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Photographie de rue

Photographie de rue: un piéton semble confondu par les panneaux de signalisation de Glasgow

La photographie de rue compte en autres sur le hasard pour capter des scènes inusitées sur le vif. En Écosse, dans le centre-ville de Glasgow, j’ai vu ce piéton qui finissait de traverser la rue d’une façon différente. Le fait qu’il se trouve sous deux panneaux de signalisation interdisant de virer à gauche et virer à droite rendait la scène amusante. On aurait dit qu’il ne savait plus comment se positionner pour obéir aux règlements municipaux et continuer son chemin!

Photographie de rue: des panneaux de signalisation de Glasgow semblent confondre un piéton
Photographie de rue: des panneaux de signalisation de Glasgow semblent confondre un piéton

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Photographie de rue

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Anthologies

Anthologies: le diable à 37,000 pieds

Le diable à 37,000 pieds
(Anthologie poche de la revue Feuilleton)

Le diable à 37,000 pieds
Le diable à 37,000 pieds

Il y a sept articles très intéressants, de la catégorie « Non-Fiction », dans cette anthologie. Parus entre 2009 et 2013 dans des revues telles que The New Yorker, Vanity Fair, Esquire, Men’s Journal ou Q2U.S, ils permettent au lecteur de faire un peu de rattrapage sur des histoires survenues un peu partout sur la planète.

Ce sont des récits qui ont captivé les médias et pour cause : on y parle de collision de deux aéronefs en plein vol, de vols de bijoux par le groupe international des Pink Panthers, d’opération clandestine ratée par le Mossad, d’animaux sauvages échappés de leur enclos et qui se dirigent vers une petite ville américaine, d’un jeune bien nanti qui quitte les États-Unis à destination de la Libye pour combattre les hommes de Kadhafi. On y présente également Apollo Robbins, le roi des pickpockets et, finalement, vient l’histoire invraisemblable du tournage d’un film débuté en 2006 en Ukraine et qui n’est toujours pas prêt d’être mis à l’affiche.

Le diable à 37,000 pieds

Le récit nous renseigne sur tous les éléments qui se sont conjugués pour qu’une collision en vol devienne inévitable : un équipage nouvellement formé sur un type d’appareil où la numérisation des informations et la programmation rendent la gestion du vol plus compliqué qu’autre chose; des contrôleurs aériens qui font passer leurs attentes avant leur jugement; des pilotes fatigués, sous pression et qui font preuve de nonchalance; des passagers qui dérangent les membres d’équipage par leur visites dans le cockpit.

Il est paradoxal de constater que la très grande précision offerte par les équipements modernes de navigation est celle-là même qui augmente les chances que deux aéronefs puissent se toucher en vol.

Pink Panthers

Un titre accrocheur qui nous renvoie immédiatement à la série de films où Peter Sellers tenait la vedette. Mais l’article est bien davantage une présentation des circonstances qui ont favorisé la naissance et le développement international des Pink Panthers.
Les différents groupes ont dévalisé plus de 152 bijouteries depuis 2002 et engrangé tout près de 250 millions de dollars. On y apprend que la plupart des membres des Pink Panthers proviennent des Balkans et que les différents groupes opèrent à partir de l’Italie, la France, la Belgique, la Hollande, le Danemark et la Suisse.

L’auteur en profite pour expliquer comment fonctionnait le régime mafieux mis en place par Milosevic en Serbie, un État transformé en entreprise criminelle : « En mars 2001, peu après la chute du régime, on découvrit, dans un coffre loué par des fonctionnaires municipaux à une banque de Belgrade, plus de 660 kilos d’héroïne pure à 93%, représentant une valeur d’environ 100 millions de dollars en vente au détail ».

Le Monténégro est également associé à un banditisme important et c’est à cet endroit que l’auteur en profite pour nous faire vivre une rencontre entre lui et un ancien Pink Panthers. La collaboration des politiciens et des services frontaliers est essentielle pour permettre aux différents groupes criminalisés de survivre et prospérer.

https://youtu.be/2lXleyHhi6k

Opération Dubaï

En janvier 2010, une équipe du Mossad débarque à Dubaï dans le but d’éliminer Mahmoud al-mabhouh. Les agents de cette équipe font partie d’une division très secrète nommée « Césarée ». Bien que le but soit atteint, la mission se révèle un fiasco du fait que très rapidement, il est permis d’établir qui sont les auteurs de l’assassinat, ce qui met Israël dans l’embarras.

L’article relate le déroulement général des opérations à Dubaï et met l’accent sur des erreurs importantes qui n’auraient jamais dû se produire et qui ont endommagé la réputation d’efficacité du Mossad.

