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Les jets régionaux CRJ-900ER et CRJ-700ER de Digital Aviation & Aerosoft

La cause des délais et les avantages pour le consommateur

Le jet régional virtuel de Bombardier CRJ-900ER (Aerosoft) portant les couleurs de la compagnie Alaska Airlines est en montée dans la région de Valdez en Alaska (ORBX)
Le jet régional virtuel de Bombardier CRJ-900ER (Aerosoft) portant les couleurs de la compagnie Alaska Airlines est en montée dans la région de Valdez en Alaska (ORBX)

Digital Aviation & Aerosoft ont finalement réussi à compléter leur projet de créer les aéronefs virtuels CRJ-900ER et CRJ-700ER de Bombardier. Après des mois de retard, les enthousiastes de simulation de vol peuvent enfin se réjouir. Le CRJ est surtout utilisé pour faire la liaison entre les aéroports et régions un peu plus éloignées et les grands centres. Il atteint rapidement son altitude de croisière et peut y rester longtemps, mais il n’est pas conçu pour être un aéronef très rapide.

La compagnie explique que dès le départ, elle a sous-estimé la complexité du projet et, à cause des délais encourus, s’est finalement fait rattraper par la compétition. Afin d’offrir un produit supérieur, elle a dû revoir ce qui était considéré comme presque terminé pour l’améliorer encore davantage avant la mise en marché.

Avion virtuel CRJ-700ER (Aerosoft) de la compagnie aérienne Alaska Airlines au décollage de l'aéroport virtuel de Valdez (ORBX)
Avion virtuel CRJ-700ER (Aerosoft) de la compagnie aérienne Alaska Airlines au décollage de l’aéroport virtuel de Valdez (ORBX)

Avec le CRJ-700ER et le CRJ-900ER, le consommateur peut d’ores et déjà bénéficier d’aéronefs dont l’extérieur a été complètement revu par rapport à ce qui était initialement prévu. Le directeur de projet indique que ce n’est que grâce aux encouragements et aux appuis de la communauté des amateurs de simulation de vol que la compagnie a décidé de compléter le projet, malgré les retards et les coûts additionnels.

Le premier vol avec le CRJ

Aéronef virtuel CRJ-900ER de la compagnie Air Nostrum au départ de l'aéroport virtuel de St-Martin (Fly Tampa St.Maarten)
Aéronef virtuel CRJ-900ER de la compagnie Air Nostrum au départ de l’aéroport virtuel de St-Martin (Fly Tampa St.Maarten)

Pour le premier vol, le manuel recommande de sélectionner et activer d’abord un des avions initialement fournis avec FSX, avec le moteur déjà démarré. Ensuite, le pilote virtuel sélectionne le CRJ de son choix. Cela évitera, selon les dires de la compagnie, de multiples problèmes.

Cockpit virtuel 2D

Le fait que le cockpit virtuel soit en 2D permet certainement de sauver quelques FPS. L’accès aux boutons et commandes à l’intérieur du cockpit est simplifié par l’usage des chiffres de 1 à 9 sur le clavier, chaque chiffre donnant un accès immédiat à la section choisie du tableau de bord et des commandes.

Navigation

Le pilote virtuel a accès à la base de données NavDataPro pour la navigation aérienne. Il s’agit de la base de données la plus utilisée dans le monde pour la navigation dans les aéronefs. Cependant, il y a possibilité d’utiliser Navigraph, pour ceux qui connaissent déjà ce logiciel.

