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Simulation de vol

Le Dornier DO X en simulation de vol.

Le Dornier DO X arrête ses moteurs sur un lac de Suisse avec le simulateur de vol de Microsoft
Le Dornier DO X arrête ses moteurs sur un lac de Suisse avec le simulateur de vol de Microsoft

Microsoft a mis à la disposition des amateurs de simulation de vol le fameux hydravion allemand Dornier DO X. Conçu en 1929 par Claude Dornier, cet hydravion dépassait de loin tout ce qui se faisait à l’époque, que ce soit pour le poids, la longueur ou la puissance.

Hydravion Dornier DO X.
Hydravion Dornier DO X.

Malheureusement, les Allemands ne purent en faire un succès commercial, cet appareil étant vraiment trop lourd pour espérer couvrir de grandes distances à haute altitude. De plus, les mauvaises expériences s’accumulaient au moment des différentes escales : incendie de la toile de l’aile gauche au Portugal, problèmes avec la météo tropicale, queue arrachée lors d’un amerrissage mal planifié à Passau. D’ailleurs, ce qui reste de l’empennage suite à l’accident se trouve aujourd’hui au musée Dornier.

Les Allemands construisirent les trois exemplaires du DO X à Altenheim, sur la rive suisse du lac de Constance, pour contourner les restrictions liées au Traité de Versailles.

A l'intérieur de l'hydravion Dornier DO X avec Microsoft flight simulator
A l’intérieur de l’hydravion Dornier DO X avec Microsoft flight simulator

Un membre d’équipage s’occupait de contrôler et surveiller les moteurs. Il obéissait aux instructions du commandant de bord.

Contrôle des moteurs du Dornier DO X
Contrôle des moteurs du Dornier DO X
Salle des moteurs du Dornier DO X avec le simulateur de vol de Microsoft
Salle des moteurs du Dornier DO X avec le simulateur de vol de Microsoft

La disposition des moteurs causait des maux de tête aux mécaniciens. Six hélices tiraient l’appareil vers l’avant et six autres hélices poussaient le DO X.  Les moteurs qui actionnaient les hélices arrière recevaient moins d’air que ceux devant l’appareil. Ils connaissaient donc des problèmes de refroidissement, ce qui diminuait la fiabilité lors de vols sur de longues distances.

L'hydravion Dornier DO X au-dessus de l'océan Atlantique avec Microsoft Flight Simulator.
L’hydravion Dornier DO X au-dessus de l’océan Atlantique avec Microsoft Flight Simulator.

L’hydravion réalisa son premier test en vol à partir du lac de Constance (Bodensee) en 1929. Ci-dessous, une capture d’écran du vol alors qu’il se trouve près du lac Brienz en Suisse.

L'hydravion Dornier DO X au-dessus du lac de Brienz en Suisse avec Microsoft Flight Simulator.
L’hydravion Dornier DO X au-dessus du lac de Brienz en Suisse avec Microsoft Flight Simulator.

Lors de ses trajets internationaux, le DO X effectua des escales dans plusieurs pays européens, en Afrique, en Amérique du Sud, à Miami, à New York et à Terre-Neuve. À l’époque, Terre-Neuve ne faisait pas encore partie du Canada. Les Terre-Neuviens émirent un timbre pour commémorer le passage de l’avion à Hollyrod. Naturellement, ceux qui ont conservé un exemplaire du timbre ont vu sa valeur augmenter fortement depuis le temps.

Timbre postal de Terre-Neuve du vol de 1932 du Dornier DO X en direction Est au-dessus de l'Atlantique.
Timbre postal de Terre-Neuve du vol de 1932 du Dornier DO X en direction Est au-dessus de l’Atlantique.

Cet hydravion légendaire suscite encore aujourd’hui l’admiration des amateurs d’aviation. On le trouve en modèle à coller, en maquette de bureau et même en modèle réduit télécommandé.

L'hydravion Dornier DO X 1929 en maquette de bureau.
L’hydravion Dornier DO X 1929 en maquette de bureau.
Modèle réduit téléguidé du Dornier DO-X
Modèle réduit téléguidé du Dornier DO-X

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Simulation de vol

Vol virtuel avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Au décollage de la Rivière des Mille-Îles près de Marina Venise
Au décollage de la Rivière des Mille-Îles près de Marina Venise

Le vol d’aujourd’hui fait partie de la catégorie des vols virtuels standards de mon blogue. Le décollage s’effectue sur la Rivière des Mille-Îles au Québec. Il y aura un posé-décollé à Mirabel (CYMX) pour ensuite survoler le Québec et l’Ontario à destination de l’hydrobase de Cascades (CTY3).

En direction de l'aéroport international de Mirabel (CYMX) avec MSFS 2020
En direction de l’aéroport international de Mirabel (CYMX) avec MSFS 2020

En vol à basse altitude en direction de l’aéroport de Mirabel , pour un posé-décollé.

