Catégories
Roman graphique et bandes dessinées

Warbirds : B-25 Mitchell : Tonnerre sur Tokyo

Bande dessine de la srie Warbirds: B-25 Mitchell - Tonnerre sur Tokyo
Bande dessine de la srie Warbirds: B-25 Mitchell – Tonnerre sur Tokyo

Cette bande dessine publie en 2023 constitue la troisième de la srie Warbirds, aux ditions Soleil.

Le 18 avril 1942, quelques mois après le raid sur Pearl Harbor, seize bombardiers B-25B Mitchell dcollent du nouveau porte-avions Hornet pour une attaque-surprise sur cinq villes japonaises. Il s’agit en fait d’une mission connue sous le nom de « Raid Doolittle ».

Ces machines qui ne sont pas conçues pour oprer partir d’un porte-avions ne pourront rejoindre leurs cibles et revenir bon port en scurit, faute de carburant suffisant. Tous les pilotes en sont parfaitement conscients et se portent volontaires.

La flotte de seize appareils, commande par Jimmy Doolittle, atteint avec succès son objectif visant semer la confusion chez l’adversaire et montrer que le Japon demeure vulnrable pour des attaques-surprises. Les Japonais se demandent comment des bombardiers amricains ont pu atteindre et frapper leur pays ? D’où sont-ils dcolls ? Ils savent bien que les B-25 Mitchell ne sont pas conçus pour dcoller d’un porte-avions et qu’ils demeurent incapables de s’y poser.

Le gnie de l’intervention tient la combinaison de multiples dcisions très risques qui, ensemble, surprennent l’ennemi. Premièrement, faute de pouvoir faire atterrir les avions sur le Hornet, on les installe avec une grue, en sachant bien que jamais ils ne reviendront sur le navire.

De plus, on entraîne les commandants de bord dcoller sur des distances impensables pour eux, au moyen d’une technique pousse l’extrême. Le dplacement rapide du vaisseau amliore la composante de vent de face si indispensable pour des manœuvres aussi prilleuses.

Les pilotes doivent faire preuve d’une très grande maîtrise pour respecter la trajectoire de dpart sur une plateforme qui bouge de gauche droite en pleine tempête. On doit absolument viter les bâtiments sur le côt du Hornet et l’cart disponible entre le bout de l’aile et la tour du navire ne dpasse pas deux mètres. Malgr tous les obstacles, l’ensemble des B-25 russit dcoller. Ce sera une mission sans retour vers le Japon.

Doolittle pilote le premier B-25 qui dcollera du porte-avions. Il ne bnficie que d’une très petite portion du pont pour s’excuter, car il y a encore quinze autres bombardiers qui attendent leur tour pour s’envoler. Le deuxième pilote quitter le pont vite de justesse un amerrissage, alors que l’appareil s’enfonce lgèrement et qu’une roue du train d’atterrissage touche l’eau. Mais l’avion gagne juste assez de vitesse pour demeurer en l’air.

Les bombardiers et quipages connaissent des sorts diffrents, une fois les pilonnages effectus sur les objectifs japonais. Les auteurs concluent ainsi : « Le raid dtruisit 112 bâtiments et fit 87 morts, en environ 6 minutes. […] La destruction de 15 des 16 B-25, incapables de rejoindre un terrain chinois pour s’y poser, fut tout de même dplorer, le 16e B-25 ayant atterri sans encombre en URSS. À dplorer aussi la mort accidentelle de trois aviateurs (avions 3 et 6) et la capture de 8 autres (avions 6 et 16) par les Japonais, dont 4 ne revinrent jamais au pays, 3 ayant t excuts comme “criminels de guerre” et le 4e tant mort en captivit. Bien pire encore, les Japonais se vengèrent des Chinois, qui avaient aid tous les aviateurs survivants, en organisant le massacre d’environ 250 000 civils dans les provinces du Zhejiang et du Jiangxi alors sous leur contrôle. Ce qui laissera des traces… ».

Des tests d’atterrissage et de dcollage sur un autre porte-avions, le Forrestal, ont aussi t effectus des dcennies plus tard avec un C-130 Hercules. J’ai tent de reprendre l’exprience en simulation de vol. Le vol se trouve dans la section « vols virtuels exigeants » de mon blogue. Le Forrestal n’tant pas disponible sous forme virtuelle, je me suis servi du porte-avions USS Enterprise.

Cliquez sur le lien pour d’autres bandes dessines et romans graphiques sur mon blogue.

Titre : Warbirds : B-25 Mitchell : Tonnerre sur Tokyo

Auteurs : Richard D. Nolane et Vladimir Aleksic

Editions : Soleil/D. Nolane/Aleksic

ISBN : 978-2-302-09745-2

© 2023

Catégories
Simulation de vol

Un bimoteur BE-58 atterrit sur un porte-avions.

Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford
Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford

Voici un vol virtuel effectu sur un simulateur de vol en utilisant le logiciel Microsoft Flight Simulator. Un Beech Baron BE-58 a quitt il y a quelques minutes l’aroport de Key West en Floride (KEYW) pour se diriger vers le porte-avions CVN78 USS Gerald R. Ford.

Dans le monde rel, cela ne se fait pas. Mais en simulation de vol, tout est permis. Ci-dessus, l’avion termine l’tape du vent arrière pour son approche vers le porte-avions.

En finale stabilise avec pleins volets et train d’atterrissage sorti, l’attention se porte sur l’angle d’approche et la vitesse de dcrochage qui se situe 73 nœuds.

Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerarld R. Ford
Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerald R. Ford

On ne peut compter sur un câble pour arrêter l’avion, il faut donc avoir la plus petite vitesse possible et des freins en bon tat pour le poser sur les 333 mètres du pont. Ci-dessous, le Beech attire un peu la curiosit au moment de circuler pour trouver un stationnement temporaire.

Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.
Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.

Le pilote virtuel stationne par la suite l’aronef pour la prochaine journe.

Stationn pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford
Stationn pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford

Les deux images suivantes montrent le porte-avions affrontant une tempête le lendemain en soire, avec des vents soufflant 35 nœuds durant un orage. Sur le pont, le premier avion sur la gauche est notre Baron Be-58 qui tient le coup. Si la tempête ne le passe pas par-dessus bord, les militaires s’en chargeront bientôt !

Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux Etats-Unis.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux Etats-Unis.

Cliquez sur le lien pour d’autres vols virtuels exigeants sur mon blogue.

Catégories
Citations d'artistes du monde de l'aviation

Citations du livre « The Man and his Art » de R.G. Smith

Couverture du livre "The Man and His Art" de R.G. Smith
Couverture du livre « The Man and His Art » de R.G. Smith

P.-S. Je prends la libert de traduire les citations du livre « The Man and his Art » de R.G. Smith de l’anglais vers le français, pour faciliter la vie des lecteurs.

« En ce temps-l, nous n’avions pas de tlvision. Mes soires taient donc utilises lire sur l’histoire ou dessiner, surtout des avions ».

« [Le capitaine de corvette Beaumont] influença ma vie en tant qu’artiste. […] Il participa l’opration Deep Freeze en Antarctique. L où d’autres ne voyaient que du blanc et du bleu dans cette contre glaciale, Beaumont trouvait de merveilleuses couleurs et les appliquait dans ses œuvres. Il ajoutait de l’alcool ses peintures pour les empêcher de geler, tant donn qu’il travaillait des tempratures sous le point de conglation. Il sortait l’extrieur pour des priodes de 30 minutes, retraitant ensuite l’intrieur, avant de ressortir de nouveau ».

« C’est Beaumont qui m’apprit la composition, comment balancer les couleurs et comment regarder une scène pour ensuite la transposer sur du papier ou une toile ».

« Beaumont soulignait le fait qu’il n’est pas ncessaire de faire une rplique exacte d’une scène pourvu que le rsultat final produise un effet dramatique ».

« Bob Poole […] m’enseigna comment neutraliser un peu les couleurs trop vives. Il m’enseigna galement qu’en mlangeant les couleurs, je pouvais ajouter du mouvement aux avions et ajouter un peu de douceur aux lignes trop bien dfinies ».

« Comprendre la lumière et ses effets est videmment critique pour un artiste. […] Par exemple, au moment où la lumière du soleil couchant frappe le côt d’un ptrolier, cela cre un ton cuivr très brillant. Nous avons appris que si nous ne pouvions pas imiter cette couleur sur papier en dedans de 30 minutes, la lumière serait perdue et le riche ton cuivr se changerait rapidement en un brun sans vie ».

« Les aspirants-artistes veulent savoir comment dessiner et peindre, mais très peu veulent prendre le temps d’apprendre ».

« Evitez de croire que votre travail ne demande plus d’amlioration. N’arrêtez jamais de pratiquer. Chaque peinture est une autre tape dans une courbe d’apprentissage sans fin. Le succès vient d’un travail acharn, de la discipline et d’un programme constant de pratique et d’apprentissage ».

« La prcision demande une tude et une connaissance profonde de votre sujet. […] Gnralement, plus de 50 pour cent du temps que j’investis dans une peinture va en recherche ».

« En ce qui a trait la planification d’une peinture, mon approche consiste faire plusieurs esquisses d’ides pour la scène que je veux crer avant de dcider de la composition finale ».

Quatrième de couverture du livre "The Man and His Art" par R.G. Smith
Quatrième de couverture du livre « The Man and His Art » par R.G. Smith

« Crez la trame de fond en premier, en sachant l’avance où vous placerez l’avion, qui lui doit être la dernière phase de votre peinture ».

