Durant l’t, de la surveillance arienne est ncessaire pour surveiller l’closion de nouveaux feux de forêt dans le centre et le nord de la Province de Qubec. Il peut cependant y avoir des journes entières où les pilotes n’ont strictement rien signaler. Ils accumulent les heures de vol en attendant d’apercevoir un feu ou d’être dirigs, par le rgulateur, vers une nouvelle zone de feux de forêt signale par un citoyen. Ces pilotes agissent galement comme pointeurs pour les Canadairs CL215 et CL415.
Durant les annes « 80, dans la rgion de l’Abitibi, un Cessna 310 est en vol depuis quelques heures et le pilote n’a toujours rien signaler. Dsirant briser la monotonie, il dcide de descendre très basse altitude au-dessus de la surface d’une rivière. Durant quelques minutes, il s’amuse suivre les multiples mandres du cours d’eau. la sortie d’un virage, l’avion se retrouve soudainement la hauteur d’un pêcheur debout dans sa barque en train de lancer sa ligne. Imitant les gestes du pêcheur, le pilote confie qu’il n’a pas t le seul être surpris…
Il peut sembler difficile de croire qu’un aronef puisse voler aussi bas, spcialement la sortie d’un virage. Mais après plusieurs dcennies dans le monde de l’aviation, je peux affirmer qu’ peu près tout est possible. J’imagine la raction du pêcheur, debout dans sa barque, lançant tranquillement sa ligne en ce beau matin d’t. Pendant que le pêcheur se penche, le pilote tire sur le manche…
voir l’expression dans le visage du pilote, il est clair qu’il eut sa dose d’motions pour la journe… j’aimerais bien dire que ce fut sa dernière incartade, mais ce serait bien mal connaître les pilotes en quête de sensations fortes.
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