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Château Frontenac et féérie hivernale du Vieux-Québec.

Old Quebec in winter seen from Parc Montmorency in 2025
Old Quebec in winter seen from Parc Montmorency in 2025

Le temps est venu pour une autre sortie hivernale dans le Vieux-Québec. La session de photographie de nuit sera consacrée à l’architecture.

La température se situe autour de -14 C et les vents soufflent à 15 km/h. Sans gants pour pouvoir manipuler les petits boutons de l’appareil-photo, la peau ressent -22 C. Une pause régulière devient essentielle pour se dégeler un peu les doigts !

J’ai pris la photo à partir du parc Montmorency, juste en haut de la côte de la Montagne. Ce lieu historique constitue une attraction touristique majeure de Québec. Louis Hébert, le premier agriculteur du Canada, a cultivé la terre à cet endroit lors de son arrivée en Nouvelle-France. Il faut cependant comprendre que les autochtones connaissaient l’agriculture et cultivaient le sol bien avant la venue des colons français.

À gauche sur la photo se trouve une sculpture de Sir Georges-Étienne Cartier, l’un des Pères de la Confédération. On aperçoit également le Château Frontenac et l’édifice Price au loin. Au premier plan se trouve un bâtiment qui a maintes fois changé de fonction. Il fut à l’origine le premier Palais épiscopal.

Technique de photographie

Pour ce cliché, j’ai planté mon trépied dans 40 centimètres de neige. J’utilisais un appareil-photo Canon 5 DSr muni d’un zoom ultra grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L USM. J’aurais pu régler l’ISO à 200 grâce à la stabilité du trépied, mais le vent exigeait un résultat plus rapide à cause des possibles vibrations. L’ISO et la vitesse de l’obturateur obéissent donc aux conditions climatiques ambiantes plutôt qu’à la faible lumière.

Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec et de l’île d’Orléans en hiver sur mon blogue.

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Une photo HDR de la redoute Dauphine à Québec.

Bâtiments de la redoute Dauphine, Québec 2024.
Bâtiments de la redoute Dauphine, Québec 2024.

La photo HDR de la redoute Dauphine ci-dessus comporte sept clichés aux ouvertures différentes. Le logiciel Photomatix les empile les uns par-dessus les autres pour créer un seul cliché. Cela permet de faire ressortir les zones les plus sombres tout en contrôlant le mieux possible les régions trop claires.

Pour un effet réussi, on doit tenir compte des facteurs suivants : type d’appareil-photo (idéalement plein format), usage d’un objectif grand-angle approprié, mise au point, heure, genres de nuages, trépied, câble de rallonge, vibrations du miroir de l’appareil-photo, vent, visibilité, grain photographique, profondeur de champ, obstacles mouvants devant l’objectif de la caméra et composition photographique.

J’emploie un Canon 5 DSr muni d’un objectif super grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L. La mise au point grâce à l’écran rétroéclairé de la caméra améliore la précision. Le choix de l’heure fait en sorte qu’on se soustrait à l’obscurité complète et profite de la fin de l’heure bleue. Les nuages n’empêchent pas la capture d’un arrière-plan éloigné et permettent un reflet des lumières de la ville dans le ciel.

On opte pour un trépied solide. Son poids additionnel annule les petites secousses et supporte un équipement photographique assez lourd. Le câble de rallonge évite de toucher la caméra avec la main au moment de la prise des sept photos.

Pour les appareils munis de miroir comme le Canon 5 DSr, on active le verrouillage de miroir. Ainsi, les vibrations provoquées par la rotation du miroir ont deux secondes pour s’effacer avant que le déclencheur ne saisisse la photo. Un vent faible diminue également les chances de vibrations.

Une visibilité moyenne permet une meilleure graduation des couleurs et des reflets. Ce soir, la brume joue bien son rôle. En utilisant un trépied, je limite fortement le grain photographique. L’ISO se situe donc à 200. La profondeur de champ n’engendre pas de problèmes, car le trépied évitera les mouvements causés par une longue exposition.

Étant donné que de nombreuses personnes visitent l’endroit en soirée, j’essaie de prendre chacune des sept photos entre deux passages de piétons. Ce n’est pas toujours possible, mais Photomatix peut enlever les « fantômes » au moment de la compilation des clichés. Il y a cependant une limite à cette fonction.

Le dernier point concerne la composition photographique. La photo ci-dessus est divisée en trois zones horizontales à peu près égales. Des lignes obliques de chaque côté au bas de la photo dirigent le regard vers le centre de l’image. Les cinq lumières de la redoute Dauphine et celles de la ville captent l’attention. Tous les plans possèdent des détails visibles et ne se perdent pas dans l’obscurité. Pour un meilleur équilibre, le cadrage ne tient pas compte d’un autre bâtiment imposant à la droite de la scène.

Voilà donc les quelques précautions prises au moment de capturer la scène en photographie de nuit HDR.

Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec et de l’île d’Orléans en automne sur mon blogue.