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Biographies et autobiographies

Autos Biographie de Jacques Godbout

Couverture du livre Autos Biographie, par Jacques Godbout
Couverture du livre Autos Biographie, par Jacques Godbout

Jacques Godbout a trouvé une façon très intéressante de nous présenter son autobiographie. Les voitures qu’il a possédées ou louées dans sa vie, même celles qu’il a tenté de conduire sans y parvenir, deviennent un prétexte pour le suivre dans ses péripéties à travers le monde.

C’est un livre rafraîchissant, rempli d’humour, où l’auteur nous présente sa famille élargie et plusieurs personnes avec lesquelles il a travaillé ou étudié, dont Robert Bourassa, ancien Premier ministre du Québec.

Quatrième de couverture du livre Autos Biographie de Jacques Godbout
Quatrième de couverture du livre Autos Biographie de Jacques Godbout

En tant que résident de la Ville de Québec, j’ai été surpris d’apprendre que c’est la forme arrondie du Bar St-Laurent du Château Frontenac qui a inspiré Jacques Godbout et ses trois acolytes de l’époque (Paul Buissonneau, Gilles Carle et Jacques Languirand) dans l’élaboration du concept circulaire qui a prévalu lors de la construction du très beau pavillon d’Expo 67 à Montréal « L’Homme dans la cité ».

Titre : Autos biographie
Auteur : Jacques Godbout
Éditions : Somme toute
©2014 Jacques Godbout, Rémy Simard et les éditions Somme toute
ISBN papier : 978-2-924283-25-7

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Photographie de navires

Le navire Harlequin devant Lévis et en route vers Rouen, France

Le navire Harlequin devant la raffinerie Jean Gaulin de Lévis en 2017
Le navire Harlequin devant la raffinerie Jean Gaulin de Lévis en 2017

La photo ci-dessus représente le navire Harlequin, un transporteur de vrac construit en 2012 avec un tirant d’eau de 9.7 mètres. Il navigue sous le pavillon de complaisance de Chypre. Au moment de la prise de photo, le 18 juin 2017, il se trouvait devant la raffinerie Jean Gaulin de Lévis, au Québec, et s’apprêtait à traverser l’Atlantique en direction de Rouen en France. La raffinerie Jean Gaulin se classe au premier rang au Québec et au deuxième rang au Canada en ce qui a trait à la capacité de traitement de pétrole brut.

La photo a été prise à 21 :07, soit juste avant la nuit. Du fait que la prise de vue se faisait à partir de l’étage le plus élevé de la tour de bois du quai des Cageux, il y avait constamment des vibrations occasionnées par les gens qui montaient et descendaient. Les mouvements de la tour, s’additionnant au déplacement du navire faisaient en sorte que l’usage d’un trépied était à toute fin inutile. Il a donc fallu capturer la scène à main levée, augmentant sérieusement le risque de flou de bougé sur la photo.

Un objectif fixe Canon EF 85mm f/1.2 II USM installé sur un appareil-photo plein format Canon 5DSR a permis de sauver la mise. Le fait que cet objectif n’exige que très peu de lumière offre de la latitude supplémentaire. Bien sûr, il aurait été possible d’augmenter l’ISO à 6000 et plus pour compenser le manque de lumière, mais cela aurait dégradé la qualité de la photo. L’ISO a donc été limité à 2000, avec une vitesse d’obturation de 1/200 sec et une ouverture de 1.6.

De façon à limiter les risques d’obtenir une photo floue, il a été nécessaire de suivre le mouvement du navire avec l’appareil-photo. Plus le navire apparaissait immobile dans le viseur et meilleures étaient les chances d’obtenir une photo bien définie.

Comme le navire était tout de même plus éloigné qu’il n’y paraît sur la photo ci-dessus, un recadrage a été nécessaire pour le rapprocher. Si l’ISO avec été trop élevé au départ, le grain photographique aurait été beaucoup trop gros suite au recadrage et la photo en aurait souffert. Avec un ISO limité à 2000, l’image conservait tout de même un minimum de définition.

