Les amateurs de photographie d’oiseaux peuvent visiter le Marais-Léon-Provancher dans Portneuf.
Dans la photo ci-dessus, un Carouge à épaulettes traque des insectes en vol. Mais il se trouve environ à 100 mètres du rivage. Une photo à cette distance et sur un sujet de petite taille en mouvement rapide pose problème. Je tente la chance avec un Canon 5DSR équipé d’un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
L’oiseau vient de repérer son repas. Il fonce sur deux libellules et freine à la dernière seconde pour s’ajuster au changement de trajectoire des insectes. L’agilité des petites bestioles présente un défi colossal pour le prédateur.
Une fois la session photo terminée, vient le temps du traitement des fichiers RAW de 50,6 mégapixels du Canon 5DSR pour corriger et rapprocher le volatile au maximum. À cette étape, je note les deux libellules impossibles à voir au moment où je me concentrais à suivre l’oiseau en vol.
Pour ce genre de scène, la technique de photographie demeure toujours la même : on priorise la vitesse de l’obturateur tout en diminuant l’ISO, car on devra grossir le sujet principal de façon considérable lors du traitement numérique. On veut éviter d’énormes grains sur le tirage final.
La dernière étape de traitement pour cette photo d’un petit oiseau éloigné et en mouvement rapide consiste en l’utilisation d’un logiciel d’intelligence artificielle. Il permettra d’améliorer légèrement la mise au point si le besoin se fait sentir.
Mais même avec l’IA, il n’y a pas de miracle. On ne peut transformer une mauvaise photo initiale en excellente photo finale, à moins de la recomposer complètement. On sort alors de la photographie et on entre dans la création numérique.
Ci-dessus, un cliché d’un héron vert capturé en fin de session de photographie. Mais il me semble que je l’appellerais davantage héron bleu lorsque le plumage est capturé sous cet angle.
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