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Quelques photos de Colombie-Britannique

Voici quelques photos de Vancouver et Victoria en Colombie-Britannique. Elles ont toutes été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.

Dans le port de Vancouver, de nombreuses tours à condos ont été construites durant les dernières années. Plusieurs de ces tours offrent désormais des condos qui sont loués aux vacanciers à travers le système Airbnb, faisant directement compétition aux hôtels situés non loin de là. Je cherchais une façon d’utiliser les reflets de l’eau du port pour montrer une des tours et j’ai pu profiter de l’arrivée de ce goéland pour ajouter un peu de vie à la scène.

Une autre façon de montrer l'architecture dans le Port de Vancouver (2016)
Une autre façon de montrer l’architecture dans le Port de Vancouver (2016)

Les hydravions de tous types manoeuvrent continuellement dans le port de Vancouver. Les deux photos ci-dessous montrent un Turbo Otter de Saltspring Air en train d’accoster et une rangée de Beaver (DHC-2) de la compagnie Harbour Air stationnés après une longue journée de vols ininterrompus.

Turbo Otter C-FLAP de Saltspring Air dans le Port de Vancouver 2016
Turbo Otter C-FLAP de Saltspring Air dans le Port de Vancouver 2016
Avions DHC-2 Beaver sur flotteursde la compagnie Harbour Air à Vancouver, Colombie-Britannique (2016)
Avions DHC-2 Beaver sur flotteursde la compagnie Harbour Air à Vancouver, Colombie-Britannique (2016)

Dans le parc de Willows Beach, à Victoria, j’ai pu capter cet épervier de Cooper au moyen d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Les 50 mégapixels du capteur plein format ont facilité le recadrage visant à rapprocher l’oiseau. Ce dernier indisposait clairement les nombreux corbeaux qui se considèrent comme propriétaires de plein droit du territoire.

Épervier de Cooper dans un parc public de Victoria (2016)
Épervier de Cooper dans un parc public de Victoria (2016)

Le soir venu, les différents bateaux de pêche accostent aux quais du Fisherman’s Wharf de Victoria. Comme je me tenais sur un quai flottant, l’utilisation d’un trépied aurait été inutile car il y aurait eu des vibrations impossibles à éliminer. La solution était l’utilisation d’un objectif requérant peu de luminosité, tel que le Canon EF 50mm 1.4 USM. En augmentant l’ouverture du diaphragme en même temps que l’ISO, la photo pouvait être prise avec une vitesse d’obturation suffisamment élevée, empêchant le flou de bougé.

Bateau de pêche dans le Port de Victoria (2016)
Bateau de pêche dans le Port de Victoria (2016)
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Le Courlis corlieu aux îles-de-la-Madeleine en 2017

Le Courlis corlieu aux Îles-de-la-Madeleine en 2017. Photo prise avec un Canon 5DSR.
Le Courlis corlieu aux Îles-de-la-Madeleine en 2017. Photo prise avec un Canon 5DSR.

Le courlis corlieu est un oiseau qui passe la majeure partie de sa vie sur les côtes d’Amérique du Sud. Il voyage du Brésil vers le nord du Canada chaque année pour la nidification. Il est parfois possible de l’apercevoir lors de son passage par les provinces atlantiques du Canada ou par les Îles-de-la-Madeleine, au Québec.

Le nombre total de ces oiseaux (race hudsonicus) est estimé à 58,000 et est constamment en diminution. Au cours des 40 dernières années, la race hudsonicus a diminué de plus de 80%. Lors de leur voyage, ces oiseaux s’arrêtent une vingtaine de jours pour se nourrir sur la péninsule acadienne. Un suivi régulier montre qu’il y en avait environ 1200 en 2014, 518 en 2015 et 344 en 2016. ( Le courlis corlieu).

Lors de vacances en famille aux Îles-de-la-Madeleine en 2017, environ une trentaine de ces oiseaux sont passés près de nous alors que nous nous trouvions sur une butte de Havre-aux-Maisons.

Vol de Courlis courlieu aux Îles-de-la-Madeleine en 2017
Vol de Courlis courlieu aux Îles-de-la-Madeleine en 2017

Les photos ont été prises au moyen d’un Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. La longueur focale était de 200 mm et j’ai dû crinquer l’ISO à 1250 de façon à utiliser une vitesse d’obturateur suffisante pour éviter le flou de bougé au moment du passage rapide des oiseaux. Un recadrage a été nécessaire pour obtenir un grossissement suffisant.