Voici quelques-unes de ces erreurs :

1. Des agents sont assis pendant des heures dans le hall d’hôtel, attirant ainsi l’attention.

2. Deux membres de l’équipe se dirigent vers les toilettes de l’hôtel, se mettent une perruque et des lunettes de soleil, et tout cela alors que leur transformation est filmée par une caméra de surveillance positionnée tout près de la porte des W.C.

3. Le responsable de la planification de l’opération clandestine souffre d’un égo démesuré en n’acceptant aucune critique ou divergence d’opinion.

4. La nonchalance est poussée au point d’équiper les membres de l’équipe avec des cartes prépayées Payoneer, cartes qui sont surtout utilisées aux États-Unis et dont on trouve, comme directeur, Yuval Tal, un vétéran d’un commando d’élite des Forces de défense d’Israël. Tant qu’à y être, pourquoi ne pas laisser clairement une carte d’affaire en couleur sur laquelle est inscrit « Mossad »?

5. Le responsable des opérations sous-estime également grandement la capacité et la volonté des enquêteurs de Dubaï à trouver les coupables derrière le décès de Mahmoud al-mabhouh.

6. Tous les appels téléphoniques effectués par les agents transitent par le même standard téléphonique situé en Autriche.
Un accroissement du nombre d’activités de l’agence a certainement contribué au relâchement quant au respect du protocole de sécurité. Meir Dagan dût éventuellement démissionner et les relations entre le Mossad et les autres services de renseignements occidentaux furent affectées.

La désertion des animaux du zoo

Voici un récit enlevant d’un incident très médiatisé. Fin 2011, à Zanesville, dans l’Ohio, le propriétaire d’une cinquantaine d’animaux sauvages se donne la mort, non sans avoir auparavant ouvert les cages des animaux sauvages dont il a la garde sur sa propriété privée.

L’auteur nous fait vivre la surprise initiale des habitants des fermes environnantes, de même que toute l’organisation qui s’est mise en branle pour réagir au plus tôt aux lions, tigres et ours qui se promènent maintenant en liberté. Une histoire très bien écrite et qui tient le lecteur en haleine du début à la fin.

Vacances de printemps arabe

Il s’agit de l’histoire d’un Américain qui abandonne le milieu cossu dans lequel il vit pour aller rejoindre en vitesse un groupe de révolutionnaires lors de la crise Libyenne. Ce genre d’histoire racontant de façon humoristique l’aventure de l’Américain en Libye était peut-être amusant en 2012, mais avec les nombreux départs de jeunes occidentaux allant rejoindre ISIS ces dernières années, ce type de récit a perdu de son lustre.

Le roi des pickpockets

Cette histoire porte sur le parcours tumultueux d’Apollo Robbins, un pickpocket aujourd’hui internationalement connu du fait de ses multiples apparitions à la télévision. Il a notamment participé à l’émission « Brain Games » de National Geographic.

Un tournage pris dans l’engrenage

À travers le récit des exigences d’un directeur de film sur un plateau de Kharkov en Ukraine, le lecteur est amené à prendre conscience du contrôle exagéré qu’un humain peut exercer sur ses semblables et sur la facilité avec laquelle les gens sont prêts à accepter un direction totalitaire dans leur vie. Et tout cela alors que le film lui-même porte sur le totalitarisme vécu en Russie, à Moscou plus précisément, lors des années cinquante et soixante.

Titre : Le diable à 37000 pieds
Éditions du sous-sol, Paris ©2011, 2012,2013 pour la traduction française
Anthologie poche de la revue Feuilleton (Non-Fiction)
ISBN : 978-2-36468-036-4

Version Anglaise originale :
The Devil at 37,000 Feet: paru dans Vanity Fair, ©2009, William Langewiesche
The Pink Panthers: paru dans The New Yorker, ©2010, David Samuels
The Dubaï Job: paru dans Q2U.S, ©2011, Ronen Bergman
Animals: paru dans Esquire, ©2012, Chris Jones
Arab Spring Break : paru dans Men’s Journal, ©2012, Joshua Davis
A Pickpocket’s Tale: paru dans The New Yorker, ©2013, Adam Green
The Movie Set That Ate Itself: paru dans Q2U.S, ©2011, Michael Idov

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Simulation de vol

Vol virtuel et moteur météo: REX (Real Environment Xtreme)

REX

REX offre deux éléments importants à travers ses différents produits : 1) un moteur météo qui télécharge la météo réelle dans votre ordinateur tout en générant les différents phénomènes atmosphériques à travers son programme REX Essential Plus et 2) des textures de nuages très réalistes (à travers les additions Overdrive, Texture Direct, Soft Clouds).

