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Simulation de vol

Le MD-11 de la compagnie Rotate pour la plateforme de simulation de vol X-Plane

Le MD-11 virtuel conçu par la compagnie Rotate pour la plateforme de simulation de vol X-Plane
Le MD-11 virtuel conçu par la compagnie Rotate pour la plateforme de simulation de vol X-Plane

Bonne nouvelle pour les amateurs de simulation de vol. Ceux qui désespéraient de pouvoir trouver un MD -11 virtuel pourront se réjouir.

La compagnie ROTATE, qui fait des aéronefs virtuels pour la plateforme de simulation de vol X-Plane a décidé de se lancer dans la conception d’un MD -11 virtuel. Elle a tout un défi sur les bras mais les progrès sont constants.

Il y a plusieurs années, une autre compagnie, PMDG, avait conçu un MD -11 virtuel mais elle a par la suite décidé de délaisser les clients qui s’étaient procuré cet excellent appareil en n’offrant plus de mises à jour. Elle a éventuellement tout simplement enlevé le MD -11 de sa liste de produits.

Depuis ce temps, de nombreux amateurs de simulation de vol se demandaient s’ils pourraient un jour avoir le plaisir d’apprendre à piloter le MD -11. De nombreux écrasements d’avion MD -11 sont survenus depuis sa conception. Ils s’agissaient surtout d’erreurs de pilotage, sauf dans le cas de Swissair 111.

Le personnel de Rotate a récemment publié sur sa page WEB une nouvelle photo (ci-haut) pour montrer l’avancement des travaux. La qualité graphique est vraiment superbe.

Dans une entrevue donnée à PC Pilot pour l’édition de mars/avril 2018, les concepteurs disaient qu’ils entendent offrir un haut niveau de simulation de vol avec le MD -11, mais que tout n’est pas encore joué : « Le MD -11 est beaucoup plus gros et beaucoup plus complexe que le MD -80 [que nous offrons déjà] et nous voulons que la simulation reflète cela ».

Ceux qui volent en utilisant FSX pourront désormais ajouter X-Plane dans leur simulateur de vol et ainsi bénéficier du MD -11 de Rotate lorsqu’il sera prêt (probablement vers la fin 2019).

La beauté avec X-Plane est que la plateforme de 64 bits utilise de façon à peu près égale les six cœurs des nouveaux processeurs sur le marché. Le nombre de FPS est donc très élevé, ce qui permettra d’utiliser le MD -11 autour des grands aéroports virtuels et lors de météo complexe sans avoir à faire de compromis.

Une autre bonne nouvelle est que la compagnie ORBX ( https://orbxdirect.com/ ) offre désormais des produits adaptés pour X-Plane, ce qui accroîtra grandement l’offre de scènes virtuelles de qualité.

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Tom White au travail sur des oeufs de Pâques dans le Vieux-Québec

Tom White conçoit des oeufs de Pâques dans le Vieux-Québec (2016)
Tom White conçoit des oeufs de Pâques dans le Vieux-Québec (2016)

Lors d’une marche dans le Vieux-Québec, je me suis arrêté pour observer Tom White, un artiste local, au travail sur ses oeufs de Pâques faits à la main. Nous avons pu discuter quelques minutes et il a bien voulu se laisser photographier pour la postérité!

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Ville de Québec et Île d’Orléans en automne

Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver

Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps

Ville de Québec et Île d’Orléans en été

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Quelques photos de Colombie-Britannique

Voici quelques photos de Vancouver et Victoria en Colombie-Britannique. Elles ont toutes été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.

Dans le port de Vancouver, de nombreuses tours à condos ont été construites durant les dernières années. Plusieurs de ces tours offrent désormais des condos qui sont loués aux vacanciers à travers le système Airbnb, faisant directement compétition aux hôtels situés non loin de là. Je cherchais une façon d’utiliser les reflets de l’eau du port pour montrer une des tours et j’ai pu profiter de l’arrivée de ce goéland pour ajouter un peu de vie à la scène.

