Sujets controversés

11— Septembre : les vrits caches

« Il n’y a rien de plus trompeur que ce qui apparaît vident » (Arthur Conan Doyle)

Deux avions sont entrs dans les tours jumelles. Nous avons vu et revu ces images. Un Boeing 757 a galement fonc dans le Pentagone. Du moins, c’est ce qui a t vhicul depuis 2001. Je savais que je verrais ventuellement des vidos de l’avion arrivant sur le bâtiment et des photos des restes du Boeing 757, comme pour tous les gros crasements travers la planète. Malgr les dizaines de camras de surveillance du Pentagone et des bâtiments proximit, et les reporters accourus sur place, il n’y avait aucune photo crdible ni aucun vido montrant des restes de 757. Les annes ont pass, mais toujours rien du côt du Pentagone. Cela a soulev ma curiosit.

11 Septembre - Les vrits caches.
11 Septembre – Les vrits caches.

Je savais que le gouvernement amricain avait tout intrêt montrer ces images, comme il l’avait fait pour les tours jumelles. Et pourtant, avec le Pentagone, il n’y avait rien. On voyait bien un petit trou dans le bâtiment, mais rien d’autre. J’ai alors voulu en savoir un peu plus sur ces attentats et parmi les livres et documents consults, il y avait celui crit par Eric Raynaud.

Eric Raynaud est un journaliste d’investigation français qui a crit sur des personnalits comme Ingrid Betancourt, Benazir Bhutto, Pierre Brgovoy et autres. Il a travaill dans la presse quotidienne durant vingt ans avant de devenir indpendant. Dans son livre intitul « 11 — Septembre : les vrits caches », l’auteur aligne des faits, des tudes et des tmoignages incontestables et vrifiables par le lecteur. Il offre en bas de page les sources et les rfrences originales tous les mdias. Cela inclue des livres, des entrevues, des articles de journaux, des programmes tlviss, des vidos et de très nombreux liens internet.

Voici quelques-uns des sujets dont il est question dans son livre. Je ne peux qu’en faire un rsum très succinct ici :

Pentagone : identification des pièces retrouves d’un appareil

L’auteur mentionne que « la Commission d’enquête tablira que l’on a retrouv qu’une partie d’un moteur, et prsentera pour preuve une photo totalement inadquate ». Il ne s’agit pas d’un morceau de moteur de 757, mais d’autre chose. Un indice nous est donn lors d’un autre passage du livre où l’auteur cite Barbara Honegger (ancienne conseillère du prsident des Etats-Unis en matière d’analyse politique entre 1981 et 1983) lors d’une interview : « Des dbris trouvs dans le Pentagone ont t identifis comme tant des pièces de compresseurs d’un moteur turbo JT8D, utiliss pour les avions de combat A-3 Sky Warrior […] ».

Pentagone : où est le Boeing 757?

Il y a plusieurs autres problèmes d’envergure, dont le manque vident d’autres pièces d’importance. Leur absence est constate, sans pouvoir expliquer les raisons. Bob Pugh est un reporter comptant vingt-cinq annes d’exprience et il est le premier reporter arriver sur les lieux, cinq minutes après les pompiers. Quand il est interrog par d’autres mdias sur ce qu’il a vu, il dclare : « Je cherche des dbris, l’pave, je ne vois rien de reconnaissable… je ne trouve pas une pièce de quoi que ce soit que je puisse reconnaître. Je ne vois pas la queue. Je ne vois pas les roues. Je ne vois pas les moteurs. Il n’y a pas de sièges… il n’y a pas de bagages. » L’auteur signale : « on n’a rien retrouv de ce qui aurait pu ressembler de près ou de loin des dbris de long-courrier ».

Pentagone : aucun numro de srie, aucun train d’atterrissage et pas de moteurs de 757

George Nelson, Colonel de l’US Air Force, a de l’exprience directe en tant qu’enquêteur lors des accidents d’avion. Il dclare que le feu rsultant d’un crasement d’avion ne peut dtruire toutes les pièces capitales comme le train d’atterrissage ou les moteurs, et ne peut faire disparaître tous les numros de srie. Il dit : « Je rpète : c’est impossible […]. N’importe quel enquêteur rationnel et objectif ne pourrait que conclure une chose : aucun Boeing 757 n’a percut le Pentagone, contrairement ce qu’on affirme ».