Demande sur les processeurs de l’ordinateur

Avion virtuel CRJ-900ER (Aerosoft) de la compagnie U.S. Airways au décollage de l'aéroport virtuel de Denver (Flightbeam Studios)
Avion virtuel CRJ-900ER (Aerosoft) de la compagnie U.S. Airways au décollage de l’aéroport virtuel de Denver (Flightbeam Studios)

J’ai opéré les appareils sur différents aéroports virtuels tels que St. Maarten (Fly Tampa St. Maarten), Montréal international (Fly Tampa Montreal), Denver international (Flightbeam Studios) et Valdez (ORBX) sans éprouver d’ennuis quant aux processeurs du simulateur de vol. Il était hors de question de tenter d’utiliser l’aéroport de Courchevel (LLH Creations), à cause de sa trop courte piste en pente, mais le survol à basse altitude et haute vitesse n’a causé aucun problème quant aux FPS.

Un avion virtuel CRJ-700ER (Aerosoft) de la compagnie Air France HOP est en vol au-dessus de l'aéroport virtuel de Courchevel en France (LLH Creations)
Un avion virtuel CRJ-700ER (Aerosoft) de la compagnie Air France HOP est en vol au-dessus de l’aéroport virtuel de Courchevel en France (LLH Creations)

Pilotage à basse vitesse

Le CRJ offre une bonne marge de manœuvre quant au pilotage à basse vitesse. Cependant, dû au positionnement des moteurs, le nez de l’avion se soulève rapidement lorsque la manette des gaz est ramenée à zéro. Dans une descente progressive, cela ne cause pas de problème, mais si la manœuvre est faite en courte finale, alors que l’avion est encore au-dessus de 50 pieds, le nez se soulèvera rapidement et la vitesse baissera considérablement, ce qui peut provoquer un décrochage.

Les aérofreins

Il ne faut pas trop compter sur les aérofreins pour ralentir le CRJ. Ils sont d’une efficacité limitée, autant dans la vraie vie que dans le vol virtuel.

Tendance au flottement

Si l’avion se présente un peu au-dessus de la vitesse recommandée au-dessus du seuil de piste, il flotte sur une longue distance avant de finalement entrer en contact avec la piste.

Distance de décollage et d’atterrissage

Un avion virtuel CRJ-900ER de la compagnie Air Canada (Aerosoft) est en approche pour l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal (Fly Tampa Montréal)
Un avion virtuel CRJ-900ER de la compagnie Air Canada (Aerosoft) est en approche pour l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal (Fly Tampa Montréal)

Le CRJ se satisfait de pistes relativement courtes pour ses opérations. Le CRJ-700 nécessite 5040 pieds pour le décollage (poids maximal) et l’atterrissage (poids maximal autorisé), dans des conditions atmosphériques standard. Le CRJ-900 a, quant à lui, besoin de 6060 pieds pour le décollage et de 5260 pieds pour l’atterrissage. La distance pouvant être couverte se situe entre 1300 et 1400 nm.

Programmes faciles à utiliser

Pour le CRJ, Digital Aviation & Aerosoft ont conçu des gestionnaires qui permettent de choisir le nombre de passagers désirés et le cargo, de même que de calculer le poids en carburant, le centre de gravité et le montant de compensateur nécessaire pour le décollage. Il y a même une fonction FS2 Crew si désirée. Un autre gestionnaire facilite l’installation de nouvelles couleurs de compagnies.

L’arrivée de ce jet régional dans le monde de la simulation de vol était attendue depuis longtemps; certains n’y croyaient plus, incluant les gens de Digital Aviation & Aerosoft eux-mêmes. Les amateurs vont enfin pouvoir mettre la main sur un jet régional virtuel de grande qualité et de classe mondiale.

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Simulation de vol: un Boeing B-52 de Montréal vers Anchorage, Alaska

Boeing B-52 (FSX) au décollage de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau Intl vers Anchorage, Alaska
Boeing B-52 (FSX) au décollage de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau Intl vers Anchorage, Alaska
Boeing B-52 (FSX) entre deux couches de nuages au-dessus de Montréal
Boeing B-52 (FSX) entre deux couches de nuages au-dessus de Montréal