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Photographie de rue

Marcher sur le côté des murs dans le Vieux-Québec

Des jeunes défient la gravité dans le Vieux-Québec
Des jeunes défient la gravité dans le Vieux-Québec

Ces jeunes de la Ville de Québec s’exercent à marcher sur le côté d’un mur de pierre non loin de la Porte St-Louis dans le Vieux-Québec. Les efforts déployés méritaient une photo souvenir.

La photo a été prise à bonne distance, c’est-à-dire à partir d’un point situé de l’autre côté de la rue St-Louis. De cette façon, les acteurs ignoraient qu’ils étaient photographiés et la scène gardait son aspect naturel. C’est un des principes de la photographie de rue.

Derrière les gens, il est possible d’apercevoir les lumières de la Basse-Ville de Québec dans la soirée naissante.

Je n’ai pu réussir cette photo à une telle distance et avec un minimum de précision qu’en comptant sur un Canon 5DSR équipé d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels et d’un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Autrement, les personnages auraient été à peine visibles. Un important recadrage a ensuite été requis pour rapprocher encore davantage la scène.

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Photographie de navires

Le navire Corona Frontier dans le Port de Vancouver

Le navire-cargo Corona Frontier dans le Port de Vancouver en 2016
Le navire-cargo Corona Frontier dans le Port de Vancouver en 2016

La photo ci-dessus a été prise durant l’été 2016 dans le Port de Vancouver, en Colombie-Britannique. J’ai choisi cette période de la journée pour la photo, car elle offre une très belle lumière.

Les vents calmes ont permis une meilleure qualité de réflexion dans l’eau. La pluie, qui avait été présente pratiquement toute la journée, a aidé à former une masse de nuages bas qui ont éventuellement obstrué la vue sur les montagnes. Il est cependant possible d’apercevoir quelques formations rocheuses en haut de la photo.

J’ai utilisé un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. L’ouverture était réglée à F9, pour un maximum de netteté.

Le navire-cargo que l’on peut apercevoir au premier plan est le Corona Frontier. Il bat pavillon japonais et a son port d’attache à Kobe. Il a été construit en 2000. Pour les amateurs de données relatives aux navires, le tirant d’eau du Corona Frontier est de 13.7 mètres et sa jauge brute de 48032 tonnes.

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Coucher de soleil aux Îles-de-la-Madeleine

Coucher de soleil aux Îles-de-la-Madeleine, été 2017
Coucher de soleil aux Îles-de-la-Madeleine, été 2017

Les Îles-de-la-Madeleine, dans la Province de Québec, sont reconnues pour les magnifiques couchers de soleil. La photo ci-dessus a été prise alors que je revenais de Havre Aubert avec ma famille durant l’été 2017. Les marais se trouvent entre Havre Aubert et Cap-aux-Meules, immédiatement le long de la route principale.

La journée avait été nuageuse et ne laissait pas croire qu’il serait possible d’obtenir un résultat minimalement intéressant en soirée. Cependant, vers 20 heures, alors que le soleil était encore relativement haut, quelques rayons de soleil ont commencé à se faufiler à travers les nuages restants. Le stratocumulus étant bien délimité, il devenait évident qu’au moment où le soleil serait suffisamment proche de l’horizon, il éclairerait les nuages par en-dessous en même temps que les marais. Il fallait saisir rapidement l’opportunité qui s’offrait, car la lumière idéale ne durerait que quelques minutes.

Quand les vents sont calmes et que, pour les besoins de la photo, il faut se planter les deux pieds près des marais à faire des essais et des ajustements, il faut accepter de faire des dons de sang aux moustiques. Ce soir-là, j’ai dû perdre une chopine de sang!

L’absence de vent a permis une bonne réflexion des poteaux électriques dans la mare au premier plan.

La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR monté sur trépied. L’objectif utilisé était un Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un filtre gradué pour éviter la sous-exposition du premier plan causé par les hautes lumières à l’horizon. La priorité était à l’ouverture, et F18 avait été choisi pour assurer une bonne profondeur de champ. L’ISO était à 200 et la focale à 135 mm.

