Le roman graphique « Le murmure de la mer » se veut un hommage au travail de l’équipage de l’Ocean Viking, ce navire de sauvetage du groupe SOS Méditerranée. Sa mission consiste à secourir les migrants quittant le nord de l’Afrique, particulièrement l’enfer libyen.
Ces derniers se retrouvent en surnombre sur des embarcations de fortune et dérivent pendant des jours au milieu d’une mer Méditerranée parfois déchaînée. Souvent, les radeaux frôlent les plateformes pétrolières libyennes. De jour comme de nuit, les garde-côtes poursuivent les migrants et les ramènent en Lybie de brutale façon.
Après que sa première tentative de participer à un sauvetage ait été bloquée, l’auteur monte à bord de l’Ocean Viking en 2020 comme journaliste, dessinateur et membre d’équipage. Il participe directement aux opérations de récupération et relate son expérience à travers de très beaux croquis et de touchantes photos.
Le lecteur constate la très grande discipline et les préparatifs requis pour effectuer des sauvetages de façon ordonnée et sécuritaire pour tous. La sentimentalité n’a pas sa place quand on procède à la récupération de migrants en crise. Toute procédure non respectée peut engendrer des décès supplémentaires, incluant ceux des membres d’équipage.
Nous témoignons des succès et des échecs de l’équipage dans ses tentatives de rescaper le plus de gens possible. Les marins de l’Ocean Viking font face à des blocages administratifs de l’Italie qui cherche à limiter l’arrivée considérable de réfugiés.
Parmi ces tentatives de nuire aux interventions de secours, on note en premier l’obligation du navire de rester à quai pendant de longues périodes pour les raisons les plus diverses.
Vient ensuite l’obligation de transférer les nouveaux migrants dans des ports éloignés de la position du Ocean Viking. Ces ports sont volontairement choisis par le gouvernement italien pour engendrer des frais de carburant et des délais importants entre chaque opération de secours. Ces tracasseries empêchent le sauvetage de milliers de réfugiés.
On doit cependant se questionner sur la participation des autres États au moment d’admettre les migrants. Est-ce l’affaire seulement de l’Italie ? L’infortune des habitants de pays défavorisés à cause d’une dictature impitoyable, des changements climatiques ou de la pauvreté accélérée par le pillage des richesses demeure la responsabilité de tous.
Une fois les réfugiés sur le bateau, l’équipage doit encore s’activer à les sécuriser, les soigner, les préparer pour un transfert vers leur prochaine terre d’accueil. On connaît tous l’histoire de ces navires qui ont récupéré des centaines d’Africains en difficulté et qui demeurent immobilisés pendant des semaines en attendant une autorisation pour transférer les rescapés sur un nouveau territoire. Pourtant, le droit de la mer est clair : tout capitaine de vaisseau qui apprend que des êtres humains sont en péril sur un plan d’eau doit porter assistance.
Bref, une lecture passionnante et informative qui augmente notre connaissance des défis que doivent relever les équipages qui décident de porter secours aux personnes en danger sur la mer Méditerranée.
Bienvenue dans la deuxième et dernière partie de « Tintin et l’île noire ». La photo ci-dessus montre les nuages presque complétés. Les régions de ciel en jaune ont posé un problème, car, une fois sur la toile, la couleur est devenue trop sombre en séchant. J’ai dû trouver une recette de jaune plus pâle que celle de la couverture originale pour qu’en séchant la couleur devienne plus foncée et rejoigne celle de l’album.
La photo ci-dessus montre la progression du château et de l’île, mais cette fois avec les oiseaux en prime. Hergé a dessiné beaucoup d’oiseaux noirs autour du château, ce qui ajoute à l’air sinistre de l’endroit. Mais il a aussi pensé à dessiner deux oiseaux plus gros au premier plan, dont un qui semble se diriger vers Tintin.
Le tableau avance rapidement. J’y ai déjà travaillé près d’une centaine d’heures pour me rendre à ce stade. La mer a reçu toutes ses touches de peinture noire pour former l’apparence de vagues.
