Finalement, après quelques mois de retard, je peux enfin effectuer un premier vol en Papouasie Nouvelle-Guinée. Le vol au complet, c’est-à-dire treize captures d’écran, se trouve ci-dessus, dans la section simulation de vol, sous «vols virtuels standards». Pourquoi «standards»? Quand on connaît la difficulté de certaines pistes très courtes et difficilement accessibles de la Nouvelle-Guinée, un vol comme celui présenté ici est considéré comme relativement simple et permet à ceux qui veulent se faire la main de s’essayer dans cette région du monde. La scène se nomme AYPY Port Moresby Jacksons International et elle a été conçue par Ken Hall et Tim Harris, de la compagnie Orbx. Les détails concernant le vol se trouvent également dans la section des vols virtuels ci-dessus. Juste deux mots pour décrire l’expérience: totalement immersive. Bon vol!
Étiquette : simulation de vol
Voici une capture d’écran éditée qui a été ajoutée récemment dans la section «simulation de vol» ci-dessus, sous «photos virtuelles». Le vol virtuel a été effectué au moyen du logiciel Microsoft Flight Simulator (FSX). La scène, très bien conçue par Orbx, représente la région de Palm Springs aux États-Unis et est l’addition la plus récente à la collection des aéroports virtuels disponibles pour la région de la Californie. Quant au F14 de Dino Cattaneo, il est disponible gratuitement (consultez ma liste des liens de téléchargement gratuits). Du plaisir garanti pour les amateurs de simulation de vol!
Le MD-11 est un avion extrêmement intéressant au niveau de ses caractéristiques mais beaucoup de pilotes ont de la difficulté à être à la hauteur de ses capacités dans la vraie vie. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison qu’il y a eu beaucoup d’écrasements avec ce type d’appareil. Étant donné sa consommation élevée de carburant, FedEx commencera à s’en départir dès 2015. La seule compagnie utilisant toujours le MD-11 pour transporter des passagers est KLM. Le MD-11 est devenu tristement célèbre lors de l’écrasement du vol de Swissair 111 au large de la Nouvelle-Écosse, le 2 septembre 1998. Il effectuait la liaison New-York vers Genève lorsque l’accident s’est produit: 229 personnes ont péri dans la catastrophe.
La capture d’écran est éditée pour lui donner un aspect plus réaliste mais également pour profiter de la lumière intéressante de cette fin de journée. Différentes images, sous plusieurs couleurs de compagnie, se retrouvent dans le présent site web sous la catégorie «simulation de vol» dans la section «photos virtuelles». Un vol Mexico City vers Denver, sous FSX, sera également affiché sous peu dans la section «vols virtuels exigeants». Bonne visite!
(Histoire précédente : la licence d’instructeur de vol)
Au début des années 80, la crise pétrolière oblige les compagnies aériennes à limiter fortement l’embauche. Cela n’est pas apparent au moment où nous suivons notre formation de pilote, mais devient une réalité incontournable au moment de faire une demande d’emploi un an plus tard.
Cependant, du côté gouvernemental, la situation est bien différente. Transports Canada est à la recherche de nouveaux employés pour remplacer le personnel approchant l’âge de la retraite. La seule option qui m’est immédiatement accessible est un poste de spécialiste en information de vol (FSS). Je sais vaguement ce que cela représente, sans plus. Mais les conditions salariales et d’emploi sont autrement meilleures que celles offertes à un instructeur de vol à ses débuts. Il faut plonger.
Pour le Québec, deux examens écrits, sans aucun lien avec l’aviation, se tiennent au Pavillon Judith-Jasmin de l’Université du Québec à Montréal. En deux jours, 1500 postulants se succèdent pour tenter de réussir ces tests. Dans les semaines et mois suivants, ceux qui se sont qualifiés sont soumis à une entrevue de même qu’à des tests linguistiques, médicaux et de sécurité.
Nous sommes maintenant trois candidats du Québec à nous diriger vers l’école de Transports Canada à Cornwall pour y recevoir un entraînement théorique et pratique qui durera plusieurs mois. Il y aura trente-cinq heures de cours théorique et pratique par semaine. La pression sera continue et désirée, de façon à éliminer les candidats susceptibles de présenter des problèmes quant au stress.
Nous serons payés pour étudier. Un candidat aura droit à un emploi assuré à condition de réussir des dizaines d’examens écrits et d’évaluations pratiques, sans avoir plus de deux notes sous 80 %. Étant donné que le cours FSS 82-01 ne s’adresse pas qu’aux Québécois seulement, il ne sera pas offert en français. Le tout se fera donc dans la langue de Shakespeare et le groupe d’étudiants sera composé de Canadiens provenant de presque toutes les provinces.
L’école de Transports Canada à Cornwall n’est rien de moins qu’exceptionnelle pour celui qui est décidé à étudier et réussir.
Pour aider l’étudiant à endurer trente-cinq heures de cours par semaine et de fréquents examens, l’école dispose d’installations très intéressantes. Chaque étudiant a sa chambre privée avec service de nettoyage quotidien. Une cafétéria offre trois choix de mets pour chaque repas. Les calories peuvent être brûlées à la piscine, au gymnase, à la salle d’haltérophilie, sur les terrains de tennis ou de baseball. Un casse-croûte demeure ouvert pour les fringales de fin de soirée. Un comptoir bancaire est mis à la disposition des étudiants, de même qu’un salon de coiffure, un bar, une salle de jeux vidéo, des tables de billard, etc.
