Le 7 septembre 2018, lors d’une journée splendide, a eu lieu le Grand Prix Cycliste de Québec. Les cyclistes devaient parcourir seize fois un circuit de 12,6 kilomètres à travers le Vieux-Québec et le Parc des Champs-de-Bataille, soit un total de 201,6 kilomètres.
Le dénivelé du circuit étant de 186 mètres, les coureurs ont dû composer avec un total de 2976 mètres lors de l’épreuve. C’est l’Australien Michael Matthews qui a remporté la course au sprint.
Voici quelques photos que j’ai prises avec un appareil-photo Canon 5DSr. J’ai utilisé un objectif très grand-angle Canon 14mm 2.8L et un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
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Cette photo du Château Frontenac et de la Terrasse Dufferin a été prise durant le Festival d’été de Québec 2018. De ma position près de la Citadelle, il était possible d’entendre les exclamations de la foule sur les Plaines d’Abraham lors du spectacle de Patrice Michaud.
La photo a été prise avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un capteur plein format et équipé d’un objectif Canon EF70-200mm f/2.8L IS II USM, avec une focale réglée à 70mm. En cette fin de journée, une sensibilité ISO réglée à 200 aurait occasionné un trop grand flou pour les personnes en mouvement dans la photo. Il était donc nécessaire de crinquer l’ISO à 4000.
Travaillant sans filtre compensateur pour la clarté relativement élevée du ciel, il a été obligatoire de corriger l’exposition à +1, sinon le moyen-plan aurait été beaucoup trop foncé et c’était le sujet principal de la photo. J’ai ensuite diminué légèrement les tons clairs du ciel au moyen de Photoshop de façon à ce que la photo soit mieux équilibrée.
La mise au point a été faite de façon manuelle pendant que l’appareil-photo était monté sur trépied. L’ouverture n’était que de 4.5, pour limiter le temps d’exposition, toujours dans le but d’établir un compromis entre une profondeur de champ acceptable et des gens en mouvement. Le résultat de ces ajustements a permi une vitesse d’obturation de 1/15 sec, malgré la lumière relativement faible.
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Cet oiseau est appelé Jaseur d’Amérique, mais il est aussi connu sous le nom de « Jaseur des cèdres » au Québec. Je l’ai photographié en Juin 2018 alors qu’il venait de se poser dans notre Sorbier de Russie pour manger quelques petits fruits restants de l’automne 2017.
La photo a été prise avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un capteur plein format et équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. L’ouverture était réglée à 3.5 pour assurer un flou suffisant derrière l’oiseau.
Même avec une longueur focale de 200mm, un recadrage important était nécessaire pour rapprocher l’oiseau et c’est en prévision de cela que l’ISO a été réglé à 320 dès le début de la séance photo. Le grain photographique demeurait ainsi suffisamment petit pour assurer une image acceptable.
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Quand on veut faire de la photographie de rue, il faut continuellement se poser la question : « Qu’est-ce que je ne vois pas, mais qui est là? Qu’est-ce que je tiens pour acquis et qui mériterait une nouvelle approche? ».
Alors que je me dirigeais vers le Vieux-Québec, j’ai fait un détour par le parc Jeanne d’Arc. Ce parc est connu pour ses fleurs magnifiques et son immense statue de Jeanne d’Arc. Mais comment capturer la statue sans qu’elle soit accompagnée de fleurs?
Je regardais à droite et à gauche quand j’ai finalement levé la tête pour apercevoir, en arrière-plan, des centaines d’oies blanches volant à haute altitude, en route vers l’Arctique. Ces oies parcourent un trajet pouvant aller jusqu’à 4000 kilomètres lorsqu’elles quittent le New Jersey et la Caroline du Nord pour se diriger vers le nord du Canada. Quelques secondes plus tard, la pointe de l’épée de Jeanne d’Arc pointait vers les oies blanches, faisant un lien entre les deux sujets.
Sur une note plus théorique, pour ceux qui étudient la photographie, il est possible de voir dans la photo une ligne diagonale traversant la scène, passant par le devant du cheval, la cavalière, la pointe de l’épée et les deux lignes successives d’oies et se terminant dans le coin supérieur droit de la photo.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
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La photo ci-dessus a été prise au parc Jeanne d’Arc de la ville de Québec en mai 2018. On aperçoit à l’arrière-plan l’hôtel le Concorde, le seul hôtel de Québec à posséder un restaurant tournant à son sommet.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif fixe Canon 14mm 2.8L.
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Lors d’une marche dans le Vieux-Québec, je me suis arrêté pour observer Tom White, un artiste local, au travail sur ses oeufs de Pâques faits à la main. Nous avons pu discuter quelques minutes et il a bien voulu se laisser photographier pour la postérité!
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Cette photo retouchée montre un secteur de Place d’Youville, dans le Vieux-Québec.
Je désirais saisir l’église en arrière-plan, qui semblait compressée entre deux bâtiments de plus grande taille. Elle est devenue le sujet principal de la photo et elle a été positionnée selon la règle des tiers : une règle qui est loin d’être obligatoire mais qui offre souvent des résultats intéressants.
J’appréciais l’effet de répétition des fenêtres de chaque côté et la présence des lignes obliques des bâtiments qui dirigent l’œil vers l’église. Les zones de végétation au premier plan ajoutent un intérêt supplémentaire à la scène. Il manquait cependant la touche finale : une présence humaine.