La photo ci-dessus donne une idée de la grandeur du tableau. On doit souvent poser le tableau sur une table pour peindre les éléments qui nécessitent une très grande précision.
En arrière-plan sur la photo, on aperçoit à la télévision un journaliste de la chaîne canadienne de nouvelles RDI. Il commente la situation de blocage des rues à Ottawa par des camionneurs durant la pandémie de Covid-19. Les protestataires se battent pour leurs droits, mais ne respectent pas les droits des citoyens d’Ottawa qui, pendant des semaines, se retrouvent prisonniers de leur quartier. Le gouvernement canadien mettra finalement un terme à la situation en invoquant la Loi sur les mesures d’urgence avec, en prime, une poursuite de 306 millions de dollars intentée par les résidents contre les manifestants.
Ci-dessus se trouve le tableau une fois complété. Vous noterez que les tons de blancs de la barque diffèrent à l’arrière et sur le côté. On retrouve du blanc combiné avec du noir et une touche de jaune pour le côté de la barque, plutôt que le blanc pur requis pour l’arrière. Ce n’est qu’à force d’effectuer des essais de couleurs que je me suis rendu compte de la nécessaire présence du jaune.
Les vagues aplaties par la barque ne sont plus que des bouillons de forme arrondie derrière l’embarcation. Cependant, sur les côtés, l’apparence diffère car le mouvement du bateau casse les vagues : Hergé s’assure donc d’un traitement différent de l’écume. Il a pensé à tout, comme d’habitude !
Il est maintenant temps de passer à un autre projet, possiblement « Blake et Mortimer » ces héros de Edgar P. Jacobs, ce grand maître du style de la ligne claire qui a initialement travaillé avec Hergé.
Glénat vient d’ailleurs de publier un livre sur le sujet, dont le titre est : Edgar P. Jacobs le rêveur d’apocalypes. Si le sujet vous intéresse…
Dans la photo ci-dessus, vous avez certainement reconnu Tintin habillé en Écossais alors qu’il fait face au méchant docteur Müller. Ces deux personnages font partie de l’album de bandes dessinées Tintin et l’île noire . Les Francophones ont probablement tous lu cet album dans leur jeunesse. Et, même devenus adultes, certains d’entre nous (j’en suis) avons revisité cette œuvre de Hergé pour y rechercher des détails qui nous ont forcément échappé jadis.
Les restrictions et le confinement liés à la pandémie de Covid-19 m’ont permis de consacrer davantage de temps au dessin et à la peinture. J’ai décidé de recopier la couverture de l’album de Tintin « L’île noire » en employant de l’acrylique.
Le dessin à l’échelle d’un album Tintin se rapproche d’un ratio 2 : 3 et donc le format 24 pouces par 36 pouces faisait parfaitement l’affaire. Ci-dessous, on peut comparer la différence d’échelle entre le livre original et le dessin en devenir.
Un crayon à mine 2H pour le dessin sur la toile exigera moins de travail au moment d’effacer les traits les plus évidents et de poser la peinture. Celui que j’ai utilisé (HB) était trop foncé et a demandé plus d’attention que prévu.
Reproduire un album de Tintin nous amène à constater progressivement le génie de Hergé, ce créateur belge. On s’attarde sur ses choix éditoriaux, la composition, les angles. Dessiner les rochers de l’île noire et leurs ombres est, à cet égard, très révélateur.
Dans la photo ci-dessus, Tintin se dirige vers l’Île noire. On le sent anxieux, d’où sa posture légèrement penchée vers l’avant. Il scrute l’île droit devant. Hergé aurait pu le dessiner bien droit sur son bateau, confiant. Il a choisi de le positionner comme étant plutôt observateur d’une situation problématique. De même, Milou nous regarde avec un air inquiet et on doit répéter exactement son expression pour ne pas changer l’atmosphère de la scène.
Il manque encore les oiseaux noirs autour de l’île, dont un semble se diriger tout droit vers Tintin. Vous les verrez dans le prochain article : ils sont nombreux, noirs et ne semblent pas très amicaux.
