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Une approche à l’aéroport de Denver avec un Airbus A340-500 (FSX)

Un Airbus A340-500 en finale pour l'aéroport international de Denver
Un Airbus A340-500 en finale pour l’aéroport international de Denver
Un Airbus A340-500 atterri à l'aéroport international de Denver
Un Airbus A340-500 atterri à l’aéroport international de Denver

Les deux captures d’écran montrent un Airbus A340-500 de la compagnie CLS en approche et à l’atterrissage pour l’aéroport de Denver international. Cet aéroport a été créé par Flightbeam Studios. Les ombrages au sol lors de l’approche sont une gracieuseté du logiciel Cumulus X. Si vous désirez obtenir de tels effets, assurez-vous de régler la couverture nuageuse de façon à ce que les nuages soient épars, pour laisser le soleil toucher le sol et créer des effets thermiques. La plateforme utilisée est FSX et les nuages sont gérés par REX.

Le Airbus A340-500 de CLS vous fera vivre toute l’inertie et la lourdeur générée par un avion d’un tel format. Le son des moteurs est également très bien imité. Bien sûr, la conception de ce modèle virtuel date un peu, ne vous attendez donc pas à de nombreux angles originaux si vous décidez d’utiliser la touche V pour les captures d’écran.

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Un Pilatus PC-21 à Kenai, Alaska (FSX)

Un Pilatus PC-21 retourne atterrir à Kenai, en Alaska, après une séance d'entraînement (FSX et Cumulus X)
Un Pilatus PC-21 retourne atterrir à Kenai, en Alaska, après une séance d’entraînement (FSX et Cumulus X)

Dans la présente photo, le Pilatus PC-21 est une création de la compagnie IRIS, alors que la scène générale (SAK) et la région de Kenai proviennent de ORBX.Les nuages sont modélisés par REX. La photo a été légèrement éditée pour modifier la luminosité générale. Le PC-21 conçu par IRIS est un excellent appareil et de nombreux angles de photos sont offerts pour les amateurs de captures d’écran. La plateforme utilisée est FSX, aidée de Cumulus X.

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Le MD-11 de KLM et l’approche spectaculaire de St Maarten (TNCM)

D’ici peu, un vol assez spécial sera ajouté dans la section « simulation de vol » sous « vols virtuels exigeants ».  Un MD-11 de la compagnie KLM effectue un vol de passagers entre Palm Springs (KPSP) et l’aéroport de St Maarten (TNCM), en utilisant FSX et Cumulus X, en plus des programmes Vector et Global de Orbx. St Maarten est reconnu pour son approche spectaculaire au-dessus d’une plage bondée de touristes et plusieurs vidéos sont disponibles sur You Tube si vous désirez satisfaire votre curiosité.

L’aéroport de Palm Springs est une création de Orbx et celui de St Maarten provient de la compagnie Fly Tampa. Le MD-11 virtuel, quant à lui, a été conçu par PMDG. J’ai choisi de faire un vol avec le MD-11 pour souligner le retrait récent (26 octobre 2014) de ce type d’avion pour le transport de passagers. En effet, KLM était la dernière compagnie a utiliser ce type d’appareils pour des vols de passagers et les derniers trajets effectués furent de Toronto et Montréal vers Amsterdam Schipol en octobre dernier. Grâce à la simulation de vol, les pilotes virtuels auront au moins toujours la chance de continuer à piloter cet appareil exceptionnel.

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Simulation de vol

Simulation de vol: pratique VFR à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal

Un nouvel exercice a été affiché dans la section « simulation de vol » sous « vols virtuels standards »: une pratique de circuits sur la piste 28 de l’aéroport international de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau, avec l’aide de Fly Tampa Montreal.

Tous les étudiants en pilotage doivent effectuer des posés-décollés pendant plusieurs heures lors du programme d’apprentissage. La scène FlyTampa Montreal pour FSX, utilisée conjointement avec le logiciel MyTraffic 2013 et la météo en temps réel, rend l’exercice très réaliste pour quelqu’un qui connaît la région métropolitaine.

