Dans un parc d’attraction des États-Unis, ce couple de vacanciers a capté mon attention, surtout à cause des tabourets à motif d’animal mis à leur disposition. Quand la faim tenaille les touristes, ils sautent sur les premières places disponibles et c’est tant mieux pour la photographie de rue!
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Il est essentiel de toujours avoir avec soi un appareil-photo pour profiter au maximum des rares opportunités et coïncidences qu’offre la vie quotidienne. Cela est de plus en plus possible avec la miniaturisation des appareils et la popularité des téléphones intelligents.
La photographie de rue ci-haut que j’ai prise à Londres en 2015 donne un bon exemple d’un sujet éphémère qu’un photographe de rue ne doit pas rater.
Un policier posté devant une ambassade discute tranquillement avec un citoyen. Une situation normalement anodine mais qui est soudainement rendue plus intéressante par les différences physiques et la pose détendue que prennent les deux interlocuteurs. De plus, les deux adoptent sensiblement la même pose et portent également les mêmes couleurs. Ici, la couleur de peau n’est pas le sujet dominant mais ajoute certainement de l’intérêt.
Quand on parle de contrastes en photographie, cette photo en donne un bon exemple.
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et qui a été acquise début 2016.Elle s’intitule : « Au soleil de la Côte d’Azur, Nice – vue aérienne de l’aéroport ». Il s’agit d’une carte qui a voyagé le 19 septembre 1965. On y voit deux aéronefs appartenant respectivement à Air France (Caravelle) et KLM. C’était à une époque où la sécurité dans les aéroports était minimale et où on ne s’attendait pas qu’à tout moment un déséquilibré commette un acte de terreur en s’attaquant à des personnes innocentes dans les endroits publics comme cela s’est produit hier à Nice.
L’auteur écrit : « […] Nous quittons Nice ce soir pour St-Malo et nous y resterons quelques jours ». Ayant justement fait un voyage à St-Malo en 1978, je profite de l’occasion pour afficher une photo de la région datant de cette période, histoire de montrer la beauté de la France et d’inciter les gens à continuer à voyager dans ce beau pays au paysage si diversifié.
Nous sommes d’ailleurs retournés en France en 2013 et certaines des photos prises se trouvent dans mon site web, sous le lien
Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.
L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.
Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto
Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.
Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.
Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…
Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.
Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.
Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.
Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angleCanon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.
Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.
Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.
Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.
Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du CanadaJustin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.
Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.
Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.
Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectifEF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.