Le ciel, quant à lui, n’est pas couvert de jolis cumulus mais plutôt de nuages striés et effilés envahissant l’horizon, plusieurs ayant l’apparence pointue d’une dague. Placés de façon oblique à travers la couverture pour plus de dynamisme, Hergé leur a également donné une forme légèrement circulaire.
Au moment de peindre les lettres, on se rend compte des choix éditoriaux de Hergé. Plusieurs de ces particularités exigent notre attention, dont la lettre « O » qui n’est pas ronde mais ovale et penchée sur le côté. Également, Hergé aligne les deux mots du titre à droite et cela a une incidence au moment de calculer les espaces entre les lettres.
En essayant de reproduire exactement une couleur, on doit effectuer plusieurs essais pour découvrir la recette. Souvent, on combine trois ou quatre couleurs afin d’en arriver à un résultat satisfaisant. Et lorsque la tonalité nous satisfait, une surprise nous attend : une fois posée sur la toile, la peinture acrylique change de couleur et devient beaucoup plus foncée en séchant. Tenter de prévoir le résultat après séchage devient nécessaire pour éviter d’avoir à recommencer.
Deux avions sont entrés dans les tours jumelles. Nous avons vu et revu ces images. Un Boeing 757 a également foncé dans le Pentagone. Du moins, c’est ce qui a été véhiculé depuis 2001. Je savais que je verrais éventuellement des vidéos de l’avion arrivant sur le bâtiment et des photos crédibles des restes du Boeing 757, comme pour tous les gros écrasements à travers la planète. Malgré les dizaines de caméras de surveillance du Pentagone et des bâtiments à proximité, et les reporters accourus sur place, il n’y avait aucune photo crédible ni aucun vidéo montrant des restes de 757. Les années ont passé, mais toujours rien du côté du Pentagone. Cela a soulevé ma curiosité.
Je savais que le gouvernement américain avait tout intérêt à montrer ces images, comme il l’avait fait pour les tours jumelles. Et pourtant, avec le Pentagone, il n’y avait rien. On voyait bien un petit trou dans le bâtiment, mais rien d’autre. J’ai alors voulu en savoir un peu plus sur ces attentats et parmi les livres et documents consultés, il y avait celui écrit par Éric Raynaud.
Éric Raynaud est un journaliste d’investigation français qui a écrit sur des personnalités comme Ingrid Betancourt, Benazir Bhutto, Pierre Bérégovoy et autres. Il a travaillé dans la presse quotidienne durant vingt ans avant de devenir indépendant. Dans son livre intitulé « 11 — Septembre : les vérités cachées », l’auteur aligne des faits, des études et des témoignages incontestables et vérifiables par le lecteur. Il offre en bas de page les sources et les références originales à tous les médias. Cela inclue des livres, des entrevues, des articles de journaux, des programmes télévisés, des vidéos et de très nombreux liens internet.
Voici quelques-uns des sujets dont il est question dans son livre. Je ne peux qu’en faire un résumé très succinct ici :
Pentagone : identification des pièces retrouvées d’un appareil
L’auteur mentionne que « la Commission d’enquête établira que l’on a retrouvé qu’une partie d’un moteur, et présentera pour preuve une photo totalement inadéquate ». Il ne s’agit pas d’un morceau de moteur de 757, mais d’autre chose. Un indice nous est donné lors d’un autre passage du livre où l’auteur cite Barbara Honegger (ancienne conseillère du président des États-Unis en matière d’analyse politique entre 1981 et 1983) lors d’une interview : « Des débris trouvés dans le Pentagone ont été identifiés comme étant des pièces de compresseurs d’un moteur turbo JT8D, utilisés pour les avions de combat A-3 Sky Warrior […] ».
Pentagone : où est le Boeing 757?
