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Tour du monde en simulation de vol (8).

Tours de béton signées OMA à Stockholm avec Microsoft Flight Simulator.
Tours de béton signées OMA à Stockholm avec Microsoft Flight Simulator.

L’étape 8 de ce tour du monde en simulation de vol s’effectue entre l’aéroport de Stockholm-Bromma en Suède vers l’aéroport international Antonov (Hostomel) en Ukraine (UKKM), où se trouve l’Antonov 225 virtuel.

Le seul exemplaire au monde de cet appareil a été détruit au début de l’invasion russe en Ukraine en février 2022. Personne ne peut cependant empêcher un avion virtuel de survivre aux attaques (même informatiques). Notez que la totalité du montant d’achat de l’appareil virtuel dans la boutique Microsoft est réservée à la reconstruction éventuelle du vrai avion.

Jet militaire F-14D Tomcat prêt pour le départ à l'aéroport de Stockholm-Bromma en Suède avec Microsoft Flight Simulator.
Jet militaire F-14D Tomcat prêt pour le départ à l’aéroport de Stockholm-Bromma en Suède avec Microsoft Flight Simulator.

Pour le voyage, un survol rapide de la Biélorussie sera nécessaire. Pour l’occasion, un F-14 Tomcat décommissionné et sans armements devrait faire l’affaire.

F-14D Tomcat au décollage de l'aéroport virtuel de Stockholm-Bromma (ESSB) en Suède en simulation de vol.
F-14D Tomcat au décollage de l’aéroport virtuel de Stockholm-Bromma (ESSB) en Suède en simulation de vol.

Le vol s’effectuera à une vitesse supérieure au mur du son.

Carte Navigraph pour un vol entre ESSB et l'aéroport international Antonov (UKKM).
Carte Navigraph pour un vol entre ESSB et l’aéroport international Antonov (UKKM).

La carte Navigraph ci-dessus indique le trajet prévu. Le triangle rose montre le F-14 entrant en Biélorussie.

F-14D Tomcat en plongée pour une passe à basse altitude et haute vitesse au-dessus de la Biélorussie.
F-14D Tomcat en plongée pour une passe à basse altitude et haute vitesse au-dessus de la Biélorussie.

Un changement dans l’itinéraire s’impose pour quelques minutes, avec un piqué vers le territoire biélorusse. Mais, comme disent les militaires, ce vol « n’a jamais eu lieu ».

F-14D Tomcat effectuant une passe à basse altitude et haute vitesse en Biélorussie.
F-14D Tomcat effectuant une passe à basse altitude et haute vitesse en Biélorussie.

Nous ne sommes évidemment pas invités à exécuter une passe à grande vitesse. Mais il semble que cela devient la norme dans cette partie du monde ces dernières années et donc, pourquoi pas nous ?

F-14D Tomcat en vol pour l'aéroport de Kiev (Hostomel) UKKM en simulation de vol.
F-14D Tomcat en vol pour l’aéroport de Kiev (Hostomel) UKKM en simulation de vol.

Le vol vers l’aéroport international Antonov se poursuit à vitesse maximale. Nous serons bientôt arrivés.

F-14D Tomcat tourne en finale pour l'aéroport international Antonov (Hostomel) (UKKM) en simulation de vol.
F-14D Tomcat tourne en finale pour l’aéroport international Antonov (Hostomel) (UKKM) en simulation de vol.

Ci-dessus, le F-14 effectue un dernier virage en descente pour l’approche finale vers l’aéroport Antonov, avec le train d’atterrissage sorti et les volets ajustés. Dans la vraie vie, la piste a été endommagée par les Ukrainiens eux-mêmes pour empêcher les Russes d’établir facilement une tête de pont dans leur pays. Mais nous sommes en mode virtuel, tout nous est permis.

Un F-14D Tomcat et des soldats Ukrainiens à l'aéroport international Antonov (Hostomel) (UKKM) en simulation de vol.
Un F-14D Tomcat et des soldats Ukrainiens à l’aéroport international Antonov (Hostomel) (UKKM) en simulation de vol.

Au moment du roulage au sol, nous croisons quelques soldats de l’armée ukrainienne qui saluent l’arrivée des pilotes étrangers.

L'Antonov 225 et des soldats Ukrainiens à l'aéroport international Antonov (UKKM) avec Microsoft Flight Simulator.
L’Antonov 225 et des soldats Ukrainiens à l’aéroport international Antonov (UKKM) avec Microsoft Flight Simulator.

L’Antonov 225 virtuel se trouve dans son hangar, l’endroit même où il a été détruit en début de conflit. J’utiliserai cet appareil pour la prochaine étape du tour du monde, en effectuant un vol au-dessus de la Crimée et un atterrissage en Russie pour finalement terminer l’étape en Pologne.    Il ne faut quand même pas laisser l’Antonov 225 virtuel en Russie, question de principe.

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Tour du monde en simulation de vol (7)

Une surprise nous attend au moment d’effectuer le départ de l’aéroport de Sandane (ENSD) vers la Suède, à destination de Stockholm-Bromma (ESSB).

