Une exposition de voitures anciennes a lieu chaque année à Québec sur la rue St-Paul et les rues environnantes. Une centaine de voitures, de même que quelques motos, peuvent être admirées par les amateurs durant une des fins de semaine du mois de septembre. La photo ci-dessus représente une Oldmobile 98 1958.
Ci-dessus, le propriétaire de 81 ans Clément Allard, un ancien homme d’affaires, pose fièrement près de sa Mercury Parklane 25th Marauder 1964 qu’il a acquise lors d’un encan à Detroit. Prendre le temps de discuter avec les propriétaires est une partie du plaisir : on prend connaissance de tous les efforts qui ont été nécessaires pour enfin réussir à mettre la main sur la voiture convoitée.
Ci-dessus, un véhicule de marque Chevrolet Pickup 1300 1955 stationné près de l’Espace 400e lors de l’exposition de voitures anciennes de Québec en 2022.
Cette année, le propriétaire du Bistro St-Malo de la rue St-Paul a eu l’idée de mettre une plaque chauffante à l’extérieur de son commerce et d’offrir des hamburgers et hot-dogs à très faible prix pour accomoder la fringale des promeneurs. Il a passé le reste de l’après-midi à répondre à la forte demande. Cette première initiative pourrait inciter d’autres restaurateurs de la rue St-Paul à imiter le geste l’an prochain et ainsi bonifier l’offre. Ci-dessus une voiture de marque Plymouth Superbird (Road Runner) 1970 stationnée sur la rue St-Paul. Une voiture comme celle-là vient d’être vendue $1.65 million à l’encan Barret-Jackson aux États-Unis.
Lors de l’exposition de voitures anciennes de Québec en 2022, le propriétaire du Chevrolet Belair 1956 ci-dessus a eu l’idée d’inclure un plateau avec repas et facture, tel que cela se faisait à l’époque. Il aurait pu remplir sa voiture d’essence avec le montant que l’on paie aujourd’hui pour le même repas et dessert.
Un très sympathique professeur retraité du Saguenay est propriétaire depuis des décennies de cette Chevrolet Coupe Special Deluxe 2 portes 1940. Ci-dessous, une vue rapprochée montrant les détails des roues de sa voiture. La couleur verte du véhicule voisin se reflète sur le chrome.
Partie 4 de 4 sur les voitures de collection suit sous peu…
Je me suis servi des reflets sur cette Chevrolet Coupe Special Deluxe 1940 pour la dernière photo de cette série sur les anciennes voitures de Québec en 2022. On y observe autant les promeneurs dans les reflets sur les portes de côté que le photographe à l’œuvre à l’arrière du véhicule. Ce n’est pas un visage superposé sur l’aile grâce à Photoshop ou un autre logiciel, mais bien la qualité de cirage et d’entretien qui a permis d’obtenir ce résultat.
Saint-Nicolas regorge de bleuetières de qualité. Pendant que la famille s’amuse à cueillir les délicieux petits fruits, j’en profite pour faire un peu de photographie et tenter de créer autre chose qu’une photo traditionnelle d’un plant de bleuets. Une lumière appropriée et un objectif macro Canon EF 100mm f/2.8 USM constituent un bon départ pour maximiser les chances de réussite.
Arriver au moment de la saison où les bleuets ne sont pas tous matures rend possible la captation de plusieurs couleurs. Il s’agit ensuite de choisir un plant dont les fleurs et les fruits sont en bonne santé, car en macrophotographie un plant endommagé est grossi plusieurs fois et les défauts deviennent cause de distraction.
Finalement, la nécessité d’effectuer plusieurs photos avec des ouvertures différentes s’impose. On doit trouver le juste équilibre. Un plant où l’on voit trop de détails précis risque de devenir conventionnel, alors qu’un plant où les zones floutées sont trop nombreuses perd de l’intérêt, car l’œil ne sait plus où et quoi regarder.
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À Québec, un merle d’Amérique est venu faire son nid près de notre porte arrière. Depuis le temps qu’il était là à couver sans donner naissance à quoi que ce soit, nous commencions à croire que la mère était stérile.
De gros travaux de construction devaient commencer sous peu à notre domicile et durer quelques semaines. Nous étions presque satisfaits qu’aucun oisillon ne soit né, car cela simplifierait le transport des matériaux.
Une journée avant le début des rénovations, un premier oisillon a donné signe de vie. Il faudrait désormais bloquer le passage à tous les travailleurs de construction et leur demander de faire un détour chaque fois qu’ils avaient besoin de sortir des rebuts de la maison ou entrer du matériel neuf.
Tous les groupes de travailleurs ont accueilli notre demande sans rechigner. Pendant deux semaines, les électriciens, plombiers, poseurs de plancher, livreurs et installateurs de toutes sortes se sont succédé en demandant parfois des nouvelles sur l’état de la mère et de ses oisillons.
La photo ci-dessus montre les trois oisillons une journée avant qu’ils ne prennent leur envol. Le manque de lumière lié à l’emplacement du nid, de même que le désir de ne pas déranger les oisillons a nécessité l’emploi d’un téléobjectif performant et d’un appareil-photo capable d’offrir un recadrage sans perte de qualité. Un appareil-photo plein formatCanon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM a facilité l’opération. L’ISO était réglé à 200 et j’ai fortement limité la profondeur de champ afin d’obtenir la meilleure vitesse d’obturation possible pour éviter le flou de bougé.