Pentagone : prsence d’uranium appauvri sur le site où le bâtiment a t endommag

Une autre dcouverte surprenante a t faite par deux scientifiques Leuren Moret et Janette Sherman. Leuren Moret a fait carrière dans le domaine nuclaire. Elle a entre autres travaill en Californie dans une quipe du Livermore Nuclear Weapons Laboratory. Elle dit : “Ce qui s’est pass au Pentagone m’a paru hautement suspect. Ça m’a conduit envisager l’utilisation d’un missile uranium appauvri, et effectuer des recherches immdiates avec ma collègue et grande amie, la Dre Janette Sherman. Cette dernière est alle prendre des mesures l’aide d’un compteur Geiger, très peu de temps après l’crasement. À une quinzaine de kilomètres, sous vent dominant en provenance du Pentagone, elle a relev des traces de radiations huit dix fois suprieures la normale…” ». Elles apprenaient, quatre ans plus tard, que d’autres experts avaient galement relev de tels taux l’endroit où le Pentagone avait t endommag.

WTC7 (bâtiment 7) : des bombes explosent dans les tages infrieurs.

De nombreux tmoins ont entendus de puissantes explosions dans les sous-sols des deux tours et du bâtiment 7 (WTC7), et cela même pendant que les tours jumelles taient encore debout.

Barry Jennings, le directeur adjoint du Dpartement des services d’urgence de la ville de New York est rest prisonnier dans les tages suprieurs du bâtiment 7 : il ne pouvait plus descendre, car les tages infrieurs avaient t souffls : « Arrivs au sixième tage, le sol de l’escalier sur lequel nous tions a disparu! Il y a eu une explosion et le sol a disparu… le palier avait cd. Je me suis retrouv l, suspendu en l’air! J’ai dû regrimper et remonter au huitième… l’explosion s’tait produite en dessous de nous… et quand ça a explos, ça nous a projets en arrière… les deux immeubles [les Twin Towers, NdA] taient encore debout… nous sommes rests coincs l des heures. J’y tais encore lorsque les tours jumelles se sont effondres ».

Ce tmoin capital est cependant mort deux jours avant sa comparution. Son tmoignage aurait contredit la version principale. Le rapport de la Commission d’enquête ne contient pas le nom WTC7 en six cents pages.

Tours jumelles : des bombes explosent dans les sous-sols.

William Rodriguez, un employ de vingt ans d’exprience, se trouvait au niveau B1 de la tour WTC1. Il signale qu’il y avait six sous-sols, appels B1 B6. Il y a eu une explosion tellement forte, entre les niveaux B2 et B3 qu’elle les a soulevs du plancher. Quelques instants plus tard, ils ont entendu un autre BOUM et c’est l’avion qui arrivait dans la tour. Beaucoup d’autres tmoignages, visibles galement sur vidos, font tat de la surprise des employs et pompiers quant toutes les explosions en srie qu’il leur est donn d’entendre.

De quelle façon les deux tours sont-elles construites?

Neuf mois avant les attentats, un architecte directement impliqu dans l’entretien des tours jumelles, Franck De Martini explique la façon dont les tours ont t penses. Il savait qu’un crasement avait dj eu lieu contre l’Empire State Building durant la Seconde Guerre mondiale. Un bombardier, perdu dans le brouillard, avait frapp de plein fouet l’difice (qui tait rest debout). Sachant dsormais qu’un avion raction pouvait entrer par erreur haute vitesse dans les nouvelles tours qui seraient construites, il explique que « les rseaux d’armature d’acier sont conçus comme une “moustiquaire”. Un avion qui entrerait en collision avec une des tours aurait ainsi l’effet d’un stylo qu’on enfoncerait travers une moustiquaire : le trou reste, mais la structure globale autour ne change pas. Les Twin Towers (WTC1 et WTC2) sont conçues pour rsister l’impact d’un avion de ligne, voire plusieurs… ».

Ici, j’avais mis un vido où l’on voit l’architecte expliquer en dtails son intention, mais j’ai reçu un avis de Google que le compte You Tube associ a t clôtur:

Vido non disponible.

Et si les architectes s’taient penchs sur la possibilit d’une ou de plusieurs collisions contre les nouvelles tours, ils savaient qu’après le crash, le carburant s’enflammerait. Il n’y a pas de surprise ici.

Le point de fonte de l’acier

L’acier fond 1538 degrs Celsius. Selon Thomas Eagar, professeur de physique des matriaux au renomm MIT, un feu de krosène engendre des tempratures entre 870 et 930 degrs. L’auteur signale : « En 2008, un ingnieur ayant particip l’enquête de la FEMA avouera même que les tudes menes n’ont pu dmontrer de manière certaine que les incendies avaient provoqu des tempratures suprieures 300 ou 400 degrs […]. »

Le taux de chute anormal des bâtiments

Les tours se sont croules la vitesse de la chute libre. Entre 9 et 10 secondes selon les observateurs, ce qui est totalement impossible sans l’aide d’acclrateurs. Le scnario le plus pessimiste, appliqu la thorie de l’croulement en « piles d’assiettes », ncessite un minimum de 21 secondes… L’auteur crit : « De nombreux calculs d’experts tournent autour de trente quarante secondes ».