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Le voilier chilien Esmeralda au RDV 2017 de Québec

Le voilier chilien Esmeralda et son équipage lors du RDV 2017 à Québec.
Le voilier chilien Esmeralda et son équipage lors du RDV 2017 à Québec.

En juillet 2017, le voilier quatre-mâts chilien Esmeralda est accosté à Québec pour le RDV 2017. Son arrivée a été spectaculaire, avec tout l’équipage qui a chanté pendant plusieurs minutes pour le public installé sur le quai.

De façon à éviter toute distraction inutile, la photo avec capteur plein format a été prise en mode portrait et le cadrage a été fait de façon passablement serrée pour mettre en valeur les membres d’équipage installé très haut le long des mâts.

La photo ci-dessous offre un autre point de vue des mâts du voilier, en mettant davantage l’importance sur les chaises de couleur qui sont directement installées dans un bassin d’eau et permettent aux touristes de se rafraîchir un peu durant la chaude journée de juillet.

L’objectif grand-angle utilisé pour l’occasion était un Canon 14mm f/2.8L. La composition fait en sorte que les lignes obliques partent du bassin et pointent directement vers le voilier.

Le voilier Esmeralda au loin, lors du RDV 2017 à Québec.
Le voilier Esmeralda au loin, lors du RDV 2017 à Québec.

Lorsque le rendez-vous naval 2017 s’est terminé, beaucoup de petites embarcations sont venues à la rencontre des grands voiliers pour les accompagner au moment du départ de Québec et le long du voyage autour de l’île d’Orléans. Dans la photo ci-dessous, il est possible d’apercevoir le navire de croisière Maasdam qui avait été positionné de façon différente dans le Port de Québec, pour accommoder tous les voiliers au moment du RDV 2017.

Le navire Maasdam et le voilier Esmeralda lors du RDV 2017 à Québec.
Le navire Maasdam et le voilier Esmeralda lors du RDV 2017 à Québec.

Ci-dessous, le voilier Esmeralda fait route vers le nord de l’île d’Orléans, après la parade finale du départ. À gauche sur la photo, on peut voir le Château Frontenac et, directement derrière l’Hôtel le Concorde Québec avec son anneau où se trouve le restaurant tournant offrant une vue imprenable sur Québec. La photo à main levée a été prise à partir de l’île d’Orléans avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Ce dernier est muni d’un stabilisateur intégré.

Il aurait cependant été passablement difficile d’obtenir un recadrage aussi important sans la capacité du capteur plein format de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR. Étant donné la grande étendue d’eau entre l’appareil-photo et le voilier, il se peut que vous notiez l’effet de mirage, malgré la dimension réduite de l’image présentée ici.

Le voilier Esmeralda à Québec lors du RDV 2017. En arrière-plan, le Château Frontenac et l'hôtel Le Concorde.
Le voilier Esmeralda à Québec lors du RDV 2017. En arrière-plan, le Château Frontenac et l’hôtel Le Concorde.

Je croyais que l’équipage utiliserait toutes les voiles une fois le voilier passé l’île d’Orléans, mais ce ne fût pas le cas. La photo ci-dessous a été prise à partir du haut de la tour de bois située à l’extrémité nord-est de l’île d’Orléans, alors que l’Esmeralda navigue toujours à l’aide des moteurs. Cependant, faute de voiles, j’ai pu bénéficier pour la composition photographique d’un magnifique champ fleuri, d’un navire de la marine marchande et d’une ligne d’horizon montrant la chaîne des Appalaches. Le tout a été capté à main levée avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM et recadré légèrement par la suite.

Une règle des tiers approximative a été suivie : la photo est divisée en trois sections horizontales passablement égales et le voilier se trouve sur une ligne des tiers verticale.

Le voilier Esmeralda, du Chili, naviguant sur le fleuve St-Laurent après son départ de Québec lors du RDV 2017
Le voilier Esmeralda, du Chili, naviguant sur le fleuve St-Laurent après son départ de Québec lors du RDV 2017

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Photographie de navires

Photographie de navires: le Havelstern entre Québec et Lévis

Le navire Havelstern est un chimiquier battant pavillon canadien et qui a été construit en 1994. Son tirant d’eau est de 8.5 mètres. Il est ici photographié le 3 juin 2017 devant la ville de Québec, avec Lévis en arrière-plan, se dirigeant vers Point Tupper en Nouvelle-Écosse, au Canada.