Une autre façon de montrer l'architecture dans le Port de Vancouver (2016)
Une autre façon de montrer l’architecture dans le Port de Vancouver (2016)

Les hydravions de tous types manoeuvrent continuellement dans le port de Vancouver. Les deux photos ci-dessous montrent un Turbo Otter de Saltspring Air en train d’accoster et une rangée de Beaver (DHC-2) de la compagnie Harbour Air stationnés après une longue journée de vols ininterrompus.

Turbo Otter C-FLAP de Saltspring Air dans le Port de Vancouver 2016
Turbo Otter C-FLAP de Saltspring Air dans le Port de Vancouver 2016
Avions DHC-2 Beaver sur flotteursde la compagnie Harbour Air à Vancouver, Colombie-Britannique (2016)
Avions DHC-2 Beaver sur flotteursde la compagnie Harbour Air à Vancouver, Colombie-Britannique (2016)

Dans le parc de Willows Beach, à Victoria, j’ai pu capter cet épervier de Cooper au moyen d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Les 50 mégapixels du capteur plein format ont facilité le recadrage visant à rapprocher l’oiseau. Ce dernier indisposait clairement les nombreux corbeaux qui se considèrent comme propriétaires de plein droit du territoire.

Épervier de Cooper dans un parc public de Victoria (2016)
Épervier de Cooper dans un parc public de Victoria (2016)

Le soir venu, les différents bateaux de pêche accostent aux quais du Fisherman’s Wharf de Victoria. Comme je me tenais sur un quai flottant, l’utilisation d’un trépied aurait été inutile car il y aurait eu des vibrations impossibles à éliminer. La solution était l’utilisation d’un objectif requérant peu de luminosité, tel que le Canon EF 50mm 1.4 USM. En augmentant l’ouverture du diaphragme en même temps que l’ISO, la photo pouvait être prise avec une vitesse d’obturation suffisamment élevée, empêchant le flou de bougé.

Bateau de pêche dans le Port de Victoria (2016)
Bateau de pêche dans le Port de Victoria (2016)
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Photographie aviation

Le Challenger 600 C-GQBQ du Gouvernement du Québec

Challenger CL-600 C-GQBQ du Gouvernement du Québec au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec
Challenger CL-600 C-GQBQ du Gouvernement du Québec au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec

Un retour dans le passé avec cette photo du Challenger 600 C-GQBQ du Gouvernement du Québec, au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec. La photo a été prise à l’automne 2012 avec un appareil-photo plein format Canon 5D MKII à partir de la passerelle de la tour de contrôle de Québec.

En ce qui a trait à la composition photographique, la règle des tiers est ici respectée, autant par la division des deux zones d’arbres en arrière-plan,  en haut et en bas de la photo, que dans la position de l’aéronef.

J’ai profité des spectaculaires couleurs de l’automne pour rajouter de l’intérêt à la scène.

 

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Simulation de vol

Un Antonov 225 avec la navette Bourane tente un atterrissage à Sumburgh en Écosse.

Antonov 225 avec la navette russe Bourane en rapprochement pour Sumburgh, Écosse (FSX)
Antonov 225 avec la navette russe Bourane en rapprochement pour Sumburgh, Écosse (FSX)
Antonov 225 avec la navette Bourane en approche finale de Sumburgh, Scotland (FSX)
Antonov 225 avec la navette Bourane en approche finale de Sumburgh, Scotland (FSX)

Je sais, Sumburgh n’est pas un aéroport destiné à recevoir l’Antonov 225, encore moins avec la navette russe Bourane comme cargo. En fait, cet aéronef et Sumburgh s’excluent mutuellement. Mais pour les amateurs de simulation de vol qui désirent tenter quelque chose d’insensé, c’est l’occasion. En faisant ce vol, il faut oublier le poids de l’aéronef sur la piste, l’espace insuffisant pour circuler et pour stationner et la distance requise pour redécoller. Il est probable qu’il devienne un avion-musée sur l’aéroport une fois atterri.

