Catégories
Photos du Canada Photos du Québec

La pleine lune des moissons de septembre 2024.

La pleine lune des moissons monte dans le ciel de Matane en septembre 2024.
La pleine lune des moissons monte dans le ciel de Matane en septembre 2024.

Le cliché ci-dessus a été pris à Matane, au Québec, en septembre 2024. Il s’agit davantage d’un hasard que d’une planification. En effet, j’étais sur la plage en train de photographier le coucher de soleil et quand le ciel est devenu trop sombre, je me suis retourné pour voir s’il restait quelque chose d’intéressant à saisir. Et je suis tombé sur cette pleine lune des moissons qui montait dans le firmament.

Photographier une pleine lune représente un bon défi. On ne capture souvent qu’un disque pratiquement blanc très brillant, en perdant les nuances de couleurs et les détails de la géographie lunaire.

Les conseils offerts sur internet pour réussir une séance photo de la pleine lune avec un appareil-photo normal vont dans toutes les directions. Mais une chose est certaine : pour améliorer ses chances de succès, mieux vaut ne pas attendre la nuit noire, car alors la très importante luminosité de l’astre devient impossible à atténuer tout en conservant une vue de la topographie planétaire.

La plupart du temps, on a le choix entre une excellente photo de pleine lune, mais un relief terrestre environnant très noir où l’on ne discerne rien, ou encore un relief terrestre visible et de qualité acceptable, mais une lune qui ne représente qu’un grand cercle lumineux tout blanc.

La méthode qui fonctionne pour la photo ci-dessus est la suivante : on doit être sur place au bon moment, c’est-à-dire durant l’heure bleue et non la nuit complète. Donc, dans mon cas, j’ai été chanceux car cela n’était pas planifié.

Le trépied est nécessaire, de même que le câble de rallonge. Il faut ensuite éviter d’allonger les expositions pour deux raisons : premièrement, la lune est un astre en mouvement. Plus l’exposition est longue et plus le disque se déplace. Vous vous retrouvez avec une lune ovale plutôt que ronde. Une longue exposition engrange également davantage de lumière et le disque de la lune passe au blanc complet.

Pleine lune des moissons dans le ciel de Matane en 2024.
Pleine lune des moissons dans le ciel de Matane en 2024.

Les compromis deviennent nécessaires. Chercher à obtenir une lune parfaite et un premier plan exactement à la bonne luminosité représente tout un défi. Par le temps que tous les essais ont été tentés pour obtenir un résultat sans faille, la lune est déjà trop haute dans le ciel. Il faut agir rapidement.

On nous conseille de diminuer l’ISO à 200. Si je fais cela, j’augmente le temps d’exposition et introduis trop de lumière dans l’appareil-photo. Je recours plutôt à un ISO plus élevé pour réduire l’exposition et utilise toutes les fonctions de l’appareil-photo susceptibles de diminuer l’entrée de lumière trop forte : une vitesse d’obturation plus élevée, une forte correction négative de l’exposition, etc.

En n’exagérant pas les réglages et en utilisant les fichiers RAW, il reste encore assez de flexibilité pour faire ressortir le premier plan, dans ce cas-ci les maisons bordant les plages de Matane et les luminaires environnants.

En résumé, photographier durant l’heure bleue, agir rapidement, accepter les compromis, limiter le temps d’exposition de toutes les façons possibles et utiliser les fichiers RAW pour faciliter le travail de postproduction.

Cliquez sur le lien pour d’autres photos de la province de Québec sur mon blogue.

Catégories
Photos du Québec

Comment photographier les feux d’artifice ?

Feux d'artifices Québec 8 août 2024
Feux d’artifices Québec 8 août 2024

Cette année, les Grands Feux de Loto-Québec s’allument à partir d’une péniche située dans le milieu du fleuve St-Laurent, entre Lévis et Québec. Un remorqueur de la compagnie Ocean immobilise la barge au moyen d’un câble pour la durée de l’activité.

J’ai saisi le cliché ci-dessus avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr équipé d’un déclencheur à distance et muni d’un objectif Canon EF 11-24 mm F/4L monté sur trépied. Le super grand-angulaire peut capturer autant le Château Frontenac que les feux et la ville de Lévis de l’autre côté du fleuve.

