Il ne reste plus que quelques feuilles dans les arbres de cette clairière à Québec, mais la scène conserve tout son charme. L’arbre brisé coupe le paysage en diagonale et guide le regard vers le centre de la photo, là où se trouve une petite mare dans laquelle se reflète en partie le ciel bleu.
Pour moi, cet endroit paisible représente l’inverse de ce que l’on voit continuellement comme représentation standardisée de l’automne, sans pourtant y perdre en intérêt.
Les couleurs d’automne sont particulièrement intenses au Québec vers la fin de la première semaine d’octobre. Plutôt que de s’en tenir à de la photographie de paysage pure en cadrant seulement les arbres et les montagnes, on peut choisir d’inclure au premier plan le résultat du travail d’une ou plusieurs personnes. Loin de distraire, l’addition de personnes ou d’objets reliés aux activités quotidiennes augmente souvent l’intérêt d’une photo.
Dans la photo ci-dessus, un pomiculteur de l’Île d’Orléans étale sa récolte.
Le tour de L’Îsle-aux-Coudres en vélo représente un bon exercice et même unprojet de photographiepour les amateurs de photographie de paysage. Les informations suivantes vous aideront donc autant pour l’exercice que pour la planification d’un voyage de photographie…
Le traversier se prend à St-Joseph-de-la-Rive, juste en bas de la côte des Éboulements. Le transport est gratuit, mais il faut s’assurer d’être dans la file d’attente trente minutes avant le départ : si vous arrivez trop à la dernière minute, vous devrez prendre le prochain traversier, une heure plus tard. Le trajet ne prend qu’une quinzaine de minutes jusqu’à L’Îsle-aux-Coudres.
Une fois rendu sur l’île avec la voiture, vous montez la côte jusqu’à la première intersection et vous voyez immédiatement une église à gauche : c’est là que les automobilistes qui transportent des vélos se stationnent, et ce gratuitement.
La distance à couvrir n’étant que de 23 kilomètres, le tour de L’Îsle-aux-Coudres en vélo n’est pas vraiment difficile. Il n’y a que quelques côtes à gravir et elles peuvent être montées à pied à côté du vélo si le défi s’avère trop important. Le long de la route, vous trouverez ici et là des haltes pour vous reposer, des petites boutiques d’artisanat et quelques restaurants.
Faire le tour de l’île durant la basse saison est idéal si vous n’appréciez pas rouler en présence de trop nombreuses voitures. J’y ai été en septembre et je n’ai vraiment pas été incommodé par la circulation. La photo ci-dessus montre la vue que l’on a à l’automne, à partir du côté sud de l’île. Pendant plusieurs kilomètres, le cycliste bénéficie d’une vue parfaite du fleuve St-Laurent et la route est directement sur le bord des berges.
Il y a de beaux points de vue tout au long du trajet. Ci-dessus, une vue des montagnes au loin qui se trouvent sur la rive nord du St-Laurent.
Le vent est le facteur principal à considérer lorsque vous faites le tour de l’île. Dans la photo ci-dessus, le vent est suffisamment fort pour que la fumée de cheminée du navire MSC Annick aille dans la même direction que le bateau, plutôt que de se perdre graduellement vers l’arrière.
C’est donc dire que lors des jours de grands vents, il y a un côté de l’île où vous devrez faire plus d’efforts en tant que cycliste, mais vous serez ensuite récompensé avec un bon vent de dos dans la seconde portion du trajet.
Une dernière photo prise lors du trajet de retour en traversier. Les vents forts en altitude ont visiblement un effet sur la structure des nuages.
Bonne randonnée, et possiblement bonne session photo!
La photo ci-dessus a été prise dans les environs de Saint-Léon-de-Standon, dans la province de Québec, à l’automne 2021.
Je m’arrête souvent pour photographier les belles couleurs d’automne, mais cette fois-ci, la scène présentait un intérêt supplémentaire : un cirrus en demi-cercle à inclure dans la composition photographique.
De tous les nuages cirriformes présents dans la région cette journée-là, celui-ci détonnait de façon remarquable. C’était la première fois que je pouvais observer ce nuage de haute altitude avec une forme aussi particulière. Il n’y avait plus qu’à se positionner correctement pour que le nuage se retrouve au-dessus de la maison dans la photo…
La photo ci-dessus a été prise en revenant d’une session de photographie dans le parc national de la Jacques-Cartier sur la route 175, près de Québec. La chute rapide des températures en début de soirée a permis la formation rapide des nuages bas dans la vallée. Les couleurs d’automne et les effets du soleil couchant sur les nuages aident à rendre le paysage plus vivant. La photographie de paysage est souvent le fruit d’une planification sérieuse; mais il ne faut pas non plus négliger les opportunités imprévues, comme c’est le cas ici.
La route 175 est très utilisée par les camions lourds pour les trajets entre Québec et le Saguenay-Lac-Saint-Jean. J’ai donc attendu un peu pour qu’un poids lourd se rapproche suffisamment pour l’inclure dans la photo.
