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Simulation de vol

Vol virtuel et moteur météo: Active Sky Next (ASN)

Active Sky Next (ASN)

Ce moteur mto, tout comme FSGRW, OpusFSI ou REX, actualise la mto en tlchargeant les plus rcentes donnes de l’internet. Il y a aussi une possibilit d’utiliser des donnes historiques (datant de jusqu’ deux ans).

ASN, FSGRW et OpusFSI utilisent les textures de nuages par dfaut de FSX. Ces moteurs mto peuvent bnficier de sets de textures de nuages supplmentaires (ceux de REX par exemple) pour un meilleur effet visuel.

La couverture et la localisation des nuages sont exactes et ralistes. Des couches paisses de nuages peuvent être reprsentes. La transition entre les nuages est progressive, de même que les variations verticales de temprature et de direction et vitesse du vent.

Les effets relis aux nuages incluent une visibilit diminue en vol dans une couverture nuageuse, de la turbulence (dans les nuages, mais galement l’entre et la sortie de ceux-ci), une position exacte des prcipitations en fonction du type de nuages et de la position relative des formations nuageuses.

Les effets de micro-rafales, cisaillement de vent, grêle, turbulence, de même que les courants ascendants et descendants sont modliss pour les orages. Il y a des alertes de cisaillement de vent lorsque vous volez travers une cellule orageuse : cela ne sera pas ncessairement d’une grande aide si vous tentez de traverser la cellule d’un orage fort puisque, comme dans la vraie vie, vous risquez de ne pas vous en sortir…

Vous pouvez utiliser le radar pour naviguer travers la mauvaise mto tant donn que la position des nuages et le radar sont synchroniss. Le radar mtorologique montre l’intensit des prcipitations de même que le sommet des chos.

Des avertissements sonores seront dclenchs lorsque de nouveaux Sigmets ou Airmets sont mis. Ces derniers couvrent la planète et peuvent être visualiss sur une carte. La turbulence et le givrage associs sont ajouts en fonction des avertissements.

En vol, vous pouvez recevoir des mises jour verbales travers l’ATIS, le Flight Watch ou la FSS.

ASN corrige les problèmes parfois associs avec les nuages bas, comme la couverture inapproprie ou la position inexacte des nuages, ou encore des couches qui sont vraiment trop minces.

Comme pour les autres moteurs mto, il y a un mode de plan de vol. Vous pouvez entrer, importer ou crer un plan de vol, de même que changer le plan de vol et les points de compte-rendu avant ou durant le vol.

La mto, les aroports et les aides la navigation sont affichs et peuvent être dits, ajouts ou effacs. Les prvisions mtorologiques sont disponibles travers du texte ou des graphiques. Si, le long de la route de vol, il n’y a pas de Metar mis pour plusieurs heures, le moteur mto utilisera les prvisions mtorologiques pour effectuer les mises jour.

Les courants thermiques sont modliss en utilisant la temprature et la surface du terrain.

Les traînes de turbulence de sillage sont visibles et, comme dans la ralit, se dplacent en fonction du vent.

ASN ne se fie pas seulement sur l’interpolation pour couvrir les grandes surfaces ocaniques et autres territoires où il y a peu de stations mtorologiques.

Les dveloppeurs d’ASN disent avoir cr une simulation raliste des ouragans base sur les donnes actualises concernant ces systèmes. Leur programme corrigerait automatiquement les donnes de surface qui peuvent sembler incorrectes. Je ne peux commenter sur le ralisme de cette simulation tant donn que je ne l’aie pas encore essaye. Mais si l’effet est russi, cette fonction devrait intresser toute personne dsireuse d’exprimenter ce que provoque un vol près ou l’intrieur d’un ouragan.

ASN est compatible avec FSX, FSX : SE et P3D v2.5 (SP3 est compatible avec P3D v2.4 ou prcdente). Il supporte un simulateur utilisant plusieurs crans.

