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Biographies et autobiographies

Un monde au-delà des hommes.

Un monde au-delà des hommes.
Un monde au-delà des hommes.

Le roman « Un monde au-delà des hommes » passionnera spécialement les lecteurs dont les connaissances sur les premières expéditions en Antarctique s’avèrent limitées. Si vous ne savez pas qui du Norvégien Roald Amundsen ou du Britannique Robert Scott a atteint le pôle Sud en Antarctique le premier, évitez de faire la recherche avant d’ouvrir ce livre. Vous y gagnerez en intérêt.

À l’époque des grandes conquêtes des territoires encore vierges de la planète, les explorateurs risquaient leur vie pour la gloire de leur pays. On assiste donc ici à une course entre la Norvège et la Grande-Bretagne pour parvenir au pôle Sud en premier.

Ce roman historique ne contient que 134 pages, ce qui permet à l’autrice de se concentrer sur l’essentiel. Elle a divisé le livre en deux parties. La première porte sur Amundsen, la deuxième sur Scott. Les deux hommes ont utilisé des méthodes très différentes pour arriver à leur fin. Elle inclut en début de bouquin une carte montrant les trajets empruntés par les deux explorateurs et les endroits sélectionnés pour faire des arrêts.

L’autrice Catherine Hermary-Vieille traite de la préparation du voyage, des choix stratégiques quant aux objectifs, des obstacles rencontrés en chemin, sans oublier l’attitude mentale adoptée par chaque explorateur et membres de l’expédition.

Endos du roman "Un monde au-delà des hommes" par Catherine Hermary-Vieille.
Endos du roman « Un monde au-delà des hommes » par Catherine Hermary-Vieille.

Lors de ce voyage, un des deux chefs d’expédition utilisera des chiens de traîneaux comme moyen principal pour se déplacer tandis que l’autre tentera de progresser avec des mulets. Un n’aura qu’un objectif en tête, l’autre aura plusieurs buts à atteindre. Un se comportera en dirigeant flexible, l’autre sera plus intransigeant. Les choix et l’attitude de chaque explorateur auront un impact direct sur le succès de l’expédition.

Il faut noter que les deux concurrents ne commencent pas leur voyage vers l’Antarctique en même temps, ce qui occasionne un déséquilibre dès le départ quant à la date d’arrivée au pôle Sud. Mais, malgré tout, une fois que l’on connaît ce fait, il reste encore un continent gelé à traverser, des hommes à nourrir, des crevasses à éviter, des engelures à soigner. On doit aussi pouvoir s’en sortir vivant.

Un tel roman se lit en une journée. On pardonne certaines descriptions un peu sommaires et même une petite erreur comme celle de la page 19 où le nom du chien inuit « Funcha » apparaît deux fois dans la liste. Ces distractions ne diminuent pas l’intensité du récit. Il s’agit après tout d’histoires vécues par des hommes qui sont allés au bout d’eux-mêmes pour la gloire de leur pays.

Aujourd’hui, on assiste à une course similaire entre les pays pour envoyer des humains sur la planète mars. Quel pays arrivera en premier ? Et une fois qu’il y est, aura-t-il le droit de revendiquer une planète pour lui-même au détriment des autres humains de la Terre ?

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Titre : Un monde au-delà des hommes.

Autrice : Catherine Hermary-Vieille

© Éditions Albin Michel,

2023

ISBN : 978-2-226-44240-6

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Roman graphique et bandes dessinées

Un tournage en enfer – Au coeur d’Apocalypse Now.

Le roman graphique "Un tournage en enfer - Au coeur d'Apocalypse Now".
Le roman graphique « Un tournage en enfer – Au coeur d’Apocalypse Now ».

Le roman graphique « Un tournage en enfer : au cœur d’Apocalypse Now » nous plonge au centre de la création du fameux film de Francis Ford Coppola porté à l’écran en 1979. Comme le signale le réalisateur, « […] nous étions dans la jungle. Nous étions trop nombreux. Nous avions accès à trop d’argent et de matériel, et, peu à peu, nous sommes tous devenus fous… ».

Cela avait mal commencé. Dès le début, le réalisateur ne peut convaincre des acteurs bien connus de s’impliquer dans son film. Tour à tour, des comédiens comme Jack Nicholson, Al Pacino, Robert Redford et James Caan refusent de s’associer à l’aventure. Coppola poursuit ses recherches et les entrevues.

En tant que lecteurs, nous pénétrons sur les lieux de production et recevons les confidences des proches du cinéaste. Le tournage commence dans la jungle des Philippines, même si Coppola n’a encore aucune idée du scénario de la fin de son œuvre. Cela le hantera tout au long de la réalisation, lui causant des nuits blanches alors qu’il est déjà passablement épuisé.

