Parc national de la Jacques-Cartier, province de Québec 2023
En novembre, dans le centre-ville de Québec, le vert prédomine encore sur les terrains des propriétés, même si les arbres ont perdu leurs feuilles. Mais une courte excursion de vingt minutes vers le nord dans le parc national de la Jacques-Cartier permet de constater l’arrivée de l’hiver.
Méandres de la rivière Jacques-Cartier, novembre 2023
Une quinzaine de centimètres de neige recouvrent déjà le sol et, passé le kilomètre 10 dans le parc, la route devient inaccessible aux voitures. Au kiosque principal se trouve un grand stationnement pour tous ceux qui désirent continuer à pied dans les sentiers environnants. On en revient plus détendu et avec quelques photos en souvenir.
Le cliché montre une vue des terres fertiles le long du fleuve Saint-Laurent, dans la région de Kamouraska. Un observatoire public permet aux visiteurs d’admirer le panorama.
Activité de kayak de mer sur le St-Laurent près de Rivière-du-Loup.
En soirée, à Rivière-du-Loup, ces deux kayakistes profitent d’un fleuve Saint-Laurent tranquille pour s’adonner à leur sport favori.
Le fleuve St-Laurent vu de Rivière-du-Loup
Ce cliché HDR d’une unité de l’Auberge de la Pointe à Rivière-du-Loup compte sept photos superposées, pour une somme totale de 354 mégaoctets de données. Cela permet d’obtenir un ciel correctement exposé et de faire en sorte que les chambres au premier plan ne soient pas complètement obscurcies.
Rochers tachetés de orange à Rivière-du-Loup
Près du traversier Rivière-du-Loup — Saint-Siméon, les rochers prennent ici et là une couleur orangée. Cela offre un beau contraste lorsque le ciel bleu apparaît.
Le traversier vers St-Siméon, province de Québec 2023.
Le voyage s’effectue vers Saint-Siméon sur un fleuve docile. Un zoom grand-angle Canon EF 11-24mm F/4 USM autorise la capture de la scène sans déformation exagérée.
Île-aux-Lièvres et le fleuve St-Laurent au Québec 2023
Ci-dessus, on voit l’Île-aux-Lièvres à partir du traversier. Les multiples couches nuageuses créent des effets de stries sur le fleuve Saint-Laurent.
Auberge la Châtelaine Saint-Laurent, La Malbaie 2023.
Voici un cliché d’un des corridors de l’Auberge Châtelaine, à La Malbaie. On s’y arrête entre autres pour l’excellent déjeuner inclus offert au lendemain d’une bonne nuit de repos. Ici, pas de gros bacon et de patates graisseuses : seulement du « fait maison », autant pour le pain que les confitures.
Discussion entre Parisiens à l’ombre de la Tour Eiffel
Il y a dix ans cette année, je prenais cette photo de la vie parisienne en mode détente. Ce qui m’intéressait n’était pas le sujet principal que l’on voit sur toutes les cartes postales, mais la vie en parallèle normale pour les citoyens vivant à proximité d’une attraction touristique aussi connue.
Dans la photo ci-dessus, ces Parisiens se la coulent douce sur leur péniche amarrée le long de la Seine, à l’ombre de la tour Eiffel.
Vie de résidents près du Château Frontenac.
Il en va de même pour les résidents de Québec vivant à proximité du Château Frontenac. Ils trouvent le moyen de se réserver un peu de tranquillité à l’abri des touristes, installés tranquillement en tête-à-tête sur leur véranda en cette fin de journée.
Halloween à Québec, dans le district de Sainte-Foy-Sillery, en 2023.
Ci-dessus, les décorations effectuées par un résident de Sillery pour amuser les enfants du quartier pour l’Halloween. Ci-dessous, des passants dans une rue du Vieux-Québec qui semblent observés par des entités à travers une fenêtre.
Les pilotes du St-Laurent en route vers le bateau de croisière Explora 1 en 2023.