Je n’numère pas ici toutes les caractristiques de cet intressant logiciel tant donn que de nouvelles options sont continuellement rajoutes. Si vous dsirez plus de dtails, j’ai inclus un lien ci-dessous. Comme pour tous les moteurs mto, prenez le temps de voir ce que chacun a offrir tant donn qu’ils ont des proprits et un spectre d’options très diffrentes.

Voici le lien : Active Sky Next

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Pionniers de l'aviation

Tales of a Dakota Pilot

(The way it was 1929 – 1937)

Tales of a Dakota Pilot - The way it was 1929 - 1937
Tales of a Dakota Pilot – The way it was 1929 – 1937

Il s’agit d’un petit livre simple et charmant relatant les pripties du pilote Fred Max Roberts Jr lorsqu’il volait avec ses diffrents appareils dans la rgion de Bismarck, dans le Dakota du Nord, entre les annes 1929 et 1937. Le livre a t crit par son fils, Fred Marke Roberts, de façon ce que les vènements raconts par son père ne soient pas effacs de la mmoire collective. Etant donn que le livre est publi en anglais seulement, vous trouverez ici un bref aperçu de la façon dont les choses se passaient l’poque.

Une façon simple et originale de faire le plein

Quand venait le temps de faire le plein, les pilotes atterrissaient rgulièrement sur les terres des fermiers. Ils savaient que quelqu’un avait observ l’atterrissage et, très souvent, un vhicule arrivait avec de l’essence sans même qu’un arrangement pralable ait t pris. Il fallait cependant que le pilote ait pris soin de se poser près d’une route. Il arrivait même que, pour faciliter la tâche du prpos, le pilote se pose sur la route elle-même, hors de la ville.

Cette habitude ne semblait pas avoir chang cinquante ans plus tard, lorsque j’ai effectu un vol voyage de 2650 kms avec un Cessna 170B entre St-Jean-sur-Richelieu, Qubec, vers Edmonton, Alberta. Durant le voyage, j’ai dû atterrir dans un champ non loin de Lundar au Manitoba, une province canadienne dont la frontière au sud est dfinie par le Dakota du Nord et le Minnesota.

Quelques minutes après mon arrive, un pick-up transportant de l’essence est venu ma rencontre sans que j’aie tlphon qui que ce soit. Dans mon cas, il s’agissait d’un atterrissage de prcaution, car les jauges essence du vieil appareil avaient commenc donner de fausses indications. Etant donn que le carburant tait porte de main, les rservoirs furent remplis avant le prochain dcollage.

Atterrissage dans un champ de Lundar au Manitoba, en 1981, avec un Cessna C170B.
Atterrissage dans un champ de Lundar au Manitoba, en 1981, avec un Cessna C170B.

Tuer des coyotes contre des primes

Des coyotes s’attaquaient souvent au btail des fermiers. Lorsque la situation devenait intenable, les fermiers tlphonaient Fred Max. Celui-ci dcollait avec son Curtiss Junior Pusher, accompagn d’un tireur expriment, et ils repraient et abattaient les coyotes. L’hiver tait la saison propice pour la chasse du haut des airs, car la fourrure fonce des coyotes contrastait avec la blancheur de la neige.

Les fermiers, sur leurs chevaux, suivaient les manœuvres de l’appareil pour reprer les endroits où les coyotes taient abattus. Ils les ramenaient leur ferme, et l’aronef atterrissait plus tard près de cette ferme pour prendre possession des coyotes morts afin de rcolter les primes offertes par le comt pour chaque coyote abattu.

Chasser les loups du haut des airs est une façon d'assurer leur contrôle dans le nord de l'Ontario, Canada (sur carte postale aviation datant des annes ,60)
Chasser les loups du haut des airs est une façon d’assurer leur contrôle dans le nord de l’Ontario, Canada (sur carte postale aviation datant des annes ,60)

L’hospitalit des fermiers du Mid-ouest-amricain

Lorsqu’un pilote atterrissait dans un champ de fermier lors d’un long vol voyage, il arrivait frquemment qu’il se fasse offrir un repas avec la famille. Si la noirceur empêchait le pilote de continuer sa route, on lui donnait même la possibilit de passer la nuit. Le lendemain matin, après avoir djeun et en guise de remerciement, le pilote offrait un petit vol de courtoisie au fermier.