Une planche du roman graphique de "Tournage en enfer - Apocalypse Now".
Une planche du roman graphique de « Tournage en enfer – Apocalypse Now ».

Les dépassements de coûts s’enchaînent et la pression des bailleurs de fonds s’accroît toujours davantage sur le metteur en scène. On lui demande de boucler son œuvre cinématographique au plus tôt, ce qu’il s’avère incapable d’accomplir. Coppola en vient à garantir les fonds requis en s’engageant à rembourser lui-même la dette si les recettes en salle n’atteignent pas $40 millions de dollars.

De plus, on a tenu pour acquis que le gouvernement américain fournirait les hélicoptères de combat nécessaires à l’action du film. Mais, au lendemain de la guerre du Vietnam, l’intérêt des politiciens américains pour ce genre de demande diminue. Le réalisateur doit se tourner vers le président des Philippines d’alors, Ferdinand Marcos, pour obtenir des hélicos et du personnel, moyennant certaines rétributions et compensations. Mais ces appareils quittent parfois la scène sur ordre de Marcos pour aller chasser les ennemis du régime. On prend encore du retard…

Une page du roman graphique "Un tournage en enfer".
Une page du roman graphique « Un tournage en enfer ».

On a pensé qu’Harvey Keitel serait le comédien idéal pour donner la réplique à Robert Duvall. De nombreuses séquences plus tard, l’évidence apparaît : l’homme ne fait pas le poids pour plusieurs raisons. On court à la catastrophe et on doit d’urgence contacter Martin Sheen   et le supplier de remplacer Keitel. On doit reprendre de multiples scènes avec le nouvel acteur, les retards s’accumulent, et donc les frais associés.

Toutes sortes d’autres embûches attendent le réalisateur et son équipe tout au long du tournage, dont la barrière de langue avec les Philippins et une tempête qui détruit le décor. L’usage généralisé de drogues et d’alcool par le personnel et les pilotes d’hélicoptères n’aide en rien la situation.

Les moustiques, la chaleur et les exigences constantes de Coppola épuisent des acteurs. Martin Sheen tombe gravement malade et on doit employer son frère pour certaines scènes secondaires. Plutôt que de n’utiliser que des figurants pour simuler des morts, un membre du personnel se rend à la morgue et revient avec un cadavre. Cela provoque l’arrivée des forces policières et on règle le problème avec de généreuses sommes d’argent.

Bien d’autres facteurs viennent encore retarder la clôture du tournage et en augmenter les coûts. Il faut citer en exemple les exigences de Marlon Brando.  On réussit à le ramener sur le plateau de tournage pour une journée supplémentaire, à condition de débourser 70 000 $ de plus que prévu.

Le tournage se termine finalement en 1977. L’équipe affrète un avion privé pour transporter 381 kilomètres de pellicule originale vers les États-Unis. Le montage du film s’avère cependant un calvaire. On dispose de trop de matériel à analyser. En 2001, Coppola présentera une mouture modifiée de sa production originale de 1979. Il livrera enfin en 2019 une dernière version de 182 minutes, Apocalype Now « Final cut » , soit plus de quarante ans après la sortie initiale.

Les recettes rencontreront les espérances du réalisateur et il gagnera finalement son pari. En tout, le film aura généré $140 millions à partir d’un budget total de $30 millions.

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Titre : Un tournage en enfer – Au cœur d’Apocalypse Now

Auteur : Florent Silloray

Éditions : Casterman

© Casterman 2023

ISBN : 978-2-203-21653-2

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Rénovations

Remplacement d’une terrasse au deuxième étage.

Remplacement d'une terrasse située au deuxième étage d'une propriété.
Remplacement d’une terrasse située au deuxième étage d’une propriété.

J’ai refait le patio du deuxième étage en avril. En le faisant seul, j’économise $10,000. À temps perdu, la démolition de l’ancienne terrasse et la construction d’une nouvelle ont nécessité quatre semaines. Au début du projet, il n’y avait pas de feuilles dans les arbres, mais un mois plus tard, sur la dernière photo de cet article, vous apercevrez le progrès au niveau de la végétation.

La clôture est démontée et les vieilles planches ainsi que la base sont enlevées.
La clôture est démontée et les vieilles planches ainsi que la base sont enlevées.

La première étape consiste à enlever la clôture. La numérotation des panneaux facilitera la réinstallation.

La vieille base en bois est découpée en sections et jetée.
La vieille base en bois est découpée en sections et jetée.