Pour d’autres photos de navires sur mon site web, cliquez sur le lien suivant : Photographie de navires

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Photographie de rue

Deux pilotes déterminés à ne pas céder

Deux avions Bombardier Q-400 de Porter sur l'aéroport de Billy Bishop de Toronto
Deux avions Bombardier Q-400 de Porter sur l’aéroport de Billy Bishop de Toronto

C’est ce qui se produit lorsqu’il n’y a qu’une voie de circulation et que des pilotes pressés sont déterminés à ne pas céder leur place…

Vous avez bien sûr réalisé immédiatement qu’il n’y a aucun conflit ici car une fraction de seconde plus tard, les deux aéronefs Bombardier Q-400 de Porter Airlines continuaient leur chemin, l’un vers la rampe et l’autre vers la piste de l’aéroport de Billy Bishop à Toronto, Ontario.

Quelques secondes auparavant, j’observais les deux avions se rapprocher. Ceux-ci étant de même format, il devenait possible d’obtenir un effet spécial. Chaque fraction de seconde comptant lorsque l’on pratique la photographie de rue, j’ai pris plusieurs photos en cascade et choisi celle qui permettait un rapprochement maximal.

Pour d’autres photographies de rue:

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Comportement humain

Souvenirs sans gloire: les confessions d’un pilote de ligne

Il fallait tout de même un peu de modestie pour avoir le culot d’exposer publiquement ses erreurs de pilotage, surtout lorsque l’on est commandant de bord d’un avion de ligne.

Couverture du livre: "Souvenirs sans gloire - Les confessions d'un pilote de ligne"
Couverture du livre: « Souvenirs sans gloire – Les confessions d’un pilote de ligne »

Cependant, il faut dire que le bouquin ne traite pas que des erreurs de l’auteur, Michel Vanvaerenbergh, mais également de celles des membres d’équipage de la compagnie Sabena.

Généralement, les erreurs de pilotage sont discutées à l’interne et des correctifs sont publiés par la compagnie aérienne ou l’organisme concerné pour dissémination au personnel navigant, de façon à limiter les risques de répétition. Mais de publier un livre sur ses propres erreurs est original et également fort utile. Les pilotes débutants ou chevronnés sauront certainement profit des erreurs exposées.

Quelques-unes de ces histoires font frissonner : à plusieurs reprises, le lecteur réalise que les pilotes et leurs passagers sont passés à deux doigts de la catastrophe. À une occasion, les pilotes devaient décider si une piste était assez longue pour permettre un décollage. Ils n’avaient pas les documents appropriés permettant de faire les calculs à bord de l’avion, et le bureau de la Sabena était fermé. Ils estimèrent que le décollage pouvait se faire, mais réalisèrent trop tard, lors de la course au décollage, que la fin de la piste approchait trop rapidement. Ils arrachèrent le Boeing du sol avant qu’il n’ait atteint la vitesse appropriée. L’avion refusa de monter durant sept minutes. Cela signifie que l’aéronef était près de la vitesse de décrochage et que, comme l’affirme l’auteur, tous ont eu beaucoup de chance.

Quatrième de couverture du livre: "Souvenirs sans gloire"
Quatrième de couverture du livre: « Souvenirs sans gloire »

L’auteur raconte l’histoire de membres d’équipage sous l’influence de l’alcool avec qui il a dû composer. Il y a également un récit incroyable sur un vol d’essai effectué avec des pilotes d’une compagnie du Yémen qui n’utilisaient jamais les graphiques pour ajuster les paramètres de leur appareil, préférant assumer, pour plus de facilité, que l’avion est toujours à son poids maximal.

À plusieurs reprises, il est possible de constater qu’une trop grande assurance de la part des membres d’équipage, incluant l’auteur, a failli être la cause d’un écrasement d’avion.

Le style littéraire utilisé n’a qu’un seul objectif : aller droit au but. Oubliez donc toutes les fioritures inutiles. De même, les récits sont écrits sans paragraphes, ce à quoi je n’étais pas habitué. Mais ce ne sont que des détails avec lesquels le lecteur peut aisément composer.

Les faits vécus ajoutant généralement une petite touche d’intensité supplémentaire pour un lecteur, « Souvenirs sans gloire » est certainement un livre à ne pas manquer, encore plus spécialement pour le mordu d’aviation.