Une vue de Mount Robson en 2014 alors que nous étions en route vers le sud de la Colombie-Britannique, à destination de Kamloops.Nous avons été chanceux d’apercevoir suffisamment Mount Robson, car il y a de plus en plus de feux de forêt en été dans l’ouest du Canada et la visibilité est souvent diminuée.
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Sur la route dans Chaudière-Appalaches, cette très belle région de la province de Québec, j’ai aperçu un paysage intéressant dans le rétroviseur qui convenait parfaitement pour le début d’une séance de photographie en automne.
Plutôt que de sortir du véhicule pour saisir la scène et ses couleurs d’automne, il m’a semblé que la technique du « cadre dans un cadre » pourrait fort bien s’appliquer pour capturer l’essentiel de ce paysage bucolique.
Pour que la photo soit suffisamment précise, il est nécessaire que le moteur soit arrêté, car les infimes vibrations du moteur se répercutent dans le rétroviseur et il devient impossible d’obtenir une mise au point correcte, même en utilisant le mode manuel.
Le fait de se trouver sur la route permet d’obtenir une photo où, dès le premier plan, la composition photographique est déterminée dans le rétroviseur par un chemin qui zigzague jusqu’à l’horizon autour des habitations et des forêts. Les feuilles commencent à changer de couleur et les bâtiments au premier plan de même que les dégradés de verts des champs aident à rendre la scène plus vivante.
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La photo ci-dessus a été prise à la fin d’une belle journée dans la région de Chaudière-Appalaches . Le soleil est presque sur l’horizon et frappe directement le côté des arbres, ce qui rehausse encore davantage les couleurs d’automne .
À cette heure, les gens sont à la maison en train de souper et il n’y a guère de véhicules sur la route. Plutôt que de photographier une route désertique, qui aurait été un choix certainement logique, j’ai attendu qu’un véhicule se présente et avance jusque dans le premier plan de la photo. Nous sommes en campagne et heureusement pour moi, le vieux Ford pick-up s’intégrait parfaitement dans le paysage.
En ce qui a trait à la composition photographique, la position idéale pour capter la scène semblait être dans la courbe, de façon à utiliser la ligne blanche de la route comme ligne directrice menant vers le sujet d’intérêt. Le format 16×9 permettait également d’avoir une photo suffisamment large pour inclure la série de poteaux de la ligne de transmission sur la gauche, qui était elle-même certainement aussi âgée que le pick-up. Ce dernier était positionné selon la règle des tiers, sans que des compromis fussent nécessaires.
Les poteaux sur la gauche permettaient de bien encadrer le sujet. Au loin, le soleil éclaire la route et l’on devine un champ sur la gauche qui laisse passer les rayons du soleil.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DS R.
La région de St-Jacques de Leeds, au Québec, offre des opportunités très intéressantes pour les photographes amateurs de couleurs d’automne très variées.
Même
si la couleur rouge n’était plus dominante lors de mon passage dans le secteur,
les contrastes entre les conifères très foncés et les autres couleurs offraient
encore de très beaux paysages.
Pour la composition photographique de la photo ci-dessus, j’ai conservé une bonne partie du sentier. Ce dernier part de la route principale, où j’étais positionné, et se dirige tout en courbes jusqu’à la maison. Le sentier commence à gauche sur la photo de façon à amener l’œil de l’observateur vers la maison puis vers la forêt en arrière-plan. Ce positionnement permettait aussi de cacher une partie de la maison avec les arbres orangés.
En fin d’après-midi durant l’automne, la lumière est passablement moins violente que l’été. Il n’est pas nécessaire d’attendre beaucoup plus tard pour obtenir des effets intéressants. La scène ci-dessus offrait un contraste naturel intéressant entre le bleu du ciel et le riche ton orangé des arbres. J’ai conservé une partie du conifère au premier plan pour ajouter au dynamisme de la scène, tant par sa couleur fonçée que par sa position au premier plan.
La photo ci-dessus nécessitait obligatoirement l’utilisation du trépied. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L USM, qui sert surtout pour le portrait, nécessite moins de lumière que l’œil humain. Il a permis de rendre à merveille l’atmosphère et les couleurs quelques minutes avant l’arrivée de la nuit. Toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
Cette année, j’ai recherché de nouveaux endroits pour capturer les couleurs de l’automne au Québec. Je suis passé par Val-Bélair et me suis arrêté près d’une maison qui me semblait abandonnée. L’endroit semblait anodin mais les couleurs de la chaise et de la porte, avec en arrière-plan un arbre aux couleurs de l’automne, ont permis de composer cette première photo.
Sur le chemin entre Val-Bélair et l’Ancienne-Lorette, je suis passé devant une forêt aux coloris incroyables. La photo ci-dessus représente une section de cette forêt magnifique.
Val-Bélair est une région où la ville et la campagne se mélangent naturellement. Il était donc de mise de composer une photo avec tracteur et voiture. Les feuilles aux couleurs d’automne servent de cadre naturel aux véhicules. L’ouverture de l’appareil-photo Canon 5DSR était passablement limitée, de façon à créer un flou autant à l’avant-plan qu’à l’arrière-plan.