« Ma critique quant la reprsentation de l’aviation dans l’art aujourd’hui est que plusieurs artistes sentent le besoin de peindre chaque rivet d’un avion ou chaque ligne d’un navire. Il semble souvent que certains artistes coupent leur avion partir d’une photographie et le collent sur la trame de fond ».

« […] L’œil et le cerveau font la plus grande part du travail, reliant les points et les lignes. En d’autres mots, vous n’avez pas besoin d’inclure chaque dtail, mais seulement une impression de dtails ».

« Etudiez le travail des artistes que vous admirez, ou le style de ceux que vous dsirez imiter ».

« Certains artistes ne perçoivent un avion que comme un objet mcanique. Par consquent, leur reprsentation de l’aronef est mcanique et fige plutôt que d’offrir du caractère, du mouvement ou une intensit dramatique ».

« Je ne suis pas un homme compliqu et il ne m’a jamais fallu beaucoup de biens matriels pour me rendre heureux. La plupart de mes plaisirs proviennent de ma famille, ma carrière, mes loisirs, mes livres et mes amis. Les autres expriences et opportunits merveilleuses qui se sont prsentes moi taient le glaçage sur le gâteau ».

Titre : The Man and His Art / An Autobiography (with Rosario « Zip » Rausa)
Auteur : R.G. Smith avec Rosario « Zip » Rausa
Droit d’auteur : 1999 par R.G. Smith
Editions : Schiffer Publishing Limited
ISBN : 0-7643-0755-X

Catégories
Simulation de vol

Simulation de vol: un C130 Hercules Canadien sur le porte-avion USS Enterprise

C-130 canadien en approche pour le porte-avions USS Enterprise
C-130 canadien en approche pour le porte-avions USS Enterprise

Pour la catgorie des vols virtuels exigeants, un F18 appontant sur un porte-avion aurait t suffisant. Mais un Lockheed C-130 tait certainement aussi exigeant, cause de l’inertie de l’appareil et de l’absence de crochet pour le ralentir. Etant donn que ce genre d’oprations a dj t effectu dans la vraie vie sur le USS Forrestal en 1963, il semblait que ce serait un exercice idal.

C-130 canadien en finale pour le porte-avions USS Enterprise
C-130 canadien en finale pour le porte-avions USS Enterprise

Si vous dcidez de tenter l’exercice, prvoyez faire quelques approches manques, le temps de vous habituer l’troitesse du pont et au gabarit du C-130. La configuration d’atterrissage avec pleins volets doit avoir t tablie depuis longtemps. Au moment de l’appontage, aucun ajustement en vol ou presque ne doit avoir t ncessaire depuis une minute.

C-130 canadien en courte finale pour le porte-avions USS Enterprise
C-130 canadien en courte finale pour le porte-avions USS Enterprise

La hauteur du pont de l’USS Enterprise est d’environ 130 pieds et vous bnficiez d’une bonne longueur de piste si vous arrivez juste la bonne hauteur. S’il y a un rebond, remettez les gaz et ne tirez que très peu sur le manche car vous êtes prêt de la vitesse de dcrochage. La vitesse d’approche maintenir se situe autour de 110 kT. J’ai choisi de limiter la quantit de carburant 50% dans tous les rservoirs. Le poids total de l’appareil tait de 127,000 livres.

C-130 canadien arrivant sur le pont du porte-avions USS Enterprise
C-130 canadien arrivant sur le pont du porte-avions USS Enterprise

Il vous faudra dsactiver l’option qui rend le simulateur sensible aux crasement d’avions. Il y a trop d’avions de chaque côt des pistes du BIG E qui vous empêchent de faire cet appontage sans que les ailes du C-130 touchent un appareil de façon accidentelle. Pour l’exploit de l’USS Forrestal, les avions avaient t loigns en prvision de l’arrive du C-130.

C-130 canadien stationnant sur le pont du porte-avions USS Enterprise
C-130 canadien stationnant sur le pont du porte-avions USS Enterprise
Vue du pont du porte-avions USS Enterprise avec un C-130 Hercules canadien
Vue du pont du porte-avions USS Enterprise avec un C-130 Hercules canadien

Il y a plusieurs endroits travers le monde où l’exercice peut être pratiqu, tant dj programms dans le logiciel de Team SDB CVN-65 USS Enterprise pour FSX Acceleration. J’ai choisi un dcollage de San Diego (KSAN) et suivi un cap de 257 degrs sur une distance de 108nm. L’USS Enterprise se trouve 32,31.647N 119,1.802W. Le mois de juillet a t choisi, pour les captures d’cran. L’heure de l’exercice tait 17h30 et le thème mto ORBX5.

Pour d’autres articles dans la catgorie “Simulation de vol”, cliquez sur le lien suivant : Simulation de vol