Voici ce qu’en dit Kevin Ryan, de Underwriter Laboratories, une institution très connue aux E.-U. : « Nous avons bien test le plancher, l’aide de modèles fidèlement reconstitus, en août 2004. Ces tests ont totalement rfut la thorie principale, la « pancake theory » […] Des mois plus tard, le gouvernement a publi une mise jour de ses propres conclusions, indiquant non seulement l’absence d’effondrement des planchers, mais aussi que les examens des prlèvements dans les zones incendies avaient prouv que les tempratures… taient très basses ».

Nous revenons donc la chute libre inexplique. Ou plutôt « aux » chutes libres inexpliques. Des bâtiments aussi gigantesques s’croulant 1) totalement, sans laisser de parties majeures intactes 2) de façon parfaitement verticale et 3) la vitesse de la chute libre attirent l’attention et les commentaires des experts en dmolition contrôle. Sur ce sujet, les tmoignages ne manquent pas non plus.

En 2009, une dcouverte capitale de scientifiques danois bouleversera bien des ides reçues.

2009 : Niels Harrit et la nanothermite

En 2009, Niels Harrit, un chercheur scientifique danois de renomme internationale, crit un article dans la revue Open Chemicals Physics Journal. Le bureau ditorial de cette revue compte une centaine de scientifiques provenant de cinq continents. Le titre de l’article, crit en collaboration, s’intitule : « Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe ». Ils sont ainsi neuf scientifiques dvoiler qu’ils ont trouv de la nanothermite, un explosif de dernière gnration extrêmement puissant, dans les cendres du World Trade Center.

« Suivant l’utilisation qu’on en fait, elle peut soit être un explosif surpuissant, soit fondre le mtal grande vitesse ». La thermite est connue depuis longtemps, mais la nanothermite est beaucoup plus rcente. Et plus le mlange est fin, plus sa puissance est grande : « De la thermite l’chelle microscopique, donc, qui en dmultiplie la puissance, pourtant dj norme ».

Niels Harrit dclare ainsi : « Active pour fondre l’acier, par exemple, la nanothermite passe en une fraction de seconde de la temprature ambiante 2500 degrs… l’acier, lui, fond un peu plus de 1500 degrs. Je vous laisse conclure… ». L’auteur s’explique enfin « les mares de mtal en fusion trouves dans les dcombres des tours jumelles et du WTC7, que les pompiers new-yorkais ont mis deux mois et demi neutraliser dfinitivement ».

Nous apprenons ainsi que la nanothermite est « fabrique sous licence, usage exclusif de l’arme et sous le sceau du secret defense ». L’auteur relate une entrevue où Niels Harrit signale qu’il faut dix tonnes de nanothermite pour occasionner la chute des tours. Et comment faire entrer dix tonnes de ce produit dans des endroits aussi scuriss? Il signale qu’il faut s’intresser la compagnie responsable de la scurit, dont le directeur de la socit tait le frère du prsident Bush et dont le directeur gnral tait leur cousin.

Vous pouvez consulter l’entrevue (avec sous-titres français) sur http://www.dailymotion.com/video/x273rhq_de-la-nanothermite-le-11-septembre-2001-par-le-scientifique-niels-harrit_webcam.

En anglais:

Des obstructions quant l’enquête du Congrès

Le snateur Tom Daschle s’est plaint plusieurs reprises, et sur plusieurs plateformes des problèmes d’obstruction qu’il rencontrait de la part de Dick Cheney et du prsident Bush, qui lui demandaient de limiter l’enquête du Congrès.

Les fonds allous la nouvelle Commission d’enquête indpendante de 2004

L’auteur mentionne que pour aller au fond des choses concernant le scandale sexuel impliquant Bill Clinton, une somme de 100 millions de dollars a t dpense. Pour connaître ce qui s’est pass lors du 11 septembre 2001, la Commission d’enquête s’est vue octroyer 3 millions de dollars. Ce n’est qu’après des protestations en règle que ce montant a finalement t rvis 14 millions. Trois mille Amricains ont perdu la vie dans cette tragdie et il faut se battre pour obtenir plus de trois millions de dollars…

Les omissions de la Commission d’enquête indpendante

La Commission semble avoir trouv une façon assez simple de grer les cas des tmoignages les plus embarrassants : lorsqu’un tel cas se produit, plutôt que de l’inscrire dans le rapport et de soulever des questions encore plus troublantes, le sujet est tout simplement vit. Il n’y a rien d’crit. Ainsi, en 600 pages, on ne trouve pas de mention du fameux bâtiment 7, dont les tages infrieurs avaient commenc sauter avant l’arrive des avions dans les tours.

On ne trouve pas non plus le tmoignage du ministre des Transports Norman Mineta quant aux faits et gestes (et aux paroles) de Dick Cheney avant les attentats. Mineta tait pourtant un tmoin direct, il tait dans la même pièce que Cheney. Eric Raynaud nous relate les paroles de Mineta et il est certain que si ces propos s’taient retrouvs dans le rapport de la Commission, cela aurait occasionn une crise sans prcdent.

