Le livreur ci-dessus vite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine passer la porte de l’picerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste Qubec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’tablissement genoux. On n’en demande pas tant…
Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt capter des situations phmères. Le temps accord aux rglages de l’appareil-photo est rduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en esprant avoir saisi l’essentiel.
C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac dos. De l’autre côt de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’tablissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.
Pour capturer la scène et gagner en rapidit, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses rglages prtablis en fonction de la photographie de rue et dclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet tait bien capt.
Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demand un dlai supplmentaire de quelques secondes et suffi gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche ( cause du soleil), il tait depuis le dbut le sujet secondaire…
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