Piper Tomahawk PA-38 au décollage de la piste 28 avec, en arrière-plan, le terminal de l'aéroport international Montréal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 au décollage de la piste 28 avec, en arrière-plan, le terminal de l’aéroport international Montréal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 au décollage de la piste 28 pour un circuit vers la gauche à l'aéroport international Montreal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 au décollage de la piste 28 pour un circuit vers la gauche à l’aéroport international Montreal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 vire en finale pour la piste 28 à l'aéroport international Montréal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 vire en finale pour la piste 28 à l’aéroport international Montréal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 en finale de la piste 28 à l'aéroport international Montréal Pierre-Elliott-Trudeau , pendant que Westjet roule sur la piste 06R (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 en finale de la piste 28 à l’aéroport international Montréal Pierre-Elliott-Trudeau , pendant que Westjet roule sur la piste 06R (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 s'apprête à quitter la piste 28 de l'aéroport international de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)
Piper Tomahawk PA-38 s’apprête à quitter la piste 28 de l’aéroport international de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau (FSX)

Un petit monomoteur tel que ce Piper PA-38 Tomahawk de Alabeo fait très bien l’affaire. J’ai choisi un circuit par la gauche sur la piste 28 car elle permet une belle vue du terminal au décollage et à l’atterrissage. Fly Tampa Montreal permet au pilote virtuel d’observer des attraits touristiques très connus lors du circuit autour de l’aéroport. On peut voir, au loin, le stade olympique, l’Oratoire St-Joseph, une partie de la place Ville Marie.

Lors du vent arrière, si vous effectuez l’exercice durant l’hiver, vous pouvez constater qu’une partie seulement de l’eau du Lac St-Louis est gelée. En base gauche, les bâtiments très bien détaillés de la compagnie Air Canada et Bombardier sont visibles. Si vous aviez atterri sur la 24L, vous auriez pu apercevoir d’autres noms de compagnies bien connues. Tous les bâtiments de l’aéroport sont conçus avec beaucoup de soin.

Le logiciel My Traffic permet des mouvements d’aéronefs autour de l’aéroport pendant votre exercice, ce qui rend votre vol encore plus intéressant. Le réalisme est également au rendez-vous en ce qui concerne les plaques de neige sur la piste 28 au moment de l’approche. Bref un exercice pas compliqué pour ceux qui débutent dans le pilotage virtuel mais qui désirent tout de même que l’expérience soit la plus réaliste et intéressante que possible.

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Un WACO au travail dans l’Ouest Canadien

Un WACO YMF5 pratique quelques manoeuvres acrobatiques au-dessus de la région de Airdrie, en Alberta.
Un WACO YMF5 pratique quelques manoeuvres acrobatiques au-dessus de la région de Airdrie, en Alberta.

La capture d’écran montre un Waco YMF5 de la compagnie Alabeo en pleine action. La scène d’arrière-plan est une création de la compagnie ORBX. FSX est utilisé pour ce vol virtuel au-dessus de l’Alberta. Le WACO est agréable à piloter et la compagnie Alabao s’est assurée d’offrir plusieurs possibilités de points de vue intéressants pour la prise des photos en vol (touche V sur le clavier). Près du lieu d’entraînement se trouvent les aéroports très bien conçus de Airdrie Airpark, Claresholm Industrial Park et High River, tous conçus par Vlad Maly. Le premier aéroport doit être acheté mais les deux autres sont offerts gratuitement sur le site d’Orbx. Il s’agit d’un très bon point de départ pour une traversée des montagnes Rocheuses vers Vancouver ou Victoria.

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Simulation de vol

Simulation de vol: le Dash7 pour un vol vers Kagi, en Papouasie Nouvelle-Guinée

Voici un vol qui a été ajouté récemment dans la section des vols virtuels exigeants:

Si vous êtes à la recherche d’un défi, essayez un vol de l’aéroport de Kokoda vers Kagi, en utilisant un DHC-7. Kagi est situé le long de la  Kokoda Trail en Papouasie Nouvelle-Guinée. La piste a une dénivellation de 12.5 degrés et est d’une longueur approximative de 447m  (1466 ft). L’altitude de la piste est d’environ 3900 ft msl.  Vous aurez besoin de la scène (AYPY) Jacksons Airport conçue par Ken Hall et Tim Harris, de la compagnie ORBX.  D’autres produits de cette compagnie seront également requis tels que Global, Vector et Holgermesh, afin d’obtenir les mêmes vues que ce que vous observez dans les photos ci-dessus. Pour trouver les aéroports, deux cartes sont inclues dans les « User documents » inclus avec AYPY.