Il y a plusieurs autres problèmes d’envergure, dont le manque évident d’autres pièces d’importance. Leur absence est constatée, sans pouvoir expliquer les raisons. Bob Pugh est un reporter comptant vingt-cinq années d’expérience et il est le premier reporter à arriver sur les lieux, cinq minutes après les pompiers. Quand il est interrogé par d’autres médias sur ce qu’il a vu, il déclare : « Je cherche des débris, l’épave, je ne vois rien de reconnaissable… je ne trouve pas une pièce de quoi que ce soit que je puisse reconnaître. Je ne vois pas la queue. Je ne vois pas les roues. Je ne vois pas les moteurs. Il n’y a pas de sièges… il n’y a pas de bagages. » L’auteur signale : « on n’a rien retrouvé de ce qui aurait pu ressembler de près ou de loin à des débris de long-courrier ».
Pentagone : aucun numéro de série, aucun train d’atterrissage et pas de moteurs de 757
George Nelson, Colonel de l’US Air Force, a de l’expérience directe en tant qu’enquêteur lors des accidents d’avion. Il déclare que le feu résultant d’un écrasement d’avion ne peut détruire toutes les pièces capitales comme le train d’atterrissage ou les moteurs, et ne peut faire disparaître tous les numéros de série. Il dit : « Je répète : c’est impossible […]. N’importe quel enquêteur rationnel et objectif ne pourrait que conclure une chose : aucun Boeing 757 n’a percuté le Pentagone, contrairement à ce qu’on affirme ».
Pentagone : présence d’uranium appauvri sur le site où le bâtiment a été endommagé
Une autre découverte surprenante a été faite par deux scientifiques Leuren Moret et Janette Sherman. Leuren Moret a fait carrière dans le domaine nucléaire. Elle a entre autres travaillé en Californie dans une équipe du Livermore Nuclear Weapons Laboratory. Elle dit : “Ce qui s’est passé au Pentagone m’a paru hautement suspect. Ça m’a conduit à envisager l’utilisation d’un missile à uranium appauvri, et à effectuer des recherches immédiates avec ma collègue et grande amie, la Dre Janette Sherman. Cette dernière est allée prendre des mesures à l’aide d’un compteur Geiger, très peu de temps après l’écrasement. À une quinzaine de kilomètres, sous vent dominant en provenance du Pentagone, elle a relevé des traces de radiations huit à dix fois supérieures à la normale…” ». Elles apprenaient, quatre ans plus tard, que d’autres experts avaient également relevé de tels taux à l’endroit où le Pentagone avait été endommagé.
WTC7 (bâtiment 7) : des bombes explosent dans les étages inférieurs.
De nombreux témoins ont entendus de puissantes explosions dans les sous-sols des deux tours et du bâtiment 7 (WTC7), et cela même pendant que les tours jumelles étaient encore debout.
Barry Jennings, le directeur adjoint du Département des services d’urgence de la ville de New York est resté prisonnier dans les étages supérieurs du bâtiment 7 : il ne pouvait plus descendre, car les étages inférieurs avaient été soufflés : « Arrivés au sixième étage, le sol de l’escalier sur lequel nous étions a disparu! Il y a eu une explosion et le sol a disparu… le palier avait cédé. Je me suis retrouvé là, suspendu en l’air! J’ai dû regrimper et remonter au huitième… l’explosion s’était produite en dessous de nous… et quand ça a explosé, ça nous a projetés en arrière… les deux immeubles [les Twin Towers, NdA] étaient encore debout… nous sommes restés coincés là des heures. J’y étais encore lorsque les tours jumelles se sont effondrées ».
Ce témoin capital est cependant mort deux jours avant sa comparution. Son témoignage aurait contredit la version principale. Le rapport de la Commission d’enquête ne contient pas le nom WTC7 en six cents pages.
Tours jumelles : des bombes explosent dans les sous-sols.
William Rodriguez, un employé de vingt ans d’expérience, se trouvait au niveau B1 de la tour WTC1. Il signale qu’il y avait six sous-sols, appelés B1 à B6. Il y a eu une explosion tellement forte, entre les niveaux B2 et B3 qu’elle les a soulevés du plancher. Quelques instants plus tard, ils ont entendu un autre BOUM et c’est l’avion qui arrivait dans la tour. Beaucoup d’autres témoignages, visibles également sur vidéos, font état de la surprise des employés et pompiers quant à toutes les explosions en série qu’il leur est donné d’entendre.
