Cette photo prise en mai 2023 montre les tulipes plantées devant l’hôtel du Parlement à Québec, tout près de la muraille entourant le Vieux-Québec. On peut voir la fontaine de Tourny au centre, mais cette dernière semble souffrir d’une pression d’eau inadéquate. En effet, on a déjà vu des jets d’eau beaucoup plus spectaculaires avec cette fontaine.
L’exposition des mosaïcultures de Québec 2022, intitulée « Il était une fois… la Terre », se termine dans quelques jours, après avoir connu un franc succès tout au long de l’été.
Plus de six millions de végétaux ont servi à la construction de 200 animaux et d’insectes dans le Bois-de-Coulonge, sans compter les fleurs présentes tout au long du parcours pour enjoliver encore davantage le circuit.
En quelques mois, des centaines de milliers de visiteurs auront parcouru le circuit d’une durée de 90 minutes pour visiter la plus importante édition des mosaïcultures depuis sa création en 2000 à Montréal. À Québec, plus de 80% des œuvres étaient inédites.
Il a fallu préparer le terrain neuf mois d’avance. L’arrosage intensif devenant obligatoire, la ville de Québec a modifié temporairement son règlement d’arrosage, expliquant qu’il s’agissait d’une exposition et non d’une production horticole.
Ci-dessus, un berger plante un arbre dans un endroit qui semble très peu fertile, indiquant du même coup la nécessité de ne pas abandonner face aux difficultés quand il s’agit de sauver la planète.
Ces mosaïcultures de Québec 2022 auront constitué un autre attrait touristique majeur pour la ville de Québec, après une cascade d’autres événements estivaux. En fait, il y a eu des périodes où tellement d’activités touristiques se chevauchaient en même temps, que les résidents et touristes devaient obligatoirement faire des choix. Un rebond spectaculaire après une pandémie qui a forcé la population à des sacrifices pendant deux ans!
Saint-Nicolas regorge de bleuetières de qualité. Pendant que la famille s’amuse à cueillir les délicieux petits fruits, j’en profite pour faire un peu de photographie et tenter de créer autre chose qu’une photo traditionnelle d’un plant de bleuets. Une lumière appropriée et un objectif macro Canon EF 100mm f/2.8 USM constituent un bon départ pour maximiser les chances de réussite.
Arriver au moment de la saison où les bleuets ne sont pas tous matures rend possible la captation de plusieurs couleurs. Il s’agit ensuite de choisir un plant dont les fleurs et les fruits sont en bonne santé, car en macrophotographie un plant endommagé est grossi plusieurs fois et les défauts deviennent cause de distraction.
Finalement, la nécessité d’effectuer plusieurs photos avec des ouvertures différentes s’impose. On doit trouver le juste équilibre. Un plant où l’on voit trop de détails précis risque de devenir conventionnel, alors qu’un plant où les zones floutées sont trop nombreuses perd de l’intérêt, car l’œil ne sait plus où et quoi regarder.
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Tout près de l’église Saint-Jean de l’île d’Orléans se trouve une plage facilement accessible. On y observe surtout des rochers aux couleurs intéressantes et quelques plantes battues par le vent. En y regardant bien, on peut éventuellement dénicher quelques minuscules fleurs roses au bout de la plage. Le hasard a voulu qu’au moment où je tentais de prendre la fleur en photo, une abeille s’approchait pour butiner.
Pour neutraliser l’effet des vents forts de cette journée, j’avais opté pour une vitesse d’obturation élevée de l’appareil-photo, ce qui a du même coup aider à figer l’instant où l’insecte est soudainement apparu dans le viseur. Étant donné la taille très réduite de la fleur, il a fallu effectuer un recadrage important pour rendre les détails de la scène visibles.
La photo ci-dessus a été prise au parc Jeanne d’Arc de la ville de Québec en mai 2018. On aperçoit à l’arrière-plan l’hôtel le Concorde, le seul hôtel de Québec à posséder un restaurant tournant à son sommet.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif fixe Canon 14mm 2.8L.
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Devant un champ de fleurs, il y a plusieurs possibilités qui s’offrent au photographe. En voici quelques-unes :
1) Il peut choisir une très belle fleur et en faire la vedette de la photo. Dans ce cas, il doit décider si l’arrière-plan sera libre de toute distraction.
2) Il peut plutôt profiter d’un arrière-plan flou, de couleur radicalement opposée à la couleur de la fleur photographiée.