Il aussi fallu démonter une balançoire, descendre le set de patio existant et autres accessoires. Je scie ensuite les vieilles planches de 2X6X12 en sections facilement manipulables par une personne. C’est ensuite au tour des supports de plancher de goûter à la scie. Tout ça quitte le deuxième étage par la voie des airs. La gravité s’occupe du reste.

Le vieux bois est jeté en bas du deuxième étage.
Le vieux bois est jeté en bas du deuxième étage.

Pour éviter d’avoir à recommencer le patio avant plusieurs décennies, le meilleur matériau demeure le cèdre plutôt que le pin. Il est nécessairement plus cher à l’achat, mais demande moins d’entretien et dure beaucoup plus longtemps. Il faut construire et installer les nouveaux supports du plancher tout en mettant des bardeaux de cèdre ici et là pour assurer la stabilité du nouveau plancher sur un toit qui est inégal, ayant un drain en son centre. Il est préférable de protéger le dessus des supports de plancher avec une membrane pour augmenter la durabilité du plancher.

La base qui recevra les planches de cèdre est ajustée avec des bardeaux de cèdre.
La base qui recevra les planches de cèdre est ajustée avec des bardeaux de cèdre.

J’ai dû argumenter un peu avec le propriétaire du magasin Spécibois pour avoir le droit de choisir chacune des nouvelles planches de cèdre de 12 pieds. Mais éventuellement, on m’a donné la permission de faire le tri. En évitant les planches avec des défauts importants, on se facilite le travail au moment de les aligner et de les visser.

Le plancher en cèdre et les pans de clôture sont posés graduellement.
Le plancher en cèdre et les pans de clôture sont posés graduellement.

Vient le temps de la pose des planches de douze pieds. Le système Camo permet de visser les planches sur le côté, donc il n’y a aucune vis apparente. J’ai installé les pans de clôture au fur et à mesure de l’évolution des travaux. On peut voir que les arbres ont maintenant des feuilles, quelques semaines après le début des travaux.

Le patio en planches de cèdre est terminé.
Le patio en planches de cèdre est terminé.

L’accès au drain de toit est créé, le set de patio et la clôture et la balançoire (non visible ici) sont réinstallés. On se retrouve avec un plancher durable de trois cents pieds carrés qui dégage une bonne odeur de cèdre et, aspect non négligeable, avec une économie de $10,000 quand on fait toutes les étapes soi-même, sans se presser.

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Rénovations

Construire un patio (3 de 7).

Construction du patio le long de la maison.
Construction du patio le long de la maison.

Pour visser les planches de 2X6, j’utilise le système CAMO avec les vis qui ne paraissent pas, étant vissées obliquement sur le côté des planches : cela améliore l’apparence générale sans faire de compromis sur la solidité. Côté outils, j’appartiens aux dinosaures : que du matériel avec fil, rien avec une batterie.

Les plans initiaux prévoyaient une ouverture dans le plancher du patio au premier niveau pour permettre le passage de la lumière se dirigeant vers une fenêtre du sous-sol. C’est d’ailleurs dans cette ouverture que je travaille dans la photo ci-dessus. Le plan a foiré, l’esthétique finale et les commentaires familiaux positifs n’étant pas au rendez-vous. La gestion de projet comporte aussi des imprévus. Il a donc fallu appliquer le plan B, c’est-à-dire improviser. Tout a été refermé.

Planches de cèdre teint 2 couches.
Planches de cèdre teint 2 couches.

Les planches de cèdre rouge servent à la construction du garde-corps, de la boîte à fleurs, de la main courante et du revêtement sous la terrasse. Certaines sont sans nœuds, pour les endroits plus visibles, et d’autres sont avec des nœuds. Il y a naturellement une bonne différence de prix entre les deux catégories.

Chaque planche de cèdre rouge est d’une couleur beige très pâle. Pour lui donner un ton plus foncé, il faut la sabler et la teindre de deux couches d’une huile spéciale. Il est important d’attendre une journée entre les couches. Dans la photo ci-dessus, six planches qui ont reçu le traitement approprié sèchent tranquillement à l’extérieur. C’est un processus qui exige du temps et une météo appropriée si vous n’avez pas de garage pour laisser sécher au sec.

Le deuxième escalier du patio.
Le deuxième escalier du patio.