Il y a eu plusieurs tmoignages recueillis par le FBI concernant le fait que quelque chose de plus petit qu’un Boeing 757 avait frapp le Pentagone. On ne retrouve rien de cela dans le rapport de la Commission.

À ce sujet, vous pouvez consulter un article du Washington Post dat du 2 août 2006 et sign par Dan Eggen : « 9/11 Panel Suspected Deception by Pentagon Allegations Brought to Inspectors General ». Un autre livre crit sur le sujet en 2009, dont l’auteur John Farmer est un ancien procureur gnral de l’Etat du New Jersey, peut galement être consult : « The Ground Truth : the story behind America’s Defense on 9/11 ». Il y dclare : « le public a t srieusement tromp, concernant ce qui s’tait pass le matin des attaques ».

Les dlits d’initis

De nombreux dlits d’initis ont eu lieu, partir du 6 septembre, soit cinq jours avant l’attentat. Ils impliquaient la prise de milliers de « put option » de vente sur United Airlines, American Airlines, de même que sur les gants de la rassurance tels que Munich Re et AXA et sur des compagnies financières touches telles que Morgan Stanley, Merrill Lynch, Bank of America, etc. Cependant, d’normes quantits d’achats d’action de Raytheon, le fabriquant d’armement militaire, eurent lieu juste avant les attentats. Il y eut une enquête, mais on ne rvla aucun dtail.

Le cas Oussama Ben Laden

Le chapitre 8 du livre porte sur des dtails tonnants quant Oussama Ben Laden. Des informations qui ont très peu circul et qui remettent en question plusieurs vrits reçues son sujet. Il est fait rfrence au fait que tout de suite après l’attentat, Ben Laden a ni en être l’auteur. Normalement, un attentat est revendiqu avec fiert par tout groupe terroriste. Ce n’est pas le cas ici. Je me souviens d’avoir vu ce reportage où Ben Laden nie être derrière ces attentats. Des dtails sont donns dans le livre d’Eric Raynaud sur les raisons pour lesquelles Ben Laden n’aurait pas t derrière les attentats.

À ce sujet, le lecteur peut, par exemple, prendre connaissance du tmoignage de Bnazir Bhutto, celle-l même qui revenait dans son pays, le Pakistan, pour tenter de le diriger une nouvelle fois : « Oussama Ben Laden a t assassin, par un ancien membre des services secrets pakistanais, Omar Sheikh ». Le lien est disponible sur dailymotion.com. Le nom d’Omar Sheikh revient souvent lorsqu’il est question des attentats.

Quelques semaines après s’être ouverte sur ce sujet dlicat au journal Al Jazeera en 2007, c’est Bhutto elle-même qui tait assassine. Elle n’est d’ailleurs pas la seule s’être ouverte sur le sujet. Un ancien très haut responsable de la CIA, David Baer, confirme galement Persian CNN, en 2009, que « Ben Laden est bien mort depuis plusieurs annes, et que les vidos et enregistrements sonores qui sont diffuss pisodiquement sont bien videmment des faux… ». (www.persiancnn.com).

Le livre rapporte que l’Institut suisse d’intelligence artificielle perceptive Dalle Molle s’est pench sur des messages supposment enregistrs et envoys aux mdias par Ben Laden au cours des annes. Le rsultat : « Aucun des enregistrements fournis par la CIA ou Al Jazeera correspond la voix relle de Ben Laden ». Voici un autre lien, mais en français: L’OBS.

United 93

Quelques pages sont consacres au vol United 93, un sujet qui a suscit beaucoup de commentaires. On y parle de tmoins visuels qui voient un avion exploser en vol et aussi de l’histoire officielle qui veut que l’avion se soit plutôt cras. « Le gros, l’norme problème, est que les secouristes, pompiers, tmoins, et même le maire de Shanksville, assez vite sur les lieux, ont effectivement trouv un cratère, mais… absolument vide ».

Conclusion

Comme sujet controvers, on ne pourrait trouver mieux. Si vous dsirez pousser votre recherche un peu plus, les livres ne manquent pas. Outre le volume d’Eric Raynaud, publi en français, il ne fait aucun doute que les analyses et recherches du thologien David Ray Griffin, initialement publies en anglais sous « 9/11 Contradictions, An Open Letter to Congress and the Press (ISBN: 978-1-56656-716-9), pourront vous surprendre. Il y a galement plusieurs documentaires sur le sujet, dont le plus connu, disponible sur You Tube : 2014 New Loose Change 3rd Edition.

