La photo HDR de la redoute Dauphine ci-dessus comporte sept clichs aux ouvertures diffrentes. Le logiciel Photomatix les empile les uns par-dessus les autres pour crer un seul clich. Cela permet de faire ressortir les zones les plus sombres tout en contrôlant le mieux possible les rgions trop claires.
Pour un effet russi, on doit tenir compte des facteurs suivants : type d’appareil-photo (idalement plein format), usage d’un objectif grand-angle appropri, mise au point, heure, genres de nuages, trpied, câble de rallonge, vibrations du miroir de l’appareil-photo, vent, visibilit, grain photographique, profondeur de champ, obstacles mouvants devant l’objectif de la camra et composition photographique.
J’emploie un Canon 5 DSr muni d’un objectif super grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L. La mise au point grâce l’cran rtroclair de la camra amliore la prcision. Le choix de l’heure fait en sorte qu’on se soustrait l’obscurit complète et profite de la fin de l’heure bleue. Les nuages n’empêchent pas la capture d’un arrière-plan loign et permettent un reflet des lumières de la ville dans le ciel.
On opte pour un trpied solide. Son poids additionnel annule les petites secousses et supporte un quipement photographique assez lourd. Le câble de rallonge vite de toucher la camra avec la main au moment de la prise des sept photos.
Pour les appareils munis de miroir comme le Canon 5 DSr, on active le verrouillage de miroir. Ainsi, les vibrations provoques par la rotation du miroir ont deux secondes pour s’effacer avant que le dclencheur ne saisisse la photo. Un vent faible diminue galement les chances de vibrations.
Une visibilit moyenne permet une meilleure graduation des couleurs et des reflets. Ce soir, la brume joue bien son rôle. En utilisant un trpied, je limite fortement le grain photographique. L’ISO se situe donc 200. La profondeur de champ n’engendre pas de problèmes, car le trpied vitera les mouvements causs par une longue exposition.
Etant donn que de nombreuses personnes visitent l’endroit en soire, j’essaie de prendre chacune des sept photos entre deux passages de pitons. Ce n’est pas toujours possible, mais Photomatix peut enlever les « fantômes » au moment de la compilation des clichs. Il y a cependant une limite cette fonction.
Le dernier point concerne la composition photographique. La photo ci-dessus est divise en trois zones horizontales peu près gales. Des lignes obliques de chaque côt au bas de la photo dirigent le regard vers le centre de l’image. Les cinq lumières de la redoute Dauphine et celles de la ville captent l’attention. Tous les plans possèdent des dtails visibles et ne se perdent pas dans l’obscurit. Pour un meilleur quilibre, le cadrage ne tient pas compte d’un autre bâtiment imposant la droite de la scène.
Voil donc les quelques prcautions prises au moment de capturer la scène en photographie de nuit HDR.
Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Qubec et de l’île d’Orlans en automne sur mon blogue.