Le fleuve Saint-Laurent étant un cours d’eau assez difficile à naviguer, la loi canadienne oblige les capitaines de certains gros navires à accepter que des pilotes locaux connaissant parfaitement les particularités de la voie maritime montent à bord pour les trajets les plus risqués.
Une fois que le pilote québécois aide la capitaine Explora 1, parce qu’il s’agit bien d’une capitaine cette fois-ci, le navire poursuit sa route vers Québec en contournant l’île d’Orléans, comme le montre la photo ci-dessous. Après avoir joué son rôle de taxi des mers, la petite embarcation des pilotes du St-Laurent s’éloigne du navire et revient au Bassin Louise du port de Québec.
Le navire de croisière Explora 1 contourne l’île d’Orléans et le bateau des pilotes du St-Laurent revient au port de Québec 2023
Retour au port de Québec après un changement de pilote dans le Explora 1
Serena Melani, « première femme au monde à mener un navire de croisière hors d’un chantier naval », assure une approche en douceur du Explora 1 pour le quai 30 du port de Québec. Ce navire tout neuf a complété ses essais en mer en avril 2023 et Québec fait partie des premières destinations prévues au calendrier de l’année 2023.
Le navire de croisière Explora 1 approche Québec avec le Mont St-Anne en arrière plan. 2023.
Tous les capitaines aimeraient bien accoster au populaire quai 22, car ce dernier offre une vue parfaite sur le Château Frontenac. Mais en cette belle journée d’octobre, le Norwegian Sky occupe déjà l’endroit.
Le Norwegian Sky amarré au port de Québec en 2023.
Voici quelques photos de la nature et du Vieux-Québec pendant qu’il reste encore des feuilles dans les arbres. Cette année, les couleurs d’automne sont spectaculaires et les feuilles restent accrochées aux arbres plus longtemps, car le gel retarde de plus d’une semaine sur la moyenne normale. Cela permet de multiplier les sorties et d’emmagasiner les souvenirs!
Le roman graphique « Super canon » de Philippe Girard.
Avec « Super canon — Le marchand d’armes qui visait les étoiles », l’auteur Philippe Girard nous offre un roman graphique de très grande qualité, autant par le scénario que par le dessin et les choix de couleurs. Pour cette œuvre, il a bénéficié d’une résidence d’auteur à Liège.
Il a certainement mieux apprécié son expérience en Belgique que sa résidence d’écrivain en Pologne où il avait dû se débrouiller seul, car les hôtes n’avaient pas respecté les présentations et rendez-vous prévus à l’horaire. À l’époque, il s’était servi de sa malchance pour, malgré tout, produire un ouvrage très intéressant portant le nom de « Le Starzec — un mois à Cracovie ».
Roman graphique « Le Starzec – Un mois à Cracovie » de Philippe Girard.
« Super canon » se base sur une histoire vécue, celle de l’ingénieur canadien Gerald Vincent Bull. Bien sûr, il est impossible de retracer pas à pas la vie de cet homme et l’auteur a donc créé un personnage désigné Docteur Gerry.
À la lecture du bouquin, on réalise le talent incroyable de Gerald Bull, ce scientifique qui a révolutionné la balistique. On témoigne de son destin en dents de scie, tourmenté qu’il était entre ses rêves de jeunesse et ses ambitions sans limites.
Pour boucler ses budgets de recherche et garder sa compagnie à flot, il se transforme progressivement en marchand d’armes. Il se met au service de multiples États, dont le Canada, les États-Unis, Israël, l’Irak, l’Iran, la Chine. Ce faisant, il devient l’objet d’une surveillance constante de la part de plusieurs agences et accumule les ennemis.
Une page du roman graphique « Super Canon » par Philippe Girard.
On a de toute évidence affaire à un génie qui a à dessein bloqué toute réflexion critique quant à ses armes de destruction. Il rêve d’un canon très puissant pour envoyer des satellites dans l’espace, mais les organismes de renseignement d’autres pays ont des projets très différents pour ses canons.