De quelle façon les deux tours sont-elles construites?
Neuf mois avant les attentats, un des concepteurs, Franck Martini explique la façon dont les tours ont été pensées. Il savait qu’un écrasement avait déjà eu lieu contre l’Empire State Building durant la Seconde Guerre mondiale. Un bombardier, perdu dans le brouillard, avait frappé de plein fouet l’édifice (qui était resté debout). Sachant désormais qu’un avion à réaction pouvait entrer par erreur à haute vitesse dans les nouvelles tours qui seraient construites, il explique que « les réseaux d’armature d’acier sont conçus comme une “moustiquaire”. Un avion qui entrerait en collision avec une des tours aurait ainsi l’effet d’un stylo qu’on enfoncerait à travers une moustiquaire : le trou reste, mais la structure globale autour ne change pas. Les Twin Towers (WTC1 et WTC2) sont conçues pour résister à l’impact d’un avion de ligne, voire plusieurs… ».
Et si les architectes s’étaient penchés sur la possibilité d’une ou de plusieurs collisions contre les nouvelles tours, ils savaient qu’après le crash, le carburant s’enflammerait. Il n’y a pas de surprise ici.
Le point de fonte de l’acier
L’acier fond à 1538 degrés Celsius. Selon Thomas Eagar, professeur de physique des matériaux au renommé MIT, un feu de kérosène engendre des températures entre 870 et 930 degrés. L’auteur signale : « En 2008, un ingénieur ayant participé à l’enquête de la FEMA avouera même que les études menées n’ont pu démontrer de manière certaine que les incendies avaient provoqué des températures supérieures à 300 ou 400 degrés […]. »
Le taux de chute anormal des bâtiments
Les tours se sont écroulées à la vitesse de la chute libre. Entre 9 et 10 secondes selon les observateurs, ce qui est totalement impossible sans l’aide d’accélérants. Le scénario le plus pessimiste, appliqué à la théorie de l’écroulement en « piles d’assiettes », nécessite un minimum de 21 secondes… L’auteur écrit : « De nombreux calculs d’experts tournent autour de trente à quarante secondes ».
Voici ce qu’en dit Kevin Ryan, de Underwriter Laboratories, une institution très connue aux É.-U. : « Nous avons bien testé le plancher, à l’aide de modèles fidèlement reconstitués, en août 2004. Ces tests ont totalement réfuté la théorie principale, la « pancake theory » […] Des mois plus tard, le gouvernement a publié une mise à jour de ses propres conclusions, indiquant non seulement l’absence d’effondrement des planchers, mais aussi que les examens des prélèvements dans les zones incendiées avaient prouvé que les températures… étaient très basses ».
Nous revenons donc à la chute libre inexpliquée. Ou plutôt « aux » chutes libres inexpliquées. Des bâtiments aussi gigantesques s’écroulant 1) totalement, sans laisser de parties majeures intactes 2) de façon parfaitement verticale et 3) à la vitesse de la chute libre attirent l’attention et les commentaires des experts en démolition contrôlée. Sur ce sujet, les témoignages ne manquent pas non plus.
En 2009, une découverte capitale de scientifiques danois bouleversera bien des idées reçues.
2009 : Niels Harrit et la nanothermite
En 2009, Niels Harrit, un chercheur scientifique danois de renommée internationale, écrit un article dans la revue Open Chemicals Physics Journal. Le bureau éditorial de cette revue compte une centaine de scientifiques provenant de cinq continents. Le titre de l’article, écrit en collaboration, s’intitule : « Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe ». Ils sont ainsi neuf scientifiques à dévoiler qu’ils ont trouvé de la nanothermite, un explosif de dernière génération extrêmement puissant, dans les cendres du World Trade Center.
« Suivant l’utilisation qu’on en fait, elle peut soit être un explosif surpuissant, soit fondre le métal à grande vitesse ». La thermite est connue depuis longtemps, mais la nanothermite est beaucoup plus récente. Et plus le mélange est fin, plus sa puissance est grande : « De la thermite à l’échelle microscopique, donc, qui en démultiplie la puissance, pourtant déjà énorme ».