3) Il peut aussi favoriser une prise de vue en plongée ou contre-plongée. Cette prise de vue ne s’appliquant pas qu’aux fleurs, j’ai trouvé dans mes archives une photo en contre-plongée d’un poirier de St-Nicolas, au Québec, pour vous montrer l’effet que vous pouvez obtenir.
4) Il peut décider de donner de l’importance à plusieurs fleurs en même temps, considérant l’effet intéressant de l’ensemble.
5) Il peut également utiliser les fleurs comme des accessoires complémentaires pour diriger le regard vers un autre sujet intéressant comme, par exemple, un bâtiment possédant une architecture intéressante (Industrielle Alliance, Ville de Québec).
Les fleurs peuvent être utilisées pour agrémenter un beau paysage en arrière-plan.
Ces fleurs et le bourdon sont deux sujets intéressants; ils se renforcent mutuellement et je ne saurais dire lequel des deux je préfère.
À moins qu’il n’y ait pas d’autre possibilité, il est préférable d’éviter une journée pleinement ensoleillée pour photographier une fleur car il y aura davantage de réflexion sur les pétales. Si vous n’avez pas le choix, l’utilisation d’un filtre polarisant bien ajusté pourra réduire les effets indésirables.
La journée idéale pour photographier une fleur est une journée sans vent, où la lumière est importante mais où le ciel est couvert.
Les contrastes et les couleurs seront maximisés si la photo est prise le matin ou en fin d’après-midi.
L’ouverture a une influence décisive sur le résultat final. Avec une grande ouverture (les plus petits chiffres tels que F2.8, F4.0) vous obtiendrez une fleur nette mais les différents plans autour de la fleur seront flous, ce qui aura pour effet de faire ressortir la plante. Avec une petite ouverture (les grands chiffres tels que F14, F16), les différents plans seront plus précis, avec une netteté maximale si vous utilisez un objectif grand-angle.Votre fleur perdra un peu de son importance au profit de l’ensemble.
Macrophotographie :
1) Enlevez les saletés de la surface de toute plante photographiée et choisissez une plante dont les pétales sont en parfaite condition.
2) Utilisez un trépied, un déclencheur à distance et la fonction « verrouillage du miroir » pour de meilleurs résultats.
3) L’appareil-photo devrait idéalement être placé en mode de mise au point manuelle, car la précision est meilleure. De façon à vérifier si la mise au point est adéquate, regardez l’écran LCD et élargissez la photo (5x ou 10x). Vous verrez immédiatement si un ajustement mineur est nécessaire pour obtenir une photo précise ou améliorer la profondeur de champ.
L’histogramme devrait être vérifié afin de détecter immédiatement si une compensation est requise lors de l’exposition.
Vous pouvez utiliser un flash pour réduire l’ouverture. Il faut l’ajuster de façon à ce qu’il ne soit pas à sa pleine intensité sinon la réflexion sera trop forte et vous perdrez toutes les délicates nuances de couleur et de texture.
Une approche susceptible de garantir des résultats surprenants se nomme « explosion zoom ». Vous tournez lentement la bague d’un objectif à focale variable (zoom) sur toute la longueur focale alors que l’obturateur demeure ouvert durant l’opération. Il faut donc s’assurer que la vitesse choisie soit suffisamment lente. Il faut cependant s’attendre à prendre plusieurs photos avant d’obtenir un résultat satisfaisant.
Chaque objectif offre des possibilités différentes:
1 )L’objectif macro est utile si vous désirez capturer des détails très précis de la fleur. Pour ajouter un effet intéressant, vous pouvez même arroser légèrement la fleur de façon à ce qu’il reste des gouttelettes d’eau sur les pétales.
2 )Le grand-angle vous permet de transformer une image et lui donner une perspective originale. L’effet sera important si vous saisissez la fleur à partir d’un angle original comme, par exemple, une vue à partir du sol vers le ciel. Si vous devez vous étendre sur le sol, prévoyez un petit tapis pour vous garder propre et au sec. Je me suis procuré un viseur à angle droit pour faciliter la prise de photo sous des angles compliqués. Cela pourrait être un autre ajout potentiel à votre équipement.
3) Enfin, le téléobjectif vous permet de choisir une fleur en particulier et, grâce à la perspective compressée, vous offre un arrière-plan aux couleurs diversifiées.
Terminons avec une photo de champignons. Les mêmes principes s’appliquent quant à la simplicité, aux réglages et aux angles de prise de vue. J’aurais pu mettre un des champignons en très gros plan, en capter une partie seulement mais j’ai préféré l’approche qui me permettait de montrer les formes radicalement différentes des spécimens présents sur le terrain.