Le B-52 est une création de CaptainSim et la scène virtuelle de l’aéroport de Montréal provient de la compagnie FlyTampa, et tout le reste du paysage provient de la compagnie ORBX. Voici quelques infos de base pour ceux qui seraient tentés de faire un vol avec le B-52 immédiatement après le téléchargement. Pour le décollage: pitot heat, 100% volets baissés, YAW SAS Switch Engage, stabilisateur ajusté, plein pouvoir en-dedans de quatre secondes, montée entre 1500 et 2000 ft/min. La montée avec volets baissés se fait à 180 kts. Ajustez le pouvoir de façon à avoir suffisamment de temps pour rentrer les volets complètement (utilisez 230 kts pour zéro degré de volets). Une fois en vol, freinez pour arrêter la rotation des roues puis remontez le train d’atterrissage (cependant, ne pas le faire avant d’avoir atteint 1000 ft agl).

B-52 en vol de croisière (FSX)
B-52 en vol de croisière (FSX)
Boeing B-52 en rapprochement pour Anchorage, Alaska (FSX)
Boeing B-52 en rapprochement pour Anchorage, Alaska (FSX)
Boeing B-52 avec volets et train sortis sur l'approche pour Anchorage (FSX)
Boeing B-52 avec volets et train sortis sur l’approche pour Anchorage (FSX)

Pour une descente normale: (note: il faut se garder environ 20 kts de plus que la vitesse proposée lorsque l’avion est en virage). La descente se fait à 240 kts, avec aérofreins 4, train sorti, manette des gaz à zéro. À 220 kts, vous pouvez commencer à sortir les volets (prend 60 secondes pour avoir pleins volets). En vent arrière, 153 kts avec aérofreins 4 (pour 225,000 lbs). Pas de virages à plus de 30 degrés. Le roulé au sol ne doit pas excéder 133 kts.

Boeing B-52 avec piste en vue à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 avec piste en vue à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 et parachute sur l'arrivée à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 et parachute sur l’arrivée à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 quitte la piste à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 quitte la piste à Anchorage (FSX)

Le touché des roues se fait à environ 110 kts IAS, avec les aérofreins entièrement déployés. Le parachute est alors sorti (jamais au-dessus de 135 kts). Il ne faut cabrer l’appareil que très légèrement. Au moment de circuler, mettre les interrupteurs de lacet et des aérofreins à «OFF». Voilà pour les infos sommaires. En passant, lorsque le parachute est déployé, vous ne verrez pas de différence dans la distance de freinage; il n’est là que pour la réalité graphique.

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Bon vol!

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Simulation de vol : un DC-3 sur skis sur la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska, sous FSX

DC-3 sur l'aéroport virtuel de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
DC-3 sur l’aéroport virtuel de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)

Si vous désirez tenter l’expérience de faire un atterrissage virtuel sur une piste de glace, une opportunité vous est offerte par la compagnie ORBX à travers leur aéroport virtuel de Homer (PAHO) en Alaska. Pour le vol virtuel, j’ai utilisé la plateforme FSX mais P3D aurait également donné d’excellents résultats.

DC-3 sur skis au décollage de l'aéroport virtuel de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
DC-3 sur skis au décollage de l’aéroport virtuel de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)

La piste de glace est juste à côté de la piste principale (et asphaltée) de Homer. J’ai cru que le DC-3 serait un excellent choix pour cette tentative étant donné sa vitesse d’approche très basse et le fait qu’il soit un des quelques modèles seulement d’aéronefs virtuels équipés de skis.

Un DC-3 sur skis tourne en finale pour la piste glacée de Homer en Alaska (FSX)
Un DC-3 sur skis tourne en finale pour la piste glacée de Homer en Alaska (FSX)

Si vous décidez de tenter ce vol, assurez-vous au préalable de configurer votre simulateur de vol pour que l’option de la piste de glace de Homer soit activée, sinon vous allez vous retrouver dans la flotte…

De façon à ajouter un peu de défi en même temps que de réalisme à la scène hivernale, ajoutez un peu de vents de travers et activez l’option « heavy snow » dans FSX. Le programme PrecipitFX aide beaucoup si vous recherchez une meilleure définition des précipitations, que ce soit pour la pluie ou la neige. Pour ce vol, le programme virtuel CumulusX était également activé.

