Un piéton se repose en soirée dans le Vieux-Québec, avec l’édifice Price en arrière-plan.
Un piéton se repose en soirée à l’ombre de l’édifice Price, dans le Vieux-Québec. Beaucoup de résidents et de touristes apprécient la sécurité ambiante régnant dans la vieille ville. Qu’elles soient accompagnées ou non, même les personnes âgées s’y sentent en sécurité en soirée.
L’édifice Price est le seul gratte-ciel autorisé dans le Vieux-Québec. Lors de mes sessions de photographie dans ce secteur, je m’amuse à trouver des points de vue différents et des lumières particulières pour mettre en valeur ce bâtiment unique. Au moment où j’ai capturé la scène, il restait encore un peu de bleu dans le ciel. Cette couleur se marie délicatement avec le jaune orangé environnant.
Cliquez sur le lien pour d’autres photos du Québec dans mon blogue.
Entre le rêve et la réalité dans le Vieux-Québec. Inspiré par les gouvernements totalitaires autour de la planète.
La photo ci-dessus est le résultat d’une sortie récente dans le Vieux-Québec. Pourquoi le cliché dégage-t ’il une impression aussi bizarre? Eh bien, les actions des gouvernements autoritaires de plusieurs pays ont suffi à modifier ma perception photographique pour un instant. Un montage s’imposait donc pour laisser filtrer l’émotion du moment.
Théorie de la photographie
L’ensemble de bâtiments de ce secteur de la ville présente un intérêt, mais pour produire un effet spécial, un important recadrage s’impose. Le format carré laisse de côté les détails inutiles de l’image initiale. Je ne voulais pas de distraction; seulement l’essentiel.
J’imaginais aussi un ciel menaçant au-dessus des édifices vieillots de la ville de Québec. Mais comment exprimer ce danger sans retoucher une photo normale ? En effet, le ciel est souvent trop beau ou trop banal pour transmettre une impression suffisante d’inconfort.
L’édition du ciel à partir du fichier RAW demeurait la solution. Après traitement numérique, j’ai pu obtenir une combinaison de couleurs dépareillées qui perturbent la scène. On retrouve même un semblant de visage dans les nuages, un effet qui n’était cependant pas prévu. L’ensemble nous renvoie dans un univers qui se situe entre le rêve et la réalité.
Remorqueur Ocean sur le fleuve Saint-Laurent devant Québec en hiver.
Ce remorqueur de la compagnie Ocean se déplace à travers les glaces sur le fleuve Saint-Laurent devant Québec. La photo a été prise à partir de la terrasse Dufferin dans le Vieux-Québec. L’hiver relativement doux laisse encore des passages ouverts pour les navires.
Théorie de la photographie
La bonne technique recommande d’utiliser un trépied et un câble de rallonge. On limite ainsi les vibrations. Mais la terrasse de bois communique les vibrations causées par les piétons. Il faut attendre que ces derniers s’éloignent pour améliorer les chances de cliché bien défini.
La photographie de nuit combinée avec un bateau en mouvement augmente les risques d’obtenir un résultat médiocre. Le cliché exige une vitesse minimale d’à peu près 1/125 à 1/160 ainsi qu’un ISO approprié. Le grain doit être le plus petit possible, car il faudra recadrer pour rapprocher le remorqueur.
Dans le cas présent, j’ai sacrifié la profondeur de champ, car l’intérêt principal porte sur le vaisseau et les glaces environnantes. Les lumières de Lévis en arrière-plan ajoutent un peu de dynamisme à la scène.
Voici une scène de Québec, plus précisément du Vieux-Québec, captée en automne. J’utilise rarement le format carré pour présenter une photo, mais cette fois-ci il convenait parfaitement à la composition photographique. Le traitement numérique de la photo a permis d’améliorer l’effet des nuages et de diminuer l’impact du soleil couchant à l’ouest.
L’ancien et le moderne se croisent dans cette photo du Vieux-Québec. À droite, le siège du groupe Norplex, promoteur immobilier. Il s’agit de l’ancien édifice de la Banque canadienne de commerce, bâtiment conçu en 1914 par l’architecte V. D. Horsburgh. La forme arrondie rappelle le Tivoli de la Banque d’Angleterre.
Au premier plan, la sculpture-fontaine La Vivrière, une réalisation plus moderne et inaugurée en 1995 sur la Place de la FAO pour souligner le cinquantième anniversaire de la fondation de la FAO à Québec en 1945, sous l’égide de Lester B. Pearson.