Drone au sol à l'aéroport de Sandane (ENSD) en Norvège.
Drone au sol à l’aéroport de Sandane (ENSD) en Norvège.

Un drone Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk se trouve à l’aéroport. Cet appareil de surveillance possède une autonomie d’environ 35 heures et un rayon d’action de 22 779 kilomètres. Il vole à jusqu’à une altitude avoisinant les 60 000 pieds (18 288 mètres). Sa vitesse maximale est de 635 km/h et chaque heure d’opération coûte 24 000 $.

Beech 350I au décollage de l'aéroport de Sandane (ENSD) et en route pour l'aéroport de Stockholm-Broma (ESSB).
Beech 350I au décollage de l’aéroport de Sandane (ENSD) et en route pour l’aéroport de Stockholm-Broma (ESSB).

Aujourd’hui, nous repositionnons un bimoteur Beechcraft King Air 350I qui n’a pas volé depuis belle lurette. Les inspections d’usage ont été effectuées pour s’assurer que des oiseaux n’ont pas fait leur nid sous le capot des moteurs. De même, nous avons vérifié qu’il n’y a pas d’eau de condensation qui se serait déposée au fond des réservoirs d’essence. Enfin, nous avons fait tourner les moteurs longuement au sol pour mettre toutes les chances de notre côté. L’appareil décolle donc de Sandane pour une altitude prévue de 18 000 pieds.

Au-dessus des cimes enneigées de Norvège, en route pour la Suède en simulation de vol.
Au-dessus des cimes enneigées de Norvège, en route pour la Suède en simulation de vol.

Nous survolons les montagnes de Norvège en direction de la Suède. Tout se passe comme prévu.

Carte Navigraph montrant le vol de l'aéroport Sandane (ENSD) vers l'aéroport Stockholm-Bromma (ESSB) en simulation de vol.
Carte Navigraph montrant le vol de l’aéroport Sandane (ENSD) vers l’aéroport Stockholm-Bromma (ESSB) en simulation de vol.

La carte Navigraph montre une estimation du trajet entre les deux pays.

Panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.
Panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.

Soudainement, le moteur gauche éprouve des problèmes. Il s’arrête et l’hélice se met en drapeau pour minimiser la traînée. Étant donné que nous approchons de la piste de l’aéroport de Stockholm-Bromma et que ce dernier possède une grande piste d’atterrissage et des services d’interventions en cas d’urgence, nous choisissons de continuer notre route, en gardant une altitude plus importante que l’approche le dicte normalement. Nous désirons nous conserver une marge de manœuvre car nous doutons désormais de la fiabilité du deuxième moteur.

Double panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.
Double panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.

Quelques minutes plus tard, le deuxième moteur s’arrête. L’avion se transforme en gros planeur. Les nuages empêchent de bien voir les alentours, mais nous estimons que notre altitude est suffisante pour effectuer une approche à l’aéroport lorsque la piste sera en vue.

En finale pour l'aéroport de Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur.
En finale pour l’aéroport de Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur.

Les volets et le train d’atterrissage ne seront sortis que lorsque nous serons établis en finale et que l’avion sera stabilisé et certain d’atteindre la piste. Le simulateur de vol de Microsoft ne nous permet pas de faire n’importe quoi avec un appareil. Si nous dépassons les capacités structurelles de l’avion en tentant de rejoindre l’aéroport, le vol cessera immédiatement.

Atterri à Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur sur un Beechcraft 350I en simulation de vol.
Atterri à Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur sur un Beechcraft 350I en simulation de vol.

L’approche finale et le roulage au sol n’ont pas causé de problèmes. L’avion ralentit progressivement jusqu’à l’arrêt complet sur la piste. Les pauvres contrôleurs aériens doivent maintenant appliquer le plan B pour réorganiser le trafic aérien autour de l’aéroport, la piste principale étant temporairement bloquée.

Le hangar d'entretien à l'aéroport virtuel Stockholm-Bromma.
Le hangar d’entretien à l’aéroport virtuel Stockholm-Bromma.

Heureusement, la compagnie Beechcraft offre le service d’entretien sur l’aéroport de Stockholm-Bromma. Nous allons donc laisser l’appareil pour les réparations majeures et trouver quelque chose de plus rapide pour le prochain vol à destination de l’Ukraine. Pourquoi pas un F-14 Tomcat ? Il n’est plus en service militaire et ne devrait donc pas susciter trop d’inquiétude.

P.S. Cette histoire est basée sur un fait vécu au Québec et date de plusieurs années. Une connaissance à moi (Paul B.) devait effectuer un vol entre l’aéroport de Val-d’Or (CYVO) et celui de Rouyn-Noranda (CYUY) avec un bimoteur léger qui n’avait pas volé depuis longtemps. À mi-chemin entre CYVO et CYUY, le premier moteur est tombé en panne. Le pilote a décidé de continuer. Alors qu’il avait la piste en vue au loin, le deuxième moteur s’est arrêté. Le pilote a piloté l’appareil en vol plané et réussi à se poser sur la route 117, tout juste derrière un gros camion qui a accéléré pour laisser l’espace à l’avion qu’il voyait descendre dans son rétroviseur. L’appareil n’a subi aucun dommage !

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