Le mode BULB permet de décider soi-même du temps d’exposition et de prendre des initiatives créatrices. On saisit le trajet brillant du lancement jusqu’à l’explosion sur une seule photo.

Dès le début des éclats, on tente une exposition de cinq secondes en observant le résultat. On s’ajuste ensuite en étirant la durée jusqu’à l’obtention de bons effets.

Une erreur à éviter est de laisser l’obturateur ouvert pour de trop longues périodes. Lorsque cela se produit, les éclats de lumière s’accumulent les uns par-dessus les autres et on ne voit plus que du blanc éclatant et flou sur la photo finale.

Travailler avec un fichier RAW offre beaucoup plus de flexibilité qu’avec un fichier JPEG au moment du traitement de l’image sur ordinateur.

ISO 200 semble ici la meilleure option pour plusieurs raisons : même si l’activité a lieu en pleine noirceur, on veut éviter un bruit numérique important. Un petit ISO va aussi rallonger le temps d’exposition et permettre de saisir de belles traînées au moment des explosions.

De plus, les feux illumineront la scène, ce qui réduira le temps d’exposition à une longueur raisonnable. Enfin, une couche de nuage d’altocumulus située au-dessus du Château Frontenac sert aujourd’hui de réflecteur de lumière artificielle.

Grands Feux Loto-Québec 2024
Grands Feux Loto-Québec 2024

Une profondeur de champ entre 8 et 13 assure d’obtenir des feux suffisamment précis sur une distance raisonnable.

La mise au point manuelle ou automatique demeure une question de goût. On doit savoir que l’obscurité cause des problèmes à la mise au point automatique. Mais elle permet parfois des effets intéressants avec ses essais et erreurs.

Si vous employez la mise au point manuelle, recourez à l’écran rétroéclairé de l’appareil-photo pour grossir la scène au maximum et régler la mise au point comme désirée. Vous revenez ensuite à l’affichage grandeur normale pour la durée des feux d’artifice, en prenant soin de ne pas toucher par mégarde à la bague d’ajustement de la mise au point au moment où vous modifiez le zoom.

Finale des Grands Feux Loto-Québec 2024
Finale des Grands Feux Loto-Québec 2024

Considérez l’utilisation d’un trépied assez lourd. En cas de vent, il résistera mieux aux vibrations lors des longues expositions.

Un dernier petit conseil : les feux d’artifice attirent beaucoup de gens, dont certains qui se contentent d’un espace personnel assez restreint, lorsqu’ils en ont un. Réussir à protéger votre aire de photographie devient un objectif important pour éviter que le trépied ne soit accroché ou qu’un individu se déplace devant vous lorsque l’enthousiasme le gagne. Arrivez donc suffisamment à l’avance pour choisir le meilleur endroit qui vous permettra d’œuvrer tout en protégeant votre zone de travail.

Par exemple, pour les photos ci-dessus, je m’étais installé entre une rampe fixée sur une forte pente devant moi et un buisson à l’arrière. Personne ne pouvait se tenir debout en face de moi et personne ne pouvait passer à l’arrière à cause du bosquet. Je n’avais ainsi que des côtés à me soucier. Cela semble une préoccupation inutile, mais de nos jours, tout un chacun filme des feux d’artifice et se repositionne continuellement sans égard à ses voisins. Facilitez-vous la vie en prenant les dispositions nécessaires avant le spectacle.

Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec et de l’île d’Orléans en été sur mon blogue.

Catégories
Photos du Québec

Une fée bleue dans le Vieux-Québec.

Une jeune fille danse à travers les jets d'eau près de l'hôtel de ville de Québec.
Une jeune fille danse à travers les jets d’eau près de l’hôtel de ville de Québec.

Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.

La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.

Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.

Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.

Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.

Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.

Cliquez sur le lien pour d’autres photographies de nuit sur mon blogue.

Catégories
Photos du Canada

Un soir d’été près de la rivière Columbia à Revelstoke, en Colombie-Britannique.

La rivière Columbia près de Revelstoke, Alberta 2018.
La rivière Columbia près de Revelstoke, Alberta 2018.

Lors d’une visite à Revelstoke, en Colombie-Britannique, il est indispensable de prendre le temps de marcher le long des sentiers aménagés près de la rivière Columbia. Les montagnes environnantes offrent un panorama très intéressant et les couleurs changeantes offrent des opportunités de photos.