Niels Harrit déclare ainsi : « Activée pour fondre l’acier, par exemple, la nanothermite passe en une fraction de seconde de la température ambiante à 2500 degrés… l’acier, lui, fond à un peu plus de 1500 degrés. Je vous laisse conclure… ». L’auteur s’explique enfin « les mares de métal en fusion trouvées dans les décombres des tours jumelles et du WTC7, que les pompiers new-yorkais ont mis deux mois et demi à neutraliser définitivement ».
Nous apprenons ainsi que la nanothermite est « fabriquée sous licence, à usage exclusif de l’armée et sous le sceau du secret defense ». L’auteur relate une entrevue où Niels Harrit signale qu’il faut dix tonnes de nanothermite pour occasionner la chute des tours. Et comment faire entrer dix tonnes de ce produit dans des endroits aussi sécurisés? Il signale qu’il faut s’intéresser à la compagnie responsable de la sécurité, dont le directeur de la société était le frère du président Bush et dont le directeur général était leur cousin.
Le sénateur Tom Daschle s’est plaint à plusieurs reprises, et sur plusieurs plateformes des problèmes d’obstruction qu’il rencontrait de la part de Dick Cheney et du président Bush, qui lui demandaient de ne pas enquêter et même de faire arrêter l’enquête du Congrès.
Les fonds alloués à la nouvelle Commission d’enquête indépendante de 2004
L’auteur mentionne que pour aller au fond des choses concernant le scandale sexuel impliquant Bill Clinton, une somme de 100 millions de dollars a été dépensée. Pour connaître ce qui s’est passé lors du 11 septembre 2001, la Commission d’enquête s’est vue octroyer 3 millions de dollars. Ce n’est qu’après des protestations en règle que ce montant a finalement été révisé à 14 millions. Trois mille Américains ont perdu la vie dans cette tragédie et il faut se battre pour obtenir plus de trois millions de dollars…
Les omissions de la Commission d’enquête indépendante
La Commission semble avoir trouvé une façon assez simple de gérer les cas des témoignages les plus embarrassants : lorsqu’un tel cas se produit, plutôt que de l’inscrire dans le rapport et de soulever des questions encore plus troublantes, le sujet est tout simplement évité. Il n’y a rien d’écrit. Ainsi, en 600 pages, on ne trouve pas de mention du fameux bâtiment 7, dont les étages inférieurs avaient commencé à sauter avant l’arrivée des avions dans les tours.
On ne trouve pas non plus le témoignage du ministre des Transports Norman Mineta quant aux faits et gestes (et aux paroles) de Dick Cheney avant les attentats. Mineta était pourtant un témoin direct, il était dans la même pièce que Cheney. Éric Raynaud nous relate les paroles de Mineta et il est certain que si ces propos s’étaient retrouvés dans le rapport de la Commission, cela aurait occasionné une crise sans précédent.
Il y a eu plusieurs témoignages recueillis par le FBI concernant le fait que quelque chose de plus petit qu’un Boeing 757 avait frappé le Pentagone. On ne retrouve rien de cela dans le rapport de la Commission.
À ce sujet, vous pouvez consulter un article du Washington Post daté du 2 août 2006 et signé par Dan Eggen : « 9/11 Panel Suspected Deception by Pentagon Allegations Brought to Inspectors General ». Un autre livre écrit sur le sujet en 2009, dont l’auteur John Farmer est un ancien procureur général de l’État du New Jersey, peut également être consulté : « The Ground Truth : the story behind America’s Defense on 9/11 ». Il y déclare : « le public a été sérieusement trompé, concernant ce qui s’était passé le matin des attaques ».
