et qui a t acquise dbut 2016.Elle s’intitule : « Au soleil de la Côte d’Azur, Nice – vue arienne de l’aroport ». Il s’agit d’une carte qui a voyag le 19 septembre 1965. On y voit deux aronefs appartenant respectivement Air France (Caravelle) et KLM. C’tait une poque où la scurit dans les aroports tait minimale et où on ne s’attendait pas qu’ tout moment un dsquilibr commette un acte de terreur en s’attaquant des personnes innocentes dans les endroits publics comme cela s’est produit hier Nice.
L’auteur crit : « […] Nous quittons Nice ce soir pour St-Malo et nous y resterons quelques jours ». Ayant justement fait un voyage St-Malo en 1978, je profite de l’occasion pour afficher une photo de la rgion datant de cette priode, histoire de montrer la beaut de la France et d’inciter les gens continuer voyager dans ce beau pays au paysage si diversifi.
Nous sommes d’ailleurs retourns en France en 2013 et certaines des photos prises se trouvent dans mon site web, sous le lien
(Histoire prcdente : une cuisine comme aide la navigation l’aviation)
Il fut un temps où visiter le cockpit d’un aronef durant le vol tait fort simple. Une demande tait faite l’hôtesse de l’air, qui allait ensuite voir le commandant de bord pour obtenir son accord. Même durant cette priode cependant, plusieurs compagnies interdisaient les visites lorsque l’avion tait au-dessus de l’ocan.
En 1983, lors d’un voyage au dpart de Montral vers la Hollande, j’ai tout de même pos la question au personnel de bord, esprant pouvoir prendre une photo souvenir.
Le vol s’effectuait sur un Boeing B747 de la compagnie KLM. Au beau milieu de la nuit, alors que l’appareil tait en vol de croisière depuis plusieurs heures et que la plupart des passagers taient assoupis, je demandai discrètement une hôtesse de l’air l’autorisation de visiter le cockpit. Naturellement, elle refusa. Revenant la charge, je lui mentionnai mon travail comme spcialiste en information de vol (FSS) pour Transports Canada Inukjuak (CYPH) et le fait que KLM communiquait rgulièrement avec nous pour recevoir les services essentiels. Afin de dissiper un dernier doute toujours possible, je lui donnai les numros des vols de KLM survolant le nord du Qubec, au Nunavik.
Elle accepta de transmettre le message et, vingt minutes plus tard, me dit : « Vous pouvez venir avec moi en faisant attention de ne pas rveiller les passagers de première classe installs près de l’escalier tournant qui mène au cockpit ». À mon entre dans le poste de pilotage, le commandant de bord se retourna, me salua en croquant dans une pomme et retourna son travail. Tout tait tranquille dans l’habitacle et on pouvait entendre un sifflement lger continuel caus par le frottement de l’air.
Après une courte discussion avec le personnel, je demandai aux deux pilotes et l’ingnieur de bord de fermer les yeux un court instant, le temps de la prise d’une photo avec flash. Une photo qu’il me serait impossible de prendre aujourd’hui, dans les mêmes circonstances, cause du niveau de scurit plus lev.
Et, tant donn que je venais de commencer des vacances annuelles dans un cockpit d’avion, je pensai qu’il serait intressant, une fois rendu en Hollande, de visiter le fameux monde miniature de Madurodam, histoire de ne pas s’loigner trop longtemps du monde de l’aviation…
(Prochaine histoire : des raisins et des bleuets Inukjuak)