel menaçant au-dessus des édifices vieillots de la ville de Québec. Mais comment exprimer ce danger sans retoucher une photo normale ? En effet, le ciel est souvent trop beau ou trop banal pour transmettre une impression suffisante d’inconfort.

L’édition du ciel à partir du fichier RAW demeurait la solution. Après traitement numérique, j’ai pu obtenir une combinaison de couleurs dépareillées qui perturbent la scène. On retrouve même un semblant de visage dans les nuages, un effet qui n’était cependant pas prévu. L’ensemble nous renvoie dans un univers qui se situe entre le rêve et la réalité.

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La pleine lune des moissons de septembre 2024.

La pleine lune des moissons monte dans le ciel de Matane en septembre 2024.
La pleine lune des moissons monte dans le ciel de Matane en septembre 2024.

Le cliché ci-dessus a été pris à Matane, au Québec, en septembre 2024. Il s’agit davantage d’un hasard que d’une planification. En effet, j’étais sur la plage en train de photographier le coucher de soleil et quand le ciel est devenu trop sombre, je me suis retourné pour voir s’il restait quelque chose d’intéressant à saisir. Et je suis tombé sur cette pleine lune des moissons qui montait dans le firmament.

Photographier une pleine lune représente un bon défi. On ne capture souvent qu’un disque pratiquement blanc très brillant, en perdant les nuances de couleurs et les détails de la géographie lunaire.

Les conseils offerts sur internet pour réussir une séance photo de la pleine lune avec un appareil-photo normal vont dans toutes les directions. Mais une chose est certaine : pour améliorer ses chances de succès, mieux vaut ne pas attendre la nuit noire, car alors la très importante luminosité de l’astre devient impossible à atténuer tout en conservant une vue de la topographie planétaire.

La plupart du temps, on a le choix entre une excellente photo de pleine lune, mais un relief terrestre environnant très noir où l’on ne discerne rien, ou encore un relief terrestre visible et de qualité acceptable, mais une lune qui ne représente qu’un grand cercle lumineux tout blanc.

La méthode qui fonctionne pour la photo ci-dessus est la suivante : on doit être sur place au bon moment, c’est-à-dire durant l’heure bleue et non la nuit complète. Donc, dans mon cas, j’ai été chanceux car cela n’était pas planifié.

Le trépied est nécessaire, de même que le câble de rallonge. Il faut ensuite éviter d’allonger les expositions pour deux raisons : premièrement, la lune est un astre en mouvement. Plus l’exposition est longue et plus le disque se déplace. Vous vous retrouvez avec une lune ovale plutôt que ronde. Une longue exposition engrange également davantage de lumière et le disque de la lune passe au blanc complet.

Pleine lune des moissons dans le ciel de Matane en 2024.
Pleine lune des moissons dans le ciel de Matane en 2024.

Les compromis deviennent nécessaires. Chercher à obtenir une lune parfaite et un premier plan exactement à la bonne luminosité représente tout un défi. Par le temps que tous les essais ont été tentés pour obtenir un résultat sans faille, la lune est déjà trop haute dans le ciel. Il faut agir rapidement.

On nous conseille de diminuer l’ISO à 200. Si je fais cela, j’augmente le temps d’exposition et introduis trop de lumière dans l’appareil-photo. Je recours plutôt à un ISO plus élevé pour réduire l’exposition et utilise toutes les fonctions de l’appareil-photo susceptibles de diminuer l’entrée de lumière trop forte : une vitesse d’obturation plus élevée, une forte correction négative de l’exposition, etc.

En n’exagérant pas les réglages et en utilisant les fichiers RAW, il reste encore assez de flexibilité pour faire ressortir le premier plan, dans ce cas-ci les maisons bordant les plages de Matane et les luminaires environnants.

En résumé, photographier durant l’heure bleue, agir rapidement, accepter les compromis, limiter le temps d’exposition de toutes les façons possibles et utiliser les fichiers RAW pour faciliter le travail de postproduction.

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Comment photographier les feux d’artifice ?

Feux d'artifices Québec 8 août 2024
Feux d’artifices Québec 8 août 2024

Cette année, les Grands Feux de Loto-Québec s’allument à partir d’une péniche située dans le milieu du fleuve St-Laurent, entre Lévis et Québec. Un remorqueur de la compagnie Ocean immobilise la barge au moyen d’un câble pour la durée de l’activité.

J’ai saisi le cliché ci-dessus avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr équipé d’un déclencheur à distance et muni d’un objectif Canon EF 11-24 mm F/4L monté sur trépied. Le super grand-angulaire peut capturer autant le Château Frontenac que les feux et la ville de Lévis de l’autre côté du fleuve.

Le mode BULB permet de décider soi-même du temps d’exposition et de prendre des initiatives créatrices. On saisit le trajet brillant du lancement jusqu’à l’explosion sur une seule photo.

Dès le début des éclats, on tente une exposition de cinq secondes en observant le résultat. On s’ajuste ensuite en étirant la durée jusqu’à l’obtention de bons effets.

Une erreur à éviter est de laisser l’obturateur ouvert pour de trop longues périodes. Lorsque cela se produit, les éclats de lumière s’accumulent les uns par-dessus les autres et on ne voit plus que du blanc éclatant et flou sur la photo finale.

Travailler avec un fichier RAW offre beaucoup plus de flexibilité qu’avec un fichier JPEG au moment du traitement de l’image sur ordinateur.

ISO 200 semble ici la meilleure option pour plusieurs raisons : même si l’activité a lieu en pleine noirceur, on veut éviter un bruit numérique important. Un petit ISO va aussi rallonger le temps d’exposition et permettre de saisir de belles traînées au moment des explosions.

De plus, les feux illumineront la scène, ce qui réduira le temps d’exposition à une longueur raisonnable. Enfin, une couche de nuage d’altocumulus située au-dessus du Château Frontenac sert aujourd’hui de réflecteur de lumière artificielle.

Grands Feux Loto-Québec 2024
Grands Feux Loto-Québec 2024

Une profondeur de champ entre 8 et 13 assure d’obtenir des feux suffisamment précis sur une distance raisonnable.

La mise au point manuelle ou automatique demeure une question de goût. On doit savoir que l’obscurité cause des problèmes à la mise au point automatique. Mais elle permet parfois des effets intéressants avec ses essais et erreurs.

Si vous employez la mise au point manuelle, recourez à l’écran rétroéclairé de l’appareil-photo pour grossir la scène au maximum et régler la mise au point comme désirée. Vous revenez ensuite à l’affichage grandeur normale pour la durée des feux d’artifice, en prenant soin de ne pas toucher par mégarde à la bague d’ajustement de la mise au point au moment où vous modifiez le zoom.

Finale des Grands Feux Loto-Québec 2024
Finale des Grands Feux Loto-Québec 2024

Considérez l’utilisation d’un trépied assez lourd. En cas de vent, il résistera mieux aux vibrations lors des longues expositions.

Un dernier petit conseil : les feux d’artifice attirent beaucoup de gens, dont certains qui se contentent d’un espace personnel assez restreint, lorsqu’ils en ont un. Réussir à protéger votre aire de photographie devient un objectif important pour éviter que le trépied ne soit accroché ou qu’un individu se déplace devant vous lorsque l’enthousiasme le gagne. Arrivez donc suffisamment à l’avance pour choisir le meilleur endroit qui vous permettra d’œuvrer tout en protégeant votre zone de travail.

Par exemple, pour les photos ci-dessus, je m’étais installé entre une rampe fixée sur une forte pente devant moi et un buisson à l’arrière. Personne ne pouvait se tenir debout en face de moi et personne ne pouvait passer à l’arrière à cause du bosquet. Je n’avais ainsi que des côtés à me soucier. Cela semble une préoccupation inutile, mais de nos jours, tout un chacun filme des feux d’artifice et se repositionne continuellement sans égard à ses voisins. Facilitez-vous la vie en prenant les dispositions nécessaires avant le spectacle.

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Une fée bleue dans le Vieux-Québec.

Une jeune fille danse à travers les jets d'eau près de l'hôtel de ville de Québec.
Une jeune fille danse à travers les jets d’eau près de l’hôtel de ville de Québec.

Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.

La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.

Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.

Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.

Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.

Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.

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Un soir d’été près de la rivière Columbia à Revelstoke, en Colombie-Britannique.

La rivière Columbia près de Revelstoke, Alberta 2018.
La rivière Columbia près de Revelstoke, Alberta 2018.

Lors d’une visite à Revelstoke, en Colombie-Britannique, il est indispensable de prendre le temps de marcher le long des sentiers aménagés près de la rivière Columbia. Les montagnes environnantes offrent un panorama très intéressant et les couleurs changeantes offrent des opportunités de photos.

Dans la photo ci-dessus, j’ai cru bon d’ajouter une touche de vie supplémentaire en attendant le passage du canard, au centre de la photo, et en incluant également les deux vélos au premier plan.

N’ayant pas de trépied immédiatement disponible, la vitesse de l’obturateur a été ajustée à 1/250 et l’ISO augmentée à 2000. L’ouverture était de 9.0 et l’exposition modifiée à +1/3 pour compenser légèrement pour un ciel très clair. Le fichier RAW de 50.6 mégapixels a permis des corrections supplémentaires supplémentaires avec Photoshop.

L’objectif utilisé était un Canon EF 24-70mm f/2.8L USM monté sur un appareil-photo plein format Canon 5DSR. La focale choisie était de 70mm.

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La région de Lake Louise et une vue à partir du Big Beehive.

Vue à partir du sommet du Big Beehive, en Alberta.
Vue à partir du sommet du Big Beehive, en Alberta.

Si vous passez un peu de temps près de Lake Louise, en Alberta, une activité extérieure très intéressante consiste à parcourir un sentier en boucle de 10 kilomètres qui mène au sommet du Big Beehive. Vous débutez votre marche près de l’hôtel Fairmont Lake Louise et faites une lente ascension jusqu’au « Lake Agnes Tea House ».

Là, vous pouvez prendre un repas sommaire et vous reposer un peu avant d’entreprendre la marche autour de Mirror Lake et l’ascension subséquente jusqu’au Big Beehive. La vue au sommet est absolument superbe. J’ai inclu un lien qui vous offre des commentaires des gens qui fait cette ascension : Alltrails.com

Une fois que vous êtes revenu de votre excursion et êtes prêt pour une activité un peu moins exigeante, considérez la location d’un canot au chalet situé à proximité du Fairmont Lake Louise et passez une heure sur le lac. La couleur de l’eau est absolument superbe et la vue est splendide.

Des canotiers profitent de la beauté du paysage de Lake Louise en Alberta en 2018.
Des canotiers profitent de la beauté du paysage de Lake Louise en Alberta en 2018.

Les photos ci-dessus ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. J’ai transporté un trépied et quelques autres pièces d’équipement photographique en haut de la montagne, car il était évident qu’il y aurait plusieurs opportunités de photos intéressantes. Le fait d’utiliser des fichiers RAW a grandement aidé pour le traitement des différents niveaux de luminosité.

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Livres de photographie: « Full Frame » par David Noton

Le livre de photographie écrit en anglais « Full Frame », par David Noton, est paru en 2010. Ses propos sont cependant toujours d’actualité. Il s’agit possiblement du meilleur livre de photographie que j’ai lu jusqu’à présent. Les images sont fantastiques et le texte est rempli d’informations pratiques et accessibles.

Livre de photographie en anglais "Full Frame" de David Noton
Livre de photographie en anglais « Full Frame » de David Noton

L’auteur est reconnu comme étant un des meilleurs photographes de paysage au monde. Chaque page du livre est divisée en trois sections : avant, pendant et après. Cela signifie que vous lisez sur tout ce que l’auteur a expérimenté lorsqu’il a fait un voyage autour du monde avec sa femme pour photographier des paysages : la préparation, la technique, les priorités, les obstacles, les succès, etc.

Tout au long du livre, j’avais le sentiment qu’un ami m’écrivait étant donné que le style littéraire emprunté par l’auteur était léger, humoristique et sans prétention. Voici quelques-unes de ses remarques de même que certains conseils. J’ai traduit les passages en italique.

« La chance combine préparation et opportunité. » (p.38) Cela s’applique également à tout ce que l’on fait dans la vie.

« Quelquefois, un nouvel objectif d’appareil-photo favorisera une toute nouvelle façon d’observer. Cela fait partie du processus d’évolution. » (p.64)

Augmentez la netteté de chaque image numérique. Les photos sont composées de pixels carrés et ont besoin de microajustements.

Pour choisir plus aisément parmi vos belles photos similaires laquelle mérite la première place, commencez par choisir une très bonne photo et comparer là avec chaque autre photo, une à la fois, jetant celles qui se révèlent inférieures. Vous sauverez beaucoup de temps.

Un peu de clignotement dans les hautes lumières n’est pas très grave étant donné que les fichiers RAW peuvent facilement être ajustés. N’oubliez pas que l’écran LCD de l’appareil-photo vous montre un histogramme ajusté pour les fichiers JPEG.

Utilisez un filtre gradué seulement pour contrôler les contrastes et non pas pour ajouter de l’atmosphère ou créer des contrastes artificiels.

Il n’est pas nécessaire de toujours montrer le sommet des montagnes.

« Les meilleures photos sont les plus simples. La composition est l’art de reconnaître ce qu’il faut laisser de côté. » (p.71)

« Soyez flexible et tentez de profiter le plus possible de ce qui vous semble être des conditions défavorables. » (p.77)

« Adoptez la qualité du “plein format” et recadrez lorsque requis, bénéficiant de l’information en réserve offerte par [le plus grand] capteur. »

« Pour des vues grand-angles sur le monde, un capteur plein format est impératif. » (p.93)

Quatrième de couverture du livre de photographie "Full Frame" de David Noton
Quatrième de couverture du livre de photographie « Full Frame » de David Noton

« Recherchez le bon site, analysez les options sous différentes lumières, prévisualisez l’image et planifiez la session de photographie en retournant jusqu’à ce que vous ayez obtenu ce que vous recherchez. » (p.113)

« La recherche du site est le but ultime; la photographie est la partie facile. » (p.125)

« Ne craignez pas le clignotement des hautes lumières dans la partie la plus claire du ciel, là où le soleil brille […]. On ne s’attend pas à voir des détails dans cette région. » (p.138)

« L’utilisation du mouvement est une technique essentielle dans le répertoire du photographe. » (p.143)

« La règle des tiers classique est un bon point de départ qui peut être ignoré selon les circonstances. » (p.149)

« Le capteur d’un appareil-photo n’est pas un instrument linéaire; le côté droit de l’histogramme contient beaucoup plus d’informations que le côté gauche. Lorsque le traitement de l’image ramène l’intensité lumineuse au niveau désiré, les photos apparemment surexposées auront des tons plus riches et moins de bruit numérique qu’une photo initialement exposée à gauche. » (p.153)

« Nous les photographes pouvons seulement nous améliorer si nous exigeons toujours davantage de nous-mêmes. » (p.187)

Pour d’autres revues de livres sur la photographie, cliquez sur le lien suivant : Autres livres de photographie

Titre : Full Frame
Auteur : David Noton
Éditions : David & Charles
ISBN-13: 978-0-7153-3615-1
©2010

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Photographie

Le Canon 5DSR et la photographie d’oiseaux : un hummingbird à Victoria

Hummingbird photographié avec un appareil-photo Canon 5DSR à Victoria, Colombie-Britannique, en 2016
Hummingbird photographié avec un appareil-photo Canon 5DSR à Victoria, Colombie-Britannique, en 2016

Le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo Canon 5DSR se révèle très utile lorsque vient le temps de faire de la photographie d’oiseaux. Il permet de recadrer une image de façon impressionnante tout en conservant la qualité initiale de la photo.

Avec un peu de patience, il a été possible de photographier un hummingbird dans un parc de Victoria en Colombie-Britannique après que celui-ci se soit finalement posé sur une branche pendant quelques secondes. Sans recadrage et en l’absence d’un téléobjectif de 500mm, il aurait été difficile de produire une image suffisamment grande et de qualité de cet oiseau de cinq centimètres.

Je me suis servi du Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 f2.8L II USM. Le stabilisateur du téléobjectif était activé. L’appareil-photo était ajusté sur la priorité OUVERTURE et la mise au point sur SERVO pour assurer la netteté de l’image d’un sujet susceptible de bouger constamment.

Mais le hummingbird était tellement petit que l’autofocus passait continuellement de l’oiseau vers les feuilles des arbres. J’ai dû utiliser la mise au point manuelle et Liveview.

Une fois la photo prise et le recadrage effectué, quelques corrections quant aux contrastes et à la luminosité ont été nécessaires pour faire ressortir le plumage de l’oiseau qui était à contre-jour. Les fichiers RAW ont facilité le travail dans Photoshop.

De même, l’intensité des couleurs de l’arrière-plan a été corrigée pour éviter de faire concurrence au sujet principal. La photo initiale, en mode paysage, a par la suite été changée pour le mode portrait, ce qui a permis d’exclure beaucoup de branches inutiles autour de l’oiseau. Ces branches étaient imposantes et attiraient l’attention.
Naturellement, la profondeur de champ choisie faisait en sorte que l’arrière-plan soit flou afin que ce soit le sujet principal qui attire l’attention.

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Architecture de Toronto: photographie avec un Canon 5D MKII en 2016, partie 2

Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.

L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.

Harbourfront de Toronto, hiver 2016
Harbourfront de Toronto, hiver 2016

Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto

Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.

La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016
La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016

Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.

Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…

Reflets de bâtiments à Toronto (2016)
Reflets de bâtiments à Toronto (2016)

Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.

Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l'Ontario. Hiver 2016
Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l’Ontario. Hiver 2016

Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.

Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.

Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angle Canon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.

Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016
Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016

Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.

Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage  très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.

Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l'arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)
Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l’arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)

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Photographie avec le Canon 5DSR au Port de Montréal

J’ai passé quelques jours à Montréal en juin 2016, le temps de prendre quelques photos de la ville et du port. Je n’avais jamais vu autant de projets de construction en marche simultanément. On pouvait sentir l’empressement que tout soit terminé pour les fêtes du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Voici donc 2 % des photos prises (en fichiers RAW et JPEG) durant la session de photographie.

Photographie et architecture. Habitat 67 à Montréal
Photographie et architecture. Habitat 67 à Montréal

La photo ci-dessus représente Habitat 67, créé pour l’exposition universelle de 1967 par l’architecte Moshe Safdie. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint si vous désirez des détails supplémentaires concernant la conception et la construction d’Habitat 67 : Moshe Safdie et Habitat 67

En ce qui concerne la prise de photo, il était préférable d’attendre juste avant la nuit, pour pouvoir bénéficier d’une meilleure luminosité et permettre de mettre en évidence les reflets des sources lumineuses provenant des habitations. Plusieurs bateaux sont passés au moment des différentes prises de photos, ce qui a nui à chaque fois à l’homogénéité des reflets. Éventuellement, après plusieurs essais, j’ai pu bénéficier d’un moment où le plan d’eau était redevenu calme. L’ISO est au minimum, car cela limite le bruit numérique lors du recadrage de la photo.

Habitat 67 Montréal
Habitat 67 Montréal

Une exposition de quelques secondes a permis d’aplatir la surface de l’eau et de donner préséance aux reflets lumineux plutôt qu’aux vagues. Je me suis assuré que l’on voit les remorqueurs devant les habitations, car il me semblait qu’ils ajoutaient du dynamisme à la scène. Comme d’habitude, l’usage d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir ont permis de réduire les vibrations de l’appareil-photo. Liveview a été activé et la mise au point a été faite manuellement pour assurer la netteté de l’image.

La photo ci-dessous montre les silos à grains abandonnés du Vieux-Port de Montréal. Ils sont protégés depuis 1996 et se verront probablement attribuer un nouveau rôle dans la prochaine année, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.

Silos à grains du Vieux-Port de Montréal en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR.
Silos à grains du Vieux-Port de Montréal en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR.

Le vraquier Venture (autrefois Balder), construit en 2002 et appartenant à la compagnie CSL, était amarré au quai. J’ai donc tenté quelques photos, dont une photo avec un objectif grand-angle Canon 14 mm 2.8L.

Le navire vraquier Venture (de la compagnie CSL) à Montréal en 2016.
Le navire vraquier Venture (de la compagnie CSL) à Montréal en 2016.

Avoir un accès privilégié aux installations portuaires où le transbordement des cargaisons s’effectue aurait été vraiment intéressant, mais, étant donné que ce n’était pas le cas, il s’agissait alors de tenter de saisir à distance les activités du port, tout d’abord avec les voies ferrées, les trains et les bateaux au loin. L’usage d’un filtre polarisant a permis de faire ressortir les couleurs du côté ombragé des wagons. Le vénérable bâtiment de la brasserie Molson se devait d’être inclus dans la composition.

Vue du Port de Montréal, de la Brasserie Molson et du Pont Jacques-Cartier en 2016
Vue du Port de Montréal, de la Brasserie Molson et du Pont Jacques-Cartier en 2016

Ensuite, profitant de l’absence du filtre passe-bas et des capacités de grossissement très importantes fournies par le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR, il a été possible de capturer une partie des installations du port en recadrant le tout ultérieurement, sans perte de qualité, à l’aide d’un logiciel de traitement d’image. La photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L USM réglé à 70 mm.

Le Port de Montréal et les wagons avec conteneurs en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR
Le Port de Montréal et les wagons avec conteneurs en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR

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