Laphoto ci-dessus représente le vraquier Ferbec de la compagnie CSL (Canada Steamship Lines). Il a été construit en 2002 et fait régulièrement la navette entre Sorel et la Côte-Nord pour le transport de minerai. On le voit ici devant Québec en mai 2017, avec Lévis en arrière-plan.
La photo a été prise au moyen d’un Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
Plutôt que de ne prendre que le navire en gros plan, j’ai cru préférable de la garder un peu à distance et de le photographier au moment où il se retrouvait, dans le viseur de l’appareil-photo, partiellement entouré de végétation.
La météo était très changeante dans les environs de Québec. Sur la rive nord, le ciel était surtout composé de cirrus tandis que sur la rive sud du fleuve de bonnes averses de pluie s’échappaient des cumulus bourgeonnants.
Étant donné qu’il n’y avait que peu de nuages sur la rive nord du fleuve, la lumière du soleil couchant, légèrement voilée par les cirrus, frappait directement le côté du bateau, ajoutant du dynamisme à la scène.
Malgré cette météo instable, il n’y avait que peu de vent sur le fleuve, ce qui a amélioré la qualité des reflets du navire. Tous les éléments étaient désormais présents pour saisir le passage du Ferbec devant la Ville de Québec.
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Voici une photo de nuit qui en dit long sur l’ambiance qui règne de façon générale à Québec. Un photographe n’a qu’à se promener un peu lors des belles soirées chaudes d’été pour apercevoir un peu partout des citoyens et touristes qui prennent le temps d’admirer la ville.
La photo ci-dessus a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5D MKII équipé d’un objectif fixe Canon EF 50mm f/1.4. L’ouverture maximale de 1.4 permet de prendre des photos à cette heure de la journée sans l’aide de trépied et sans que l’ISO soit augmentée de façon exagérée, conservant ainsi la qualité de la photo. L’usage d’un trépied offre toujours de meilleurs résultats, mais pour les occasions où le photographe n’a pas tout son équipement avec lui, l’ouverture maximale de 1.4 (et même 1.2 pour les plus fortunés) peut sauver la mise.
Les étoiles autour des lumières ne sont pas un artifice ajouté pour créer un effet spécial mais proviennent des multiples éléments composant l’objectif Canon EF 50mm f1.4. Étant donné que tous les objectifs sur le marché ne sont pas de qualité égale, certains objectifs offrent un bouquet beaucoup plus intéressant que d’autres.
Il est assez difficile d’obtenir autre chose que des silhouettes humaines lorsque la lumière du jour est si faible et qu’en plus, les lumières des lampadaires de la ville viennent fausser la luminosité générale. La photo ayant cependant été prise en utilisant des fichiers RAW, il a été plus facile de faire des corrections de contrastes grâce à un logiciel de traitement de l’image.
Cette année, la Ville de Québec a décidé de décentraliser les activités reliées au Carnaval, qui étaient traditionnellement regroupées sur les Plaines d’Abraham. Une portion de la Grande-Allée a été bloquée à la circulation et des activités extérieures ont également été organisées à plusieurs endroits, dont le parc de l’Amérique-Française, le parc de la Francophonie et Place d’Youville, en plein cœur du secteur touristique.
Cette nouvelle formule me semble un succès, si j’en crois le nombre de passants rencontrés lors des différentes séances de photographie sur les sites. Les enfants, comme d’habitude, ne se préoccupent pas vraiment du froid et trouvent toujours le moyen de s’amuser. La photo ci-dessous a été prise au moment où le facteur de refroidissement était de -20C.
Le parc de l’Amérique-Française recevait cette année le volet international des sculptures sur neige. Plusieurs pays étaient présents : l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Mexique, le Maroc et le Pérou. L’Italie s’est méritée le premier prix et une mention d’excellence du Carnaval de Québec, une mention des bénévoles et une mention du public. L’équipe italienne était composée de Pietro Germano, Samuel Bonapace et Gino Casagranda. La photo ci-dessous représente un sculpteur italien à l’œuvre.
Le deuxième prix, avec la mention du Gouvernement du Québec, a été remporté par l’équipe de France dont l’équipe était composée de Pascal Veuillet, André Marastoni et Éric Margery. Ci-dessous, la sculpture en devenir et un sculpteur français qui prend le temps de discuter avec une citoyenne. Il n’a pas l’air d’être trop ennuyé par le froid.
Le troisième prix, avec une mention de la Ville de Québec, a été remporté par l’équipe du Canada, dont les membres étaient Jessy Armand, Michel Proulx et Mathieu Béchard. Les photos ci-dessous représentent deux des sculpteurs canadiens au travail.