Au niveau de la composition photographique, les vagues sculptées au premier plan dirigent progressivement l’œil du spectateur vers le bâtiment principal en haut à droite de la photo. Les colonnes arrondies ne sont droites que grâce à l’utilisation de l’objectif ultra grand-angulaire Canon EF 11-24mm F/4L.
Soirée tranquille dans le Vieux-Québec durant l’été 2024.
Des projecteurs rotatifs créent des ombres mouvantes dont bénéficie le couple assis au premier plan.
Bâtiments du Vieux-Québec vus à partir de la Côte de la Montagne, 2024.
Ci-dessus, une photo HDR de bâtiments du Vieux-Québec et qui est composée de cinq clichés. Au premier plan, une muraille se trouve à l’intersection des rues Port Dauphin et Côte-de-la-Montagne. Au moyen plan, on observe les commerces et bâtiments de la rue De Buade. En arrière-plan, l’édifice Price, le seul gratte-ciel permis dans le Vieux-Québec.
Pour cette photo de la rue Dauphine dans le Vieux-Québec, j’ai choisi une période où tout change rapidement. L’heure bleue permet de distinguer encore les détails les plus significatifs. L’hiver arrive très bientôt et les averses pluie, momentanément arrêtées, tentent d’effacer la neige qui persiste désormais au sol en ce début de décembre.
La pluie fraîchement tombée permet de refléter la lumière des lampadaires de la rue Dauphine et des fenêtres de l’ancienne église qui constitue aujourd’hui la Maison de la littérature.
Ce genre de photo ne se prend qu’avec de fréquentes visites dans la vieille ville, à toutes les saisons et sous toutes les conditions météorologiques. L’œil du photographe aperçoit immédiatement, au tournant d’une rue, une scène qui se doit d’être capturée.
L’impression d’être surveillé dans la rue du Trésor, Vieux-Québec 2024.
Une soirée où des averses isolées modifiaient continuellement l’atmosphère de Québec, j’ai visité le Vieux-Québec, plus particulièrement la rue du Trésor. L’article d’aujourd’hui comporte quatre photos du même endroit capturé sous différents angles. Environ trois heures séparent les clichés.
Ci-dessus, des passants semblent suivis par un individu. J’ai maximisé l’effet de tension en profitant d’un moment où les touristes en arrière-plan se trouvent sous la lumière et où le promeneur solitaire demeure dans l’ombre. Pour accentuer l’inconfort, j’ai opté pour un ton froid et une sous-saturation en post-traitement.
Ci-dessous, deux jeunes discutent tranquillement à l’entrée de la rue du Trésor, alors que des piétons vaquent à leurs occupations. Les dalles ont eu le temps de sécher un peu depuis la dernière ondée.
Conversation près de la rue du Trésor, Vieux-Québec 2024
La diffusion de la photo est légale au Québec parce qu’il n’y a pas que le couple au premier plan comme sujet d’intérêt. Il y a une scène de rue où d’autres passants sont également présents. C’est toujours un facteur que l’on doit considérer au moment de publier pour un usage non commercial.
Si le couple est seul dans la scène et qu’il s’agit d’un cadrage serré, je peux prendre le cliché, mais selon la loi du Québec, je ne diffuse pas. Dans le cas présent, j’ai usé de précaution supplémentaire en laissant s’écouler un long délai entre le moment de la photo et sa diffusion. Enfin, je m’assure que les gens ne sont pas représentés de façon à porter atteinte à leur réputation. Il y a donc toujours de multiples facteurs à considérer avant la prise d’un cliché et sa diffusion.
Reflets après la pluie dans la rue du Trésor, Vieux-Québec 2024
Ci-dessus, un couple se promène immédiatement après une averse. J’ai installé l’appareil-photo à quelques pouces du sol, devant une flaque d’eau pour obtenir un reflet.
Le but de la photo est le reflet dans l’eau, mais étant donné que je désire publier la photo, je dois penser aux personnes présentes. Le couple devient possiblement le sujet principal pour certains spectateurs. Par précaution, j’ai mis un obstacle artificiel devant les yeux de l’homme pour le rendre moins reconnaissable. Quant à la femme, sa tête tournée sur le côté rend son identification impossible.
Ci-dessous, une vue de la rue du Trésor durant « l’heure bleue », après les averses. Les derniers touristes en profitent pour choisir une œuvre avant le départ des commerçants.
Rue du Trésor en soirée dans le Vieux-Québec, 2024
Des parapluies recouvrent en partie la rue du Cul-de-Sac à Québec. La plupart des touristes ignorent la présence de cette installation au moment où ils mettent les pieds dans le secteur du Petit Champlain. Surpris, ils sortent leur cellulaire et saisissent le moment du mieux qu’ils peuvent. Étant donné qu’ils ne sont que de passage, la plupart n’ont pas le luxe de pouvoir choisir la lumière la plus appropriée pour leurs multiples clichés.