Antonov 225 avec la navette Bourane en courte finale pour Sumburgh, Scotland (FSX)
Antonov 225 avec la navette Bourane en courte finale pour Sumburgh, Scotland (FSX)
Antonov 225 avec la navette Bourane au-dessus de la piste de Sumburgh, Scotland (FSX)
Antonov 225 avec la navette Bourane au-dessus de la piste de Sumburgh, Scotland (FSX)
Vitesse 126 kts sur la piste de Sumburgh, Écosse, avec l'Antonov 225 et la navette russe Bourane (FSX)
Vitesse 126 kts sur la piste de Sumburgh, Écosse, avec l’Antonov 225 et la navette russe Bourane (FSX)
Antonov 225 circule sur la rampe à Sumburgh, Écosse (FSX)
Antonov 225 circule sur la rampe à Sumburgh, Écosse (FSX)

Il est bon, malgré tout, de se rappeler les performances exceptionnelles de cet appareil. Au cours d’une démonstration au-dessus du Bourget, il vira en maintenant un angle de 45° avec la navette Bourane de 62 tonnes fixée sur son fuselage. L’approche se fait à une vitesse étonnamment lente pour le poids de l’appareil et le freinage est reconnu comme étant remarquable. Vous avez le choix entre deux pistes (4700 à 4900 pieds). Oubliez la finale sécuritaire, il faut arriver en rase-mottes. Il est possible de télécharger l’Antonov 225 et la navette gratuitement. Quant à Sumburgh, il s’agit d’une création payante de ORBX.

Ce vol se retrouve également dans la section des vols virtuels insensés du présent site web.

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Simulation de vol

Perdre les quatre moteurs sur un C-130 Hercules en simulation de vol

Le C-130 virtuel des Blue Angels circule à l'aéroport de High River, en Alberta.
Le C-130 virtuel des Blue Angels circule à l’aéroport de High River, en Alberta.

Dans le but de rajouter un vol pratiquement impossible dans la section des vols insensés de mon site web, j’ai tenté une panne graduelle des quatre moteurs du C-130 (Captain Sim) des Blue Angels.

Le C-130 Hercules des Blue Angels en attente derrière un monomoteur à l'aéroport de High River.
Le C-130 Hercules des Blue Angels en attente derrière un monomoteur à l’aéroport de High River.

Je sais que les mécaniciens des Blue Angels sont des professionnels, alors j’assume dès lors que la panne a été causée par une raison indépendante de cette équipe.

Décollage du Lockheed C-130 Hercules des Blue Angels de l'aéroport canadien de High River (CEN4) en Alberta.
Décollage du Lockheed C-130 Hercules des Blue Angels de l’aéroport canadien de High River (CEN4) en Alberta.

Le décollage se fait sans problème de l’aéroport canadien de High River (CEN4), un aéroport gratuit conçu par Vlad Maly et disponible chez ORBX. L’avion quitte la piste de 4150 pieds à destination de l’aéroport de Cœur d’Alène (KCOE) aux États-Unis.

Le premier moteur lâche. Ça ne cause pas de problème important. Mise en drapeau et la montée graduelle continue.

Le C-130 Hercules perd un premier moteur.
Le C-130 Hercules perd un premier moteur.

Le deuxième moteur s’arrête. Il faut oublier la destination initiale. Le déroutement se fera vers Bonners Ferry (65S) car la piste de 4000 pieds par 75 pieds de large est suffisante pour le C-130.

Le deuxième moteur vient de s'arrêter sur le C-130 Hercules.
Le deuxième moteur vient de s’arrêter sur le C-130 Hercules.
Double panne de moteurs sur le C-130 Hercules virtuel des Blue Angels.
Double panne de moteurs sur le C-130 Hercules virtuel des Blue Angels.

Le troisième moteur lâche. Une lente descente débute. Bonners Ferry n’est plus bien loin. L’aéroport est à une altitude de 2337 ft asl.

L’avion est volontairement piloté à une altitude un peu trop haute pour une approche normale, au cas où le quatrième moteur s’arrête. Quand trois moteurs s’arrêtent après le même plein d’essence, le pilote est autorisé à penser que ce qui alimente le quatrième moteur risque également de causer des problèmes.

