En route vers Matane, un arrêt s’impose par le Parc national du Bic. La morphologie unique de la région attire immédiatement l’attention. On photographie cette scène à partir du promontoire installé à l’entrée du parc. Début septembre, les feuillus prennent un ton orangé. Ces couleurs offrent un contraste intéressant avec l’arrière-plan bleuté.
Un escalier en bois récemment aménagé le long de la plage de Matane n’a pu résister aux assauts des tempêtes. La même chose s’était produite à Percé il y a plusieurs années, alors que le mouvement des glaces avait détruit en peu de temps une superbe promenade érigée pour les touristes.
On doit repenser les constructions en bord de mer en fonction des changements climatiques.
Une quarantaine d’oiseaux se déplacent ensemble à la recherche de nourriture sur cette plage de Matane. J’ai capturé la scène avec un zoom Canon EF 11-24mm f/4 USM. Lorsqu’ils sont immobiles, ces volatiles se confondent parfaitement avec les roches des environs, comme le témoigne la photo ci-dessous. On n’en dénombre pas moins de trente-quatre au sol.
Un dernier cliché montre les rejets du fleuve sur le rivage à chaque marée. J’imagine que quelqu’un pourrait utiliser ces produits de la mer en les transformant en quelque chose de commercialisable. Des Bretons le font déjà avec succès à Ouessant en France pour certaines sortes d’algues.
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