En route vers Matane, un arrêt s’impose par le Parc national du Bic. La morphologie unique de la région attire immédiatement l’attention. On photographie cette scène à partir du promontoire installé à l’entrée du parc. Début septembre, les feuillus prennent un ton orangé. Ces couleurs offrent un contraste intéressant avec l’arrière-plan bleuté.
Un escalier en bois récemment aménagé le long de la plage de Matane n’a pu résister aux assauts des tempêtes. La même chose s’était produite à Percéil y a plusieurs années, alors que le mouvement des glaces avait détruit en peu de temps une superbe promenade érigée pour les touristes.
On doit repenser les constructions en bord de mer en fonction des changements climatiques.
Une quarantaine d’oiseaux se déplacent ensemble à la recherche de nourriture sur cette plage de Matane. J’ai capturé la scène avec un zoom Canon EF 11-24mm f/4 USM. Lorsqu’ils sont immobiles, ces volatiles se confondent parfaitement avec les roches des environs, comme le témoigne la photo ci-dessous. On n’en dénombre pas moins de trente-quatre au sol.
Un dernier cliché montre les rejets du fleuve sur le rivage à chaque marée. J’imagine que quelqu’un pourrait utiliser ces produits de la mer en les transformant en quelque chose de commercialisable. Des Bretons le font déjà avec succès à Ouessanten France pour certaines sortes d’algues.
La chance joue un facteur non négligeable dans l’acquisition d’un cliché qui sort un peu de l’ordinaire. Pour mettre le hasard de notre côté, les expéditions photo doivent se multiplier, peu importe la météo.
Lors de ma visite dans le Vieux-Québec, j’avais pensé utiliser un objectif très grand-angle Canon 11-24 mm f/4 L. Il permet de s’approcher très près d’un édifice élevé et d’obtenir des lignes verticales sans que le haut de l’immeuble disparaisse.
En effet, les autres zooms très performants exigent l’emploi d’un logiciel pour conserver un effet de verticalité presque parfaite. Mais on ne peut éviter de couper le dessus du bâtiment.
Je cherchais donc une perspective pour tirer un cliché différent du Château Frontenac. Je le voyais mieux en arrière-plan, comme point d’arrivée pour le regard, plutôt que prenant toute la place. Même de grosseur réduite, on le reconnaît avant toute autre construction.
Pour ce faire, j’ai choisi comme lieu d’entrée dans la photo un édifice à l’architecture intéressante. Il me rappelait vaguement le Flatiron Building de New York. Naturellement, l’immeuble de Québec est moins élevé et offre cet effet arrondi lorsque capturé en format grand angle.
J’ai vu de très nombreuses représentations du Vieux-Québec jusqu’à présent. Cependant, je ne me souviens pas d’avoir aperçu la rue et les vieilles constructions de cette façon. Habituellement, le bâtiment au premier plan ne demeure visible que partiellement, car on ne peut l’observer dans toute sa hauteur.
Perdu dans l’analyse de l’angle idéal, j’ai entendu un drôle de son de moteur. Sur ma gauche, une ancienne automobile avançait lentement. Elle passerait dans quelques secondes devant l’objectif du Canon 5 dsr.
J’ai à peine eu le temps de lever l’appareil-photo et de le placer au bon endroit. La voiture gagnait déjà en vitesse et je devais saisir l’occasion. Cette auto d’époque se fondait parfaitement bien dans la scène. Seule la familiale plus contemporaine nous indique au premier coup d’œil une photo plus récente.
La modernité et le passé se rejoignent encore aujourd’hui en harmonie dans un Vieux-Québec protégé des développeurs. Pour croquer des souvenirs un peu différents, on se doit de sortir fréquemment dans la vieille ville.
En effet, les stations de la Plage et de la Voile suscitent un tel engouement que l’on a dû rapidement repenser la gestion des stationnements. Lors des belles journées, des milliers de personnes se déplacent pour venir relaxer sur les sites. Les voitures arrivent chargées des enfants et du matériel de plage et tous espèrent pouvoir trouver un espace pour leur véhicule. Mais vers 10 h, il ne reste rien.
Les deux préposés à la surveillance de la plage et des bâtiments en ont plein les bras à observer tout ce qui bouge, corriger les habitudes et parlementer avec les gens. Car en plus de la rareté des stationnements, on ne tolère pas de piétons se promenant à côté de leur bicyclette, que ce soit près de la plage ou sur la terrasse surélevée.
Le règlement que l’on peut consulter sur le site de la Commission de la capitale nationale porte cependant à confusion. On y stipule que l’on doit marcher sur le site et que la circulation à vélo est interdite. On peut donc croire qu’une personne qui marche avec son vélo à ses côtés respecte les exigences puisqu’il ne le chevauche pas, mais ce n’est pas le cas.
Après un mois d’opération, un préposé à la sécurité me confie : « On a déjà avisé plus de 400 visiteurs qui se déplaçaient à pied en tenant un vélo ». Il souhaite que le mot se passe. Mais les installations destinées à recevoir les bicyclettes ne suffisent pas à la demande. Les troncs d’arbres près du bâtiment principal dépannent et servent de lieu pour y poser un cadenas lors des journées de fort achalandage.
De plus, les vélos coûtant de plus en plus cher, de nombreux cyclistes hésitent à les laisser sans surveillance pendant quelques heures, même barrés. On connaît la rapidité d’exécution des voleurs d’expérience. Cette première année d’opérations nécessitera donc certaines modifications aux procédures et installations.
Si vous désirez donner votre avis, utilisez cette adresse : Commission de la capitale nationale du Québec. Vous pouvez également demander qu’on effectue un suivi en cochant la case appropriée.
Nous sommes arrivés au dernier article de la série « Construire un patio ». La photo ci-dessus montre la boîte à fleurs à deux niveaux ainsi que l’escalier à trois marches qui a été totalement recommencé. La dernière marche doit être un peu coupée en angle pour suivre la dénivellation prononcée du terrain à cet endroit, sous le patio.
Une vue générale du garde-corps et de la clôture de métal noire à gauche de la photo qui a été sciée et recoulée dans le ciment.
Ci-dessus, une vue du revêtement en cèdre rouge construit sous le patio. J’ai laissé un accès à l’arrosoir et évité de tout bloquer l’accès à la lumière pour la fenêtre du sous-sol. Un autre luminaire a aussi été réactivé.
La photo ci-dessus montre un gros plan du revêtement sous le patio. On peut voir un poteau de métal près de l’arrosoir qui semble supporter la terrasse : sa fonction pratique est nulle, il n’est là que pour l’apparence (tout le revêtement est solidement fixé par le haut).
Vue d’ensemble de la terrasse.
Autre vue d’ensemble du patio. Cette fois, j’ai pris la photo en HDR, c’est-à-dire que cinq photos ont été prises avec une ouverture différente et compilée sur ordinateur pour obtenir un résultat qui combat la trop grande clarté du ciel en arrière-plan. Quand on photographie vers l’ouest avec le soleil qui se couche, c’est ce que ça donne : il faut corriger. Le terrain a l’air plus grand qu’il ne l’est en réalité : c’est dû à l’effet de l’objectif grand-angle.
Comme dernière photo, celle de cet écureuil et d’un geai bleu qui s’invitent régulièrement pour un repas aux arachides sur le patio. Si vous désirez voir quelques photos de ces geais bleus en gros plan, cliquez sur ces pages de mon site : geai bleu en automne et geai bleu et sorbier de Russie.
Espérant que cette série sur la rénovation et la construction d’un patio vous a été utile.
La traversée du pont de Québec en vélo permet de s’arrêter et admirer les environs à volonté, tout en observant la circulation maritime de près.
Dans la photo ci-dessus, une partie de la Promenade Samuel-De Champlain est visible à partir du pont. En ce qui a trait à la composition photographique (pour ceux que ça intéresse), une partie du pont est incluse au premier plan dans la photo pour ajouter à l’effet de hauteur. Le sentier à droite de la promenade, avec ses courbes prononcées, contribue lui aussi à dynamiser la scène. Je pense que c’était un emplacement de choix, mais les goûts se discutent!
Au moment du passage des naviresFederal Clyde et MSC Brianna sous le pont de Québec, le son des gros moteurs diesel était bien perceptible et il était même possible de ressentir les vibrations des moteurs retransmises dans la structure métallique du pont.
Ci-dessus, un employé inspecte la structure d’un pont de Québec vieillissant . Une bonne gestion du risque dans ce cas-ci est de s’attacher à une partie du pont qui n’a pas vieilli prématurément.
L’objectif grand-angle du Canon 5DSr permet de mieux saisir la position délicate dans laquelle se trouve les inspecteurs chargés d’évaluer les travaux à effectuer sur le pont de Québec. Ce n’est pas un travail qui convient à tous…
En juillet 2017, le voilier quatre-mâts chilien Esmeralda est accosté à Québec pour le RDV 2017. Son arrivée a été spectaculaire, avec tout l’équipage qui a chanté pendant plusieurs minutes pour le public installé sur le quai.
De façon à éviter toute distraction inutile, la photo avec capteur plein format a été prise en mode portrait et le cadrage a été fait de façon passablement serrée pour mettre en valeur les membres d’équipage installé très haut le long des mâts.
La photo ci-dessous offre un autre point de vue des mâts du voilier, en mettant davantage l’importance sur les chaises de couleur qui sont directement installées dans un bassin d’eau et permettent aux touristes de se rafraîchir un peu durant la chaude journée de juillet.
L’objectif grand-angle utilisé pour l’occasion était un Canon 14mm f/2.8L. La composition fait en sorte que les lignes obliques partent du bassin et pointent directement vers le voilier.
Lorsque le rendez-vous naval 2017 s’est terminé, beaucoup de petites embarcations sont venues à la rencontre des grands voiliers pour les accompagner au moment du départ de Québec et le long du voyage autour de l’île d’Orléans. Dans la photo ci-dessous, il est possible d’apercevoir le navire de croisièreMaasdam qui avait été positionné de façon différente dans le Port de Québec, pour accommoder tous les voiliers au moment du RDV 2017.
Ci-dessous, le voilier Esmeralda fait route vers le nord de l’île d’Orléans, après la parade finale du départ. À gauche sur la photo, on peut voir le Château Frontenac et, directement derrière l’Hôtel le Concorde Québec avec son anneau où se trouve le restaurant tournant offrant une vue imprenable sur Québec. La photo à main levée a été prise à partir de l’île d’Orléans avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Ce dernier est muni d’un stabilisateur intégré.
Il aurait cependant été passablement difficile d’obtenir un recadrage aussi important sans la capacité du capteur plein format de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR. Étant donné la grande étendue d’eau entre l’appareil-photo et le voilier, il se peut que vous notiez l’effet de mirage, malgré la dimension réduite de l’image présentée ici.
Je croyais que l’équipage utiliserait toutes les voiles une fois le voilier passé l’île d’Orléans, mais ce ne fût pas le cas. La photo ci-dessous a été prise à partir du haut de la tour de bois située à l’extrémité nord-est de l’île d’Orléans, alors que l’Esmeralda navigue toujours à l’aide des moteurs. Cependant, faute de voiles, j’ai pu bénéficier pour la composition photographique d’un magnifique champ fleuri, d’un navire de la marine marchande et d’une ligne d’horizon montrant la chaîne des Appalaches. Le tout a été capté à main levée avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM et recadré légèrement par la suite.
Une règle des tiers approximative a été suivie : la photo est divisée en trois sections horizontales passablement égales et le voilier se trouve sur une ligne des tiers verticale.
Pour d’autres photos de navires sur mon site web, cliquez sur le lien suivant : Photographie de navires
Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.
L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.
Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto
Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.
Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.
Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…
Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.
Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.
Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.
Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angleCanon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.
Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.
Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.
Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.
Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du CanadaJustin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.
Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.
Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.
Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectifEF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.
La ville de Gruyères est située dans les Préalpes, dans le comté de Fribourg en Suisse. Il s’agit d’une toute petite ville médiévale très charmante où la circulation en voiture est interdite (la camionnette visible dans la photo ne sert que pour une livraison matinale). On y trouve le Château de Gruyères, le Musée H.R. Giger (du créateur de l’extra-terrestre qui devint la vedette du film « Alien ») , le Musée du Tibet, une fromagerie et quelques restaurants et boutiques.
Dans la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5D MKII, il est possible d’apercevoir le Moléson à l’arrière-plan, une montagne qui ne s’élève qu’à 512 mètres par rapport au terrain environnant mais qui est tout de même à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il s’agit d’un endroit qu’il ne faut pas négliger car il est très bien aménagé pour les touristes, avec son funiculaire et son téléphérique de même que ses sentiers adaptés pour tous les types de marcheurs.
Lorsqu’on voyage en téléphérique et que les nuages nous empêchent de voir ce qu’il y a devant, il faut faire confiance à l’ingénierie humaine! Mais nous sommes en Suisse et donc ça devrait aller!
Le sommet du Moléson offre une très belle vue. Les petits nuages cumuliformes de la matinée visibles autour de la montagne s’élèvent progressivement à cause du réchauffement diurne pour devenir éventuellement de beaux gros cumulus rendant toute photo plus vivante.
Il est possible, une fois au sommet du Moléson, de gravir un escalier de métal pour gagner encore en hauteur, histoire d’améliorer encore davantage le point de vue sur le relief environnant. La photo ci-dessous a été prise avec un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM muni d’un filtre polarisant.
Lorsque vient le temps de redescendre de la montagne, mis à part les moyens électriques, il y a à la disposition des marcheurs de nombreux sentiers. Certains préfèrent s’aventurer à marcher le long des crêtes de montagnes mais nous avons plutôt choisi d’emprunter un sentier menant dans une vallée dont les champs étaient couverts de fleurs.
De retour à Gruyères, quelques visites s’imposent dont celles du Château, des deux musées et de la fromagerie. Planifiez un peu de temps pour visiter les boutiques et manger dans les quelques restaurants de la ville. C’est également le moment de prendre quelques photos…
L’architecture ancienne des bâtiments de Gruyères de même que la proximité de la campagne environnante permettent des compositions photographiques intéressantes. Une technique bien connue en photographie consiste à se servir d’une ouverture dans un bâtiment pour s’en servir comme second cadrage. Je me suis assuré que l’arrière-plan soit préservé le plus possible pour améliorer l’effet visuel. Une ouverture autour de 16 assurait que la profondeur de champ soit suffisante.
La photo ci-dessus montre l’escalier en spirale du Château de Gruyères. J’ose à peine imaginer le résultat si j’avais pu utiliser à l’époque un objectif grand-angle Canon 11-24mm. Mais tout de même, l’objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM s’est bien acquitté de la tâche.
La beauté du capteur plein format équipant le DSLR Canon 5D MKII est qu’une photo grand-angle prise à une focale de 16mm demeure à 16 alors qu’avec un capteur plus petit, tel que l’APS-C, cela oblige à un facteur de conversion de 1.5 ou 1.6X, ce qui fait que le grand-angle 16-35 devient plutôt un 24-52mm, dans le meilleur des cas. L’APS-C est intéressant pour la télé photo mais moins pour les performances grand-angle.
Ci-dessous, il est possible d’apercevoir une partie du Château de Gruyères.
Alors que le soleil approchait l’horizon, j’ai tenté une photo à partir de la cour intérieure du Château. Je trouvais intéressant de voir les deux gamins sur la droite installés sur les remparts en train d’admirer le coucher de soleil. En même temps, il était possible de voir le Moléson au loin, son sommet caché dans les nuages.
Étant donné les forts contrastes de luminosité existants, il a été nécessaire d’utiliser un filtre ND gradué Hi-Tech monté sur un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM . La revue Digital SLR Photography, dans une de ses récentes parutions, faisait état du fait que le filtre Hi-Tech laisse paraître une tonalité magenta plutôt qu’un gris neutre. Je crois que cela est évident dans la photo ci-dessous. Cela aurait pu être corrigé avec Photoshop mais j’ai choisi de conserver l’effet tel quel, étant donné la scène qui me semblait déjà un peu irréelle.
Une fois le soleil derrière l’horizon, les couleurs se sont adoucies révélant ainsi toute la beauté de la campagne environnante. Sur la photo ci-dessous, il est possible de voir à droite un tout petit sentier que le visiteur peut prendre pour se rendre du Château vers le village.
Toutes les scènes ne se laissent pas saisir aussi facilement et il est parfois nécessaire d’utiliser les principes de la photographie HDR pour étendre la plage dynamique et venir à bout de problèmes de contrastes trop difficiles à gérer pour un appareil-photo. La photo ci-dessous a nécessité cinq expositions qui ont ensuite été traitées par le logiciel de traitement d’imagePhotomatix. Naturellement, le verrouillage du miroir, un trépied et un déclencheur à distance étaient obligatoires.
Voici enfin, comme photo finale, une idée de ce qui vous attend comme œuvre au Musée H.R.Giger. S’il est un musée dépaysant, c’est bien celui-ci.
D’autres photos d’Europe et d’ailleurs suivront au cours des prochains mois…
Le London Eye de Londres était initialement une grande roue qui devait être démontée après cinq ans mais cette attraction touristique est rapidement devenue populaire et a attiré des dizaines de millions de touristes depuis son installation sur les bords de la Tamise en l’an 2000. Environ huit cents personnes peuvent prendre place dans cette roue composée de trente-deux nacelles, à raison d’environ vingt-cinq personnes par nacelle.
Une rotation complète prend environ une trentaine de minutes et permet d’avoir un très bel aperçu de Londres. Étant donné que la rotation est très lente, il n’y a pas pratiquement aucune sensation de mouvement. Comme instrument pour obtenir une vue idéale de Londres, il n’y a pas mieux!
En ce qui concerne la photographie, il est certain que l’utilisation d’un objectif grand-angle est idéale pour saisir Londres une fois dans la nacelle. Les deux photos ci-dessus ont été prises avec un appareil-photoCanon 5D MKII équipé d’un objectif fixe Canon 14mm 2.8L.
J’ai également tenté une autre photo de cette fameuse attraction touristique à partir du bord de la Tamise, protégé par quelques arbres alors qu’il pleuvait abondamment.
La chance étant au rendez-vous, un Boeing B-747 de Cathay Pacific Cargo était en approche pour l’aéroport international d’Heathrow au moment où j’ai pointé mon appareil vers le London Eye. J’ai donc attendu un peu de façon à ce que l’appareil se rapproche un peu de la roue, pour tenter une photo différente.
Enfin, en utilisant la perspective compressée, au moyen d’un téléobjectifCanon 70-200 f2.8L IS II USM, de même qu’en retouchant ultérieurement la photo avec un logiciel d’édition de l’image, il a été possible de regrouper les nacelles et de produire une photo permettant de présenter le London Eye sous un nouvel angle.
D’autres photos de l’Angleterre et de l’Europe en général seront régulièrement affichées durant les prochains mois. Bonne visite!