Il croit naïvement qu’il pourra servir plusieurs maîtres aux intérêts divergents, sans que cela puisse lui causer le moindre problème. Cela frise le raisonnement enfantin, l’aveuglement volontaire dans le but de s’offrir la grande vie.
Ma seule réserve à propos du contenu concerne la première page du récit. Je trouve qu’il existe une ambiguïté à propos de l’Irak et les armes de destruction massive (case 5, page 3). C’était effectivement la crainte initiale soulevée par les États-Unis, mais des suivis répétés des inspecteurs des Nations Unies avaient montré que Saddam Hussein ne possédait pas de pareilles armes. On ne pouvait justifier l’invasion de l’Irak sur une telle base. Cette invasion a tout de même eu lieu, et on n’a pu trouver aucune de ces supposées armes en Irak. J’aurais souhaité que les conclusions de l’ONU soient mentionnées. Cela aurait permis que le scénario du bouquin s’établisse à partir d’une base ne laissant planer aucun doute.
Une planche du roman graphique « Super canon ».
Autrement, chose certaine, vous apprécierez ce roman graphique extrêmement bien conçu.
Pas besoin d’aller bien loin pour trouver des arbres aux couleurs d’automne magnifiques à Québec. Mais on doit cependant s’activer pour les photographier, car le spectacle ne dure pas longtemps, spécialement avec les feuilles rouges.
Le navire de croisière Norwegian Joy amarré au quai 22 de Québec en 2023.
Le navire de croisière Norwegian Joy, qui jauge près de 168 000 tonnes, fait partie des plus gros vaisseaux qui accostent dans le Vieux-Québec en automne.
Le navire de croisière Norwegian Joy amarré à Québec à l’automne 2023.
Il peut accueillir 3852 passagers et, pour le service à bord, on compte 1851 membres d’équipage, soit presque un employé pour deux vacanciers. Sa construction date de 2017. Malgré son jeune âge, il a bénéficié de rénovations en 2020.
Un passager glisse dans le tube au sommet du Norwegian Joy amarré à Québec en 2023.
Dans la photo ci-dessus, vous observez en haut à gauche un tube transparent surélevé au-dessus du pont supérieur. Au moyen d’un grossissement de la photo, on s’aperçoit que des personnes glissent à grande vitesse, la tête en bas, à l’intérieur de cette glissade d’eau. Le cliché ci-dessous vous aidera à mieux voir le type en maillot de bain rouge et bleu qui passe à vive allure. On doit régler la vitesse d’obturation de l’appareil-photo à 1/2000 pour éviter un flou de bougé.
Passager dans la glissade du Norwegian Joy en 2023.
Cette journée-là, je n’emportais qu’un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM. J’ai dû recadrer quelque peu pour grossir la photo, mais on aperçoit tout de même assez bien la scène. Une partie du tube donne au sportif l’impression qu’il plonge soudainement vers le sol, car l’installation dépasse des côtés du navire.
Recherche de matières dangereuses avant l’embarquement sur le Norwegian Joy amarré à Québec en 2023.
Pendant que les gens s’amusent sur le pont supérieur, toute une équipe s’affaire à ravitailler le navire et assurer sa sécurité. On peut même observer, dans la photo ci-dessus, un chien qui fait le tour des palettes avec son maître pour détecter les possibles produits dangereux ou illicites.
Le navire de croisière Norwegian Joy à Québec.
Voici une dernière photo du Norwegian Joy prise de l’intérieur d’une passerelle en cèdre récemment construite près du quai 22 du port de Québec. Le soleil qui filtre à travers les barreaux offre un beau jeu de lumière, le tout capté par un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM réglé sur 11 mm. On améliore encore l’effet en utilisant le mode pseudo HDR offert par les logiciels de traitement numérique.