Les délits d’initiés
De nombreux délits d’initiés ont eu lieu, à partir du 6 septembre, soit cinq jours avant l’attentat. Ils impliquaient la prise de milliers de « put option » de vente sur United Airlines, American Airlines, de même que sur les géants de la réassurance tels que Munich Re et AXA et sur des compagnies financières touchées telles que Morgan Stanley, Merrill Lynch, Bank of America, etc. Cependant, d’énormes quantités d’achats d’action de Raytheon, le fabriquant d’armement militaire, eurent lieu juste avant les attentats. Il y eut une enquête, mais on ne révéla aucun détail.
Le cas Oussama Ben Laden
Le chapitre 8 du livre porte sur des détails étonnants quant à Oussama Ben Laden. Des informations qui ont très peu circulé et qui remettent en question plusieurs vérités reçues à son sujet. Il est fait référence au fait que tout de suite après l’attentat, Ben Laden a nié en être l’auteur. Normalement, un attentat est revendiqué avec fierté par tout groupe terroriste. Ce n’est pas le cas ici. Je me souviens d’avoir vu ce reportage où Ben Laden nie être derrière ces attentats. Des détails sont donnés dans le livre d’Éric Raynaud sur les raisons pour lesquelles Ben Laden n’aurait pas été derrière les attentats.
À ce sujet, le lecteur peut, par exemple, prendre connaissance du témoignage de Bénazir Bhutto, celle-là même qui revenait dans son pays, le Pakistan, pour tenter de le diriger une nouvelle fois : « Oussama Ben Laden a été assassiné, par un ancien membre des services secrets pakistanais, Omar Sheikh ». Le lien était disponible sur dailymotion.com. Le nom d’Omar Sheikh revient souvent lorsqu’il est question des attentats.
Quelques semaines après s’être ouverte sur ce sujet délicat au journal Al Jazeera en 2007, c’est Bhutto elle-même qui était assassinée. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à s’être ouverte sur le sujet. Un ancien très haut responsable de la CIA, David Baer, confirme également à Persian CNN, en 2009, que « Ben Laden est bien mort depuis plusieurs années, et que les vidéos et enregistrements sonores qui sont diffusés épisodiquement sont bien évidemment des faux… ». (www.persiancnn.com).
Le livre rapporte que l’Institut suisse d’intelligence perceptuelle artificielle Dalle Molle s’est penché sur des messages supposément enregistrés et envoyés aux médias par Ben Laden au cours des années. Le résultat : « Aucun des enregistrements fournis par la CIA ou Al Jazeera correspond à la voix réelle de Ben Laden ».
United 93
Quelques pages sont consacrées au vol United 93, un sujet qui a suscité beaucoup de commentaires. On y parle de témoins visuels qui voient un avion exploser en vol et aussi de l’histoire officielle qui veut que l’avion se soit plutôt écrasé. « Le gros, l’énorme problème, est que les secouristes, pompiers, témoins, et même le maire de Shanksville, assez vite sur les lieux, ont effectivement trouvé un cratère, mais… absolument vide ».
Je m’intéresse à l’aviation depuis toujours. Avide de comprendre ce qui s’était passé, j’avais rapidement consulté les vidéos rendues rapidement disponibles par les médias. Il n’était alors pas encore question de conspiration. Les reportages se faisaient en direct. Tous les journalistes faisaient de leur mieux pour décrire les scènes. Il fallait voir ce fermier vivant tout près du site et qui était accouru sur les lieux. Il anticipait, comme n’importe qui, de voir de multiples cadavres ici et là. Mais il parlait à la caméra en disant qu’il n’y avait personne. Il ne comprenait pas comment c’était possible.
Il fallait également entendre ce reporter, à bord d’un hélicoptère d’une chaîne américaine de nouvelles. La caméra de l’hélicoptère pointait vers le site supposé de l’écrasement. Tous les téléspectateurs pouvaient voir la même scène que le reporter tentait de décrire. Mais il n’y avait à peu près rien à commenter. Nous ne pouvions rien voir qui ressemblait à ce que nous sommes habitués de voir lors d’un écrasement. Et Dieu sait que nous en avons vu à travers les années. Le reporter bafouillait, il improvisait pour tuer le temps.