Certaines sculptures avaient une allure particulièrement bizarre. Plutôt que de capturer une de ces sculpture en entier, j’ai préféré attiré l’attention du spectateur sur une partie assez originale.
Toutes les photos ont été prises au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM, avec ou sans trépied, en fonction du montant de luminosité disponible. La photo ci-dessus a été prise avec une ouverture de 1.2 pour maximiser le montant de flou en arrière-plan. Elle a ensuite été rehaussée au moyen de deux logiciels de traitement de l’image pour lui donner un effet surréel.
La photo ci-dessus a été prise sur la Grande-Allée à Québec au moment du Carnaval de Québec 2017. J’ai utilisé un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon 14mm f/2.8 L monté sur trépied. La lumière étant suffisante, la mise au point était réglée automatiquement. J’ai dû corriger légèrement l’exposition à la hausse pour permettre aux reflets bleutés d’être davantage visibles sur le trottoir.
Le marché de Noël allemand s’est de nouveau installé dans la Ville de Québec, près de l’hôtel de ville, pour une neuvième année. Ce marché est une initiative de la communauté allemande de Québec. Les marchés allemands en Europe existent depuis des siècles et sont demeurés pratiquement inchangés au cours de toutes ces années.
Les amateurs de gourmandises et de produits artisanaux trouvent toujours quelque chose d’original à travers la soixantaine de kiosques installés près des jardins de l’Hôtel de Ville de Québec.
Ma famille et moi-même faisons toujours un arrêt pour un souper au chalet chauffé qui offre une excellente bière blanche et plusieurs choix de repas. Pour les amateurs de photographie, l’endroit est idéal, car les milliers de lumières de couleurs ajoutent une atmosphère très spéciale. Si vous avez la chance de visiter le site alors qu’il neige, vos photos n’en seront que plus intéressantes.
Les photos montrées ici ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif fixe Canon EF 50mm f/1.4 USM, ce qui m’a permis de me promener à travers le site sans trépied.
Je désire offrir mes plus sincères sympathies au peuple allemand pour l’épreuve subie en décembre 2016 alors que plusieurs citoyens visitant le marché de Noël de Berlin ont été fauchés par un déséquilibré de Daech.
La photo ci-dessus a été prise à Cap-au-Diable, dans la Ville de Québec, en décembre 2016, avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR équipé d’un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L USM. Un filtre polarisant n’était pas requis ici, le soleil étant directement de face et la lumière très douce. L’exposition a cependant été corrigée de +1/3.
À ce temps de l’année, la température n’est pas trop froide pour les mains nues du photographe et la luminosité est idéale, peu importe l’heure de la journée. La température oscillant souvent autour du 0° C favorise les averses de neige mouillée. La neige colle légèrement sur les branches des arbres et, tant que le vent ne se lève pas trop, il est possible d’obtenir des photos très intéressantes. Il ne faut donc pas perdre de temps.
Pour la photo ci-dessus, j’ai pu profiter d’un fleuve St-Laurent qui n’était pas encore gelé, ce qui a permis de capturer les reflets du soleil d’hiver. Mais il fallait faire vite car je voyais la progression de la masse nuageuse en provenance de l’ouest, à droite sur la photo. Une minute plus tard, le soleil et ses reflets n’étaient plus visibles.
Les photos ci-dessous ont été prises dans le même parc.
Le Queen Mary 2 effectue annuellement quelques visites dans le Port de Québec durant la période automnale. Inutile de dire qu’il attire toujours son lot de curieux. Le navire transporte 2620 passagers qui ont tôt fait d’envahir le Vieux-Québec.
Pour photographier ce superbe navire et l’architecture des maisons du Vieux-Québec, il valait la peine d’attendre la tombée du jour, au moment où les couleurs sont beaucoup plus douces. J’aurais pu choisir de faire un plus gros plan du Queen Mary 2, mais, ce faisant, la photo aurait été moins dynamique, car la ruelle du quartier Petit-Champlain et ses piétons auraient été absents de la scène.
La portion de ciel dans la photo est volontairement réduite, car elle ne présente que peu de détails par rapport à tous les autres sujets dans la scène. Le devant du Queen Mary 2 a délibérément été situé dans le coin supérieur droit de la photo puisque c’est vers cette portion de l’image que l’œil termine son inspection de ce qui se passe dans une scène.