De Havilland Canada DHC-7 Dash 7 au-dessus de la Kokoda trail en Papouasie Nouvelle-Guinée
De Havilland Canada DHC-7 Dash 7 au-dessus de la Kokoda trail en Papouasie Nouvelle-Guinée
Virage serré à droite pour un Dash 7 (FSX) atterrissant à Kagi, Papouasie Nouvelle-Guinée
Virage serré à droite pour un Dash 7 (FSX) atterrissant à Kagi, Papouasie Nouvelle-Guinée
Un Dash 7 (FSX) en finale pour Kagi, Papouasie Nouvelle-Guinée
Un Dash 7 (FSX) en finale pour Kagi, Papouasie Nouvelle-Guinée
Un Dash 7 des Nations Unies arrêté pour un court instant à Kagi
Un Dash 7 des Nations Unies arrêté pour un court instant à Kagi
De Havilland Dash 7 au décollage de Kagi
De Havilland Dash 7 au décollage de Kagi

J’ai ajusté le carburant à 50% dans chaque réservoir. Pour ce vol, il y a cinq passagers et les baggages. Évidemment, l’aéronef aurait pu être beaucoup plus chargé. Mais, étant donné qu’il s’agissait d’un premier essai à Kagi avec un Dash 7, j’ai pensé qu’un poids moins important augmenterait mes chances d’atterrir sans tout casser en utilisant une vitesse d’approche moins grande.

L’atterrissage à Kagi se fait sur la piste 07 et le décollage sur la piste 25. De l’aéroport de Kokoda, suivez la Kokoda Trail et, lorsque vous êtes suffisamment proches de tous les petits villages inscrits sur la carte fournie, faites un virage à droite vers Kagi. Il y a plusieurs petites pistes dans un secteur relativement restreint. La meilleure façon de procéder est de survoler la région en vol lent pour vous assurer que ce que vous voyez en vol et sur la carte reflètent bien Kagi.

Les deux aspects les plus difficiles de l’approche sont les virages à grande inclinaison requis alors que l’avion est près des montagnes et qu’il est en configuration de vol lent. Le second facteur d’importance est de se rappeler que la piste a 12.5 degrés de dénivellation.  Mais une fois que vous serez sur la piste, le Dash 7 arrêtera pratiquement instantanément à cause de la pente. Le décollage se fait sur la piste 25 et ne constitue pas un problème pour cet avion et avec une telle pente descendante. Vous serez en vol rapidement.

Je suis convaincu que vous apprécierez ce vol particulièrement exigeant. Il y a beaucoup d’arbres et de plantes luxuriantes dans cette scène: cela offre une approche réaliste et très intéressante. Je vous souhaite beaucoup de plaisir et espère que les passagers auront toujours un sourire lors de l’arrivée!

P.S.: Le vol a été effectué avec FSX.

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Un premier vol virtuel en Papouasie Nouvelle-Guinée

Twin Otter au départ de l'aéroport de Jacksons International en Papouasie Nouvelle-Guinée
Twin Otter au départ de l’aéroport de Jacksons International en Papouasie Nouvelle-Guinée
Twin Otter vire en finale pour la piste de Kokoda, Papouasie Nouvelle-Guinée
Twin Otter vire en finale pour la piste de Kokoda, Papouasie Nouvelle-Guinée
Twin Otters stationnés sur l'aéroport de Kokoda
Twin Otters stationnés sur l’aéroport de Kokoda

Finalement, après quelques mois de retard, je peux enfin effectuer un premier vol en Papouasie Nouvelle-Guinée. Le vol au complet, c’est-à-dire treize captures d’écran, se trouve ci-dessus, dans la section simulation de vol, sous « vols virtuels standards ». Pourquoi « standards »? Quand on connaît la difficulté de certaines pistes très courtes et difficilement accessibles de la Nouvelle-Guinée, un vol comme celui présenté ici est considéré comme relativement simple et permet à ceux qui veulent se faire la main de s’essayer dans cette région du monde. La scène se nomme AYPY Port Moresby Jacksons International et elle a été conçue par Ken Hall et Tim Harris, de la compagnie Orbx. Les détails concernant le vol se trouvent également dans la section des vols virtuels ci-dessus. Juste deux mots pour décrire l’expérience: totalement immersive. Bon vol!