Les attentats du 11-Septembre sont les seuls où il n’est pas acceptable d’être curieux. Ici, pas de juste mesure, c’est noir ou blanc. Vous êtes soit du côt du gouvernement, ou vous êtes un conspirationniste. Comme Bush l’a si bien dit: « You are either with us, or you are against us ».

Titre : 11 — Septembre : Les vrits caches
Auteur : Eric Raynaud
Editions Alphe /Jean-Paul Bertrand
Copyright 2009
ISBN: 978 2 7538 0481 4 (www.editions-alphee.com)

Mgantic – Un train dans la nuit

Bande dessine "Mgantic - Un train dans la nuit".
Bande dessine « Mgantic – Un train dans la nuit ».

Nous avons tous entendu parler du drame vcu par les habitants de Lac-Mgantic en 2013, alors qu’un train ptrolier sans conducteur de la compagnie CP tirant des centaines de wagons de ptrole explosif, draille en pleine nuit, explose et tue 47 habitants de la ville.

La bande dessine (ou roman graphique pour certains) « Mgantic – Un train dans la nuit » vient complter ce que l’on pensait connaître de cette histoire vcue, en exposant plusieurs informations capitales passes sous silence ou survoles trop rapidement par les mdias.

L’autrice Anne-Marie Saint-Cerny a travaill durant des annes sur le dossier et, pour bien transmettre le contenu et les motions en images, s’est assur le concours de Christian Quesnel. Le rsultat est extrêmement intressant. La formule fonctionne : les dessins sont d’une grande prcision, la mise en page laisse de l’espace pour la rflexion, les couleurs sont choisies judicieusement.

Dans l’explosion du train Lac-Mgantic, il y a plusieurs facteurs en jeu, dont :

  1. Des dirigeants de la compagnie CP qui font des choix catastrophiques.
  2. Un dsir de satisfaire, comme toujours, les exigences des actionnaires. On coupe le personnel et on s’auto-value quant la scurit.
  3. Un seul chauffeur est autoris pour un train transportant des centaines de citernes d’explosifs.
  4. Les politiciens donnent leur accord avec les nouvelles coupes proposes par la compagnie.
  5. On a affaire de la pense magique : en cas de ppin avec le chauffeur, le train s’arrête tout seul grâce un mcanisme qui, pourtant, est toujours susceptible de faire dfaut ventuellement.
  6. Les rails ne sont pas ce qu’il y a de plus rcent.
  7. Le transport de la marchandise dangereuse est accord une compagnie la rputation douteuse, la MMA.
  8. Les citernes DOT-111 utilises sont dcries comme tant trop fragiles pour les matières dangereuses et cibles dans plus de 25 enquêtes.
  9. Il y a galement une entente pour trafiquer les bons de connaissement du ptrole. Au lieu d’indiquer comme il se doit le code PG1 (le plus dangereux, le plus explosif), on dcide d’inscrire PG111 (pas dangereux).
  10. La locomotive de tête est use au maximum.
  11. Le chauffeur signale un problème avec sa vieille locomotive. On lui dit de forcer la note, de continuer sa route.
  12. À Lac-Mgantic, le train chauffe. On dit au chauffeur d’appliquer les freins, de laisser l’engin fonctionner, qu’il va refroidir. On autorise le chauffeur quitter les lieux et aller se coucher. C’est une des rpercussions d’autoriser un seul conducteur.
  13. Dans la nuit, un feu est signal sur la locomotive de tête, celle qui avait des problèmes. Le moteur est coup par les pompiers. « En teignant le moteur, la pression d’air dans les freins pneumatiques est relâche. Eventuellement, le train commencera se mettre en mouvement seul et descendre la pente vers Lac-Mgantic ».

Avec un seul chauffeur qui est forcment aller dormir huit heures, il y a maintenant 5 000 000 de litres d’explosifs en marche que personne n’arrêtera.

« Les pompiers croient combattre du ptrole peu inflammable. Ils ignorent que le CP et World Fuel ont falsifi les papiers, camouflant leur ptrole class le plus explosif et dangereux ». Il y a 47 morts, dont plusieurs suicids.

Maintenant qu’il y a eu une catastrophe, les personnes impliques directement ou indirectement se renvoient la balle, comme c’est la coutume lors de tragdies. Le livre mentionne, au niveau politique, les noms de Denis Lebel, Lisa Raitt, John Baird et plus tard Marc Garneau. Au niveau des compagnies, l’autrice mentionne Hunter Harrison, PDG de CP, et Edward Burkhardt, PDG de MMA.

Les changements se produisent, mais pas ceux que l’on pense…

Naomi Klein analyse la « stratgie du choc » conçue par Milton Friedman. Dans l’tape 1, « on profite de ce que la population est encore tourdie : elle ne pourra s’opposer ce que l’on veut lui imposer ». On change le zonage en vitesse pour inclure l’expropriation de maisons qui sont totalement en dehors de la zone touche par la catastrophe. Il y en a qui s’intressent aux terrains…

Dans l’tape 2 de la « stratgie du choc », on « prtexte une dcontamination obligatoire pour faire table rase de l’Ancien Monde. Exclure la population du lieu du drame, pour qu’elle ne puisse s’y accrocher, pour qu’il n’y ait plus de retour possible ».

