Le Vieux-Québec en hiver se révèle toujours passionnant à photographier. La météo changeante présente continuellement des opportunités nouvelles qu’il faut pouvoir saisir. De plus, pour un même système météorologique, chaque heure qui passe offre également une luminosité différente. Le photographe a l’embarras du choix.
Pour la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5DSr, je me suis positionné à un endroit qui est normalement interdit d’accès durant l’hiver. C’est pour cette raison que l’on ne voit que mes traces de pas dans la neige. Mais bon! Le risque était minimal et l’angle de vue parfait pour saisir le Château Frontenac.
Le lampadaire émet une lumière qu’il importe de corriger dans l’appareil-photo. Au lieu de « AWB », il faut plutôt sélectionner « tungstène ». Cet ajustement permet de refléter exactement ce que l’on voit, plutôt que de se retrouver avec des tons trop contrastés. La photographie HDR permet de corriger un peu les grands contrastes de luminosité.
Les lumières sur le toit du Château Frontenac éclairent la neige qui tombe tout autour du bâtiment. Cette neige permet d’obtenir des tons intéressants pour le ciel, même si l’heure bleue est passée depuis longtemps.
En ce qui a trait à la composition photographique, le muret et la clôture servent de point d’entrée dans la photo. Le lampadaire se situe à un point respectant la règle des tiers. Le bâtiment sur la droite bloque la vue et invite l’œil à continuer son exploration vers la gauche de la photo, ce qui amène le spectateur au Château Frontenac.
La photo ci-dessous, prise quelques minutes plus tard, utilise les escaliers comme point d’entrée dans la photo pour mener rapidement l’œil vers le Château Frontenac. Dans ce cas-ci, un format vertical se prête mieux à la scène.
La neige sur les rampes et les marches ajoute un effet d’alternance entre le noir et le blanc. Autrement, tout serait passablement foncé et on y perdrait un peu en intérêt. Un lampadaire à proximité émet une lumière ambiante suffisante pour éclairer la scène; j’ai cependant pris soin de ne pas inclure directement la source lumineuse dans la photo, car elle distrait le spectateur du sujet principal.
En hiver comme en été, je me sers d’un trépied pour réduire les vibrations de l’appareil-photo et améliorer la résolution dans les conditions de faible luminosité.
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