Une fonction de planification de vol est inclue, de même que de nombreuses fonctions pour créer des thèmes météo spécifiques qui incluront les choix de nuages, de luminosité du ciel, de rayonnement du soleil, de textures et couleurs de l’eau.

Vous avez également la possibilité de choisir les types d’asphalte pour les pistes d’atterrissage, les sons associés aux orages de même que les sortes d’éclairs qui illumineront votre ciel virtuel.

REX fonctionne sur toutes les plateformes, incluant X-Plane.

Voici les produits de REX qui, chacun, jouent un rôle très différent :

Rex Essential Plus : un moteur météo qui fournit également des textures de nuages et de multiples options dans le but de simuler le plus exactement possible les phénomènes météorologiques pour l’endroit que vous avez choisi. Le moteur météo sera bientôt renouvelé avec la venue prochaine de REX Weather Direct.

REX Overdrive : ajoute 12 GB de textures de nuages.

REX4 Texture Direct : ajoute un autre 16 GB de textures de nuages, et des possibilités de créer des thèmes météo complets selon vos préférences, tout en ayant la possibilité d’utiliser les thèmes d’autres pilotes virtuels de la communauté REX.

REX Soft Clouds : ajoute des nuages volumétriques dans la couche inférieure de l’atmosphère pour un plus grand réalisme.

REX4 Weather Architect : un programme qui vous permet de créer un système météo précis et de le positionner à l’endroit où vous le désirez sur la planète. Il ne s’agit pas d’un moteur météo : il n’ira pas sur internet chercher de nouvelles données pour les intégrer à votre ordinateur.

REX Weather Direct : un nouveau moteur météo amélioré qui sera, lorsqu’il sera mis en marché, compatible avec DX9, DX10 et DX11, de même qu’avec FSX, FSX : SE (Steam Edition) et P3D.

Sur les forums destinés au vol virtuel, les usagers semblent avoir une préférence pour le moteur météo Active Sky Next (ASN) en combinaison avec les textures de nuages de REX. C’est une bonne combinaison de produits, mais ce n’est pas la seule qui mérite qu’on s’y attarde : vous avez accès à la combinaison FSGRW et REX (celle que j’utilise pour le vol virtuel et qui offre des résultats très précis) de même que la combinaison OpusFSI et REX, ASN et ASN2012 (moteur météo ASN allié aux textures de nuages de ASN2012) ou encore seulement des programmes combinés REX (le prochain REX Weather Direct associé aux textures de nuages de REX).

Tout cela dépend de vos priorités : la grande simplicité et le réalisme absolu de FSGRW, la facilité d’utilisation d’une caméra virtuelle de même qu’un mode supportant les mouvements de la tête sous OpusFSI, etc. Il est préférable de lire beaucoup et de prendre le temps nécessaire avant de sauter trop rapidement à une conclusion.

Certains moteurs météo pourraient exiger quelques modifications pour être compatibles avec des versions récentes de P3D, si l’on en croit ce qui se dit sur les forums spécialisés.

Voici le lien: REX

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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): Iqaluit FSS

Iqaluit FSS et le Noël du pilote de la compagnie Saab-Scania

(Histoire précédente : Iqaluit FSS et la guerre du golfe Persique)

Livre et message envoyé par un pilote de Saab-Scania aux spécialistes en information de vol d'Iqaluit
Livre et message envoyé par un pilote de Saab-Scania aux spécialistes en information de vol d’Iqaluit

Je conserve de bons souvenirs d’un pilote qui est monté voir le personnel FSS à la station d’information de vol de Transports Canada à Iqaluit,  en 1990, lors d’un soir de Noël glacial. Ce pilote de la compagnie Saab-Scania était arrivé des États-Unis et il devait traverser l’Atlantique vers l’Europe, mais le froid extrême présent lors de son passage à Iqaluit avait compliqué les opérations au sol.

L’horaire serré du pilote de même que les services réduits pour les congés des Fêtes lui avaient occasionné les problèmes les plus divers. Cependant, il avait conservé en tout temps une attitude professionnelle et cela nous avait amené à faire l’impossible pour le sortir du pétrin.

Juste avant de quitter la station, il nous avait demandé notre nom et adresse à Iqaluit. Finalement, une fois tous ses problèmes réglés, le pilote s’était envolé du Canada pour la prochaine étape de son vol. Les semaines passèrent et un beau jour, ma consœur et moi-même reçûmes chacun un paquet en provenance de la Suède. Il s’agissait d’un livre sur l’histoire de la compagnie Saab-Scania et, à l’intérieur, il avait pris le temps d’inscrire: « With thanks for the help at Christmas »!

(Prochaine histoire : Iqaluit : un démolisseur improvisé en action)

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