Enfin l’tape 3 : « Face une population dont le choc a t exacerb par la destruction de ses repères et habitudes, on peut lancer une reconstruction ou « rinvention » qui sera reçue avec une acceptation rsigne ». On a le cas de gens vivant Fatima, un secteur loign et pargn par la catastrophe : le propritaire doit signer en vitesse son expropriation sinon il perd tout. Quand les proprios sont enfin tasss, c’est une pharmacie Jean Coutu qui vient s’installer sur les terrains librs.

Côt lgal, on arrête les petits joueurs et on limite l’enquête au maximum. Des prises de contrôle sont effectues et les rendements aux actionnaires dmultiplis.

Le livre fait talage de certaines manœuvres politiques et entrepreneuriales visant protger les compagnies ferroviaires. Même l’aube de 2022, soit huit ans plus tard, les rails passent toujours au centre-ville de Lac-Mgantic.

« MMA-Canada, essentiellement en faillite, n’a rien pay et n’a pas t poursuivie en justice ».

« Rien n’a chang dans les lois ferroviaires au Canada depuis la tragdie : les compagnies s’auto-rglementent, s’auto-surveillent et, en cas d’accident, s’auto-enquêtent. Ainsi, c’est le CP lui-même qui a enquêt sur la mort de trois de ses employs lors d’un accident survenu en fvrier 2019 en Colombie-Britannique. L’enquêteur du CP, empêch d’enquêter, a dnonc son employeur et rclam une enquête indpendante de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et du Bureau de la Scurit des transports du Canada (BST), une enquête immdiatement accepte par l’enquêteur en chef responsable du cas au BST. Le jour même, cet enquêteur du BST a t dmis de ses fonctions. L’enquêteur du CP a conclu sur un no-fault du CP ».

Titre : Mgantic – Un train dans la nuit.

Auteur : Anne-Marie Saint-Cerny

Editions : Ecosocit, 2021

ISBN : 978-2-89719-686-8

L’extase totale – Le Troisième Reich, les Allemands et la drogue

L’auteur est un journaliste et documentariste allemand qui a travaill pour Stern et Der Spiegel. Il est galement l’auteur de quatre autres livres. Le titre original de son livre crit en allemand est : « Der totale Rausch. Drogen im Dritten Reich ».

La recherche effectue pour ce livre dmontre que durant les annes prcdant la Seconde Guerre mondiale, la population allemande utilisait rgulièrement des drogues pour supporter plus facilement la dfaite de la Première Guerre mondiale. La consommation de narcotiques tait banalise. Il fallait changer les habitudes de la population.

Couverture du livre "L'extase totale" par Normand Ohler
Couverture du livre « L’extase totale » par Normand Ohler

Hitler est alors prsent comme « un modèle de vie pure tous gards […], l’ascète, l’ennemi des drogues qui fait fi de ses propres besoins » (p.25). Mais s’il y a quelqu’un en Allemagne qui en vient utiliser rgulièrement des drogues et a même accès son fournisseur personnel, en l’occurrence le fameux docteur Morell, c’est bien Hitler.

Dans les documents prsents par l’auteur, Hitler est aussi dcrit comme le Patient A. « Hitler s’habitue aux piqûres rptition ainsi qu’ ces mystrieuses substances qui coulent dans ses veines pour soi-disant le revigorer ». (P.37.)

En 1937, les usines Temmler crent la première mthylamphtamine allemande, appele aussi pervitine. L’utilisation gnralise se rpand dans la population allemande de même que dans l’arme. La pervitine, c’est le coup de fouet artificiel qui dure plus de douze heures. C’est le remède artificiel qui « règle les problèmes » et qui tient aussi en veil le soldat allemand pendant plusieurs jours d’affile. « En consommer devient aussitôt aussi naturel que de prendre une tasse de caf » (p.44)

L’arme allemande, qui ne dort que tous les deux ou trois jours, fonce travers l’Europe. C’est le fameux Blitzkrieg. Les blinds ne s’arrêtent plus. Alors que les soldats allis doivent sommeiller tour de rôle, le soldat allemand fonce sans prendre de repos, nergis la mthamphtamine.