Ci-dessus, le deuxième escalier vient d’être terminé. Il n’a que deux marches, car un relèvement du sol est prévu et il devrait arriver au niveau du seuil de l’escalier. Malheureusement, c’est une étape de la terrasse qui a été revue l’été suivant et cet escalier de deux marches a éventuellement été détruit et refait pour contenir trois marches. J’avais fait un mauvais calcul du relèvement optimal du terrain, et les mauvaises estimations ont des conséquences. De plus, le gel de l’hiver qui a suivi les travaux de 2019 m’a prouvé qu’un trou plus creux dans le sol était nécessaire pour stabiliser la base de l’escalier. La rénovation est un apprentissage permanent et les erreurs doivent nécessairement être corrigées.

Construction d'une boîte à fleurs à deux niveaux.
Construction d’une boîte à fleurs à deux niveaux.

Ci-dessus, la boîte à fleurs à deux niveaux, faite de cèdre rouge sans nœuds. On peut voir que le plancher du patio n’est pas encore teint. Une fois teint, il n’aura jamais exactement la même couleur que la boîte à fleurs, car le plancher est fait d’épinettes (le bon vieux 2X6 normal) alors que le reste de la construction est en général du cèdre rouge. Mais les couleurs se ressembleront suffisamment.

Murets décoratifs du patio.
Murets décoratifs du patio.

Ci-dessus, une vue générale de l’avancement des travaux. Tout est encore loin d’être terminé.

Une partie du nouveau patio.
Une partie du nouveau patio.

Une autre vue générale de la première partie de la terrasse. Le plancher a l’air plus foncé que dans la photo précédente, mais ce n’est dû qu’à l’effet de la pluie.

Suite dans le prochain article : « Construire un patio (4 de 7) ».

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Construire un patio (2 de 7)

Chaque pièce de bois est sélectionnée individuellement.
Chaque pièce de bois est sélectionnée individuellement.

Si vous le pouvez (vous avez la voiture et le temps), allez chercher votre bois vous-même et sélectionnez-le pièce par pièce. Faites autant de voyages que nécessaire, car l’effort en vaut la peine. Souvent, si vous commandez, vous vous retrouvez avec certainement un 10-15% de pièces de bois croches, tordues, craquées ou avec des nœuds importants : l’apparence générale en souffre, en plus des pertes avec lesquelles vous devrez composer et l’augmentation du niveau de difficulté pour ajuster les pièces croches. Construire un patio est facilité avec des produits de qualité.

Poutres 6x6 sur pieux vissés en métal.
Poutres 6×6 sur pieux vissés en métal.

Les premiers poteaux de 6 x 6 sont posées sur cinq pieux ajustables, pour supporter la grande poutre de contour qui longera toute la maison. Cette poutre est faite de pièces de bois 2 X 12 doublées, collées et vissées.

Patio en construction et niveau à bulle.
Patio en construction et niveau à bulle.

Dans la photo ci-dessus, la poutre de contour est en construction. À l’arrière-plan, quelques solives sont déjà ancrées au bâtiment. Les membres de la famille veulent sortir par la porte-patio au plus vite et il faut donc poser une première section de plancher au plus tôt.

Le niveau à bulle sur la poutre permet de vérifier que la hauteur du premier étage du patio sera la même sur toute la longueur de la maison. Il est plus facile de travailler avec un long niveau, car il pardonne moins les erreurs.

Trois poutres posées sur des pieux vissés en métal.
Trois poutres posées sur des pieux vissés en métal.

Les poutres sont maintenant posées sur les onze pieux. À ce stade, je me dis qu’il est trop tard pour reculer… Certains des pieux ayant été légèrement repositionnés à cause des roches, il faut accepter les compromis pour pouvoir visser le dessous de certaines poutres aux pieux. Mais ça finit par fonctionner…

Pose des grands poteaux sur la terrasse.
Pose des grands poteaux sur la terrasse.

Les solives sont désormais fixées aux poutres avec des étriers. Commence alors la tâche délicate (du moins, pour moi) de fixer verticalement au patio les longs poteaux de bois. Quand un poteau est légèrement croche, il faut tout de suite le repositionner avant que la colle de construction ne se solidifie. Ici, le niveau à bulle et les commentaires des voisins sont utiles. Par la suite, les vis permettent de solidifier la construction définitivement.

La première chaise est déposée sur un plancher temporaire.
La première chaise est déposée sur un plancher temporaire.

Vue du patio à partir d’un autre angle. La première chaise est déjà posée sur une installation temporaire du deuxième niveau de la terrasse. La membrane imperméable noire montrée sur la photo ci-dessus n’était pas d’une qualité suffisante : elle plissait et collait mal. Je l’ai changée pour une membrane Resisto rouge.