La piste de Mirabel (CYMX) est en vue
La piste de Mirabel (CYMX) est en vue

On aperçoit une des pistes de CYMX droit devant. Si un pilote virtuel ne la trouve pas assez longue pour effectuer son posé-décollé, c’est qu’un recyclage s’impose.

Posé-décollé effectué à l'aéroport de Mirabel au moyen du simulateur de vol MSFS 2020
Posé-décollé effectué à l’aéroport de Mirabel au moyen du simulateur de vol MSFS 2020

Décollage de Mirabel. C’est l’intérêt d’un avion amphibie; on peut se poser partout.

La météo virtuelle montre bien la différence entre la neige au nord et la végétation verte au sud.
La météo virtuelle montre bien la différence entre la neige au nord et la végétation verte au sud.

Par le travers de l’aéroport de Lachute (CSE4) (bâtiments en rouge au premier plan). Voler en avril au Québec permet de noter la démarcation entre les paysages encore blancs (la neige persiste) au nord et les terrains où tout a déjà fondu.

Au-dessus de Hawksbury en Ontario avec le simulateur de vol MSFS 2020
Au-dessus de Hawksbury en Ontario avec le simulateur de vol MSFS 2020

Le vol se poursuit vers l’hydrobase de Cascades (CTY3). La Rivière des Outaouais sépare le Québec de l’Ontario. L’appareil se trouve actuellement au-dessus de la ville de Hawksbury en Ontario, avec à gauche Hamilton Island.

Réalisme de la simulation de vol sous MSFS 2020
Réalisme de la simulation de vol sous MSFS 2020

La capture d’écran ci-dessus montre l’effet très réaliste du paysage virtuel, que ce soit au niveau de la météo virtuelle, des multiples tons de couleurs du sol et des ombrages sur le sol et sur l’avion causés par les éclaircies entre les nuages.

Survol du parc national de Plaisance au Québec avec MSFS 2020
Survol du parc national de Plaisance au Québec avec MSFS 2020

Au-dessus du Parc national de Plaisance , une propriété québécoise.

La visibilité diminue légèrement près de Gatineau (CYND)
La visibilité diminue légèrement près de Gatineau (CYND)

En descente pour 1500 pieds. Près de Gatineau, les conditions se détériorent légèrement. Mais ce sera de courte durée.

En virage pour la rivière Gatineau avec le simulateur de vol MSFS 2020
En virage pour la rivière Gatineau avec le simulateur de vol MSFS 2020

Virage à droite pour un amerrissage sur la rivière Gatineau. La destination est en vue.

Amerrissage sur la rivière Gatineau pour l'hydrobase de Wakefield (CTY3)
Amerrissage sur la rivière Gatineau pour l’hydrobase de Wakefield (CTY3)

L’avion progresse lentement vers l’hydrobase.

Hydrobase de Wakefield (CTY3) en vue aérienne avec MSFS 2020
Hydrobase de Wakefield (CTY3) en vue aérienne avec MSFS 2020

Il n’y a pas encore d’hydrobase virtuelle digne de ce nom pour Cascades sous Microsoft. À basse altitude, le pilote note qu’il ne survole qu’une photo avec des empreintes d’aéronefs. Une vue aérienne montre mieux l’emplacement et la localisation de l’hydrobase CTY3.

Bon vol à ceux qui désirent répéter l’expérience. Le trajet s’effectue sans difficulté et demeure intéressant tout au long du parcours.

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Simulation de vol

Vol virtuel autour de Key West avec MSFS 2020.

L'aéroport virtuel de Key West (KEYW) par FSDreamteam pour le simulateur de vol MSFS 2020.
L’aéroport virtuel de Key West (KEYW) par FSDreamteam pour le simulateur de vol MSFS 2020.

Voici l’aéroport de Key West (KEYW) en Floride, tel que reproduit pour la simulation de vol par FSDreamteam pour le simulateur de vol Microsoft MSFS 2020.

Il y a un avantage certain à acquérir cet aéroport virtuel plutôt que d’utiliser celui de MSFS 2020. En effet, l’aéroport KEYW de FSDreamteam ne vient pas seul : la compagnie offre en accompagnement et pour le même prix deux autres sites: Fort Jefferson et le phare de Loggerhead.

Un petit vol virtuel avec un Cessna C-172 sur flotteurs permet de survoler ces sites et d’amerrir lorsque cela semble approprié.

Au décollage de Key West KEYW avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Au décollage de Key West KEYW avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Le décollage de Key West s’effectue sous une météo idéale.

Une partie du Wildlife National Refuge de Key West aux États-Unis avec MSFS 2020.
Une partie du Wildlife National Refuge de Key West aux États-Unis avec MSFS 2020.

Peu de temps après le décollage et établis à 3000 pieds d’altitude, nous survolons le refuge faunique national de Key West.