Une façon efficace d’amortir les coûts associs un long vol voyage

Une façon de dfrayer les coûts associs un vol voyage tait d’offrir de petites randonnes en avion aux curieux venant la rencontre de l’aronef son arrive destination. Le pilote atterrissait, attendait un peu, et savait que bientôt, quelques personnes viendraient sa rencontre pour demander une envole.

Le pilote Fred Max Roberts Jr accroch sous l’aile de son monoplan

Une proccupation majeure pour tout pilote atterrissant dans un champ tait de pouvoir approcher son appareil le plus tôt possible près d’une clôture afin de l’attacher pour le protger contre les vents souvent très puissants soufflant dans les Plaines de l’Ouest.

Mais il arrivait parfois que même les attaches cèdent sous la force du vent. Le pilote raconte que, immobilis au milieu d’un champ et voyant une tempête arriver, il s’tait accroch sous l’aile de son monoplan pour ajouter un peu de poids la structure. Mais cela n’avait pas suffi. Une forte rafale avait soulev l’appareil, brisant les deux attaches et emmenant le pilote et l’avion dans les airs, une hauteur d’environ dix pieds. De peur que l’avion ne continue de monter, le pilote avait lâch prise. L’avion tait demeur en vol en palier, tout en continuant de reculer jusqu’ ce qu’il fasse finalement un tonneau et s’crase.

Pilote et passagers sont surpris en vol par une tornade

Les manuels de pilotage et de mtorologie enseignent tous les pilotes d’viter les orages cause, entre autres, de la force inouïe des courants ascendants et descendants que l’on peut y retrouver. Le pilote Fred Max Roberts Jr a non seulement dû affronter un orage, mais il a survcu une tornade alors qu’il tait en vol. Son histoire a fait la manchette de plusieurs quotidiens de l’poque, des articles qui sont d’ailleurs reproduits dans le livre.

Comme le pilote le signale, les prvisions mtorologiques et l’accès immdiat aux observations mtorologiques n’taient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Lors d’un vol avec passagers dans son biplan WACO 90, le ciel est rapidement devenu sombre et la mto s’est dtriore très rapidement. Le pilote rapporte avoir fait son possible pour voler entre les deux masses de nuages principales. Il avait peine voir ses instruments cause du manque de lumière, même si le vol tait effectu en plein jour. Il luttait pour ne pas être dsorient.

Soudainement, l’avion a commenc prendre rapidement de l’altitude par lui-même. Le pilote a pouss sur le manche pour mettre l’avion en piqu et a ouvert les gaz. L’avion montait toujours, la queue en premier. Puis l’ascension s’est soudainement arrête et la chute a commenc. Il a alors tir sur le manche pour mettre l’avion en palier, mais la descente effrne s’est poursuivie. Il a ouvert les gaz de nouveau et tir progressivement pour faire monter l’avion, mais la descente a continu jusqu’ ce que l’avion se retrouve cinq cents pieds du sol.

Eventuellement, le Waco est sorti de la tempête et a atterri White Rock. Le pilote de cet appareil cockpit ouvert a alors ralis que ses passagers ne s’taient pas attachs au moment du dcollage et que durant le vol dans la tornade, ils s’agrippaient une section du cockpit avant.

Telles sont quelques-unes des histoires que l’on retrouve dans « Tales of a Dakota Pilot », un livre sans prtention, mais qui est susceptible de surprendre bien des pilotes plus jeunes, tant l’exprience vcue dans le pass diffère de ce que l’on pourrait même commencer imaginer lorsque l’on intègre le monde du pilotage aujourd’hui.

Auteur : Fred Marke Roberts
Publi par : fmRoberts Enterprises
© 1991
ISBN : 0-912746-09-2