Les premières marches du patio
Les premières marches du patio

Ça commence à avoir l’air d’un patio. J’ai terminé mes premiers escaliers (à vie!). Il y a quelques erreurs de rénovation mineures, mais je suis très heureux malgré tout. Personne ne s’est encore planté, et le patio ne fait pas de sons bizarres. Deux chaises sont sorties et il y a enfin un semblant de normalité, en attendant que le projet avance davantage. Il faudra teindre tout cela, mais ça ne presse pas.

Suite dans le prochain article : « Construire un patio (3 de 7) ».

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Rénovations

Construire un patio (1 de 7).

La série de sept articles suivants traite de la construction d’un patio. Ce nouveau patio était nécessaire parce que l’ancien datait de plus de trente ans et montrait des signes évidents de fatigue, en plus de gêner grandement les travaux de creusage le long de la fondation visant à changer le drain français et isoler la fondation.

Destruction de l'ancien patio
Destruction de l’ancien patio

Ci-dessus, l’ancien patio de bois est démoli avec une pelle mécanique. Là où la machine ne peut se rendre, je termine la démolition à la main. Par la suite, le creusage commence pour atteindre la fondation.

Creusage pour le nouveau drain français
Creusage pour le nouveau drain français

Une fois la tranchée creusée, les employés de la compagnie Garco installent le drain et préparent la surface de béton qui recevra le nouvel isolant (uréthane soufflé).

Ajout de terre et de roches sur le terrain.
Ajout de terre et de roches sur le terrain.

Lorsque le drain est complété et que l’uréthane a été soufflé, un employé se charge de refermer le trou, en ajoutant de la terre, de la roche et du sable, ce dernier n’étant requis que pour les terrains moins stables.

Une des pages du plan de construction.
Une des pages du plan de construction.

Il faut maintenant penser à rebâtir un patio. Les économies sont importantes lorsque l’on fait les travaux soi-même. On m’a signalé que généralement, le coût de la main-d’œuvre équivaut à 2.7 fois le coût des matériaux. Dans le cas d’un grand patio constitué majoritairement de planches de cèdre dont chaque planche sera sablée et teinte à la main, les économies s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers de dollars.

À 62 ans, je n’ai malheureusement aucune expérience dans le domaine. Une gestion du risque (financier surtout) est nécessaire et, étant donné que les travaux seront exécutés sans aide, je préfère travailler à partir de plans conçus par une compagnie. Un spécialiste du domaine de la construction m’a offert ses conseils avant que le projet ne débute, car il n’était pas question de recommencer la terrasse.

Positionnement des poteaux de bois avec le laser.
Positionnement des poteaux de bois avec le laser.

Sur le plan proposé, il doit y avoir onze pieux de métal ancrés dans le sol pour recevoir le patio. Il faut donc mesurer l’endroit où iront les onze poteaux de métal de la compagnie Techno-Pieux, car ils ne sont pas responsables de faire les calculs à ma place.

J’utilise donc un pointeur laser pour la première fois. Il n’est pas évident de travailler avec cet appareil à l’extérieur, le point rouge du laser étant difficile à voir en pleine lumière (le modèle de base que je me suis procuré ne rendait certainement pas le travail facile). Éventuellement, j’en suis venu à bout. Une chance que je ne faisais pas le boulot pour un client, il aurait trouvé que je coûte cher en temps.

Le technicien de Techno-Pieux pose ses pieux aux emplacements des poteaux de bois.
Le technicien de Techno-Pieux pose ses pieux aux emplacements des poteaux de bois.

Le technicien de Techno-Pieux se met au travail. Il se fie aux poteaux de bois pour planter ses pieux et vérifie ensuite avec son laser (vraiment meilleur) si ses poteaux sont parfaitement enlignés. Le problème qui se produit parfois est qu’il rencontre une roche et doit recommencer et repositionner ses pieux légèrement à côté de la ligne idéale.

Une légère pente est également nécessaire pour faciliter l’écoulement de l’eau sur le patio. Les pieux ne doivent donc pas être parfaitement au niveau à partir de la maison jusqu’au bout du patio.

Pose de la première pièce de bois qui recevra la terrasse.
Pose de la première pièce de bois qui recevra la terrasse.

Une drille à percussion louée est suffisante pour faire les trous dans le béton qui serviront à fixer la première pièce de bois dans le solage de la maison. Les vis sont posées en alternance pour éviter de créer des faiblesses dans le bois. C’est sur cette pièce de bois que reposera une petite partie du patio. Un ruban isolant spécial est posé sur le bois pour le préserver de la pourriture qui pourrait survenir après plusieurs années, lorsque l’eau s’insère sous les planches du patio.

Suite dans le prochain article : « Construire un patio (2 de 7) ».