La photo ci-dessus a été prise à partir de ma voiture alors que je voyageais sur les routes du Québec dans Chaudière-Appalaches, à la recherche de sujets intéressants montrant les couleurs d’automne. Le bruit du moteur au ralenti a attiré la curiosité des animaux. Les oreilles sont pointées et les deux bêtes ne m’ont pas lâché des yeux tout le temps que j’ajustais l’appareil-photo. Par un heureux hasard, elles se tenaient dans une position idéale pour une photo prise en format vertical. La composition photographique était simplifiée. Quelques feuilles jaunies dans l’arbre montre que l’automne n’en est encore qu’à ses débuts. La photo a été prise avec un Canon 5DS R plein format.
Chaque automne, nous recevons la visite d’un Geai bleu qui vient faire des provisions pour l’hiver. Après avoir entendu ses cris à l’arrivée, je vais rapidement chercher les arachides et l’appareil-photo.
Les photos sont prises avec le Canon EOS 5DS R qui permet des recadrages significatifs sans perte de qualité. Dans la photo ci-dessus, les branchages du sorbier de Russie entourent l’oiseau et servent de cadre naturel.
Je dépose les arachides devant le sorbier, histoire d’inclure dans la composition photographique quelques petits fruits rouges.
Capturer le geai bleu à l’envol est un peu plus difficile, mais à l’ère du numérique et avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM, la photographie d’oiseaux en vol est grandement facilitée. La photo ci-dessous a été prise avec une vitesse d’obturation de 1/8000, une ouverture de 4.0 et l’ISO à 1250.
Je n’ai pas encore vu un Geai bleu manger les fruits de notre sorbier de Russie. Par contre, les corbeaux du voisinage ne se gênent pas.
Voici un lien pour d’autres photos de Québec en automne sur mon site web.
La photographie en hiver réserve de belles surprises lors des journées de tempête de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée où la ville de Québec recevait entre 30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La composition photographique n’a pas demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan, l’architecture traditionnelle des bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville de Québec, lors de la tempête deneige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un voile blanc généralisé. Le traitement en photoen noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une façon alternative de progresser dans la météo extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
La technique de photographie adoptée ci-dessus utilise le cadre offert par la porte St-Jean pour cadrer la photo principale montrant Place d’Youville et ses bâtiments au moment où tombent de fortes chutes de neige.
Cette photographie de nuit en hiver représente plusieurs défis, dont la nécessité de montrer les flocons de neige tombant devant les phares des voitures en mouvement tout en respectant la luminosité naturelle des bâtiments en arrière-plan.
Les deux piétons déambulant sur la rue St-Jean ajoutent une
touche humaine et de la profondeur à la scène.
La photo ci-dessous représente une partie du Pub St-Patrick avec quelques-unes de ses décorations de Noël lors de la tempête de neige du 7 février 2020. Le Vieux-Québec regorge de bâtiments décorés longtemps après la période des Fêtes.
La photo a été prise juste avant la tombée de la nuit, car
la lumière y est alors particulièrement douce. J’ai attendu le passage d’une
rare piétonne pour ajouter un peu d’humanité à la scène.
La composition photographique tient compte des deux lignes diagonales qui partent des coins supérieur et inférieur gauches et se rejoignent du côté droit de la photo, à peu près en son centre.
La lumière diffuse provenant d’un lampadaire situé à droite
et hors du cadre de la photo ajoute un peu de chaleur à cette scène hivernale.
Les quelques décorations de Noël encore restantes dans le Vieux-Québec agrémentent la scène hivernale de cette journée de tempête de neige du 7 février 2020. La composition photographique est facilitée par la présence de plusieurs éléments offrant de l’intérêt : la couleur des lumières du sapin et son reflet sur la neige, les lampadaires jaunâtres en série, les personnages au fond de la scène, la fumée s’échappant d’un côté du bâtiment et l’heure bleue, cette période magique de la journée où l’on voit encore la couleur du ciel quelques minutes avant la nuit.
La photo en noir et blanc ci-dessus a reçu un traitement infrarouge. De cette façon, les personnages passant devant les phares de la voiture sont bien visibles, tout en permettant également de bien distinguer les objets environnants. La photographie de nuit avec des personnages en mouvement et des contrastes lumineux aussi dramatiques exige un ISO plus élevé si on ne veut pas laisser de côté des objets qui présenteraient un intérêt pour la composition photographique.