Trois pannes de moteur sur ce C-130 Hercules virtuel des Blue Angels.
Trois pannes de moteur sur ce C-130 Hercules virtuel des Blue Angels.

Les montagnes les plus importantes sont maintenant passées.

Avion virtuel C-130 Hercules avec trois moteurs en panne en route vers l'aéroport de Bonners Ferry.
Avion virtuel C-130 Hercules avec trois moteurs en panne en route vers l’aéroport de Bonners Ferry.

La piste de Bonners Ferry (65S) est en vue.

Avion virtuel C-130 Hercules avec trois moteurs en panne, par le travers de la piste de Bonners Ferry.
Avion virtuel C-130 Hercules avec trois moteurs en panne, par le travers de la piste de Bonners Ferry.

Le quatrième moteur s’arrête. Les volets ne sont plus fonctionnels pour l’atterrissage.

Dès maintenant, il faut sauvegarder le vol virtuel à quelques reprises parce qu’il est possible que plusieurs tentatives d’atterrissage soient effectuées en vol plané. De là vient le plaisir du vol virtuel.

Les quatres moteurs sont maintenant en panne sur ce C-130 virtuel.
Les quatres moteurs sont maintenant en panne sur ce C-130 virtuel.

Le C-130 Hercules est désormais un gros planeur. Quand la même vitesse est conservée, l’avion perd un peu plus de 1000 pieds à la minute. L’inertie est importante.

Les roues ne seront sorties qu’au moment nécessaire car le train d’atterrissage augmente passablement la traînée.

De la position indiquée dans la photo ci-dessous, il est impossible d’arriver directement en ligne droite, l’avion passera au-dessus de la piste. L’avion semble pourtant à une altitude intéressante, mais il s’agit d’une illusion causée par le choix du format grand angle pour la capture d’écran.

L’avion est définitivement trop haut. Et impossible d’utiliser les volets pour augmenter le taux de descente.

Avion Lockheed C-130 Hercules virtuel avec quatre moteurs en panne en approche pour l'aéroport virtuel de Bonners Ferry (65S).
Avion Lockheed C-130 Hercules virtuel avec quatre moteurs en panne en approche pour l’aéroport virtuel de Bonners Ferry (65S).

Il faut choisir entre 1) des glissades sur l’aile 2) un virage de 360 degrés pour perdre de l’altitude ou 3) des virages à grande inclinaison en direction de la piste pour augmenter la distance à parcourir.

Quel serait votre choix?

Il n’y a jamais de méthode universelle. Le virage de 360 degrés est le plus risqué mais il peut s’avérer nécessaire. Cela a réussi au commandant Robert Piché aux Açores en 2001 avec son Airbus A330-200 en vol plané). Mais ici, je ne crois pas avoir suffisamment d’altitude en réserve pour compléter le 360 et atteindre la piste.

Il faudra plutôt faire quelques zigzags à grande inclinaison pour rallonger le trajet vers la piste. Pourquoi à grande inclinaison? Pour éviter de trop se rapprocher de l’aéroport tant que l’altitude n’est pas acceptable. Cette méthode devrait permettre de garder un œil en tout temps sur la piste pour vérifier si la pente est toujours bonne pour planer jusqu’à l’aéroport.

Virage de 40 degrés vers la droite en approche pour Bonners Ferry.
Virage de 40 degrés vers la droite en approche pour Bonners Ferry.
Virage grande inclinaison à gauche pour rallonger la distance vers l'aéroport de Bonners Ferry.
Virage grande inclinaison à gauche pour rallonger la distance vers l’aéroport de Bonners Ferry.

J’ai essayé les trois méthodes, toujours à partir du même vol sauvegardé (photo 10). Malgré plusieurs glissades sur l’aile, l’avion se rapproche trop vite de la piste et la vitesse finale se révèle trop élevée pour arrêter un C-130 sans volets ni inverseurs de poussée.

