Peu de temps après la conclusion du G7 tenu à La Malbaie, le conseiller principal de la Maison- Blanche pour le commerce, Peter Navarro a déclaré, lors d’une interview télévisée aux États-Unis, qu’il « y a une place spéciale en enfer pour le premier ministre canadien Justin Trudeau ».
Justin Trudeau n’a rien à craindre car, après vérification, il semblerait qu’il ne reste aucune place de disponible dans les limbes. En effet, les quelques places restantes seraient déjà toutes réservées pour les politiciens américains qui refusent depuis toujours de passer aux actes pour empêcher que des dizaines d’écoliers ne perdent la vie à chaque année à cause d’un contrôle laxiste des armes à feu.
Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.
Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du Canada Justin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.
Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.
Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.
Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectif EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.
Le 22 Octobre 2015, à Ottawa, se tenait une cérémonie commémorant l’anniversaire de l’attaque ayant tué deux soldats canadiens à St-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa : l’adjudant Patrick Vincent et le caporal Nathan Cirillo. Les membres des deux familles étaient présents pour la cérémonie.
Comme il fallait s’y attendre, les mesures de sécurité mises en place étaient impressionnantes. La vue sur la cérémonie était bloquée en grande partie par les obstacles les plus divers et la foule était maintenue à bonne distance par des barrières et une armée de policiers.
Malgré tout, j’ai été assez chanceux pour trouver un des seuls emplacements donnant une vue directe, mais éloignée, sur la cérémonie et les dignitaires.
Utilisant un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un doubleur, et comptant sur un positionnement aléatoire idéal des agents secrets, des membres des forces spéciales d’intervention, des policiers et des soldats, quelques autres photos ont été possibles.
Une première poignée de main est échangée entre le Premier ministre désigné Justin Trudeau et le Premier ministre sortant Stephen Harper en présence de Sophie Grégoire-Trudeau, la conjointe de Justin Trudeau.
Quelques dignitaires à l’avant-scène lors de la cérémonie : le maire d’Ottawa, Jim Watson, Sophie Grégoire-Trudeau, Justin Trudeau, Laureen et Stephen Harper.
À plusieurs reprises, Justin Trudeau et Laureen Harper ont pu échanger quelques mots.
Quatre F-18s sont passés au-dessus de la foule, à bonne vitesse. J’ai été assez chanceux pour prendre une photo de l’un d’eux. Pour les amateurs de photographie, la vitesse d’obturation était de 1/8000 sec, la longueur focale de 400mm et l’ouverture de 5.6.
Justin Trudeau et Stephen Harper se lèvent pour aller déposer une couronne devant le Monument commémoratif de guerre d’Ottawa, au nom de la population du Canada.
Sur la gauche, il est possible d’apercevoir des membres de la famille du caporal Nathan Cirillo.
Une seconde poignée de main, plus assurée, est échangée entre Justin Trudeau et Stephen Harper.
Des paroles de réconfort ont été prononcées par plusieurs intervenants, dont le Gouverneur Général du Canada et l’aumônier militaire.
Le Gouverneur Général du Canada, David Johnston, et sa conjointe au moment où ils quittent la cérémonie.
Une franche poignée de main est échangée entre le maire d’Ottawa Jim Watson et le Premier ministre désigné Justin Trudeau. Les deux mains de Justin Trudeau recouvrant celle de Jim Watson est certainement gage d’une collaboration assurée.
Des membres de l’unité d’infanterie Argyll and Sutherland Highlanders, à laquelle appartenait Nathan Cirillo, ont paradé sous haute protection. Une plaque commémorative a ensuite été déposée au Monument commémoratif de guerre en l’honneur du Caporal Cirillo. L’année prochaine, une seconde plaque sera dévoilée en l’honneur de l’adjudant Patrick Vincent.
Il fallait certainement beaucoup de chance pour photographier l’arrivée à Ottawa de Justin Trudeau en tant que nouveau Premier ministre désigné du Canada, après le gain historique d’Octobre 2015.
Comme il arrive souvent lorsque je termine une longue sortie pour faire de la photographie, il se produit des occasions de dernière minute qui permettent de prendre des photos totalement inattendues.
Je venais à peine de réemballer mon équipement lorsque j’ai aperçu un policier à moto bloquant la circulation sur la rue Wellington. Il libérait le passage à l’autobus de campagne du Parti Libéral.
Estimant que possiblement le nouveau Premier ministre désigné du Canada était à bord, j’ai pris la chance de rebrousser chemin au pas de course et me suis dirigé vers le Parlement d’Ottawa. Grimpant les marches deux par deux, je suis arrivé en même temps que l’autobus. Un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM a été posé en vitesse pour m’assurer de photos au format suffisant.
La sécurité était assurée par de nombreux policiers mais j’ai tout de même pu m’approcher suffisamment étant donné que nous n’étions que vingt ou trente personnes sur place, l’arrivée du Premier ministre étant gardée secrète pour des raisons évidentes de sécurité. Quelques secondes ont suffi avant que Justin Trudeau ne sorte de l’autobus et se retourne immédiatement en direction de la foule en saluant tout le monde.
Puis, il s’est retourné et a gravi quelques marches avant de saluer de nouveau les gens, le pouce en l’air.
Ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire du Canada qu’un parti politique en troisième position gagne ses élections tout en formant un gouvernement majoritaire.Et c’était la première fois qu’un fils répète l’exploit de son père et devienne également Premier ministre du Canada.