Une pause photo en route vers Jasper, Canada, en 2014. L’impossibilité de faire des voyages durant la période COVID-19 permet de retourner dans les archives et ressortir quelques photos des voyages passés, dont cette photo du parc national de Jasper.
La photo ci-dessus a été prise à la fin d’une belle journée dans la région de Chaudière-Appalaches . Le soleil est presque sur l’horizon et frappe directement le côté des arbres, ce qui rehausse encore davantage les couleurs d’automne .
À cette heure, les gens sont à la maison en train de souper et il n’y a guère de véhicules sur la route. Plutôt que de photographier une route désertique, qui aurait été un choix certainement logique, j’ai attendu qu’un véhicule se présente et avance jusque dans le premier plan de la photo. Nous sommes en campagne et heureusement pour moi, le vieux Ford pick-up s’intégrait parfaitement dans le paysage.
En ce qui a trait à la composition photographique, la position idéale pour capter la scène semblait être dans la courbe, de façon à utiliser la ligne blanche de la route comme ligne directrice menant vers le sujet d’intérêt. Le format 16×9 permettait également d’avoir une photo suffisamment large pour inclure la série de poteaux de la ligne de transmission sur la gauche, qui était elle-même certainement aussi âgée que le pick-up. Ce dernier était positionné selon la règle des tiers, sans que des compromis fussent nécessaires.
Les poteaux sur la gauche permettaient de bien encadrer le sujet. Au loin, le soleil éclaire la route et l’on devine un champ sur la gauche qui laisse passer les rayons du soleil.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DS R.
Au moment où je traite ces photos prises en février 2020, nous sommes en plein confinement à cause du COVID-19. C’est étrange de constater à quel point la vie a changé en si peu de temps. Il y a quelques semaines à peine, je gelais dans le Vieux-Québec et les environs à faire de la photographie en hiver, à travers les résidents et touristes, pour ensuite me réchauffer dans les cafés de mon choix. Il n’était pas question de distanciation sociale, de masques, de restaurants fermés et de conférences de presse quotidiennes du gouvernement fédéral et provincial!
La photo ci-dessus a été prise sur la rue St-Jean , vers l’heure du souper. Les citoyens sont sortis pour casser la croute dans un des nombreux restaurants et cafés de cette rue populaire, tandis que d’autres vont chercher en vitesse dans les magasins spécialisés les ingrédients manquants pour le souper à préparer. Les chiens n’étant pas permis à l’intérieur des commerces, ils doivent attendre leur maître quelques minutes dehors dans la tempête de neige.
J’ai opté pour le traitement numérique de ces habitations aux différentes couleurs. En effet, bien qu’elles soient intéressantes, les couleurs d’origines des bâtiments étaient tout de même moins vivantes que ce que je désirais obtenir pour cette scène hivernale près du Vieux-Québec. La saturation a donc été poussée un peu pour obtenir l’effet recherché.
L’heure du traffic sur l’avenue Honoré-Mercier. Les piétons ont tout juste le temps de traverser cette avenue très achalandée avant que les nombreux autobus et voitures bloquent à nouveau le passage. La chaussée glacée et en pente, le vent et la neige rendent la démarche plus difficile qu’à l’habitude, mais le temps alloué pour traverser demeure le même. À l’assaut!
Pour ce projet de photographie, j’ai utilisé un appareil photo avec capteur plein format Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
La photographie en hiver réserve de belles surprises lors des journées de tempête de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée où la ville de Québec recevait entre 30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La composition photographique n’a pas demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan, l’architecture traditionnelle des bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville de Québec, lors de la tempête deneige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un voile blanc généralisé. Le traitement en photoen noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une façon alternative de progresser dans la météo extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
La technique de photographie adoptée ci-dessus utilise le cadre offert par la porte St-Jean pour cadrer la photo principale montrant Place d’Youville et ses bâtiments au moment où tombent de fortes chutes de neige.
Cette photographie de nuit en hiver représente plusieurs défis, dont la nécessité de montrer les flocons de neige tombant devant les phares des voitures en mouvement tout en respectant la luminosité naturelle des bâtiments en arrière-plan.
Les deux piétons déambulant sur la rue St-Jean ajoutent une
touche humaine et de la profondeur à la scène.
La photo ci-dessous représente une partie du Pub St-Patrick avec quelques-unes de ses décorations de Noël lors de la tempête de neige du 7 février 2020. Le Vieux-Québec regorge de bâtiments décorés longtemps après la période des Fêtes.