Le virage de 360 degrés, qu’il soit à droite ou à gauche, avec des angles différents et une vitesse raisonnable, fait perdre trop d’altitude à l’appareil. Indéniablement, l’aéronef se présentait toujours entre 200 et 300 pieds avant le seuil de piste.

Finalement, après quelques virages à grande inclinaison, l’avion a été positionné en finale avec la bonne vitesse et la bonne altitude.

Vue du Lockheed C-130 Hercules avec quatre moteurs en panne, en approche pour Bonners Ferry (65S).
Vue du Lockheed C-130 Hercules avec quatre moteurs en panne, en approche pour Bonners Ferry (65S).

Quelques ajustements à la dernière seconde, pour se réaligner au centre de la piste.

Vitesse 150 noeuds. Fin de virage vers Bonners Ferry.
Vitesse 150 noeuds. Fin de virage vers Bonners Ferry.

À 140 kts, mais sans inverser la poussée, toute la piste devrait être nécessaire pour arrêter l’appareil.

Vitesse 140 noeuds, enligné avec la piste de Bonners Ferry.
Vitesse 140 noeuds, enligné avec la piste de Bonners Ferry.

L’atterrissage s’est fait en douceur et l’aéronef s’est immobilisé un peu avant la fin de la piste.

Pour une raison que j’ignore, l’anémomètre indiquait toujours une dizaine de nœuds même lorsque l’avion était arrêté.

Avion-cargo C-130 immobilisé sur la piste de Bonners Ferry.
Avion-cargo C-130 immobilisé sur la piste de Bonners Ferry.
Avion Lockheed C-130 Hercules virtuel après l'atterrissage à l'aéroport de Bonners Ferry (65S).
Avion Lockheed C-130 Hercules virtuel après l’atterrissage à l’aéroport de Bonners Ferry (65S).
Avion C-130 Hercules immobilisé sur la piste de Bonners Ferry.
Avion C-130 Hercules immobilisé sur la piste de Bonners Ferry.

Essayez ce genre de vol en mode virtuel! Le pire qui puisse arriver est que vous ayez du plaisir!

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Vols virtuels insensés

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Limberlost Ranch (CA21) et le Twin Otter C-FOPG

Le vol virtuel ci-dessous a été effectué avec la plateforme FSX. La dernière fois que j’ai atterri et décollé de Limberlost Ranch, c’était avec un Cessna C-207 ( Limberlost Ranch et le Cessna C-207 ).

Cette fois, j’ai essayé  cette  piste latéralement inégale et en pente avec un Twin Otter. Ce dernier est aux couleurs réelles du Ministère des ressources naturelles de l’Ontario (C-FOPG). Le seul problème qui pouvait se poser était la largeur des ailes une fois rendu près du hangar.

En finale pour la piste en pente de Limberlost Ranch
En finale pour la piste en pente de Limberlost Ranch
Approche du Twin Otter C-FOPG pour la courte piste de Limberlost Ranch
Approche du Twin Otter C-FOPG pour la courte piste de Limberlost Ranch

Finalement, tout s’est bien passé. La seule vraie difficulté est de manœuvrer près du hangar pour repositionner le Twin Otter pour le décollage. En modifiant continuellement le pas de l’hélice, cela finit par fonctionner.

Arrivée à Limberlost Ranch du Twin Otter C-FOPG
Arrivée à Limberlost Ranch du Twin Otter C-FOPG
Avion virtuel du gouvernement de l'Ontario faisant demi-tour sur la piste de Limberlost Ranch.
Avion virtuel du gouvernement de l’Ontario faisant demi-tour sur la piste de Limberlost Ranch.

La clôture n’étant pas trop haute, elle ne présente pas de problème pour les ailes de l’aéronef.

Aéronef virtuel C-FOPG roule sur la piste de Limberlost Ranch (CA21)
Aéronef virtuel C-FOPG roule sur la piste de Limberlost Ranch (CA21)

Au bout de la courte piste en gazon, quelques grands arbres obligent à effectuer un léger virage alors que l’avion est en montée. Juste au cas où …

Avion Twin Otter quittant Limberlost Ranch (CA21)
Avion Twin Otter quittant Limberlost Ranch (CA21)

Limberlost Ranch est un défi amusant. L’aérodrome est vendu par Orbx et vient avec l’aéroport Blue-Canyon Nyack ( https://orbxdirect.com/product/kblu ).