En descente pour Fort Jefferson avec MSFS 2020
En descente pour Fort Jefferson avec MSFS 2020

Le Garmin G-1000 permet un vol stable pendant les captures d’écran.

Survol de Fort Jefferson à Key West avec MSFS 2020.
Survol de Fort Jefferson à Key West avec MSFS 2020.

Voici le Fort Jefferson photographié alors que le Cessna vole à environ 1500 pieds ASL. Les vents ont augmenté légèrement et de l’écume devient visible sur les vagues.

Survol du phare de Loggerhead à Key West en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020.
Survol du phare de Loggerhead à Key West en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020.

Un peu plus loin sur la route de vol se trouve le phare de Loggerhead. La plage est belle et en pente douce. Il sera donc possible d’amerrir, de sortir le train d’atterrissage une fois dans l’eau, et de se stationner sur la plage.

Amerrissage près de Loggerhead Lighthouse à Key West, avec MSFS 2020.
Amerrissage près de Loggerhead Lighthouse à Key West, avec MSFS 2020.

L’amerrissage se fait sans trop de difficulté.

Sur la plage avec le phare de Loggerhead en Floride, avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Sur la plage avec le phare de Loggerhead en Floride, avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Avec un peu de puissance du moteur, il est possible de sortir de l’eau et de se stationner sur la plage pour quelque temps. Après avoir éteint le moteur, le simulateur de vol MSFS 2020 permet au pilote d’écouter le bruit des vagues et du vent de façon réaliste. S’il y a des oiseaux dans les environs, il sera également possible de les entendre.

Pour ceux qui veulent répéter l’expérience, il ne s’agit que de programmer le point de départ dans MSFS 2020 comme étant KEYW et la destination KYW1 (Fort Jefferson). Une fois par le travers de Fort Jefferson, continuez tout droit pour quelques minutes et vous arrivez au phare de Loggerhead. Prenez quelques instants pour relaxer et écouter les vagues avant de redécoller…!

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Photographie aviation

Photographie aviation: un Twin Otter sur flotteurs à l’amerrissage à Vancouver

Twin Otter C-FGQH sur flotteurs de Westcoast Air à l'arrivée dans la Port de Vancouver, en Colombie-Britannique durant l'été 2016. Photo prise avec un appareil-photo Canon 5DSR
Twin Otter C-FGQH sur flotteurs de Westcoast Air à l’arrivée dans la Port de Vancouver, en Colombie-Britannique durant l’été 2016. Photo prise avec un appareil-photo Canon 5DSR

La photo ci-dessus a été prise en Colombie-Britannique, durant l’été 2016, avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.

Un Twin Otter sur flotteurs (DHC-6) de la compagnie Westcoast Air (C-FGQH) se préparait à amerrir dans le Port de Vancouver. Il est évident que d’ajuster la vitesse d’obturation à 1/1200 aurait suffi pour obtenir une image nette. Mais cela aurait enlevé toute impression de mouvement, en figeant les hélices et l’arrière-plan.

La vitesse d’obturation devait être suffisamment lente pour permettre la rotation des hélices. Il est clair que les hélices d’un aéronef en finale pour l’amerrissage tournent moins vite qu’au décollage. D’où la nécessité d’utiliser une vitesse maximale plus lente, variant entre 1/40 et 1/125.

Une vitesse plus lente augmente cependant le risque d’une photo floue de l’avion, spécialement parce que le photographe se doit de bouger avec l’appareil-photo pour obtenir l’effet de mouvement désiré. Le fait d’utiliser un téléobjectif augmente également la possibilité de flou de bougé et il est impératif que le stabilisateur soit activé, de même que la fonction « panning horizontal» sur l’objectif.

Pour créer un arrière-plan sans détails précis, l’appareil-photo est en mouvement et suit exactement le déplacement de l’avion. Cela nécessite donc une accélération progressive du mouvement de l’appareil-photo, en fonction de la position de l’avion par rapport au photographe.

Lorsque le Twin Otter se rapproche, le suivi devient plus compliqué, les choses s’accélèrent. Il faut déjà avoir positionné ses pieds dans la bonne direction pour n’avoir qu’un pivot à faire et non une posture complète du corps à changer. Le moindre mouvement inutile ou brusque serait immédiatement visible sur la photo.

Avec un peu de pratique, le respect des éléments suivants permettra au photographe d’obtenir un résultat concluant : une vitesse entre 1/40 et 1/125, une position appropriée des pieds, un pivot sans mouvements brusques et une accélération progressive de la rotation du corps enlignée sur la vitesse de l’avion. Plus la vitesse d’obturation sera lente et plus l’effet de mouvement sera visible. Attendez-vous cependant à davantage de photos manquées entre 1/40 et 1/60.

Un dernier détail : à l’instant même où les flotteurs de l’avion touchent l’eau, la décélération commence. La vitesse de pivot du photographe doit immédiatement ralentir sinon la photo perdra de sa netteté.