La photo a été prise juste avant la tombée de la nuit, car
la lumière y est alors particulièrement douce. J’ai attendu le passage d’une
rare piétonne pour ajouter un peu d’humanité à la scène.
La composition photographique tient compte des deux lignes diagonales qui partent des coins supérieur et inférieur gauches et se rejoignent du côté droit de la photo, à peu près en son centre.
La lumière diffuse provenant d’un lampadaire situé à droite
et hors du cadre de la photo ajoute un peu de chaleur à cette scène hivernale.
Les quelques décorations de Noël encore restantes dans le Vieux-Québec agrémentent la scène hivernale de cette journée de tempête de neige du 7 février 2020. La composition photographique est facilitée par la présence de plusieurs éléments offrant de l’intérêt : la couleur des lumières du sapin et son reflet sur la neige, les lampadaires jaunâtres en série, les personnages au fond de la scène, la fumée s’échappant d’un côté du bâtiment et l’heure bleue, cette période magique de la journée où l’on voit encore la couleur du ciel quelques minutes avant la nuit.
La photo en noir et blanc ci-dessus a reçu un traitement infrarouge. De cette façon, les personnages passant devant les phares de la voiture sont bien visibles, tout en permettant également de bien distinguer les objets environnants. La photographie de nuit avec des personnages en mouvement et des contrastes lumineux aussi dramatiques exige un ISO plus élevé si on ne veut pas laisser de côté des objets qui présenteraient un intérêt pour la composition photographique.
Malgré tout, les phares de la voiture causent des erreurs de lecture de l’appareil-photo qui interprète mal la luminosité moyenne de la scène. Sans traitement numérique de l’image, les bâtiments environnants seraient tous extrêmement foncés. L’utilisation de l’infrarouge règle une partie du problème.
Un projet de photographie en hiver peut consister à planifier une session photo lors d’une bonne grosse tempête de neige. Les prochains quelques articles ayant trait à la photographie concerneront la tempête de neige qui a eu lieu le 7 février 2020 à Québec.
La photo ci-dessus a été prise près de Côte de la Fabrique, dans le Vieux-Québec, après la tempête du 7 février 2020 qui a laissé 35 centimètres de neige. J’ai privilégié le traitement de la photo en noir et blanc car, pour cette scène de tempête de neige, les couleurs n’ajoutaient rien de significatif allant même jusqu’à distraire le spectateur.
La technique de photographie du noir et blanc oppose ici très bien les formes sombres et claires. La piétonne et les phares de véhicules ressortent beaucoup mieux et l’effet de poudrerie près des bâtiments se distingue davantage.
Les marées contribuent parfois au ralentissement du
déneigement après une tempête de neige dans le secteur de la haute-ville du
Vieux-Québec. Difficile à croire quand on connaît la hauteur du Cap Diamant par
rapport au fleuve…!
Si la tempête se produit au moment de fortes marées, il y peut y avoir débordement du fleuve St-Laurent sur certaines sections de l’autoroute en basse-ville. Les camions chargés de ramasser la neige doivent alors effectuer un long détour qui les ramènent dans des secteurs déjà affectés par la congestion automobile et où les limites de vitesse sont considérablement moindres.
Pendant que la souffleuse est sur place et prête à dégager les rues du Vieux-Québec, les camions se font attendre… (À suivre).
Pour le début de son voyage vers l’estuaire du St-Laurent, un câble relie le remorqueur de la compagnie Ocean au pétrolier Euronav Cap Léon. Le courant et les glaces poussent le pétrolier vers l’Est et la vitesse de ce dernier doit être surveillée pour ne pas qu’il rate le virage serré vers la droite qui lui permettra de contourner l’Île d’Orléans.
Les photos ont été prises durant le mois d’octobre dans la région de St-Gilles, dans la province de Québec. Dans la photo ci-dessus, la lumière du soleil traversait les feuilles et rendait la couleur pêche encore plus vivante. J’ai donc choisi de me placer sous les feuilles et d’en faire le sujet d’intérêt principal en limitant l’ouverture de l’objectif autour de 3.5. Ce faisant les belles couleurs de l’arrière-plan sont devenues floues, ajoutant à l’atmosphère de la scène.
Le propriétaire d’une maison dans le voisinage de St-Gilles a pris soin de laisser deux chaises à la disposition des passants. Les deux chaises sont devenues l’intérêt principal de la scène à cause de la touche d’humanité qu’elles représentent. Les boisés et les feuillages colorés de l’arrière-plan ont été laissés un peu plus flous pour ramener l’œil vers le centre d’intérêt principal.