Dans la photo ci-dessus, j’ai cru bon d’ajouter une touche de vie supplémentaire en attendant le passage du canard, au centre de la photo, et en incluant également les deux vélos au premier plan.

N’ayant pas de trépied immédiatement disponible, la vitesse de l’obturateur a été ajustée à 1/250 et l’ISO augmentée à 2000. L’ouverture était de 9.0 et l’exposition modifiée à +1/3 pour compenser légèrement pour un ciel très clair. Le fichier RAW de 50.6 mégapixels a permis des corrections supplémentaires supplémentaires avec Photoshop.

L’objectif utilisé était un Canon EF 24-70mm f/2.8L USM monté sur un appareil-photo plein format Canon 5DSR. La focale choisie était de 70mm.

Pour d’autres photos du Canada, cliquez sur les liens suivants de mon blogue :

Autres provinces et territoires du Canada en photos
Province de Québec en photos
Catégories
Photos du Canada

La région de Lake Louise et une vue à partir du Big Beehive.

Vue à partir du sommet du Big Beehive, en Alberta.
Vue à partir du sommet du Big Beehive, en Alberta.

Si vous passez un peu de temps près de Lake Louise, en Alberta, une activité extérieure très intéressante consiste à parcourir un sentier en boucle de 10 kilomètres qui mène au sommet du Big Beehive. Vous débutez votre marche près de l’hôtel Fairmont Lake Louise et faites une lente ascension jusqu’au « Lake Agnes Tea House ».

Là, vous pouvez prendre un repas sommaire et vous reposer un peu avant d’entreprendre la marche autour de Mirror Lake et l’ascension subséquente jusqu’au Big Beehive. La vue au sommet est absolument superbe. J’ai inclu un lien qui vous offre des commentaires des gens qui fait cette ascension : Alltrails.com

Une fois que vous êtes revenu de votre excursion et êtes prêt pour une activité un peu moins exigeante, considérez la location d’un canot au chalet situé à proximité du Fairmont Lake Louise et passez une heure sur le lac. La couleur de l’eau est absolument superbe et la vue est splendide.

Des canotiers profitent de la beauté du paysage de Lake Louise en Alberta en 2018.
Des canotiers profitent de la beauté du paysage de Lake Louise en Alberta en 2018.

Les photos ci-dessus ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. J’ai transporté un trépied et quelques autres pièces d’équipement photographique en haut de la montagne, car il était évident qu’il y aurait plusieurs opportunités de photos intéressantes. Le fait d’utiliser des fichiers RAW a grandement aidé pour le traitement des différents niveaux de luminosité.

Pour d’autres photos du Canada, cliquez sur les liens suivants de mon blogue :

Autres provinces et territoires du Canada en photos
Province de Québec en photos
Catégories
Livres de photographie

Livres de photographie: « Full Frame » par David Noton

Le livre de photographie écrit en anglais « Full Frame », par David Noton, est paru en 2010. Ses propos sont cependant toujours d’actualité. Il s’agit possiblement du meilleur livre de photographie que j’ai lu jusqu’à présent. Les images sont fantastiques et le texte est rempli d’informations pratiques et accessibles.

Livre de photographie en anglais "Full Frame" de David Noton
Livre de photographie en anglais « Full Frame » de David Noton

L’auteur est reconnu comme étant un des meilleurs photographes de paysage au monde. Chaque page du livre est divisée en trois sections : avant, pendant et après. Cela signifie que vous lisez sur tout ce que l’auteur a expérimenté lorsqu’il a fait un voyage autour du monde avec sa femme pour photographier des paysages : la préparation, la technique, les priorités, les obstacles, les succès, etc.

Tout au long du livre, j’avais le sentiment qu’un ami m’écrivait étant donné que le style littéraire emprunté par l’auteur était léger, humoristique et sans prétention. Voici quelques-unes de ses remarques de même que certains conseils. J’ai traduit les passages en italique.

« La chance combine préparation et opportunité. » (p.38) Cela s’applique également à tout ce que l’on fait dans la vie.

« Quelquefois, un nouvel objectif d’appareil-photo favorisera une toute nouvelle façon d’observer. Cela fait partie du processus d’évolution. » (p.64)

Augmentez la netteté de chaque image numérique. Les photos sont composées de pixels carrés et ont besoin de microajustements.