De façon à ce que l’on comprenne ce qui nous attend, on nous annonce qu’il y a traditionnellement dans chaque classe plusieurs étudiants qui ne pourront suivre le rythme et qui devront être renvoyés chez eux, malgré leurs efforts. Pour un francophone dont la vie quotidienne ne comportait pratiquement aucun usage d’une autre langue , il est évident que d’intégrer de la nouvelle théorie présentée en anglais durant sept heures et demie par jour et cinq jours par semaine devient exigeant. Je dois compenser les moments où ma concentration diminue par des études en soirée.
Il y a une bibliothèque de même que de nombreuses salles équipées de différents simulateurs conçus pour toutes les carrières envisagées par les étudiants.
Dans la cour intérieure, les étudiants peuvent apercevoir un paon et d’autres petits animaux se promener, de même qu’entendre une source d’eau couler dans des aménagements paysagers très bien planifiés. Les avantages offerts sont tout simplement renversants. Le message est clair : « Transports Canada ne vous demande que d’étudier et réussir. Pour ce qui est du reste, on s’en occupe.».
Finalement, le grand jour arrive. Les étudiants ayant réussi à se rendre jusqu’au bout célèbrent leur remise de diplôme.
Les affectations sont distribuées. Ceux qui travailleront dans les postes nordiques savent très bien que l’horaire de travail ne comprend pas de congés et donc qu’ils seront en devoir tous les jours. Le nouvel employé sera naturellement rémunéré pour les heures supplémentaires et le coût de la vie plus élevé, de même qu’il bénéficiera d’un loyer subventionné.
Mon départ est prévu sous peu pour Inukjuak (CYPH), un poste situé le long de la côte est de la baie d’Hudson, au Nunavik. La vie prendra bientôt un virage radical.
(Prochaine histoire : en route vers la première mutation : Inukjuak)
Bonjour,
Un petit ajout vite fait pour aujourd’hui, suite à un vol virtuel effectué au-dessus du Pérou avec le logiciel de simulation de vol Microsoft Flight Simulator (FSX). Quelques modifications ont été faites à la capture d’écran pour obtenir le présent résultat. La photo reflète cependant très bien l’atmosphère présente lors du vol. Pour ceux qui seraient intéressés à savoir quel était le logiciel fournissant les nuages, il s’agissait simplement de FSX lui-même, avec la sélection Orbx 5 dans la section «weather». Cette sélection donne toujours un ciel intéressant.
François
Bonjour,
Aujourd’hui, dans la section «Simulation de vol / vols virtuels standards», j’ai ajouté un vol en planeur effectué au-dessus de Monterey, Californie. Il s’agit d’un bon exercice pour les amateurs de vol virtuel. Ci-dessous se trouve une des captures d’écran prises lors du vol utilisant le logiciel FSX.
François
Mise à jour 24 octobre 2014
Bonjour,
voici une photo du Vieux-Québec prise avec un appareil Canon 5D MKII ainsi qu’une capture d’écran d’un vol virtuel sous FSX ajoutées sur le site récemment (parmi une dizaine de nouveaux ajouts). Dans les prochains jours seront publiés des articles sur 1) Bletchley Park et 2) le voyage (avec photos) du vol St-Jean-sur-Richelieu vers Edmonton, Alberta, effectué en 1981 avec un Cessna 170B.
Bonne visite,
François
Le doux problème avec le simulateur de vol, c’est qu’il y a énormément d’appareils et de fournisseurs de scènes intéressantes à travers le monde. Les amateurs ont l’embarras du choix. En général, les vols à la brunante bénéficient d’une lumière assez spéciale. Pour le présent vol, j’ai choisi une lumière froide pour rendre l’hélicoptère militaire un peu moins invitant.
Mise à jour du 19 octobre 2014
Bonjour à tous!
Plusieurs photos et articles ont été ajoutés dans les dernières semaines. La dernière addition au site se situe dans la section «simulation de vol», sous «vols virtuels standards». Il s’agit d’un vol sous FSX de Redding (Californie) vers Sekiu (État de Washington). Pour faciliter la vie à ceux qui voudraient tenter l’expérience, j’ai ajouté les vitesses d’approche et de décrochage. Le Phenom 100 est surprenant par sa facilité de pilotage car c’est un jet léger dont la vitesse d’approche est passablement réduite et qui peut donc être un excellent point de départ pour ceux qui désireraient transiter des aéronefs à piston vers les réactés. Le Phenom 100 virtuel est de Carenado et la création du territoire provient de Orbx.
François
Voici une des captures d’écran ajoutées récemment à la section simulation de vol, dans les photos virtuelles. Le Pitts Special a été conçu au Wyoming et le premier a été fabriqué en 1971. Cet aéronef a gagné plus de compétitions ouvertes aux États-Unis que n’importe quel autre type d’appareil. Tous les pilotes vantent ses réactions extrêmement rapides au moindre touché des commandes. Dans la scène actuelle, l’aéronef se trouve au-dessus de l’aéroport de Monterey, une création de la compagnie Orbx pour la plateforme FSX.
Intercepté!
La capture d’écran que vous observez n’a jamais vraiment été planifiée. Il s’agit d’une interception d’un bimoteur par un jet militaire Harrier. En m’inscrivant à une revue britannique de simulation de vol, j’ai reçu en supplément ce jet militaire virtuel. Alors que je me familiarisais avec l’appareil lors d’un vol sous FSX, j’ai aperçu au loin un petit point blanc en mouvement. Il s’agissait d’un des nombreux aéronefs virtuels générés au hasard par le programme du simulateur de vol de Microsoft. L’idée de simuler une interception et de voler en formation avec un aéronef inconnu était trop forte pour ne pas tenter l’expérience. En quelques minutes, l’autre aéronef avait été rejoint. Il ne s’agissait plus maintenant que d’ajuster la vitesse du Harrier exactement sur celle du bimoteur, et de se rapprocher progressivement. La photo représente le résultat final de cette petite rencontre. Le paysage sous les aéronefs est une création ORBX.