Conclusion
À travers toutes les citations et les références offertes tout au long du livre, dont certaines de David Ray Griffin, l’auteur amène le lecteur à comprendre les faits suivants : pour assurer leur domination mondiale, les États-Unis avaient besoin de contrôler les vastes réserves de pétrole de l’Asie Centrale. Il y a eu en juillet 2001 une rencontre entre des représentants américains et des talibans. Les discussions ont porté sur le désir des Américains de construire un oléoduc avec le consentement des talibans. Le projet ayant été refusé par les talibans, ces derniers ont été avisés qu’une guerre contre eux débuterait en octobre 2001. Pour qu’une guerre débute ainsi à l’étranger, il fallait que la population américaine soit derrière son gouvernement. Pour s’assurer de cet appui, plusieurs penseurs néoconservateurs comme Zbigniew Brzezinski et Philip Zelikow avaient souligné, au cours de décennies différentes, qu’un nouveau « Pearl Harbor » serait nécessaire.
Je comprends de ce livre qu’un attentat sans impact visuel très fort ne pouvait mobiliser la population américaine et faire en sorte que cette dernière appuie une guerre en territoire étranger. Les avions qui frappent les tours, mais surtout et avant tout, les tours qui s’écroulent, constituaient ce nouveau « Pearl Harbor ». L’écroulement des tours pourrait être joué et rejoué par tous les médias, renforçant l’impact désiré.
Il fallait cependant avoir l’assurance que les tours s’écrouleraient toutes, et complètement, pour s’assurer d’un impact visuel significatif. Étant donné que la majorité des téléspectateurs ne noteraient certainement pas que les bâtiments tombent tous à la vitesse de la chute libre, une partie du problème était déjà réglée.
Cependant, il y avait un autre obstacle majeur : les tours avaient été bâties de façon à ce que plusieurs avions de ligne puissent les frapper sans entraîner leur destruction totale. Une aide supplémentaire était requise. D’où tous ces témoignages d’explosions multiples dans les bâtiments, jusque dans les sous-sols, rapportés par les pompiers et autres travailleurs présents, et ce avant même que les avions aient frappé les bâtiments. Et tout cela sans compter la découverte, en 2009, de la nanothermite dans les cendres des bâtiments par Niels Harrit et son équipe. Cette nanothermite assurait la fonte de l’acier là où cela était nécessaire. Elle transformait désormais l’acier en un métal plus mou que le beurre.
Le fait de suggérer que Ben Laden était toujours en vie, malgré son décès annoncé par plusieurs personnalités politiques ou du renseignement, autorisait le public américain à se concentrer sur un ennemi public numéro 1. Il n’y avait plus de dilemme moral à autoriser des frappes en Afghanistan, supposément pour traquer les auteurs des attentats. Avec les années, ce sont plutôt les talibans qui sont devenus le sujet de conversation dans ce conflit. La guerre promise contre les talibans a eu lieu.
Il reste au lecteur à se faire une idée sur ces informations. Comme sujet controversé, on ne pourrait trouver mieux. Si vous désirez pousser votre recherche un peu plus, les livres ne manquent pas. Outre le volume d’Éric Raynaud, publié en français, il ne fait aucun doute que les analyses et recherches du théologien David Ray Griffin, initialement publiées en anglais sous « 9/11 Contradictions, An Open Letter to Congress and the Press (ISBN: 978-1-56656-716-9), pourront vous surprendre. Il y a également plusieurs documentaires sur le sujet, dont le plus connu, disponible sur You Tube : 2014 New Loose Change 3rd Edition.
Les attentats du 11-Septembre sont les seuls où il n’est pas acceptable d’être curieux. Ici, pas de juste mesure, c’est noir ou blanc. Vous êtes soit du côté du gouvernement, ou vous êtes un conspirationniste. Comme Bush l’a si bien dit: « You are either with us, or you are against us ».
Titre : 11 — Septembre : Les vérités cachées Auteur : Éric Raynaud Éditions Alphée /Jean-Paul Bertrand Copyright 2009 ISBN: 978 2 7538 0481 4 (www.editions-alphee.com)