Vue du cockpit d'un DC-3 virtuel en finale pour la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
Vue du cockpit d’un DC-3 virtuel en finale pour la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
DC-3 virtuel sur skis en courte finale pour la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
DC-3 virtuel sur skis en courte finale pour la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
DC-3 virtuel sur skis au point de toucher le seuil de la piste de glace de Homer en Alaska (FSX)
DC-3 virtuel sur skis au point de toucher le seuil de la piste de glace de Homer en Alaska (FSX)

Ce petit vol s’est avéré une expérience intéressante, étant donné que la piste était étroite et qu’il y avait un peu de vents de travers. Je croyais que ce serait très glissant à l’arrivée mais ce ne fut pas le cas. Peut-être qu’un jour les pros d’ORBX, en coopération avec ceux de FSX Steam (Dovetail Games), modifieront la plateforme de simulation de vol pour ajouter des possibilités de CRFI (JBI) de .40 ou moins de façon à accroître le niveau de difficulté de contrôle de l’aéronef virtuel une fois l’aéronef sur la glace?

Un DC-3 sur skis à quelques pieds au-dessus de la piste de glace de Homer (FSX), produit de la compagnie ORBX
Un DC-3 sur skis à quelques pieds au-dessus de la piste de glace de Homer (FSX), produit de la compagnie ORBX
Un DC-3 virtuel sur skis après un atterrissage sur la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
Un DC-3 virtuel sur skis après un atterrissage sur la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (FSX)
Un DC-3 virtuel sur skis remontant la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (plateforme FSX)
Un DC-3 virtuel sur skis remontant la piste de glace de Homer (PAHO) en Alaska (plateforme FSX)

Étant donné que ce vol n’est pas un exercice très difficile, je l’ai placé dans la section « simulation de vol » de mon site, sous « vols virtuels standards ». Pour d’autres vols virtuels de ce genre, cliquez sur le lien suivant : Autres vols virtuels standards

Amusez-vous à tenter ce vol! Bientôt, je présenterai une autre piste de glace située en Antarctique, dont la scène virtuelle a été conçue par Aerosoft. On peut même y faire atterrir un C-17 Globemaster III

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Simulation de vol: un B-737 de CP Air en approche pour Juneau en Alaska

B-737 de CP Air en approche pour l'aéroport de Juneau en Alaska
B-737 de CP Air en approche pour l’aéroport de Juneau en Alaska

Voici une capture d’écran très légèrement éditée montrant un B-737 de CP Air en vol virtuel en direction de la piste de Juneau en Alaska. Le Boeing est conçu par la compagnie Captain Sim et le paysage est l’oeuvre des pros de la compagnie ORBX. Le système météorologique est une combinaison des trois éléments suivants: CumulusX, la sélection «Heavy snowstorm» dans FSX et les effets du logiciel PrecipitFX.

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Captures d'écran

Un Pilatus PC-21 à Kenai, Alaska (FSX)

Un Pilatus PC-21 retourne atterrir à Kenai, en Alaska, après une séance d'entraînement (FSX et Cumulus X)
Un Pilatus PC-21 retourne atterrir à Kenai, en Alaska, après une séance d’entraînement (FSX et Cumulus X)

Dans la présente photo, le Pilatus PC-21 est une création de la compagnie IRIS, alors que la scène générale (SAK) et la région de Kenai proviennent de ORBX.Les nuages sont modélisés par REX. La photo a été légèrement éditée pour modifier la luminosité générale. Le PC-21 conçu par IRIS est un excellent appareil et de nombreux angles de photos sont offerts pour les amateurs de captures d’écran. La plateforme utilisée est FSX, aidée de Cumulus X.