Les photos ci-dessous ont t prises Ottawa, au Canada, avec un appareil-photo Canon 5D MKII, modèle qui est aujourd’hui un peu vieillissant mais qui a toujours offert une très bonne qualit quant aux couleurs.
Pour terminer, quelques oeuvres architecturales et sculptures prises en passant. Je trouve le Muse canadien de l’histoire, Hull, particulièrement intressant du point de vue photographique car ses formes sont toutes en rondeurs.
Pour d’autres photos du Canada sur mon blogue, cliquez ici: Photos du Canada
Le 22 Octobre 2015, Ottawa, se tenait une crmonie commmorant l’anniversaire de l’attaque ayant tu deux soldats canadiens St-Jean-sur-Richelieu et Ottawa : l’adjudant Patrick Vincent et le caporal Nathan Cirillo. Les membres des deux familles taient prsents pour la crmonie.
Comme il fallait s’y attendre, les mesures de scurit mises en place taient impressionnantes. La vue sur la crmonie tait bloque en grande partie par les obstacles les plus divers et la foule tait maintenue bonne distance par des barrières et une arme de policiers.
Malgr tout, j’ai t assez chanceux pour trouver un des seuls emplacements donnant une vue directe, mais loigne, sur la crmonie et les dignitaires.
Utilisant un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un doubleur, et comptant sur un positionnement alatoire idal des agents secrets, des membres des forces spciales d’intervention, des policiers et des soldats, quelques autres photos ont t possibles.
Une première poigne de main est change entre le Premier ministre dsign Justin Trudeau et le Premier ministre sortant Stephen Harper en prsence de Sophie Grgoire-Trudeau, la conjointe de Justin Trudeau.
Quelques dignitaires l’avant-scène lors de la crmonie : le maire d’Ottawa, Jim Watson, Sophie Grgoire-Trudeau, Justin Trudeau, Laureen et Stephen Harper.
plusieurs reprises, Justin Trudeau et Laureen Harper ont pu changer quelques mots.
Quatre F-18s sont passs au-dessus de la foule, bonne vitesse. J’ai t assez chanceux pour prendre une photo de l’un d’eux. Pour les amateurs de photographie, la vitesse d’obturation tait de 1/8000 sec, la longueur focale de 400mm et l’ouverture de 5.6.
Justin Trudeau et Stephen Harper se lèvent pour aller dposer une couronne devant le Monument commmoratif de guerre d’Ottawa, au nom de la population du Canada.
Sur la gauche, il est possible d’apercevoir des membres de la famille du caporal Nathan Cirillo.
Une seconde poigne de main, plus assure, est change entre Justin Trudeau et Stephen Harper.
Des paroles de rconfort ont t prononces par plusieurs intervenants, dont le Gouverneur Gnral du Canada et l’aumônier militaire.
Le Gouverneur Gnral du Canada, David Johnston, et sa conjointe au moment où ils quittent la crmonie.
Une franche poigne de main est change entre le maire d’Ottawa Jim Watson et le Premier ministre dsign Justin Trudeau. Les deux mains de Justin Trudeau recouvrant celle de Jim Watson est certainement gage d’une collaboration assure.
Des membres de l’unit d’infanterie Argyll and Sutherland Highlanders, laquelle appartenait Nathan Cirillo, ont parad sous haute protection. Une plaque commmorative a ensuite t dpose au Monument commmoratif de guerre en l’honneur du Caporal Cirillo. L’anne prochaine, une seconde plaque sera dvoile en l’honneur de l’adjudant Patrick Vincent.
Il fallait certainement beaucoup de chance pour photographier l’arrive Ottawa de Justin Trudeau en tant que nouveau Premier ministre dsign du Canada, après le gain historique d’Octobre 2015.
Comme il arrive souvent lorsque je termine une longue sortie pour faire de la photographie, il se produit des occasions de dernière minute qui permettent de prendre des photos totalement inattendues.
Je venais peine de remballer mon quipement lorsque j’ai aperçu un policier moto bloquant la circulation sur la rue Wellington. Il librait le passage l’autobus de campagne du Parti Libral.