La situation est différente pour une personne qui a un accès facile et fréquent à l’endroit. Elle peut attendre « l’heure bleue » lors d’une belle soirée d’été et capturer en même temps la teinte dorée des luminaires devant les nombreux restaurants bordant la ruelle.
Les importants contrastes de luminosité de la scène constituent cependant le principal défi lors de la prise du cliché ci-dessus.
Par exemple, les touristes au premier plan se tiennent dans la pénombre, mais le spectateur veut tout de même apercevoir les détails. Juste au-dessus des gens, l’éclairage contraste fortement avec l’aire ombragée du bas de la photo. L’appareil choisit difficilement à quelle luminosité il doit donner la préférence.
Pour couronner le tout, la douce lumière bleue de fin de soirée illumine les parapluies par le dessus alors que les lumières des restaurants éclairent l’installation par en dessous.
Un logiciel de traitement de l’image permet d’optimiser les informations contenues dans le fichier RAW de la photo et aide ainsi à mettre en valeur les différentes zones de luminosité de la scène tout en évitant les régions trop claires ou trop sombres.
Coin rue Saint-Stanilas et rue Saint-Jean dans le Vieux-Québec
Ci-dessus, une photo prise en soirée au coin des rues Saint-Stanislas et Saint-Jean dans le Vieux-Québec. Plusieurs mois par années, une section de la rue Saint-Jean est réservée aux piétons seulement. Cela attire de nombreux touristes. Juste derrière se trouve la rue McWilliam, à l’allure radicalement différente, spécialement tard en soirée.
La rue McWilliam derrière le restaurant Cochon Dingue à Québec.
Pour produire un effet HDR de l’endroit, j’envisage d’empiler cinq photos. J’installe le trépied et commence la séance. Alors que je termine, une porte s’ouvre soudainement, laissant passer une vive lumière. Un homme sort et s’allume une cigarette.
Il faut capturer ce très court instant où l’individu n’est qu’une ombre furtive en mouvement avec l’éclairage intense au fluorescent en arrière-plan. Dans cette ruelle assez sombre, cela pourrait générer un effet intéressant.
Le fumeur me demande ce que je fais. Il s’agit d’un employé en pause qui travaille pour le populaire restaurant Cochon Dingue de la rue St-Jean. Que de contrastes entre la devanture moderne et l’arrière du même bâtiment sur la rue McWilliam.
À la maison, le traitement HDR commence. Mais il devient impossible d’utiliser les cinq clichés ensemble tel que prévu initialement. Le logiciel combine en même temps une porte fermée et ouverte. Ce qui donne un genre de portillon massacré d’où presque rien ne filtre comme luminosité.
Il faut abandonner l’idée d’un montage HDR et se rabattre sur l’unique photo où l’homme se tient devant la porte. Je ne comptais pas sur cette présence, mais elle ajoutera une touche d’humanité dans une scène qui ne demeure malgré tout pas très invitante.
La vie présente souvent des occasions imprévues aux amateurs de photographie. Il s’agit d’être flexible et de capturer le moment, même s’il n’entre pas dans la planification initiale. Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec et de l’île d’Orléans en été sur mon blogue.
La bordure de trottoir du coin inférieur gauche de la photo sert d’invite pour intégrer la scène. La porte couvre le premier tiers droit dans la composition photographique et empêche le spectateur d’aboutir trop rapidement à l’arrière-plan. La forme arrondie de la porte et les vieilles pierres réussissent à occuper presque 50 % du cliché, alors que le reste du cliché montre une artère entière, des montagnes et une portion de ciel.
Pour dynamiser la scène, j’ai attendu qu’une voiture circule sur la rue.
La Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec et l’édifice Price du Vieux-Québec
Datant de 1647, cette Basilique-Cathédrale a été rénovée à plusieurs occasions et comprend une crypte historique ainsi qu’une porte sainte, ce qui attire de nombreux croyants de partout à travers le monde.
Notez que dans ce cliché, le plan rapproché de la tour n’empêche pas d’obtenir des lignes parfaitement verticales, ce qui est habituellement difficile à atteindre en photographie. Cet effet provient de l’utilisation d’un objectif Canon EF 11-24mm F/4L USM ultra grand-angulaire, le seul sur le marché qui permet de tels résultats sans correction et sans que l’effet « fisheye » prenne le dessus.
Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec dans le Vieux-Québec.
Ci-dessus, la Basilique-cathédrale à partir d’un autre angle de vue.