Ce matin, tous les oiseaux avaient quitté le nid. Les parents volaient autour nerveusement, attaquant les prédateurs pendant que les petits apprenaient rapidement à devenir autonomes. Le geai bleu qui nous visite régulièrement pour son « plat du jour » s’est vu interdire l’accès à la cour arrière par les deux parents.
Il y a désormais trois nouveaux merles dans le secteur et il est quasi certain que la mère reviendra l’année prochaine au même endroit, étant donné le succès remporté cette année.
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Avant que l’hiver 2021 ne se termine officiellement, voici quelques photos prises autour du MNBAQ (Musée National des Beaux-Arts du Québec) alors qu’il reste encore un peu de neige au sol et sur les branches des arbres. Le Musée accueillait au printemps 2021 l’exposition du peintre britannique J.M.W. Turner.
Les lignes obliques présentes dans l’architecture du MNBAQ en combinaison avec le contraste entre les bleus et les jaunes ont attiré mon attention. La scène est encadrée par les deux arbres et la passante au centre ajoute une touche d’humanité à l’ensemble.
La photo ci-dessus a été prise durant « l’heure bleue », tout près du MNBAQ. Les citoyens ont déserté le parc et sont de retour à l’intérieur de leur demeure pour préparer le repas du soir, comme en témoigne la photo ci-dessus, où presque tous les étages de l’immeuble en arrière-plan sont éclairés.
Il m’a semblé important d’inclure les beaux arbres entourant le MNBAQ dans chacune des trois photos.
La photo ci-dessus, captée avec un Canon 5DS R muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM a été prise un matin d’automne à Québec, après une nuit avec gel. Les baies du sorbier de Russie n’ont pas encore été toutes mangées par les différentes sortes d’oiseaux et on peut donc s’en servir pour la photographie d’oiseaux avant qu’il ne soit trop tard.
En prévision des journées froides de l’hiver, j’ai conçu une mangeoire rétractable pour aider la famille de cinq geais bleus qui vit dans le voisinage. Je croyais qu’ils prendraient plusieurs jours à apprivoiser le nouveau système, mais en moins de 24 heures, ils s’empiffraient allègrement.
Les cinq geais bleus ont chacun un comportement bien défini. J’en ai un qui accepte de manger des arachides dans mes mains, mais il confond le bout de mes doigts avec le bout d’une arachide. Il tire comme un bon, mais rien n’y fait : l’arachide ne suit pas. Il souffre probablement de myopie…
Il y en a un autre qui passe son temps à changer d’idée; il choisit une arachide, puis la remet dans le pot, puis en choisit une autre. Après avoir tergiversé et interchangé les arachides à de multiples reprises, il s’envole. Un autre est un as de la voltige; il arrive à grande vitesse et capte l’arachide en une fraction de seconde sans s’arrêter. Il ne l’échappe que très rarement.
Pendant ce temps, la grive solitaire installée dans le sorbier continue à déguster les petites baies rouges, indifférente aux activités des geais bleus.
Chaque automne, nous recevons la visite d’un Geai bleu qui vient faire des provisions pour l’hiver. Après avoir entendu ses cris à l’arrivée, je vais rapidement chercher les arachides et l’appareil-photo.
Les photos sont prises avec le Canon EOS 5DS R qui permet des recadrages significatifs sans perte de qualité. Dans la photo ci-dessus, les branchages du sorbier de Russie entourent l’oiseau et servent de cadre naturel.
Je dépose les arachides devant le sorbier, histoire d’inclure dans la composition photographique quelques petits fruits rouges.
Capturer le geai bleu à l’envol est un peu plus difficile, mais à l’ère du numérique et avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM, la photographie d’oiseaux en vol est grandement facilitée. La photo ci-dessous a été prise avec une vitesse d’obturation de 1/8000, une ouverture de 4.0 et l’ISO à 1250.
Je n’ai pas encore vu un Geai bleu manger les fruits de notre sorbier de Russie. Par contre, les corbeaux du voisinage ne se gênent pas.
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À Québec, quelques étages de l’hôtel Le Concorde reçoivent des patients qui se remettent du coronavirus.
Quelques secondes après avoir pris cette photo de l’hôtel, un camion de livraison de Corona faisait son apparition devant l’hôtel. Quand on parle de hasard! L’histoire ne dit pas où était destiné le sérum mexicain!
Parlant de COVID-19, j’étais chez Costco récemment et je portais un masque de protection. Des gens près de moi ont dit : « Je ne vois pas pourquoi il porte un masque, ça ne le protège même pas! » Je leur ai expliqué que je porte le masque pour protéger les gens autour de moi, mais ça n’a convaincu personne. Il semble que de faire une action désintéressée pour protéger ses semblables est inconcevable. Le but de porter un masque, c’est pour assurer la protection du voisin. Et si le voisin en porte un aussi, il me protège. Plus nous sommes nombreux à porter le masque et plus nous nous protégeons mutuellement. Nous nous rendons services les uns les autres. Il semble pourtant que c’est un concept étonnamment difficile à saisir!
À l’entrée d’un immense magasin de jardinage, une dame a refusé de se frotter les mains avec du gel. Elle a dit au commis : « Pas question que je me mette du gel chimique sur les mains, ce n’est pas bon pour la santé ». Le commis a été très diplomate et lui a répondu : « Très bien, alors venez avec moi vous laver les mains à l’intérieur, avec de l’eau et du savon ». Elle n’a pas eu le choix, car elle n’aurait pas été autorisée à faire ses achats. Un autre exemple de comportement humain étonnant. Surtout qu’en ce qui concerne sa santé, j’avais l’impression que les 60 kilos qu’elle traînait en trop lui joueraient un bien plus mauvais tour qu’un peu de gel.