Malgré tout, les phares de la voiture causent des erreurs de lecture de l’appareil-photo qui interprète mal la luminosité moyenne de la scène. Sans traitement numérique de l’image, les bâtiments environnants seraient tous extrêmement foncés. L’utilisation de l’infrarouge règle une partie du problème.
Cette année, j’ai recherché de nouveaux endroits pour capturer les couleurs de l’automne au Québec. Je suis passé par Val-Bélair et me suis arrêté près d’une maison qui me semblait abandonnée. L’endroit semblait anodin mais les couleurs de la chaise et de la porte, avec en arrière-plan un arbre aux couleurs de l’automne, ont permis de composer cette première photo.
Sur le chemin entre Val-Bélair et l’Ancienne-Lorette, je suis passé devant une forêt aux coloris incroyables. La photo ci-dessus représente une section de cette forêt magnifique.
Val-Bélair est une région où la ville et la campagne se mélangent naturellement. Il était donc de mise de composer une photo avec tracteur et voiture. Les feuilles aux couleurs d’automne servent de cadre naturel aux véhicules. L’ouverture de l’appareil-photo Canon 5DSR était passablement limitée, de façon à créer un flou autant à l’avant-plan qu’à l’arrière-plan.
Le sujet principal dans la photo ci-dessus peut autant être la Bernache du Canada que la vivacité des couleurs psychédéliques entourant l’oiseau.
Avant le passage de trois oies près du Fishermen’s Wharf de Victoria, en Colombie-Britannique, les maisons multicolores installées le long des quais se reflétaient parfaitement dans l’eau.
Au moment du passage des bernaches au-travers des reflets, des ondes et des patrons de toutes les couleurs ont soudainement été créés. La dernière oie à se présenter devant l’objectif de la caméra bénéficiait désormais des formes inusitées laissées par les oiseaux précédents. Les ondes sur l’eau n’en étaient que plus intéressantes.
La vivacité des couleurs tient au fait que les maisons étaient peintes de couleurs vives et que le soleil s’approchait de l’horizon, frappant directement les bâtiments. L’oie est positionnée selon la règle des tiers en photographie, ce qui en soit n’est pas une obligation. Les vaguelettes dans le quadrant inférieur gauche dirigent graduellement l’œil jusqu’au sujet principal.
La photo ci-dessus montre le Château Lake Louise et, en arrière-plan, Mount Richardson. Sur Lake Louise, nous sommes en Alberta, mais derrière nous, la Colombie-Britannique n’est qu’à environ cinq kilomètres.
La photo a été prise durant l’été 2018, au moment où de très nombreux feux de forêt étaient en activité dans l’ouest du Canada. Heureusement pour nous, la fumée n’avait pas encore atteint le secteur de Lake Louise lors de la prise de la photo. Quelques jours plus tard, la visibilité devenait très mauvaise et la qualité de l’air dans le secteur diminuait dramatiquement.
Au moment de la photo, le temps était passablement nuageux et j’ai attendu qu’un dernier rayon de soleil éclaire une partie du Château Lake Louise pour prendre la photo. Il y avait désormais un plus grand contraste de couleurs entre le bâtiment et les montagnes en arrière-plan.
Il me semblait également important d’inclure le canot avec ses passagers pour ajouter du dynamisme à la scène. La composition photographique a été conçue de façon à ce que l’on puisse apercevoir pleinement les reflets de la partie éclairée de l’hôtel sur le lac.
Pour effectuer une photo acceptable à cette heure de la journée et sur un canot en mouvement, j’ai utilisé un objectif Canon EF85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR. La très grande luminosité de l’objectif a permis de conserver l’ISO à 200, limitant le grain photographique.
La vitesse d’obturation a été ajustée à 1/5000 pour compenser les mouvements de l’embarcation et les effets du vent. De façon à rendre justice à la scène pour cette photographie de paysage, le format 16 X 9 a été choisi plutôt que le 3X2 standard d’un capteur plein format.
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La photo ci-dessus montre une vue partielle de Lake Agnes prise en 2018. La composition photographique s’attarde surtout aux éléments qui renforcent les lignes diagonales traversant la scène. La branche au premier plan sert également la composition en suivant le reflet des roches dans l’eau.
Le nombre limité de couleurs principales dans la photo permet également de mieux observer le trajet des diagonales à travers le paysage.
Au premier plan, à l’extrême droite, quelques personnes suivent le sentier le long de Lake Agnes dans le but d’effectuer l’ascension du Devil’s Thumb (arrière-plan) ou du plus populaire Big Beehive.
La photo a été prise avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM.
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