Le navire Havelstern passant entre la ville de Québec et Lévis le 3 juin 2017
Le navire Havelstern passant entre la ville de Québec et Lévis le 3 juin 2017

Plusieurs embarcations sont visibles sur la photo ci-dessus. Au premier plan, il est possible d’apercevoir les cheminées du Louis Joliet, un navire essentiellement utilisé pour les excursions touristiques. Se trouve ensuite un des deux traversiers effectuant continuellement la navette entre la rive sud et la rive nord du fleuve St-Laurent, entre Lévis et Québec.

Le petit bateau passant à la hauteur du Havelstern est utilisé pour le transport des pilotes du St-Laurent. Un pilote connaissant parfaitement les caractéristiques de navigation de la région doit monter à bord de chaque navire et prend les commandes jusqu’à ce que vienne le temps de transférer le contrôle à un autre pilote un peu plus loin ( Pilotes du St-Laurent ). Au quatrième plan se trouve le Havelstern et finalement, on aperçoit le deuxième traversier utilisé pour transporter les passagers et véhicules lors de la navette nord-sud.

L’appareil-photo plein format utilisé était un Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Avec une ouverture de 5.0 et l’ISO à 200, la vitesse d’obturation permise était de 1/1000 sec..

Le navire Havelstern et l'île d'Orléans en arrière-plan, juin 2017
Le navire Havelstern et l’île d’Orléans en arrière-plan, juin 2017

Pendant que les touristes s’amusent dans les hauteurs de Québec, le Havelstern se dirige vers l’Île d’Orléans dans les averses de pluie.

La photo ci-dessous représente le Havelstern en virage pour contourner l’Île d’Orléans par le sud. Le navire était passablement loin et un recadrage important devait être effectué pour agrandir l’image. Pour réussir cette photo à main levée, il fallait donc une vitesse très élevée.

Le navire Havelstern approche l'Île d'Orléans en juin 2017, en direction de Point Tupper en Nouvelle-Écosse
Le navire Havelstern approche l’Île d’Orléans en juin 2017, en direction de Point Tupper en Nouvelle-Écosse

L’ISO a été ajusté à 200 et la focale à 200mm. L’ouverture n’était que de 4.0, permettant une vitesse d’obturation de 1/2500 sec.

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Photographie de nuit: des Bernaches du Canada dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique

Des Bernaches du Canada dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique, en 2016
Des Bernaches du Canada dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique, en 2016

La photographie de nuit n’est pas toujours planifiée et la photo ci-dessus n’est certainement pas une scène que j’aurais été capable de prendre à mes débuts comme photographe.

Il y avait un superbe coucher de soleil sur le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique et j’avais pris des photos jusque tard en soirée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. La session de photographie était pratiquement terminée.

Au moment où je me suis décidé qu’il était temps de tout réemballer, j’ai entendu des Bernaches du Canada (aussi appelées outardes). Elles volaient en formation au-dessus des montagnes à l’ouest et se dirigeaient vers le nord dans la pénombre. Pour photographier ces oiseaux se déplaçant rapidement dans la lumière restante du jour, des ajustements drastiquement différents devraient être faits sur l’appareil-photo, et cela très rapidement.

L’appareil-photo était équipé d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM monté sur un trépied et faisait face à l’ouest. Il était sur mise au point manuelle, le stabilisateur n’était pas en fonction l’ajustement ISO était très bas. De plus, un adaptateur équipé d’un filtre gradué ND était installé sur l’objectif.

Cela signifiait démonter l’appareil-photo du trépied, activer la mise au point automatique de même que le stabilisateur, augmenter l’ISO, enlever le filtre gradué, limiter l’ouverture pour assurer une vitesse d’obturation suffisante, s’assurer que l’appareil-photo fasse entendre le signal que la mise au point avait été effectuée, composer la photo et prendre quelques photos en rafale avant que les bernaches ne se soient trop éloignées.

Quelques secondes plus tard, ces oiseaux et le paysage devenaient un autre souvenir des vacances passés en Colombie-Britannique.