La Pologne est la première surprise. « […] pourvue de drogue foison, mais prive d’indications posologiques, la Wehrmacht fond sur le voisin polonais qui, lui, n’est pas dop et n’a pas ide de ce qui l’attend. » (p.63)

Trente-cinq millions de doses sont commandes pour l’arme et la Luftwaffe. « La Wehrmacht devient ainsi la première arme au monde tabler sur la drogue chimique […]. Une nouvelle forme de guerre va faire son apparition. » (p.76)

Peter Steinkamp, un historien de la mdecine, affirme que « le Blitzkrieg a t men grâce la mthamphtamine, pour ne pas dire qu’il tait fond sur l’usage de la mthamphtamine » (p.85)

Les officiers allemands n’obissent plus aux ordres, griss par les victoires rapides. « Guderian […] continue son offensive alors qu’il a formellement reçu l’ordre de faire halte » (p.86). C’est la même chose pour Rommel, qui n’obit plus aux ordres du gnral Hoth : « Il a perdu tout sens du danger [ce qui est] un symptôme typique d’une consommation excessive de mthamphtamine. Il poursuit son offensive de jour comme de nuit ». (P.88.) Hitler ne contrôle plus les gnraux des divisions blindes qui agissent maintenant de façon autonome.

Dcid reprendre le contrôle sur ses officiers, Hitler prendra alors une dcision qui vacue momentanment toute stratgie militaire. Il ordonne ses troupes de s’arrêter pendant dix jours, alors que celles-ci ont pratiquement termin d’encercler les Allis. Les officiers allemands insistent auprès d’Hitler pour achever la campagne militaire, mais « Hitler veut montrer l’arme de terre que c’est lui et personne d’autre qui mène cette guerre » (p.95). À Dunkerque, « plus de 340,000 soldats français, belges et britanniques s’chappent ainsi par la mer » (p.95).

Endos du livre: L'extase totale par Normand Ohler
Endos du livre: L’extase totale par Normand Ohler

L’auteur cite de nombreux documents de recherche faisant tat des tmoignages de soldats et officiers consommant massivement des produits dopants. Cette consommation excessive est pratique jusqu’aux plus hauts niveaux de la hirarchie militaire. La population civile en consomme galement : « Il ne faut pas bien longtemps pour que le nombre de comprims qui ont atterri dans les estomacs et le sang des Allemands passe la barre des cent millions de doses » (p.114).

Un Hitler quotidiennement dop et au jugement altr commet une autre grave erreur stratgique quant aux combats qui font rage en Russie. Il interdit tout mouvement de repli des troupes allemandes sans son autorisation. La Wehrmacht subit ainsi de lourdes pertes face aux divisions d’lite russes « fraîchement arrives de Sibrie » (p.135).

Une autre erreur stratgique survient en dcembre 1941 alors que l’Allemagne dcide de dclarer la guerre aux Etats-Unis : « [L’Allemagne] est dj puise par les combats qu’elle mène sur les diffrents fronts tandis que le colosse industriel d’outre-Atlantique est, lui, prêt mener bataille » (p.139).

L’entêtement d’Hitler « ne pas vouloir cder un pouce des territoires conquis trouve ici une raison plus profonde : que les chemines fonctionnent le plus longtemps possible l’est, dans les champs d’extermination d’Auschwitz, Treblinka, Sobibor, Chelmno, Majdanek et Belzec. Tenir toutes les positions, jusqu’ ce que tous les Juifs aient t tus. S’loignant toujours un peu plus des lois humaines [Hitler] continue sa guerre contre les faibles » (p.140).

L’auteur poursuit son rcit quant aux autres erreurs de stratgie militaire d’Hitler. Il donne galement des prcisions quant la liaison troite qui lie le Dr Morell et Hitler, de même que des dtails pointus quant aux cocktails de mdicaments consomms quotidiennement par Hitler, dont l’Eucodal, la cocaïne et la morphine. Profitant de son lien troit avec le patient A, le Dr Morell en profite galement pour accroître son influence et sa fortune personnelle.

Le lecteur constate le dclin progressif du Führer et les consquences des dcisions dsespres de ce dernier. Il est tout de même tonnant que dans les biographies d’Hitler cette consommation aussi intensive de drogues et ses consquences soient peine soulignes.

Vers la fin du livre se trouvent des passages importants, particulièrement difficiles, sur certaines expriences effectues sur les prisonniers des camps de concentration.

Le livre « L’extase totale » permet de comprendre de façon diffrente la Seconde Guerre mondiale et la psychologie du peuple allemand cette poque. Il est extrêmement surprenant de constater quel point les drogues chimiques ont jou un rôle primordial avant et pendant ce conflit mondial. Même la comprhension du Blitzkrieg s’en trouve altre.

La technologie de pointe et la stratgie militaire allemande combine l’usage intensif de drogues chimiques par les troupes ont, dans un premier temps, donn un avantage important aux Allemands. Cependant, avec le temps, un manque de contrôle adquat sur ces drogues et une absence volontaire de sensibilisation quant aux effets secondaires de la pervitine et autres mixtures chimiques ont eu des consquences ngatives irrversibles sur un grand nombre de soldats et d’officiers et occasionn de graves erreurs de stratgie militaire. La drape idologique a galement occasionn la perte de millions de vies humaines.