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Le F14 Tomcat (FSX) et l’aéroport virtuel de Palm Springs (KPSP), USA

F14 Tomcat en rapprochement pour l'aéroport de Palm Springs (FSX), USA (KPSP)
F14 Tomcat en rapprochement pour l’aéroport de Palm Springs (FSX), USA (KPSP)

Voici une capture d’écran éditée qui a été ajoutée récemment dans la section « simulation de vol » ci-dessus, sous « photos virtuelles ». Le vol virtuel a été effectué au moyen du logiciel Microsoft Flight Simulator (FSX). La scène, très bien conçue par Orbx, représente la région de Palm Springs aux États-Unis et est l’addition la plus récente à la collection des aéroports virtuels disponibles pour la région de la Californie. Quant au F14 de Dino Cattaneo, il est disponible gratuitement (consultez ma liste des liens de téléchargement gratuits). Du plaisir garanti pour les amateurs de simulation de vol!

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Le MD11 virtuel de la compagnie PMDG

FedEx MD11 en vol (FSX). Cet appareil est une création de la compagnie PMDG
FedEx MD11 en vol (FSX). Cet appareil est une création de la compagnie PMDG.

Le MD-11 est un avion extrêmement intéressant au niveau de ses caractéristiques mais beaucoup de pilotes ont de la difficulté à être à la hauteur de ses capacités dans la vraie vie. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison qu’il y a eu beaucoup d’écrasements avec ce type d’appareil. Étant donné sa consommation élevée de carburant, FedEx commencera à s’en départir dès 2015. La seule compagnie utilisant toujours le MD-11 pour transporter des passagers est KLM. Le MD-11 est devenu tristement célèbre lors de l’écrasement du vol de Swissair 111 au large de la Nouvelle-Écosse, le 2 septembre 1998. Il effectuait la liaison New-York vers Genève lorsque l’accident s’est produit: 229 personnes ont péri dans la catastrophe.

La capture d’écran est éditée pour lui donner un aspect plus réaliste mais également pour profiter de la lumière intéressante de cette fin de journée. Différentes images, sous plusieurs couleurs de compagnie, se retrouvent dans le présent site web sous la catégorie « simulation de vol » dans la section « photos virtuelles ». Un vol Mexico City vers Denver, sous FSX, sera également affiché sous peu dans la section « vols virtuels exigeants ». Bonne visite!

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Histoires vécues: information de vol et Institut de formation de Transports Canada

Le spécialiste en information de vol et l’Institut de formation de Transports Canada à Cornwall

(Histoire précédente : la licence d’instructeur de vol)

Vue d'une petite partie de l'Institut de formation de Transports Canada à Cornwall, en 1982.
Vue d’une petite partie de l’Institut de formation de Transports Canada à Cornwall, en 1982.

Au début des années 80, la crise pétrolière oblige les compagnies aériennes à limiter fortement l’embauche. Cela n’est pas apparent au moment où nous suivons notre formation de pilote, mais devient une réalité incontournable au moment de faire une demande d’emploi un an plus tard.

Cependant, du côté gouvernemental, la situation est bien différente. Transports Canada est à la recherche de nouveaux employés pour remplacer le personnel approchant l’âge de la retraite. La seule option qui m’est immédiatement accessible est un poste de spécialiste en information de vol (FSS). Je sais vaguement ce que cela représente, sans plus. Mais les conditions salariales et d’emploi sont autrement meilleures que celles offertes à un instructeur de vol à ses débuts. Il faut plonger.

Pour le Québec, deux examens écrits, sans aucun lien avec l’aviation, se tiennent au Pavillon Judith-Jasmin de l’Université du Québec à Montréal. En deux jours, 1500 postulants se succèdent pour tenter de réussir ces tests. Dans les semaines et mois suivants, ceux qui se sont qualifiés sont soumis à une entrevue de même qu’à des tests linguistiques, médicaux et de sécurité.

Nous sommes maintenant trois candidats du Québec à nous diriger vers l’école de Transports Canada à Cornwall pour y recevoir un entraînement théorique et pratique qui durera plusieurs mois. Il y aura trente-cinq heures de cours théorique et pratique par semaine. La pression sera continue et désirée, de façon à éliminer les candidats susceptibles de présenter des problèmes quant au stress.