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Photographie de navires dans le détroit Juan de Fuca en Colombie-Britannique

Navire de la marine marchande dans le détroit Juan de Fuca au large de Victoria (2016)
Navire de la marine marchande dans le détroit Juan de Fuca au large de Victoria (2016)

Les amateurs de photographie savent que les plus belles heures pour exercer leur loisir sont tôt le matin ou tard en journée, mais avant l’arrivée de la nuit. C’est à ce moment que l’on bénéficie des couleurs les plus douces et souvent les plus spéciales.

La côte de l’Île de Vancouver possède ce qu’il faut pour attirer toutes les catégories de photographes: la vie sauvage abonde, le brouillard est souvent présent en matinée et en soirée au-dessus des plans d’eau et les montagnes sont visibles presque partout.

De passage en Colombie-Britannique, j’avais noté le nombre élevés de navires de la marine marchande qui circulent au large du détroit Juan de Fuca. Mais les photographier en plein jour aurait donné des photos assez moyennes. Pas facile cependant de se lever aux petites heures pour planter le trépied sur la plage; cependant, cela donne toujours des résultats intéressants.

Le seul problème pour la photographie de navires est que ces derniers circulent souvent très loin du photographe et qu’ils sont, de ce fait, minuscules et inintéressants une fois sur la photo. Cependant l’appareil-photo Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels permettent de régler ce problème : de nouvelles expériences photographiques sont alors possibles.

La scène ci-dessus a été captée à partir d’une plage de Victoria, très tôt le matin. Il fallait s’assurer de l’immobilité la plus complète de l’appareil-photo car il faudrait plus tard procéder à un recadrage très important pour agrandir le navire. La moindre vibration serait alors amplifiée par l’agrandissement et la photo deviendrait inutilisable.

Voici donc la méthode utilisée : l’ISO était réglée à 250, le trépied planté dans le sable (mais pas dans la portion du sable qui est molle sinon le trépied se serait légèrement déplacé). De plus, le déclencheur à distance a été utilisé, de même que la fonction verrouillage du miroir. Pour assurer une mise au point optimale, celle-ci a été faite de façon manuelle en utilisant Liveview à un grossissement de 16X.

Un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM était installé sur l’appareil-photo avec la focale à 200mm. Un filtre ND gradué était installé pour compenser la grande luminosité occasionnée par le lever du soleil derrière les montagnes. Le fait d’être tôt sur la plage permettait également de bénéficier d’un vent minimal, limitant encore davantage les chances de vibrations du trépied. J’ai effectué plusieurs clichés et choisi de conserver la photo contenant un oiseau qui passait par là, de façon à ajouter une touche de vie à la scène.

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Photographie aviation: le Beaver sur flotteurs de la compagnie aérienne Harbour Air

Un Beaver DHC-2 sur flotteurs de la compagnie Harbour Air au décollage de Vancouver
Un Beaver DHC-2 sur flotteurs de la compagnie Harbour Air au décollage de Vancouver

La photographie ci-dessus représente un Beaver (DHC-2) sur flotteurs de la compagnie Harbour Air quelques minutes après son décollage de la base d’hydravions dans le port de Vancouver en Colombie-Britannique. Elle a été prise au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.

L’avion, minuscule dans la photo, aurait pu être rapproché considérablement grâce aux possibilités du capteur de plus de 50 mégapixels du Canon 5DSR. L’image aurait été de très bonne qualité mais l’effet que je recherchais initialement aurait été diminué.

Contrairement à ce qu’il semble à première vue, la scène n’a pas été capturée à partir d’un autre aéronef en vol mais bien à partir du sol, alors que je me tenais près de la base de la compagnie aérienne Harbour Air. Les précipitations continues de la matinée avaient saturé l’air d’humidité et provoqué la création d’une couche de nuages de bas niveau.

S’en est suivi un recadrage au moyen d’un logiciel de traitement d’image. Cette dernière est volontairement de format non standard, de façon à bien montrer la situation particulière dans laquelle se trouve le pilote, en vol à vue entre deux couches rapprochées de nuages et avec une chaîne de montagnes sur sa droite. Il me semble qu’un photographe n’a pas à se sentir lié par des formats arbitraires contraignants lorsque ces derniers ont un impact négatif sur l’objectif recherché.