Pour choisir plus aisément parmi vos belles photos similaires laquelle mérite la première place, commencez par choisir une très bonne photo et comparer là avec chaque autre photo, une à la fois, jetant celles qui se révèlent inférieures. Vous sauverez beaucoup de temps.

Un peu de clignotement dans les hautes lumières n’est pas très grave étant donné que les fichiers RAW peuvent facilement être ajustés. N’oubliez pas que l’écran LCD de l’appareil-photo vous montre un histogramme ajusté pour les fichiers JPEG.

Utilisez un filtre gradué seulement pour contrôler les contrastes et non pas pour ajouter de l’atmosphère ou créer des contrastes artificiels.

Il n’est pas nécessaire de toujours montrer le sommet des montagnes.

« Les meilleures photos sont les plus simples. La composition est l’art de reconnaître ce qu’il faut laisser de côté. » (p.71)

« Soyez flexible et tentez de profiter le plus possible de ce qui vous semble être des conditions défavorables. » (p.77)

« Adoptez la qualité du “plein format” et recadrez lorsque requis, bénéficiant de l’information en réserve offerte par [le plus grand] capteur. »

« Pour des vues grand-angles sur le monde, un capteur plein format est impératif. » (p.93)

Quatrième de couverture du livre de photographie "Full Frame" de David Noton
Quatrième de couverture du livre de photographie « Full Frame » de David Noton

« Recherchez le bon site, analysez les options sous différentes lumières, prévisualisez l’image et planifiez la session de photographie en retournant jusqu’à ce que vous ayez obtenu ce que vous recherchez. » (p.113)

« La recherche du site est le but ultime; la photographie est la partie facile. » (p.125)

« Ne craignez pas le clignotement des hautes lumières dans la partie la plus claire du ciel, là où le soleil brille […]. On ne s’attend pas à voir des détails dans cette région. » (p.138)

« L’utilisation du mouvement est une technique essentielle dans le répertoire du photographe. » (p.143)

« La règle des tiers classique est un bon point de départ qui peut être ignoré selon les circonstances. » (p.149)

« Le capteur d’un appareil-photo n’est pas un instrument linéaire; le côté droit de l’histogramme contient beaucoup plus d’informations que le côté gauche. Lorsque le traitement de l’image ramène l’intensité lumineuse au niveau désiré, les photos apparemment surexposées auront des tons plus riches et moins de bruit numérique qu’une photo initialement exposée à gauche. » (p.153)

« Nous les photographes pouvons seulement nous améliorer si nous exigeons toujours davantage de nous-mêmes. » (p.187)

Pour d’autres revues de livres sur la photographie, cliquez sur le lien suivant : Autres livres de photographie

Titre : Full Frame
Auteur : David Noton
Éditions : David & Charles
ISBN-13: 978-0-7153-3615-1
©2010

Catégories
Photographie

Le Canon 5DSR et la photographie d’oiseaux : un hummingbird à Victoria

Hummingbird photographié avec un appareil-photo Canon 5DSR à Victoria, Colombie-Britannique, en 2016
Hummingbird photographié avec un appareil-photo Canon 5DSR à Victoria, Colombie-Britannique, en 2016

Le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo Canon 5DSR se révèle très utile lorsque vient le temps de faire de la photographie d’oiseaux. Il permet de recadrer une image de façon impressionnante tout en conservant la qualité initiale de la photo.

Avec un peu de patience, il a été possible de photographier un hummingbird dans un parc de Victoria en Colombie-Britannique après que celui-ci se soit finalement posé sur une branche pendant quelques secondes. Sans recadrage et en l’absence d’un téléobjectif de 500mm, il aurait été difficile de produire une image suffisamment grande et de qualité de cet oiseau de cinq centimètres.

Je me suis servi du Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 f2.8L II USM. Le stabilisateur du téléobjectif était activé. L’appareil-photo était ajusté sur la priorité OUVERTURE et la mise au point sur SERVO pour assurer la netteté de l’image d’un sujet susceptible de bouger constamment.

Mais le hummingbird était tellement petit que l’autofocus passait continuellement de l’oiseau vers les feuilles des arbres. J’ai dû utiliser la mise au point manuelle et Liveview.

Une fois la photo prise et le recadrage effectué, quelques corrections quant aux contrastes et à la luminosité ont été nécessaires pour faire ressortir le plumage de l’oiseau qui était à contre-jour. Les fichiers RAW ont facilité le travail dans Photoshop.