Nous serons payés pour étudier. Un candidat aura droit à un emploi assuré à condition de réussir des dizaines d’examens écrits et d’évaluations pratiques, sans avoir plus de deux notes sous 80 %. Étant donné que le cours FSS 82-01 ne s’adresse pas qu’aux Québécois seulement, il ne sera pas offert en français. Le tout se fera donc dans la langue de Shakespeare et le groupe d’étudiants sera composé de Canadiens provenant de presque toutes les provinces.

L’école de Transports Canada à Cornwall n’est rien de moins qu’exceptionnelle pour celui qui est décidé à étudier et réussir.

Pour aider l’étudiant à endurer trente-cinq heures de cours par semaine et de fréquents examens, l’école dispose d’installations très intéressantes. Chaque étudiant a sa chambre privée avec service de nettoyage quotidien. Une cafétéria offre trois choix de mets pour chaque repas. Les calories peuvent être brûlées à la piscine, au gymnase, à la salle d’haltérophilie, sur les terrains de tennis ou de baseball. Un casse-croûte demeure ouvert pour les fringales de fin de soirée. Un comptoir bancaire est mis à la disposition des étudiants, de même qu’un salon de coiffure, un bar, une salle de jeux vidéo, des tables de billard, etc.

La piscine de l'Institut de formation de Transports Canada à Cornwall, en 1982.
La piscine de l’Institut de formation de Transports Canada à Cornwall, en 1982.
Salle de poids et haltères de l'IFTC à Cornwall, Ontario en 1982
Salle de poids et haltères de l’IFTC à Cornwall, Ontario en 1982
1982 Cornwall IFTC salle de combat
1982 Cornwall IFTC salle de combat
1982 TCTI, Cornwall. Des étudiants du groupe FSS 82-01 expérimentent une nouvelle façon d'améliorer le pointage au basketball.
1982 TCTI, Cornwall. Des étudiants du groupe FSS 82-01 expérimentent une nouvelle façon d’améliorer le pointage au basketball.
1982 Cornwall TCTI jeux de fer
1982 Cornwall TCTI jeux de fer

De façon à ce que l’on comprenne ce qui nous attend, on nous annonce qu’il y a traditionnellement dans chaque classe plusieurs étudiants qui ne pourront suivre le rythme et qui devront être renvoyés chez eux, malgré leurs efforts. Pour un francophone dont la vie quotidienne ne comportait pratiquement aucun usage d’une autre langue , il est évident que d’intégrer de la nouvelle théorie présentée en anglais durant sept heures et demie par jour et cinq jours par semaine devient exigeant. Je dois compenser les moments où ma concentration diminue par des études en soirée.

Il y a une bibliothèque de même que de nombreuses salles équipées de différents simulateurs conçus pour toutes les carrières envisagées par les étudiants.

1982 IFTC Cornwall Salle de simulation de vol
1982 IFTC Cornwall Salle de simulation de vol
1982 IFTC Cornwall. Le bâtiment d'aérologie d'Environnement Canada.
1982 IFTC Cornwall. Le bâtiment d’aérologie d’Environnement Canada.
1982 IFTC Cornwall Écrans Stevenson
1982 IFTC Cornwall Écrans Stevenson

Dans la cour intérieure, les étudiants peuvent apercevoir un paon et d’autres petits animaux se promener, de même qu’entendre une source d’eau couler dans des aménagements paysagers très bien planifiés. Les avantages offerts sont tout simplement renversants. Le message est clair : « Transports Canada ne vous demande que d’étudier et réussir. Pour ce qui est du reste, on s’en occupe.».

1982 Cornwall IFTC cour intérieure
1982 Cornwall IFTC cour intérieure
1982 Cornwall IFTC corridors vers les salles de cours
1982 Cornwall IFTC corridors vers les salles de cours

Finalement, le grand jour arrive. Les étudiants ayant réussi à se rendre jusqu’au bout célèbrent leur remise de diplôme.

Les affectations sont distribuées. Ceux qui travailleront dans les postes nordiques savent très bien que l’horaire de travail ne comprend pas de congés et donc qu’ils seront en devoir tous les jours. Le nouvel employé sera naturellement rémunéré pour les heures supplémentaires et le coût de la vie plus élevé, de même qu’il bénéficiera d’un loyer subventionné.

Mon départ est prévu sous peu pour Inukjuak (CYPH), un poste situé le long de la côte est de la baie d’Hudson, au Nunavik. La vie prendra bientôt un virage radical.

(Prochaine histoire : en route vers la première mutation : Inukjuak)