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Bande dessinée WWII: Les derniers corsaires.

Bande dessinée "Les derniers corsaires"
Bande dessinée « Les derniers corsaires »

La bande dessinée québécoise « Les derniers corsaires » raconte ce qui semble être des histoires vécues, bien qu’il me soit difficile de vérifier chaque détail de la BD. Il y a possiblement aussi quelques inventions de la part des auteurs.

Les événements auraient eu lieu au cours de la Seconde Guerre mondiale à bord de différents sous-marins britanniques, dont le Thorn. Leurs officiers apprennent sur le tas et évitent parfois de justesse des erreurs capitales.

Par exemple, le lieutenant Woolf de la Royal Navy souhaite en découdre rapidement avec les Allemands, malgré son inexpérience relative et ses stratégies déficientes. Son désir d’accumuler des trophées de chasse et d’obtenir ainsi le grade de capitaine met en danger le submersible. Dans une bataille navale, l’empressement est bien mauvais conseiller.

Cet officier se rachète de belle façon au fur et à mesure qu’il apprend à utiliser tous les outils à sa disposition pour améliorer sa gestion du risque et prendre des décisions brillantes et courageuses. Des marins qui hésitaient auparavant à le suivre le soutiennent maintenant jusqu’à la mort si nécessaire.

Le récit surprend par son intensité et la somme d’informations qu’il comporte. On perçoit mieux certaines des qualités et connaissances requises pour gagner un avantage sur un adversaire tout en évitant des erreurs coûteuses. La BD se lit d’un trait. On veut tout savoir, même si ce n’est évidemment pas possible.

La teneur de la correspondance entre le capitaine Woolf et son frère constitue la conclusion coup de poing de cette bande dessinée. En effet, au cours de leurs recherches pour étoffer le contenu de la bande dessinée, les auteurs découvrent un site web (www.walterwoolf.letters.org) étonnant duquel on interdira l’accès trois jours plus tard. La correspondance téléchargée dans ce court laps de temps révèle des informations surprenantes.

Ainsi, au moment où la guerre est sur le point de se terminer en faveur des Alliés, les SS basés dans l’Atlantique Nord entendent déclencher une guerre bactériologique. Ils acheminent le bacille de Hagen (possiblement Hansen) vers la France par transport maritime sur le voilier Göteborg.

Bien que la mission échoue et que le bacille ne se rend pas à destination, sa découverte sur le voilier pose plusieurs questions qui ne sont pas élucidées. L’équipage a pris la route vers un point désolé du Groenland pour attendre le verdict de la nature. Est-ce que ceux qui ont découvert le bacille ont été contaminés ? Où l’équipage au complet est-il disparu ?

Les auteurs écrivent : « Le Danemark a déclaré en 2001, et jusqu’en 2009, zone d’exclusion militaire une partie de la côte ouest et de l’arrière-pays groenlandais. On peut présumer que des recherches intensives s’y déroulent. »

Il s’agit d’une bande dessinée bien montée qui ne laissera personne indifférent.

Titre : Les derniers corsaires

Auteurs : Jocelyn Houde et Marc Richard

Éditions : La Pastèque, 2012

ISBN : 978-2-923841-14-4

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Pointe-au-Père et L’Islet 2023

Musée maritime du Québec à l'Islet 2023
Musée maritime du Québec à l’Islet 2023

De passage à L’Islet, un arrêt s’impose au Musée maritime du Québec. Ci-dessus, on aperçoit le brise-glace Ernest Lapointe, chargé de dégager le fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Trois-Rivières pendant 37 ans.

L'hydroptère Bras d'Or au musée de l'Islet
L’hydroptère Bras d’Or au musée de l’Islet

Sur le terrain se trouve également le fameux HMCS Bras d’Or. Cet hydroptère fut créé au Canada lors de la guerre froide pour surveiller les eaux canadiennes contre l’intrusion possible de sous-marins soviétiques. Comme on le mentionne dans ce bateau-musée, « il était obligatoire de posséder un double brevet de pilote d’avion et de navigation pour conduire cet engin doté d’ailes autoportantes ».

Le sous-marin HMCS Onondaga au musée de Pointe-au-Père, Québec 2023
Le sous-marin HMCS Onondaga au musée de Pointe-au-Père, Québec 2023

Un peu plus à l’est, on arrive à Pointe-au-Père, dans la région de Rimouski. Là se trouve le seul sous-marin musée au Canada. Le public peut visiter l’intérieur du HMCS Onondaga, utilisé jusqu’en 2000. Le voyageur traverse 17 stations pour apprendre la vie à bord d’un submersible. 

Intérieur du sous-marin canadien Onondaga à Pointe-au-Père
Intérieur du sous-marin canadien Onondaga à Pointe-au-Père

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Le musée de l'Empress of Ireland à Pointe-au-Père, Québec 2023
Le musée de l’Empress of Ireland à Pointe-au-Père, Québec 2023

Ci-dessus, un cliché d’une des salles du Musée de l’Empress of Ireland. Son naufrage dans le fleuve Saint-Laurent fut le deuxième plus coûteux en vies humaines après le Titanic. Parmi tous les objets remontés de l’épave se trouve ce squelette en porcelaine qu’un des passagers avait dans sa cabine.

Tête de squelette trouvée dans l'Empress of Ireland
Tête de squelette trouvée dans l’Empress of Ireland

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