De même, l’intensité des couleurs de l’arrière-plan a été corrigée pour éviter de faire concurrence au sujet principal. La photo initiale, en mode paysage, a par la suite été changée pour le mode portrait, ce qui a permis d’exclure beaucoup de branches inutiles autour de l’oiseau. Ces branches étaient imposantes et attiraient l’attention.
Naturellement, la profondeur de champ choisie faisait en sorte que l’arrière-plan soit flou afin que ce soit le sujet principal qui attire l’attention.

Cliquez sur le lien pour d’autres photos de la Colombie-Britannique sur mon blogue.

Catégories
Photos du Canada

Architecture de Toronto: photographie avec un Canon 5D MKII en 2016, partie 2

Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.

L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.

Harbourfront de Toronto, hiver 2016
Harbourfront de Toronto, hiver 2016

Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto

Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.

La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016
La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016

Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.

Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…

Reflets de bâtiments à Toronto (2016)
Reflets de bâtiments à Toronto (2016)

Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.

Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l'Ontario. Hiver 2016
Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l’Ontario. Hiver 2016

Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.

Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.

Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angle Canon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.

Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016
Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016

Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.

Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage  très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.

Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l'arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)
Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l’arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Catégories
Photos du Canada Photos du Québec

Photographie avec le Canon 5DSR au Port de Montréal

J’ai passé quelques jours à Montréal en juin 2016, le temps de prendre quelques photos de la ville et du port. Je n’avais jamais vu autant de projets de construction en marche simultanément. On pouvait sentir l’empressement que tout soit terminé pour les fêtes du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Voici donc 2 % des photos prises (en fichiers RAW et JPEG) durant la session de photographie.

Photographie et architecture. Habitat 67 à Montréal
Photographie et architecture. Habitat 67 à Montréal

La photo ci-dessus représente Habitat 67, créé pour l’exposition universelle de 1967 par l’architecte Moshe Safdie. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint si vous désirez des détails supplémentaires concernant la conception et la construction d’Habitat 67 : Moshe Safdie et Habitat 67

En ce qui concerne la prise de photo, il était préférable d’attendre juste avant la nuit, pour pouvoir bénéficier d’une meilleure luminosité et permettre de mettre en évidence les reflets des sources lumineuses provenant des habitations. Plusieurs bateaux sont passés au moment des différentes prises de photos, ce qui a nui à chaque fois à l’homogénéité des reflets. Éventuellement, après plusieurs essais, j’ai pu bénéficier d’un moment où le plan d’eau était redevenu calme. L’ISO est au minimum, car cela limite le bruit numérique lors du recadrage de la photo.

Habitat 67 Montréal
Habitat 67 Montréal

Une exposition de quelques secondes a permis d’aplatir la surface de l’eau et de donner préséance aux reflets lumineux plutôt qu’aux vagues. Je me suis assuré que l’on voit les remorqueurs devant les habitations, car il me semblait qu’ils ajoutaient du dynamisme à la scène. Comme d’habitude, l’usage d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir ont permis de réduire les vibrations de l’appareil-photo. Liveview a été activé et la mise au point a été faite manuellement pour assurer la netteté de l’image.

La photo ci-dessous montre les silos à grains abandonnés du Vieux-Port de Montréal. Ils sont protégés depuis 1996 et se verront probablement attribuer un nouveau rôle dans la prochaine année, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.

Silos à grains du Vieux-Port de Montréal en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR.
Silos à grains du Vieux-Port de Montréal en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR.

Le vraquier Venture (autrefois Balder), construit en 2002 et appartenant à la compagnie CSL, était amarré au quai. J’ai donc tenté quelques photos, dont une photo avec un objectif grand-angle Canon 14 mm 2.8L.

Le navire vraquier Venture (de la compagnie CSL) à Montréal en 2016.
Le navire vraquier Venture (de la compagnie CSL) à Montréal en 2016.

Avoir un accès privilégié aux installations portuaires où le transbordement des cargaisons s’effectue aurait été vraiment intéressant, mais, étant donné que ce n’était pas le cas, il s’agissait alors de tenter de saisir à distance les activités du port, tout d’abord avec les voies ferrées, les trains et les bateaux au loin. L’usage d’un filtre polarisant a permis de faire ressortir les couleurs du côté ombragé des wagons. Le vénérable bâtiment de la brasserie Molson se devait d’être inclus dans la composition.