Il fallait voir le nombre de badauds installés sur la terrasse Dufferin, la plupart avec un appareil-photo à la main, tentant de capturer la scène. Toutes ces personnes en déplacement sur la terrasse de bois faisaient cependant en sorte que cette dernière vibrait continuellement. L’usage d’un trépied, normalement efficace pour figer toute photo, n’était ici utile qu’à condition que le temps de pose soit passablement réduit par rapport à ce qu’il aurait normalement dû être, pour éviter le flou de bougé à basse vitesse. L’ISO fût donc augmentée en conséquence.
Tout de même, la photo, prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR, représente bien l’atmosphère qui régnait en ce soir d’automne 2016 dans le Vieux-Québec.
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Cette photo a été prise au parc national de la Jacques-Cartier, au Québec, en 2016 avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. L’endroit exact où la photographie a été prise se situe au « kilomètre 10 » dans le parc, juste derrière le centre de services.
Bien que les couleurs d’automne soient jolies et auraient méritées à elles seules un gros plan, il y avait ici une possibilité d’inclure un premier plan intéressant. Les formes naturelles et l’alternance entre les bandes de terre (1-3-5) [voir la photo ci-dessous], l’eau et le ciel (2-4-6) ont aidé à former une diagonale virtuelle qui a été utilisée pour guider l’œil jusqu’à ce que l’on arrive à la limite supérieure de l’image.
La règle des tiers s’appliquait particulièrement bien ici, sans avoir à faire de compromis. J’ai décidé de couper une grande partie du ciel étant donné que la lumière du jour était passablement intense. La ligne d’horizon a conséquemment été déplacée dans le premier tiers de la photo, juste à la base des montagnes. Le point d’intérêt principal, qui était la forêt colorée, se situait désormais dans le point d’intersection supérieur droit.
Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.
Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du Canada Justin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.
Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.
Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.
Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectif EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.
J’ai passé quelques jours à Montréal en juin 2016, le temps de prendre quelques photos de la ville et du port. Je n’avais jamais vu autant de projets de construction en marche simultanément. On pouvait sentir l’empressement que tout soit terminé pour les fêtes du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Voici donc 2 % des photos prises (en fichiers RAW et JPEG) durant la session de photographie.
La photo ci-dessus représente Habitat 67, créé pour l’exposition universelle de 1967 par l’architecte Moshe Safdie. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint si vous désirez des détails supplémentaires concernant la conception et la construction d’Habitat 67 : Moshe Safdie et Habitat 67
En ce qui concerne la prise de photo, il était préférable d’attendre juste avant la nuit, pour pouvoir bénéficier d’une meilleure luminosité et permettre de mettre en évidence les reflets des sources lumineuses provenant des habitations. Plusieurs bateaux sont passés au moment des différentes prises de photos, ce qui a nui à chaque fois à l’homogénéité des reflets. Éventuellement, après plusieurs essais, j’ai pu bénéficier d’un moment où le plan d’eau était redevenu calme. L’ISO est au minimum, car cela limite le bruit numérique lors du recadrage de la photo.
Une exposition de quelques secondes a permis d’aplatir la surface de l’eau et de donner préséance aux reflets lumineux plutôt qu’aux vagues. Je me suis assuré que l’on voit les remorqueurs devant les habitations, car il me semblait qu’ils ajoutaient du dynamisme à la scène. Comme d’habitude, l’usage d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir ont permis de réduire les vibrations de l’appareil-photo. Liveview a été activé et la mise au point a été faite manuellement pour assurer la netteté de l’image.
La photo ci-dessous montre les silos à grains abandonnés du Vieux-Port de Montréal. Ils sont protégés depuis 1996 et se verront probablement attribuer un nouveau rôle dans la prochaine année, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.
Le vraquier Venture (autrefois Balder), construit en 2002 et appartenant à la compagnie CSL, était amarré au quai. J’ai donc tenté quelques photos, dont une photo avec un objectif grand-angle Canon 14 mm 2.8L.
Avoir un accès privilégié aux installations portuaires où le transbordement des cargaisons s’effectue aurait été vraiment intéressant, mais, étant donné que ce n’était pas le cas, il s’agissait alors de tenter de saisir à distance les activités du port, tout d’abord avec les voies ferrées, les trains et les bateaux au loin. L’usage d’un filtre polarisant a permis de faire ressortir les couleurs du côté ombragé des wagons. Le vénérable bâtiment de la brasserie Molson se devait d’être inclus dans la composition.
Ensuite, profitant de l’absence du filtre passe-bas et des capacités de grossissement très importantes fournies par le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR, il a été possible de capturer une partie des installations du port en recadrant le tout ultérieurement, sans perte de qualité, à l’aide d’un logiciel de traitement d’image. La photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L USM réglé à 70 mm.