Estimant que possiblement le nouveau Premier ministre dsign du Canada tait bord, j’ai pris la chance de rebrousser chemin au pas de course et me suis dirig vers le Parlement d’Ottawa. Grimpant les marches deux par deux, je suis arriv en même temps que l’autobus. Un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM a t pos en vitesse pour m’assurer de photos au format suffisant.
La scurit tait assure par de nombreux policiers mais j’ai tout de même pu m’approcher suffisamment tant donn que nous n’tions que vingt ou trente personnes sur place, l’arrive du Premier ministre tant garde secrète pour des raisons videntes de scurit. Quelques secondes ont suffi avant que Justin Trudeau ne sorte de l’autobus et se retourne immdiatement en direction de la foule en saluant tout le monde.
Puis, il s’est retourn et a gravi quelques marches avant de saluer de nouveau les gens, le pouce en l’air.
Ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire du Canada qu’un parti politique en troisième position gagne ses lections tout en formant un gouvernement majoritaire.Et c’tait la première fois qu’un fils rpète l’exploit de son père et devienne galement Premier ministre du Canada.
Comme les stations d’information de vol (FSS) de Transports Canada au Qubec taient dissmines sur un très grand territoire, les communications entre les employs des diffrentes stations taient passablement limites. Il tait assez difficile d’obtenir des informations sur les mouvements de personnel, informations vitales lorsque venait le temps d’argumenter pour choisir l’endroit de la prochaine mutation.
Comment dire un gestionnaire qu’il y a de la disponibilit Montral si l’employ n’a pas devant lui, au moment de la discussion, toutes les informations concernant les mouvements de personnel. Pour corriger la situation, une fois en poste Rouyn-Noranda FSS, je dcidai donc de crer mon propre journal, intitul « Le Moyen Terme ».
Le nouveau journal tait distribu toutes les stations d’information de vol du Qubec, l’cole de Transports Canada Cornwall (IFTC), au bureau rgional de Montral et Ottawa. Soudainement, les spcialistes en information de vol du Qubec avaient accès une information vrifie et actualise rgulièrement.
J’avais des collaborateurs d’un peu partout et, le journal gagnant en crdibilit, des gens m’crivaient même d’Ottawa. Je finançais le journal, rdigeais la plupart des articles et postais une nouvelle dition tous les deux mois. N’tant redevable personne, je m’assurais d’une totale libert. Cela n’empêcha pas la rception ventuelle d’une lettre d’avocat, mais dans un milieu aussi contrôl, cela n’tait pas tonnant. Je prsentai cette lettre d’avocat un juge bien connu qui se chargea de l’affaire gratuitement. La cause s’arrêta net.
Chaque dition tait constitue de dix quinze pages. Elle tait tape la main sur une vieille machine crire et les erreurs taient corriges avec du liquide correcteur. Certaines informations n’avaient pour but que de divertir alors que d’autres taient davantage de nature ditoriale. Ces dernières suscitaient gnralement des ractions positives des employs et cela contribuait maintenir une correspondance continue.
La section possiblement la moins apprcie par le bureau rgional tait intitule : « Où sont-ils? ». Sur cette page, nous retrouvions le nom de tous les employs prsents une station en particulier, de même que son anciennet. Dsormais, ces donnes devenaient accessibles tous très rapidement. Les informations fournies par la gestion pouvaient être vrifies par les employs et servir de base d’argumentation lors des discussions concernant une mutation. Cela ennuyait possiblement des gestionnaires qui avaient eu, jusqu’ tout rcemment, une tâche relativement plus aise dans les attributions de poste.
Après plusieurs parutions, un gestionnaire profita de mon passage au bureau rgional de Transports Canada Montral pour m’intimer de cesser la parution du journal. Je lui rpondis qu’il n’en serait rien et que le journal avait visiblement son utilit pour plusieurs employs. Cette rponse, l’poque, ne fût pas de nature me faire bnficier de support en haut lieu, mais cela n’tant pas mon but, le journal continua de paraître pendant encore près de deux ans. Je dcidai de mettre fin sa parution lorsque je n’eus plus assez de temps pour le rdiger, occup avec plusieurs cours universitaires distance en même temps que je travaillais sept jours par semaine la station d’information de vol d’Iqaluit (CYFB). Tant qu’ diluer ou diminuer le contenu et la qualit du journal que j’avais cr, je choisis alors de cesser sa parution.
(Note : personnages crs par Gotlib)
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