Titre : L’extase totale – Le Troisième Reich, les Allemands et la drogue
Auteur : Normand Ohler
Editions : La dcouverte
© 2016
ISBN : 978-2-7071-9072-7

La ballade de Rikers Island par Rgis Jauffret.
La ballade de Rikers Island par Rgis Jauffret.

Pour avoir crit ce livre sur l’affaire du Sofitel impliquant Dominique Strauss-Kahn (qui n’est jamais nomm explicitement dans le roman), Rgis Jauffret et la maison d’dition du Seuil ont t poursuivis en diffamation et condamns par un tribunal français. Ils sont alls en appel et ont de nouveau perdu. La Ballade de Rikers Island n’en reste pas moins très bien crit, dans un style qui est assez unique. Ceci dit, il me semble que le livre aurait pu être abrg sans nuire au propos.

Pour ceux qui l’ignoreraient, Rikers Island est une prison aux Etats-Unis où Dominique Strauss-Kahn (DSK) a fait un sjour immdiatement après une histoire d’agression sexuelle qui aurait impliqu le dfendeur et une prpose aux chambres, Nafissatou Diallo, de l’hôtel Sofitel de New York.

Voici quelques citations qui donnent une ide du style littraire de l’auteur, un style où l’humour, parfois assez noir, est souvent prsent. Pour ce qui est des extraits les plus durs en ligne avec le propos immdiat du livre, je me suis gard une petite gêne dans ma slection, mais vous pouvez toujours trouver le livre en format poche dans de multiples librairies. Voici cependant quelques extraits (sauf le dernier) qui ne devraient pas trop froisser les âmes sensibles.

« [Dans la cellule] … un petit lavabo où une main ne pourrait pas prendre un bain » p.79

« [Sur la table] … un peigne minuscule bon coiffer le dernier toupet d’un chauve » p.79

« Elle s’en va. J’ouvre l’ordinateur, j’cris une minuscule histoire de Parisien perdu dans le mtro. Dimitri frappe la porte tandis que le malheureux tombe du quai ». p.168

« Il faisait confiance l’Amrique, une dmocratie où le doute profite toujours l’accus condition de n’avoir pas un profil d’islamiste bon être tortur Guantanamo ». p.183

« Après avoir braill avec les hyènes, nos journalistes vont rentrer dans le rang. Quand ils seront revenus de meilleurs sentiments, nous les inviterons djeuner. On profitera de leur bouche ouverte pour leur enfoncer notre part de vrit grosses bouches ». p.262

« Une cohorte de prisonniers tire au cordeau. Il se trouvait toujours un toxicomane rendu fou par le manque prêt vous gorger pour canaliser son trop-plein d’nergie ». p.313

Au sujet des journalistes : « Un bloc indiffrent aux folliculaires agglutins tout autour, porcelets charmeurs toujours rclamant confidences, impressions, prêts leur servir leurs parents dbits en amuse-gueule pour une bribe d’interview ». p.318

« Un blanc-bec qui son costume noir donnait un air de singe habill a bredouill une muflerie ». p. 324

« Il ne se sentait aucune affinit avec la population de ce siècle qui acceptait le collier, le harnais, les coups de cravache de la socit contre la promesse de pouvoir lcher ses plaies dans le camp de vacances des retraits. La retraite, cette religion, cet opium des besogneux, cet au-del pour les damns de la Terre du monde du travail, incapables de rclamer le bonheur du jour ». p.337

« L’avenir est une œuvre d’art, chaque journe une autre toile blanche. La jubilation de ne rien savoir du lendemain. Les petits bonheurs embusqus dans les replis des annes en attente dans les coulisses ». p.392

« Elle le sème en traversant un groupe de mormons venus du Wyoming serrs les uns contre les autres par peur du malin qui hante les sous-sols des mtropoles fornicatrices ». p.398

« Il s’en irait, pauvre hère trouvant refuge auprès d’une bergère dont il mangerait la soupe, tarauderait les creux, maltraiterait les bosses, attendant la nuit pour courir l’table profaner le troupeau afin de se donner le frisson de l’adultère ». p.90

Pour obtenir davantage d’informations sur le dossier Jauffret/Strauss-Kahn, les documents suivants sont utiles :

Le Devoir

hal.archives-ouvertes.fr

Ici.fr

bfmtv.com

Voici le lien pour d’autres romans et d’autres sujets controverss sur mon site.

Titre : La ballade de Rikers Island

Auteur : Rgis Jauffret

Editions : Seuil

©Rgis Jauffret/Editions du Seuil 2014

ISBN : 978-2-02-109759-7 (pour le grand format). Mais je sais que ce format est difficile obtenir aujourd’hui. Cependant, le format poche est toujours en vente dans les librairies.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *