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Remplacement d’une terrasse au deuxième étage.

Remplacement d'une terrasse située au deuxième étage d'une propriété.
Remplacement d’une terrasse située au deuxième étage d’une propriété.

J’ai refait le patio du deuxième étage en avril. En le faisant seul, j’économise $10,000. À temps perdu, la démolition de l’ancienne terrasse et la construction d’une nouvelle ont nécessité quatre semaines. Au début du projet, il n’y avait pas de feuilles dans les arbres, mais un mois plus tard, sur la dernière photo de cet article, vous apercevrez le progrès au niveau de la végétation.

La clôture est démontée et les vieilles planches ainsi que la base sont enlevées.
La clôture est démontée et les vieilles planches ainsi que la base sont enlevées.

La première étape consiste à enlever la clôture. La numérotation des panneaux facilitera la réinstallation.

La vieille base en bois est découpée en sections et jetée.
La vieille base en bois est découpée en sections et jetée.

Il aussi fallu démonter une balançoire, descendre le set de patio existant et autres accessoires. Je scie ensuite les vieilles planches de 2X6X12 en sections facilement manipulables par une personne. C’est ensuite au tour des supports de plancher de goûter à la scie. Tout ça quitte le deuxième étage par la voie des airs. La gravité s’occupe du reste.

Le vieux bois est jeté en bas du deuxième étage.
Le vieux bois est jeté en bas du deuxième étage.

Pour éviter d’avoir à recommencer le patio avant plusieurs décennies, le meilleur matériau demeure le cèdre plutôt que le pin. Il est nécessairement plus cher à l’achat, mais demande moins d’entretien et dure beaucoup plus longtemps. Il faut construire et installer les nouveaux supports du plancher tout en mettant des bardeaux de cèdre ici et là pour assurer la stabilité du nouveau plancher sur un toit qui est inégal, ayant un drain en son centre. Il est préférable de protéger le dessus des supports de plancher avec une membrane pour augmenter la durabilité du plancher.

La base qui recevra les planches de cèdre est ajustée avec des bardeaux de cèdre.
La base qui recevra les planches de cèdre est ajustée avec des bardeaux de cèdre.

J’ai dû argumenter un peu avec le propriétaire du magasin Spécibois pour avoir le droit de choisir chacune des nouvelles planches de cèdre de 12 pieds. Mais éventuellement, on m’a donné la permission de faire le tri. En évitant les planches avec des défauts importants, on se facilite le travail au moment de les aligner et de les visser.

Le plancher en cèdre et les pans de clôture sont posés graduellement.
Le plancher en cèdre et les pans de clôture sont posés graduellement.

Vient le temps de la pose des planches de douze pieds. Le système Camo permet de visser les planches sur le côté, donc il n’y a aucune vis apparente. J’ai installé les pans de clôture au fur et à mesure de l’évolution des travaux. On peut voir que les arbres ont maintenant des feuilles, quelques semaines après le début des travaux.

Le patio en planches de cèdre est terminé.
Le patio en planches de cèdre est terminé.

L’accès au drain de toit est créé, le set de patio et la clôture et la balançoire (non visible ici) sont réinstallés. On se retrouve avec un plancher durable de trois cents pieds carrés qui dégage une bonne odeur de cèdre et, aspect non négligeable, avec une économie de $10,000 quand on fait toutes les étapes soi-même, sans se presser.

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Photographie

Photo de la dernière chance à Montréal

Montreal, 2012. Juste à temps pour prendre cette dernière photo, avant la démolition du bâtiment
Montréal, 2012.
Juste à temps pour prendre cette dernière photo, avant la démolition du bâtiment.

J’ai été chanceux de pouvoir prendre cette scène en photo. Étant à Montréal pour une séance de photographie en hiver, je suis passé par une rue où un bâtiment était sur le point de tomber sous le pic des démolisseurs. Je voulais une dernière photo de la petite murale ainsi que de la scène immédiate, mais il fallait se rapprocher passablement avant de pouvoir se mettre au travail. Le site était clôturé et surveillé durant les travaux, donc pas moyen d’y avoir accès.

Cependant, comme l’heure du dîner approchait, j’ai décidé d’attendre un peu, en espérant que les employés quitteraient le chantier pour dîner. J’anticipais que le surveillant de chantier partirait avec le groupe de travailleurs, sans barrer la clôture. Et c’est exactement ce qui produisit.Le temps que le dernier employé disparaisse et mon équipement était installé pour prendre une dernière photo de la scène. En fin d’après-midi, il ne restait plus rien du bâtiment. Tout avait été démoli. J’espère que vous apprécierez également cette photographie, autant pour la scène comme telle que pour le travail de l’artiste inconnu qui a fait cette belle petite murale et dont l’oeuvre n’est désormais qu’un souvenir.