Vos chances de photographier des insectes immobiles augmentent lors de températures plus fraîches, en fin de printemps ou début d’automne, ou bien tôt le matin ou tard le soir au moment où les insectes sont moins agités.
Si vous avez choisi la bonne période, mais qu’il vente, même un peu, le taux de réussite des photos diminuera dramatiquement.
Ajuster votre appareil de façon à ce qu’il puisse prendre des photos en rafales. Tout se passe parfois très vite.
La priorité doit être l’ouverture. Elle doit permettre une mise au point parfaite sur l’insecte (spécialement sur les yeux). Elle vous donne également le contrôle sur tous les autres éléments que vous désirez voir de façon précise dans la photo. Vous pouvez décider que vous voulez une mise au point sur la tête de l’insecte, et rien d’autre. La priorité « ouverture » vous permettra d’atteindre votre but.
La plupart des photographes préfèrent un environnement dénué de ce qu’ils considèrent comme des distractions. Le but est que l’attention soit centrée seulement sur l’insecte. Vous seul pouvez décider de ce que vous considérez comme une « distraction ». Je préfère personnellement modifier mes approches et recettes en fonction du résultat recherché au moment de la prise de la photo. Ce que vous retiendrez comme éléments de fond doit servir à améliorer la photo.
Naturellement, une vitesse suffisante vous garantira des photos précises. La vitesse est donc la priorité numéro deux, une fois l’ouverture réglée. La vitesse minimale requise est de 1/250 sec. L’usage d’un trépied vous permet d’immobiliser parfaitement l’appareil-photo. Pour augmenter vos chances de succès, utilisez un déclencheur à distance.
L’ouverture et la vitesse étant vos deux préoccupations principales, il faut s’attendre à ce que l’ISO écope. Il faut généralement s’attendre à du bruit supplémentaire sur la photo. Cela est le prix à payer. Plusieurs logiciels sont disponibles pour diminuer le bruit. Il ne faut pas en abuser car cela nuira éventuellement à la précision de votre photo.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une journée ensoleillée n’est pas idéale. Profitez donc des journées nuageuses pour faire de la macrophotographie, vous éviterez ainsi beaucoup de reflets inutiles.
Il est préférable d’utiliser une focale de 100 mm ou plus pour vous faciliter la tâche, de façon à garder une certaine distance du sujet.
L’appareil-photo devrait idéalement être placé en mode de mise au point manuelle, car la précision est meilleure. De façon à vérifier si la mise au point est adéquate, utilisez Liveview. Une fois dans Liveview, élargissez la photo (5x ou 10x). Vous verrez immédiatement si un ajustement mineur est nécessaire pour obtenir une photo précise.
Essayez d’ajouter une touche de créativité (couleur, composition, angle de prise de vue). Une mouche noire sur une roche noire, même lorsque tout est précis et bien effectué, n’est pas très captivante. Il en va de même pour l’angle d’approche : au lieu de prendre une photo en étant penché au-dessus du sujet, essayez plutôt une approche directe ou à partir du sol.
Inutile de préciser que la photo devrait minimalement être prise en format RAW. Cela vous offre la flexibilité requise pour faire des corrections importantes si cela s’avère nécessaire.
On trouve plusieurs superbes fleurs au domaine Cataraqui à Québec. En examinant de proche l’intérieur de la fleur ci-dessu, je me suis aperçu qu’une fourmi y était très active, mais qu’une fois rendue au fond, elle s’était immobilisée. Cela a permis de la photographier sans trop de problèmes au moyen d’un objectif Canon EF 100mm f/2.8 USM.