Le petit trépied portatif que je trimballais lors de la séance photo m’a grandement facilité la vie, car le manque de luminosité nécessitait une exposition passablement longue et une absence totale de mouvement. À l’arrière-plan, on aperçoit l’Hôtel Le Concorde Québec et son restaurant tournant.
Au centre du jardin se trouve une grande statue de Jeanne-d’Arc réalisée par la sculptrice américaine Anna Hyatt Huntington et offerte par celle-ci et son mari Archer Huntington en 1938.
Dans plusieurs publications et sites internet, on affirme que les donateurs de cette statue sont anonymes. Cela ajoute possiblement un peu de mystère à cette œuvre superbe, mais fait néanmoins ombrage au cadeau que le couple a offert en hommage au patriotisme et à la bravoure des combattants des batailles de 1759 et 1760.
Les deux photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM. Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec en été sur mon blogue.
Le vol d’aujourd’hui consiste en deux atterrissages courts virtuels en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020 (ou comme certains le nomment, FS2020). Nous nous poserons sur l’Île d’Orléans et sur le Parc des Champs-de-Bataille à Québec, en plein centre-ville.
Tout d’abord, j’admets que les vitres du Cessna C-170B sont sales. Pour plus de réalisme, le concepteur Carenado a laissé un peu de saleté ici et là pour montrer l’usure de l’appareil vieux de plusieurs décennies.
La photo ci-dessus montre l’Île d’Orléans vue du Cessna. Comme il n’y a pas de piste d’atterrissage mais un club de golf dans le secteur, nous allons utiliser les allées dégagées pour poser l’appareil. S’il y a un golfeur sur le terrain, j’ouvrirai la fenêtre et crierai, comme c’est l’usage, « Fore »!! (Falling Object Returning to Earth).
Nous sommes confortablement installés en finale pour la petite portion de terrain dégagé droit devant. Avec 40 degrés de volet, la vitesse de décrochage est particulièrement basse et l’atterrissage devrait se faire sans trop de problèmes.
Bien que l’espace dégagé ne soit pas bien large, la longueur disponible s’est avérée suffisante pour l’atterrissage, le roulage au sol et la manœuvre pour virer l’avion de 180 degrés pour son décollage vers Québec.
De retour en vol, direction Québec. Le décollage sur terrain mou nécessite environ 20 degrés de volet.
La ville de Québec est en vue. Dans le Cessna C-170B que j’ai piloté en 1981 à travers le Canada jusqu’à Edmonton, Alberta, il n’y avait pas d’aide à la navigation moderne installée à bord comme c’est le cas dans la photo ci-dessus, où le GPS aide le pilote à trouver son chemin. Le vol avait été effectué au moyen de 14 cartes VFR, sans plus. (Si cela vous intéresse, cliquez pour en savoir plus sur les histoires vécues de pilotage).
Nous sommes au-dessus des Plaines d’Abraham. Sur la photo ci-dessus, à droite, vous apercevez l’Hôtel le Concorde et son restaurant tournant. Nous allons possiblement perturber l’atmosphère tranquille du repas au moment de notre passage…
Ci-dessus, droit devant, les bâtiments gris représentent une portion du Musée National des Beaux-Arts de Québec (MNBAQ). Un peu plus loin se trouve le terrain dégagé du Parc des Champs-de-Bataille. En 1928, un an après sa traversée de l’Atlantique en solitaire, Lindbergh y atterrit. Il transportait un sérum pour tenter de sauver la vie de son ami Floyd Bennett.
Pouvons-nous aujourd’hui nous poser sur le Parc des Champs-de-Bataille, en plein cœur de la ville de Québec? Bien sûr que non. Mais c’est la beauté de la simulation de vol; on fait ce que l’on veut!
Une fois posé, on laisse l’avion décélérer graduellement puis on le retourne de 180 degrés pour le prochain décollage. Quand les vents sont faibles, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de la direction du décollage.
Ci-dessus, une vue aérienne du Parc des Champs-de-Bataille, avec le Cessna C-170B virtuel prêt pour redécoller.
Une dernière photo, cette fois-ci avec quelques bâtiments supplémentaires. Le réalisme de la scène virtuelle avec FS2020 est tout de même étonnant!
J’espère que vous avez apprécié ces deux petits vols. N’hésitez pas à tenter les mêmes expériences, si le cœur vous en dit!
Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour d’autres vol virtuels exigeants sur mon blogue.
La foule étant considérable à chacun des spectacles du Festival d’été de Québec 2018, j’ai choisi de l’utiliser pour composer une photo ne comportant que deux sujets. Au premier plan, un des arbres des Plaines d’Abraham. L’arbre crée une diagonale qui traverse la photo et, en même temps, aide à équilibrer les couleurs dans la photo.
En arrière-plan, la foule, sans aucune autre distraction. Les gens remplissent chaque coin disponible de la photo. Ce sont eux qui animent la photo. C’est également grâce à leur présence massive que le Festival d’été de Québec est un succès chaque année.
La photo a été prise avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM . La longueur focale était de 200mm et la vitesse d’obturation 1/250. Malgré la focale de 200 mm, les gens étaient encore trop loin et difficiles à discerner.
Le but étant de recadrer de façon importante l’image pour rapprocher les gens, l’ISO se devait d’être passablement bas. Il est donc ici de 640. Il ne restait qu’une possibilité d’ouverture à 5.0, ce qui convenait parfaitement au sujet. La capacité du capteur plein format de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR a facilité le reste du travail au moment du recadrage.
Pour d’autres photos de la ville de Québec, cliquez sur les
liens suivants de mon blogue :