Vue du Port de Montréal, de la Brasserie Molson et du Pont Jacques-Cartier en 2016
Vue du Port de Montréal, de la Brasserie Molson et du Pont Jacques-Cartier en 2016

Ensuite, profitant de l’absence du filtre passe-bas et des capacités de grossissement très importantes fournies par le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR, il a été possible de capturer une partie des installations du port en recadrant le tout ultérieurement, sans perte de qualité, à l’aide d’un logiciel de traitement d’image. La photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L USM réglé à 70 mm.

Le Port de Montréal et les wagons avec conteneurs en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR
Le Port de Montréal et les wagons avec conteneurs en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Pour d’autres photos du Québec et de la ville de Québec, cliquez ici :

Province de Québec en photos
Ville de Québec et Île d’Orléans en automne
Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver
Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps
Ville de Québec et Île d’Orléans en été
Catégories
Photos du Canada Photos du Québec

Photographie : l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels

Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke passant le Pont de Québec, mai 2016
Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke passant le Pont de Québec, mai 2016

Un choix d’appareil-photo à faire

Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…

Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé

Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.

Test de grossissement avec le Canon 5DSR

Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.

M jaune du restaurant Mc Donald's pris avec un objectif de 50 mm...Difficile à voir, bien sûr!
M jaune du restaurant Mc Donald’s pris avec un objectif de 50 mm…Difficile à voir, bien sûr!

Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.

Test des possibilités du Canon 5DSR: le M jaune du restaurant Mc Donald's grossi avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Focale utilisée: 200mm.
Test des possibilités du Canon 5DSR: le M jaune du restaurant Mc Donald’s grossi avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Focale utilisée: 200mm.

Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.

Le M jaune du restaurant Mc Donald's, après un grossissement (focale 200mm) et recadrage à partir de l'appareil Canon 5DSR.
Le M jaune du restaurant Mc Donald’s, après un grossissement (focale 200mm) et recadrage à partir de l’appareil Canon 5DSR.

De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.

J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.

Repenser la photographie

Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.

Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.

Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.

Quartier Petit-Champlain Vieux-Québec Mai 2016
Quartier Petit-Champlain Vieux-Québec Mai 2016

La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.

Québécois défiant la gravité dans le Vieux-Québec, mai 2016
Québécois défiant la gravité dans le Vieux-Québec, mai 2016

Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :

Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels

Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.

La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.

Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.

Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.

Effet de mirage supérieur (mirage froid)

La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.

Effet de mirage froid. Navire et deux remorqueurs du groupe Ocean sur le St-Laurent approchant le Port de Québec, mai 2016
Effet de mirage froid. Navire et deux remorqueurs du groupe Ocean sur le St-Laurent approchant le Port de Québec, mai 2016

Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :

Port de Québec en mai 2016
Port de Québec en mai 2016

Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.

Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.

Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.

La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).

Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GSJZ — Air Canada Express) en finale pour l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016. Photo prise avec un DSLR Canon 5DSR.
Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GSJZ — Air Canada Express) en finale pour l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016. Photo prise avec un DSLR Canon 5DSR.

Le Maersk Pembroke à main levée

La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.

Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke sur le fleuve St-Laurent près de la Ville de Québec, mai 2016
Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke sur le fleuve St-Laurent près de la Ville de Québec, mai 2016

Les couleurs produites par le Canon 5DSR

Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.

Vue du Vieux-Québec à partir de la porte St-Louis, mai 2016
Vue du Vieux-Québec à partir de la porte St-Louis, mai 2016

Photographie de nuit

Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…

Photographie de nuit, Fontaine de Tourny et Basse-Ville de Québec, mai 2016
Photographie de nuit, Fontaine de Tourny et Basse-Ville de Québec, mai 2016

La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.

Photographie de nuit, avenue Grande-Allée, Ville de Québec mai 2016
Photographie de nuit, avenue Grande-Allée, Ville de Québec mai 2016

Les images par seconde du Canon 5DS(R)

Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.

L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…

Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…

Pour d’autres photos de nuit, cliquez sur le lien suivant sur mon site :

Photographie de nuit

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Pour d’autres photos du Québec et de la ville de Québec, cliquez ici :

Province de Québec en photos
Ville de Québec et Île d’Orléans en automne
Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver
Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps
Ville de Québec et Île d’Orléans en été