Si cela n’est pas suffisant pour l’amateur de simulation de vol, il n’y a qu’à rajouter de bons vents directement de travers et le tour sera joué!

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Place d’Youville dans le Vieux-Québec

Photo retouchée d'un secteur de Place d'Youville dans le Vieux-Québec
Photo retouchée d’un secteur de Place d’Youville dans le Vieux-Québec

Cette photo retouchée montre un secteur de Place d’Youville, dans le Vieux-Québec.

Je désirais saisir l’église en arrière-plan, qui semblait compressée entre deux bâtiments de plus grande taille. Elle est devenue le sujet principal de la photo et elle a été positionnée selon la règle des tiers : une règle qui est loin d’être obligatoire mais qui offre souvent des résultats intéressants.

J’appréciais l’effet de répétition des fenêtres de chaque côté et la présence des lignes obliques des bâtiments qui dirigent l’œil vers l’église. Les zones de végétation au premier plan ajoutent un intérêt supplémentaire à la scène. Il manquait cependant la touche finale : une présence humaine.

Avec un peu de patience, trois jeunes filles se sont arrêtées et ont commencé à discuter, exactement à l’endroit désiré. Le trottoir mouillé sur lequel elles se trouvent reflète agréablement la lumière environnante et conduit vers l’église, le sujet principal de la photo.

J’utilise rarement un traitement numérique de l’image aussi drastique. La raison est simple : normalement, lorsque la lumière ambiante ne favorise pas une photo couleur intéressante, il y a parfois des possibilités de traiter la scène en noir et blanc. Cependant, cette journée-là n’offrait pas non plus les contrastes désirés dans ces deux couleurs.

Je ne voulais pas quitter l’endroit sans avoir malgré tout tenter de saisir l’énergie qui se dégageait de Place d’Youville. J’ai opté pour cette option assez radicale,après avoir recadré l’image pour ne conserver que les éléments essentiels.

La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.

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Du haut des airs: la vérité sur Air Canada

Robert A. Milton a dirigé Air Canada durant la période la plus tumultueuse de l’histoire du transport aérien.

Du haut des airs: la vérité sur Air Canada
Du haut des airs: la vérité sur Air Canada

« C’est bien de dire à une société d’État d’exercer ses activités, à partir de demain, à la manière d’une entreprise privée, mais c’est comme dire à un chien de marcher sur ses pattes de derrière à partir de maintenant. Il peut y arriver, mais il lui faudra du temps pour se faire à cette idée ».

« Rod Eddington, le PDG de British Airways, avait fait rire tout le monde, en parlant de la résistance au changement des cadres moyens. Il avait dit : « Comme on le dit à propos des compressions de personnel, les dindes ne se sont jamais prononcées en faveur de Noël ».

« Le système le plus efficace au monde ne peut fonctionner que si les gens qui l’appliquent veulent que ça marche ».

« Aucune société de transport aérien n’a jamais réduit ses activités avec succès, sauf dans un contexte de restructuration sous supervision judiciaire ».

« Selon mon expérience, les services en surnombre opposent généralement la plus grande résistance au changement ».

« Un jour où je traversais le service de l’exploitation technique, j’ai jeté un coup d’œil et j’ai remarqué qu’un certain nombre de personnes travaillaient dans des cubicules aménagés le long d’un mur extérieur. Il y avait plusieurs fenêtres dans le mur, et elles étaient toutes couvertes de papier brun. J’étais curieux de savoir pourquoi. La vue à l’extérieur était-elle si moche que personne ne voulait regarder? Ou était-elle si belle qu’elle pouvait distraire les employés? Vérification faite, la vue n’avait rien de spécial. Elle n’était ni plus belle ni plus laide que les autres vues de l’édifice.