Avec un peu de patience, trois jeunes filles se sont arrêtées et ont commencé à discuter, exactement à l’endroit désiré. Le trottoir mouillé sur lequel elles se trouvent reflète agréablement la lumière environnante et conduit vers l’église, le sujet principal de la photo.
J’utilise rarement un traitement numérique de l’image aussi drastique. La raison est simple : normalement, lorsque la lumière ambiante ne favorise pas une photo couleur intéressante, il y a parfois des possibilités de traiter la scène en noir et blanc. Cependant, cette journée-là n’offrait pas non plus les contrastes désirés dans ces deux couleurs.
Je ne voulais pas quitter l’endroit sans avoir malgré tout tenter de saisir l’énergie qui se dégageait de Place d’Youville. J’ai opté pour cette option assez radicale,après avoir recadré l’image pour ne conserver que les éléments essentiels.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
Le courlis corlieu est un oiseau qui passe la majeure partie de sa vie sur les côtes d’Amérique du Sud. Il voyage du Brésil vers le nord du Canada chaque année pour la nidification. Il est parfois possible de l’apercevoir lors de son passage par les provinces atlantiques du Canada ou par les Îles-de-la-Madeleine, au Québec.
Le nombre total de ces oiseaux (race hudsonicus) est estimé à 58,000 et est constamment en diminution. Au cours des 40 dernières années, la race hudsonicus a diminué de plus de 80%. Lors de leur voyage, ces oiseaux s’arrêtent une vingtaine de jours pour se nourrir sur la péninsule acadienne. Un suivi régulier montre qu’il y en avait environ 1200 en 2014, 518 en 2015 et 344 en 2016. ( Le courlis corlieu).
Lors de vacances en famille aux Îles-de-la-Madeleine en 2017, environ une trentaine de ces oiseaux sont passés près de nous alors que nous nous trouvions sur une butte de Havre-aux-Maisons.
Les photos ont été prises au moyen d’un Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. La longueur focale était de 200 mm et j’ai dû crinquer l’ISO à 1250 de façon à utiliser une vitesse d’obturateur suffisante pour éviter le flou de bougé au moment du passage rapide des oiseaux. Un recadrage a été nécessaire pour obtenir un grossissement suffisant.
Les Îles-de-la-Madeleine, dans la Province de Québec, sont reconnues pour les magnifiques couchers de soleil. La photo ci-dessus a été prise alors que je revenais de Havre Aubert avec ma famille durant l’été 2017. Les marais se trouvent entre Havre Aubert et Cap-aux-Meules, immédiatement le long de la route principale.
La journée avait été nuageuse et ne laissait pas croire qu’il serait possible d’obtenir un résultat minimalement intéressant en soirée. Cependant, vers 20 heures, alors que le soleil était encore relativement haut, quelques rayons de soleil ont commencé à se faufiler à travers les nuages restants. Le stratocumulus étant bien délimité, il devenait évident qu’au moment où le soleil serait suffisamment proche de l’horizon, il éclairerait les nuages par en-dessous en même temps que les marais. Il fallait saisir rapidement l’opportunité qui s’offrait, car la lumière idéale ne durerait que quelques minutes.
Quand les vents sont calmes et que, pour les besoins de la photo, il faut se planter les deux pieds près des marais à faire des essais et des ajustements, il faut accepter de faire des dons de sang aux moustiques. Ce soir-là, j’ai dû perdre une chopine de sang!
L’absence de vent a permis une bonne réflexion des poteaux électriques dans la mare au premier plan.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR monté sur trépied. L’objectif utilisé était un Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un filtre gradué pour éviter la sous-exposition du premier plan causé par les hautes lumières à l’horizon. La priorité était à l’ouverture, et F18 avait été choisi pour assurer une bonne profondeur de champ. L’ISO était à 200 et la focale à 135 mm.
Sur la photo ci-dessus, il y a un écriteau indiquant que le Festival d’été de Québec ne garantit pas l’accès aux différents sites. Dans des circonstances normales, cet avis peut avoir un certain sens.
Mais choisir la bonne formule pour annoncer à cette foule venue voir Metallica à Québec qu’elle n’a pas accès au site serait tout de même un bon défi : « Bonjour à tous, en tant que responsables du Festival d’été de Québec, nous profitons de l’opportunité qui nous est donnée pour vous rappeler que le Festival ne garantit pas l’accès au site. Un écriteau est installé à cet effet et est visible pour les gens qui sont au tout début de la file d’attente pour le spectacle de Metallica. Cet avis tombe à point aujourd’hui car, incidemment, vous ne pourrez avoir accès au site. Il y a d’autres spectacles en ville, alors bon festival, et amusez-vous!».
Tout s’est en réalité bien déroulé et le spectacle de Metallica de même que les autres prestations du Festival d’été de Québec ont de nouveau connu un vif succès en 2017.
Sur un plan plus technique, c’est un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85m f/1.2L II USM qui a été utilisé pour prendre la photo de l’immense foule. Le dessus de la porte St-Louis, sur la Grande Allée, était l’emplacement idéal pour capturer cette vue des gens patientant pour le spectacle de Metallica.