Quand j’ai demandé des explications, on m’a répondu que les employés qui travaillaient le long de ce mur appartenaient à un groupe dont le niveau de rémunération ne donnait pas droit à une fenêtre. Cependant, pour divers motifs, il avait fallu les placer près d’un mur avec des fenêtres. Un bureaucrate de l’organisation avait craint, je suppose, qu’une dérogation à la règle conduise à l’anarchie, et il avait ordonné que les fenêtres soient couvertes pour corriger cette situation intolérable. Inutile de dire que le papier a disparu quelques minutes après qu’on m’eut donné cette explication ».

« Assez souvent, les personnes qui avancent tranquillement dans leur carrière sans avoir à prendre de décision finissent inévitablement par devoir en prendre une. À ce moment-là, elles s’immobilisent comme des chevreuils aveuglés par les phares, et elles se font renverser ».

« Si quelqu’un me met un doigt dans un œil, je réagis en lui mettant deux doigts dans les deux yeux ».

« La carte VISA Aerogold n’est pas autre chose qu’une machine à fabriquer de l’argent pour la CIBC. Elle représente en effet de 20 à 25 % de la capitalisation boursière de la banque ».

« Il faut respecter les règles du jeu, mais jouer le plus sérieusement du monde en se servant de tous les outils à sa disposition ».

Robert Milton cite ici Doug Young, un ancien Ministre des Transports du Canada : « Il a évoqué les défauts de gouvernance et l’incapacité des aéroports de contrôler les coûts, de manifester de l’intérêt à leur clientèle et de construire uniquement l’infrastructure nécessaire, plutôt que les installations somptueuses qui apparaissent partout dans le pays ».

« Dans l’avenir, je vois Air Canada reconnue comme l’une des six meilleures compagnies aériennes du monde, avec des liaisons dans toutes les régions du globe et un service intérieur représentant une part plus petite, mais tout de même importante de son revenu total ».

Titre du livre: Du haut des airs: la vérité sur Air Canada
Auteurs: Robert A. Milton et John Lawrence Reynolds
Édition: Libre Expression
©2005
ISBN: 2-7648-0128-9

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One hell of a ride

Le canadien Craig Dobbin a su bâtir la plus grande compagnie d’hélicoptères au monde.

(Le texte original étant en anglais, je me suis chargé de la traduction…)

Couverture du livre "One hell of a ride" portant sur Craig Dobbin et la création de CHC Helicopters
Couverture du livre «One hell of a ride» portant sur Craig Dobbin et la création de CHC Helicopters

Son point de vue sur la gestion

« Je ne suis expert en rien » explique-t-il. « Peu importe le travail, peu importe le défi, quelqu’un peut le faire mieux que moi. Les vrais entrepreneurs s’entourent de gestionnaires professionnels qui partagent la même vision qu’eux et les aident à la réaliser. Non seulement vous ne pouvez pas tout faire vous-même mais ce n’est pas nécessaire non plus, cela ne fait pas de sens. Je crois être capable de sélectionner les bonnes personnes qui sauront travailler et partager ensemble. »

Composer avec une pression continuelle

« Ça a été une bonne semaine » pouvait-on entendre dire Craig Dobbin à sa secrétaire personnelle en cette fin de vendredi. Ensuite, son visage s’assombrait et il ajoutait du même coup, « Appelez Keith Stanford au téléphone et demandez-lui de me transmettre les états financiers. Ça va finir de gâcher mon week-end. »

Une capacité à prendre des risques financiers énormes

« « Au diable le contrat » grimace-t-il. « Achetons ces malcommodes et nous obtiendrons le contrat de toute façon! Commençons avec Toronto [Helicopters]. »

« Un bon matin, peu après que l’accord pour acquérir Toronto Helicopters ait été conclu, Craig Dobbin se présente dans le bureau de Toronto de Robert Foster. « Robert » dit-il « Je veux que tu prennes l’avion, vole vers Calgary et achète Okanagan Helicopters pour moi. » « Mais Craig » réplique Foster, « tu n’as pas d’argent. » Dobbin hausse les épaules et ajoute « C’est ton problème. » »

Savoir comment relaxer et avoir du plaisir

« Avec le temps, Dobbin introduisit des rites d’initiation pour les nouveaux visiteurs [à son camp de pêche]. La première visite de Steve Hudson [un de ses pilotes] à Adlatuk impliqua un vol d’hélicoptère au-dessus de l’océan à la recherche d’un iceberg dérivant directement de l’Arctique. Quand un iceberg acceptable fut trouvé, l’initié se fit donner ses instructions. « Ils me donnèrent un marteau et un seau à glace, » explique Hudson. « Ma tâche était de sauter hors de l’hélicoptère sur l’iceberg et de remplir le seau avec de la glace concassée pour nos breuvages une fois de retour au camp de pêche. »

Hudson découvrit que les icebergs étaient particulièrement instables et que de tenter d’en chevaucher un dans l’Atlantique Nord avec un Super Puma en vol stationnaire au-dessus de sa tête était comme de tenter de conserver son équilibre en marchant sur une trampoline. « C’était très amusant pour les gars dans l’hélicoptère, » dit-il, « mais pas aussi amusant pour moi, essayant de casser assez de cet iceberg d’un million d’années pour remplir le seau à glace. » De retour au camp, la glace refroidit plusieurs verres remplis de Jameson et un toast fut porté au nouveau membre d’équipage. »

Quatrième de couverture du livre "One hell of a ride" de John Lawrence Reynolds
Quatrième de couverture du livre «One hell of a ride» de John Lawrence Reynolds

Un intérêt véritable envers les gens

« Quand il conversait avec vous lors de situations sociales, » relate une connaissance en affaires, « il était totalement centré sur vous. Il ne regardait pas au-dessus de votre épaule ou ailleurs dans la pièce, tentant de trouver quelqu’un de plus important. Il était vraiment intéressé à ce que vous disiez. Tous percevaient cela en cet homme et étaient attirés vers lui. »

L’humanité de Dobbin

« Le sens des affaires de Dobbin eut rarement le dessus sur son humanité. Lors d’un vol vers son camp de pêche de Long Harbour avec un groupe d’amis, Dobbin demanda au pilote d’hélicoptère de poser l’appareil, le temps d’aller à la salle de bain. Le pilote choisit un endroit découvert près d’un cabane et d’une tour où un agent provincial de protection de la faune devait passer l’été, chargé de surveiller les feux de forêts. L’homme, un vétéran grisonnant rompu au travail dans la nature, fit rire le groupe par ses histoires et anecdotes et le court arrêt prévu se transforma en une séance de divertissement improvisé.

« Depuis combien de temps êtes-vous ici? » demanda Dobbin au vieil homme au moment où le groupe de préparait à monter à bord de l’hélicoptère et poursuivre son voyage. « Dix semaines, » répondit l’officier, « et il me reste environ dix autres semaines avant de retourner à la maison. » « Vous avez besoin de quelque chose? » s’enquérit Dobbin, et l’homme dit qu’il était à court de sucre; il serait agréable de pouvoir mettre un peu de sucre dans son thé, mais il devrait s’en passer.

Une heure plus tard, au moment où tous eurent quitté l’hélicoptère à Long Harbour, Dobbin dit au pilote d’hélicoptère de ne pas éteindre immédiatement le moteur de l’appareil. Il entra dans le réfectoire et en ressortir rapidement avec un sac de deux kilos de sucre, ordonnant au pilote de retourner vers l’agent de conservation de la nature qu’ils avaient rencontré.

« Vous plaisantez? » répliqua le jeune pilote. « Je vais dépenser deux milles dollars juste en essence pour apporter ce sac là-bas. »

Dobbin pris le bras du pilote. « Mon gars, » dit-il, « ce sucre va signifier plus pour ce vieil homme que deux milles dollars ne pourront jamais signifier pour moi. Maintenant, vas-y! » »

Titre: One hell of a ride
Auteur: John Lawrence Reynolds
©2008
Editeur: Douglas &McIntyre
ISBN: 978-1-55365-491-9

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